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C & C | So, you're not single anymore ?

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MessageSujet: C & C | So, you're not single anymore ?   C & C | So, you're not single anymore ? EmptySam 21 Aoû 2010 - 9:52

Calleigh E. Harrison & Cayden J. Oliver
Il y a des sentiments qu’on ne peut exprimer avec des mots.
Alice Parizeau

    Lundi matin. D’habitude, j’ai cours. Mais d’habitude. Je ne suis pas en vacances. Hors, nous étions en plein mois d’août. Les vacances d’été, où tout le monde partait ici et là. Je n’étais pas parti au Mexique avec les autres. N’ayant pas les moyens. Je devais bosser plus que d’habitude pour pouvoir payer le loyer de mon studio. Et ainsi mettre de l’argent de côté. Je travaillais quelques après-midi dans un fastfood jusqu’au soir. Je n’avais pas encore l’âge légal pour travailler dans un bar. Mais j’avais déjà le job. Je devais juste attendre une vingtaine de jour pour avoir 21 ans. Ils ne voulaient pas prendre le risque et je respectais cela. Même si j’avais terriblement besoin d’argent. Après le fastfood. J’allais dans un restaurant sur le bord de la plage où il y avait quasiment que des touristes. Il est assez chic. Et je me dois de me présenter avec un pantalon et une chemise blanche. Mais ce matin-là. Rien. Rien à part le doux bruit des vagues qui m’appelait pour que je fasse du surf. Mon sport préféré. J’aimais le football. Mais ce n’était pas la même chose que quand je me trouvais dans l’eau. Cette sensation.

    Heureusement que mon studio n’était pas si loin que ça de la plage. Même s’il n’était pas tout près non plus. Avec ma moto. Je ne pouvais porter ma planche. Une voiture aurait été plus pratique. Mais je n’avais pas les moyens. Ensuite j’aurais dû encore louer un parking pour pouvoir la garer. Alors que pour ma moto, j’en trouvais rapidement, gratuitement. Ma planche sous le bras, débardeur blanc et short de bain qui m’arrivait sous les genoux. J’enfilais mes tongs en prenant mes clés sur la table basse à l’entrée. Je fermai la porte derrière moi. En route pour la plage. Près d’une heure plus tard, je me trouvais à dix minutes de la plage, je décidai de me prendre à boire, ayant la gorge sèche. J’entrai dans un kiosk et me pris une bouteille d’eau, que j’ouvris et en but immédiatement une gorgée. M’hydratant. Cela me fit du bien et j’étais près à finir les dix dernières minutes avant de pouvoir profiter de la mer.

    J’enlevais mes tongs en les lançant un peu vers l’ombre sous le poteau. Puis mon t-shirt. Qui les rejoignit. Je repris ma planche que j’avais posée sur le sable quelques secondes plus tôt. Le sable était brûlant. Alors. J’entrepris de courir jusqu’au sable humide. Ou je m’arrêtais. Les vagues étaient belles. Plutôt hautes. Parfaites. Je souris. Je savais que j’allais passer un bon moment. Sentir les goûtes d’eau sur mon visage, ainsi que le vent dû à la vitesse que prenait ma planche sur les vagues. Je commençais à entrer dans l’eau. Elle était un peu froide. Le soleil s’était levé depuis pas si longtemps que cela. C’était normal. Il était encore tôt. Et il n’y avait pas beaucoup de monde. Cela ne me dérangeait pas. Il m’arrivait de venir faire du surf lorsqu’il pleut. Je sais d’avance. Qu’il n’y aura pas beaucoup de personnes. Et que donc. Je serais tranquille durant tout le long.

    Une heure plus tard. Je me retrouvais sur ma planche assis. A observer les gens qui venaient profiter de la plage de Santa Monica. Je devais à une quinzaine de mètre de la plage. Je les voyais tous petits. J’arrivais à distinguer les hommes des femmes. Les enfants des adultes. Une famille ici. Une autre là. Mes affaires étaient toujours sous le ponton de bois. J’avais l’habitude de les laisser là. Personne ne les touchait. De toute façon, y avait rien que mes habits et ma bouteille d’eau. Je m’allongeais sur ma planche pour me rapprocher du sable. Pour me reposer un peu avant de reprendre. En me rapprochant. J’entendais de la musique. Je souris. J’aimais cette chanson-là. Flow Rida ft David Guetta. « Club Can’t Handle Me Right Now ». Sa nouvelle chanson. Il la mettait parfois en boucle dans son Ipod. Il aimait la musique tout en tant que le surf. Et puis la danse. Toute sa vie. Il touchait pied à présent. Descendant de sa planche. Il la posa sur le sable avant de la voir. Son bikini lui allait bien. Ses lunettes de soleil toujours sur le nez. Même dans l’eau ? Je souris. Je m’approchais d’elle doucement. Pour d’un coup, la soulève en riant.

    « Je peux te jeter dans l’eau tout de suite où tu préfères enlever tes fameuses lunettes de soleil avant ? »


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MessageSujet: Re: C & C | So, you're not single anymore ?   C & C | So, you're not single anymore ? EmptySam 21 Aoû 2010 - 11:41


C & C | So, you're not single anymore ? Chann_4 C & C | So, you're not single anymore ? Annalynne06

CAYDEN & CALLEIGH
falling a thousand feet per second...


debout, immobile devant mon armoire, je jette un coup d'œil à mes affaires, qu'emmener au Mexique, que laisser là ? mh, il fait trop chaud là-bas pour un jean où n'importe quoi couvrant l'ensemble des jambes, je me contente de quelques robes, pour les soirées, et pour la journée. le séjour s'annonce des plus réjouissants, Ensenada est réputée pour ses fiestas estivales, alors je me régale d'avance. la seule chose qui me paraît étrange c'est de savoir que je ne serais pas ' seule ' au sens où Carter sera là, et qu'il est mon petit-ami. je souris à cette idée, j'ai encore du mal à m'y faire, moi, avec un petit-copain, qui l'aurait cru. je suis plus plutôt du genre à fuir toute relation sérieuse. mais c'était fait, et je n'avais aucune envie de ne pas profiter de ce couple que je forme avec lui. m'enfin, penser à Carter ne m'aidera pas à faire avancer ma valise. je mets dans mon sac deux ou trois paires de maillots et garde le dernier dans ma main. je ne serais pas contre une baignade tiens. je file dans la salle de bain, et me change, attachant mes cheveux en un chignon négligé. Jordan entre à ce moment là, alors que je passe par dessus mes épaules une légère robe blanche. elle me regarde avec un sourire en coin, elle ne me demande pas pour m'accompagner, elle sait que j'aime y aller seule de temps à autre, à quel point je trouve agréable de profiter tranquillement du soleil de Los Angeles sans nécessairement être à plusieurs. ma colocataire s'approche du lavabo, saisit sa brosse à dent, me lançant au passage une blague bien trouvée sur mon frère. je souris en mettant mes lunettes, puis la salue. je glisse dans un sac quelques affaires dont je pourrais avoir besoin : huile solaire, téléphone, serviette de plage, étui à lunettes et porte-monnaie. je prends ledit sac et enfile les premières chaussures que me tombe sous la main.

santa monica n'est pas bien loin de beverly hills quand on sait par où passer pour éviter un maximum les embouteillages. tapant au rythme des nickelback sur mon volant, je suis sur le parking en moins d'un quart d'heure. il n'est pas tard, tout au plus dix heures du matin, et j'adore la plage à ce moment là, pas trop de monde, essentiellement des surfeurs, et même quelques courageux joggeurs. je prends ma sacoche et ferme ma voiture à clé. je fais quelques mètres sur le sable, qui n'a pas attendu la foule pour chauffer, même à travers mes sandales je sens l'enivrante chaleur du mois d'août prisonnière dans les grains. j'étends ma serviette, retire ma robe et mes chaussures et jette un coup d'œil autour de moi. mes lunettes sur le nez je me dirige vers l'eau. le sel me change de l'eau chlorée de la piscine de l'université que je dois respirer trois soirs par semaine et un week-end sur deux pour surveiller des gamins surexcités. il faut sérieusement que je pense à changer de travail, j'aime la natation, mais jouer les maîtres nageurs commence à me gonfler. j'ai l'âge légal pour bosser dans un bar, j'avais pensé au level 3 ou au viper room, c'est à voir. la différence de température entre le liquide translucide et l'extérieur n'est pas considérable mais ça fait vraiment du bien, d'oublier la chaleur de cet été. je ne me rappelle pas d'une température pareille, sauf peut-être pendant un été au Texas, quand j'avais quatorze ou quinze ans. je souris en me remémorant la terre de mes grands-parents, ça doit faire deux ou trois ans que je ne suis pas retournée là-bas, mais le Texas m'a envoyé Cayden, et je pense sérieusement y avoir gagné. dos aux vagues je me laisser bercer par la houle.

alors que je m'apprête à sortir de l'eau, mes pieds étant la dernière partie de mon corps immergée, je suis soulevée du sol par deux bras musclés. surprise je ne réalise qu'il s'agit de Cayden que lorsque quand j'entends son rire et puis sa voix . « Je peux te jeter dans l’eau tout de suite où tu préfères enlever tes fameuses lunettes de soleil avant ? » je souris, riant à sa plaisanterie, avant de me rappeler qu'il est tout à fait capable de le faire. « amuses toi CJ, je te promets de te le faire regretter. » que je lui lance, sourire aux lèvres. comment ? je ne sais pas, mais je trouverais bien. un rapide coup d'œil à la mer, un autre à mon ami, et le souvenir de nos vacances texanes. mes yeux sur lui, je me dis qu'on a tout de même changé depuis notre adolescence. lui, par exemple, avec ses airs de playboy au physique digne d'un adonis. par contre, notre complicité ne semble pas avoir changé, et c'est bien ça qui me plait le plus. je m'accroche à son cou, de sorte à ce que si il décide finalement de me jeter à l'eau il n'ai d'autre choix que de s'y jeter lui-même.

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MessageSujet: Re: C & C | So, you're not single anymore ?   C & C | So, you're not single anymore ? EmptySam 21 Aoû 2010 - 12:42

    Elle s’agrippa à mon cou en me promettant qu’elle se vengerait. Je souris de plus belle. Haussant un sourcil. Je me demandais déjà à quelle vengeance pensait-elle. Elle me connaissait. Elle savait que ce n’était pas ça qui allait m’arrêter. J’étais déjà mouillé de la tête aux pieds. Je haussai les épaules. Cela ne lui faisait pas de mal de se faire mouiller. Elle n’était pas venu à la plage pour faire trempette seulement jusqu’aux jambes. J’allais m’assurer que non dans tous les cas.

    « Dis au revoir à tes lunettes chérie. »

    Et je « plongeais » dans l’eau avec la jeune étudiante dans les bras. Elle m’avait lâché dans l’eau. Sûrement pour essayer de récupérer ses lunettes que j’avais prises avant elle. Quand elle se relever. Le corps mouillé, et dégoulinant d’eau. Je ne pus m’empêcher de la regarder. Je la connaissais depuis une éternité. Du moins. C’était ce qui me semblait. Elle avait changé. Physiquement. Ce n’était plus la même fille. Elle était une belle jeune femme. Avec des formes. Ca oui. Elle avait grandit tout comme moi. Je ne m’étais pas rendu compte d’ailleurs jusqu’à peu, pour moi, elle était resté cette petite fille avec qui je passais le plus clairement de mon temps quand elle venait au Texas pour les vacances voir ses grands-parents. Lorel était amoureux d’elle. Il la draguait sans cesse jusqu’à ce que je lui dise d’arrêter. Elle s’en amusait le plus souvent. Mais il n’arrivait jamais à suivre nos délires. Ils étaient particuliers. Que seul, elle et moi, pouvons les comprendre et en rire. C’était notre truc. Et Lorel en était jaloux. Mais il n’était pas pour elle. Il n’était pas son genre. Je le savais. Il nous arrivait de parler. Je pouvais parler de tout avec elle. Sans avoir peur des jugements par derrière. J’avais confiance en cette fille. Et c’était devenu tellement rare que j’accorde ma confiance à quelqu’un. Elle était la seule à Los Angeles, à connaître le Cayden du Texas. Elle savait toutes mes histoires, mes emmerdes, mes faiblesses. C’était dingue.

    C’était pour cela qu’elle m’appelait CJ. Mon surnom du Texas. Ou bien Johny comme m’appelait Lorel. Elle avait été aussi triste que moi quand ce dernier est mort. Ce soir-là. On devait passer la soirée tous les trois. Mais il avait décommandé à la dernière minute prétextant un truc à régler. Je m’en étais voulu de ne pas avoir été avec lui. J’allais toujours régler ces conneries. Il était plus impulsif que moi. Il démarrait au quart de tour. Alors que moi, je savais encore plutôt bien me contrôler à ce moment-là. Calleigh. Elle avait été là pour moi durant ce deuil. Tout aussi touché que moi. Je ne sais pas si c’est dans ces environs là que je commençai à avoir ce truc en moi quand je la regardais. Je ne savais le décrire. Je ne savais pas ce que c’était. Mais je savais que c’était la première fois que je ressentais cette chose. Ma relation avec elle ne changea pas. Et au jour d’aujourd’hui. Nous avions encore ces mêmes délires. Discussions. Rires. Embrouilles. Il nous arrivait de nous nous disputer. Mais pour des broutilles tellement stupide. Que nous finissions toujours par en rire. Elle était simple. Ne se prenait pas la tête. Et j’aimais cela.

    Je la regardais. Ses lunettes de soleil dans la main. Je les lui tendis pour qu’elle les reprenne mais au dernier moment je retire ma main en souriant. Les mis sur mon nez. Puis leva la tête pour regarder le soleil, et enfin tout autour de moi avant de reposer mon regard sur elle. Je croisai les bras.

    « Avoue, elles me vont mieux qu’à toi. »

    Tout lui allait à merveille. Je le savais. Elle pouvait s’habiller comme Cendrillon, une clocharde ou même comme l’étudiante qui ne faisait que de me regarder en bavant à cause de son appareil dentaire – et je me demandais parfois si c’en était vraiment un tellement il était énorme – et donnant du coude à son amie pour qu’elle fasse de même, pensant certainement que je ne remarquais pas. Je n’avais rien contre ce genre de filles. Mais il leur suffisait de prendre un peu soin d’elle pour être potable. Alors qu’avec son sac ou plutôt « cartable » à fleurs, ses couettes un peu de travers et ses grosses lunettes qui recouvraient tout son visage, c’était pas du tout tentant. Bref. Je m’égare. Je repose mon regard sur Calleigh. Toujours mon sourire.

    « Tu es venue profiter de la plage de LA avant de partir pour le Mexique ? T’es sûr que tu ne veux pas resté ici avec moi et profiter qu’il n’y ai plus aucun étudiant ?»

    Je savais qu’elle allait me manquer et même si elle ne partait pas éternellement et que c’était simplement l’histoire de quelques jours ou semaines. J’avais besoin d’elle dans mes journées. Elle me faisait rire. J’aimais le temps que nous passions ensemble. Et puis, quasiment tout le monde partait. J’allais en profiter pour travailler encore plus. Mais c’était toujours mieux avec elle. Que se soit pendant mes heures de boulot, ou elle venait me voir au fastfood juste pour me voir et pas pour les menu à moitié prix. Quoique. Pas sûr. Je la taquinais avec cela à chaque fois. Et elle jouait le jeu. Elle jouait toujours le jeu avec moi.


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MessageSujet: Re: C & C | So, you're not single anymore ?   C & C | So, you're not single anymore ? EmptySam 21 Aoû 2010 - 14:54

au fond, je savais très bien qu'il n'allait pas renoncer à l'idée qu'il avait en tête, disons que ma menace était une tentative désespérée de ma part pour éviter de retourner dans l'eau alors que j'étais plus ou moins sèche. « Dis au revoir à tes lunettes chérie. » je tente de me débattre, mais tout en riant, ça n'a rien de très facile. « non Cayd.. ! » tu parles, il saute dans l'eau, moi dans ses bras qui lâche prise pour rattraper mes fameuses lunettes. non, sans rire, j'y tiens. je me redresse, passant mes mains sur le dessus de mon crâne pour repousser mes cheveux mouillés. « ça, tu vas me le payer. » dis-je sans aucun sérieux. je n'ai jamais réussi à garder mon sérieux avec CJ de toute manière, et ça fais des années que ça dure, depuis le Texas, depuis notre enfance. ça remonte à si loin que je ne sais même plus comment est-ce que l'on s'est rencontré. surement un de ces barbecues où tout le quartier est invité. du plus loin que je me souvienne, je ne me suis jamais, jamais, ennuyé avec Cayden. en y pensant, il n'y a vraiment que très peu de personnes qui me connaissent aussi bien que lui, parce qu'étrangement, je me suis toujours sentie en confiance, je n'ai jamais eu de problème à lui dévoiler mon passé. peut-être par que le sien n'est pas si différent ? tous les deux, on a grandi sans paternel, au détail prêt que le mien m'a légué son nom de famille, me reconnaissant sans jamais me rendre visite. on a été élevé par des mères célibataires, et le Texas, c'était mon exutoire, je savais qu'il me comprenait. ça me plairait de connaître Carter aussi bien que CJ, ça serait plus facile. je regarde mon ami, me rappelant ce qu'on a bien pu vivre. Lorel, le côté protecteur de Cayden, les soirées à faire des conneries, ou simplement dans ces cinémas en plein air qui peuplent le sud américain. je me souviens aussi de la perte de Lorel, de cette nuit où nous devions être ensemble et où n'est jamais venu. je frissonne, mauvais, très mauvais souvenir. même s'il n'était clairement pas le genre de garçons qui me plaisait, je l'appréciais, c'était un des piliers de mes vacances au Texas, et il est dans la plupart de mes réminiscences, même si, je dois l'avouer, chaque voyage dans le sud devenait bien plus attrayant de par la présence de Cayden.

lui, au moins, sait qu'il y a quelqu'un au delà de la Calleigh superficielle que tout le monde pense connaître. cliché ? sans doute, mais je ne crains pas de dire qu'avec lui, je suis moi, sans me soucier des répercussions que ça peut avoir, il me connaît depuis trop longtemps pour porter un quelconque jugement à mes actes, il n'en est simplement pas surpris. ma mère s'amusait à dire qu'il était mon premier amour, mais je ne l'ai jamais vu comme tel, même si il m'arrive de me demander ce qu'est cette étrange sensation que je peux avoir en le voyant, comme à cet instant, devant moi. comme avant... il a mes lunettes ! je m'approche dans la ferme intentions de les récupérer. mais joueur comme il est, Cayden ne compte pas me les rendre si facilement. alors que je tends la main, il lève le bras, et allez savoir comment je les récupère maintenant. je tente mais pas moyen. « Avoue, elles me vont mieux qu’à toi. » mes lunettes sur le nez, il mime de prendre la pose, j'arque un sourcil puis fini par rire, comme toujours avec lui. « j'm'incline, t'es belle comme un coeur... maintenant rends moi ça. » dis-je en m'approchant de lui. oui, Cayden est beau, très même, de plus en plus avec les années. nos corps se frôlent et un frisson involontaire me parcourt. je fais un pas en arrière. mes pensées repartent vers Carter instantanément. je me suis toujours posée des questions sur ce que je ressentais vraiment pour CJ, même si entre nous c'était clair sans qu'on ait besoin d'en parler : on est amis, point.

« Tu es venue profiter de la plage de LA avant de partir pour le Mexique ? T’es sûr que tu ne veux pas resté ici avec moi et profiter qu’il n’y ai plus aucun étudiant ?» ça aurait des airs texans, tous les deux, alors que nos connaissances sont à des centaines de kilomètres. je hausse les épaules, j'aurais bien aimé lui dire que ça me disait bien de rester, mais d'un autre côté, je devais passer une bonne partie de mon séjour avec Carter. « c'est une invitation ? » dis-je en riant, ça en avait l'air du moins, mais je ne pense pas une seconde que ce soit autre chose que notre jeu, notre amusement à nous. je prends sans lui laisser le temps de répondre, afin de répondre à ses questions. « m'ouais. tu sais que j'aime venir toute seule à la plage, on peut y faire de bonnes rencontres... » que je dis en souriant. « ... j'aurais pu me laisser tenter, mais tout est organisé, et j'ai promis à Carter de ne pas le planter. » mh, je ne me souviens pas avoir parlé de mon petit-ami à CJ.



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MessageSujet: Re: C & C | So, you're not single anymore ?   C & C | So, you're not single anymore ? EmptySam 21 Aoû 2010 - 20:18

    Elle ne réussissait pas à reprendre ses fameuses lunettes de soleil qui quittait que rarement le bout de son nez. Pourtant. C’était sur le mien qu’elles étaient posées. J’avais un sourire idiot aux lèvres quand je lui demandai d’avouer qu’elles m’allaient bien mieux qu’à elle. Ce que j’étais sûr que non. Elle souriait. Comme toujours lorsqu’elle se trouvait avec moi. Je ne savais pas vraiment comment elle était avec les autres. Je veux dire. Elle me le raconte, oui. Mais quand j’étais là. Elle était tout simplement Calleigh. Ma Californienne. Que je l’appelais quand elle venait au Texas pour l’été. Elle l’était toujours. Même si depuis que j’étais à UCLA, j’étais un Californien quelque part. Où en devenais un. Peu importe. Elle me dit que j’étais belle comme un cœur. Tout en me demandant de les lui rendre. Je secouai. Non. Je ne voulais pas. J’aimais la taquiner. L’embêter. La faire sourire. Mais surtout la faire rire. Nous passions souvent nos soirées – peu importe où – à rire. Nous rions toujours. Sans se lasser. Nous trouvions toujours des stupidités à dire. A faire. Le délire. C’était notre truc à elle et moi.

    Je la regardais. Grâce à ces lunettes. Elle ne pouvait pas voir mes yeux. Où je les posais. Et moi. Je pouvais la regarder. J’aimais son sourire. Il était parfait. Dents parfaitement blanches. Lèvres désirables. Un sourire contagieux. Tout comme son rire. Ils étaient terriblement contagieux. Elle se marrait. Je me marrais. Parfois. Je me demandais si les gens autour de nous, nous prenaient pas pour des idiots. Sachant que nous rions pour un rien. Mais cela. Nous nous en fichions. Tant qu’il y avait elle et moi. Je me souviens qu’elle partait au Mexique. Ce que je trouvais cool pour elle. Je n’avais jamais pu m’y rendre. Lorel avait dit qu’après nos seize ans. Nous nous y rendrions en voiture. Ils ne regardaient pas tellement l’âge. Sauf qu’il était parti avant. Je secouai la tête pour chasser encore ces images de mon esprit. Il me revenait trop souvent. Je savais que c’était dû au fait que Calleigh me faisait penser au Texas. Quand nous étions tous les trois. Mais je me reprenais vite. Pour ne pas me laisser succomber par les tristes pensées.

    Je parlais du Mexique lui proposant de rester pour déconner. Elle le savait d’ailleurs. Mais elle entra dans mon jeu. Comme toujours. Je ne me sentais jamais con d’en commencer. Je savais d’avance qu’elle me suivrait. Qu’elle aimait même cela. Me connaissant que trop bien. Je me demandais d’ailleurs si quelqu’un d’autre me connaitrait aussi bien qu’elle. J’en doutais. Notre complicité était unique. Et je ne me confiais pas tellement. Surtout au jour d’aujourd’hui, après tout ce que j’avais vécu. Elle et moi. Dans le fond. Nous étions les mêmes. Pratiquement même enfance. Sans père. C’était peut-être ce qui nous a rapprocher au départ et qui a fait qu’au final. Elle était tout ce qui me restait du Texas. Elle me demande si c’est une invitation. Je hoche la tête pour toute réponse. Puis elle ajouta autre chose. J’écoutais jusqu’à ce qu’elle prononce le prénom « Carter ». Je fronçais les sourcils. Je ne me souvenais pas qu’elle m’ait dit qu’elle y aller avec lui. Elle était proche de moi. Face à moi.

    « Carter ? Qu’est-ce qu’il a affaire avec le Mexique lui ? »

    Là, j’étais paumé. Pourquoi elle lui avait promis de ne pas le planter ? Allait-elle avec lui ? Pourquoi lui d’ailleurs ? Elle préférait le Mexique avec Carter plutôt que Los Angeles avec moi ? Plusieurs questions. Aucune réponse. Pour pas changer. Mais je ne comprenais pas. Elle ne m’avait quasiment jamais parlé de lui. Et d’un coup. Il sort de nulle part. Elle lui avait faîte même une promesse. Depuis quand était-elle proche de ce jeune homme au point de lui promettre d’aller au Mexique avec ? Et pourquoi je n’avais pas eu vent de ceci bien avant mais quelques jours seulement avant leur départ à « tous les deux ». Je passai une main dans mes cheveux. Me grattant légèrement la tête. J’attendais une réponse de sa part. Pourquoi j’étais dans cet état-là ? Elle n’avait rien dit encore. Mais j’avais un pressentiment que la réponse qu’elle me donnerait. Je n’allais pas l’aimer.

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MessageSujet: Re: C & C | So, you're not single anymore ?   C & C | So, you're not single anymore ? EmptyMar 24 Aoû 2010 - 20:07

La vie est assemblage d’évènements tout aussi imprévisibles les uns que les autres, changeant chacune de nos destinées uniquement au bon vouloir de la fatalité. On passe à côté de l’âme sœur si on la rencontre trop tôt ou trop tard. À une autre époque, en un autre lieu, notre histoire eut été différente. voilà une des citations favorites de ma génitrice. Elle s’amuse à l’évoquer en parlent de son aventure avec mon paternel. Je n’ai jamais compris pourquoi elle lui cherchait tout le temps mille excuses, alors qu’elle aurait du le détester, qu’elle aurait du lui en vouloir, de s’être contenter de me refiler son nom de famille et de ne plus donner signe de vie pendant près de vingt longues années. Vingt ans pendant lesquels j’ai vécu sans une grande partie de ma famille, pour la simple et bonne raison que je ne la connaissais pas. Ce que j’avais toujours eu, c’était le côté texan de ma mère, mes grands-parents, chez qui elle m’envoyait lors de la plupart des vacances scolaires, prétextant que je devais connaître mes racines, et que ces deux là ne pouvaient qu’avoir une bonne influence sur mon éducation. Elle avait sans doute raison, mais ça n’a rien changé au fond, car au fond, c’était pas eu que j’allais voir au Texas, non, eux je m’en fichais, ils ne cessaient de critiquer leur fille sur ses habitudes de junkie et sur ma naissance involontaire. M’enfin, revenons en à ce que je disais, quand j’allais dans le sud, j’y allais pour voir Cayden, autant dire ce que est. Si je me faisais une joie de retourner là-bas, c’était pour Lorel et lui. J’avais l’impression que c’était eux ma famille, car ils semblaient heureux de me voir, au moins autant que moi. Cependant, dans le rare silence qui entrecoupe nos rires, je me surprends à regarder CJ, pas de la façon dont je devrais voir un éternel ami, pas de cette façon dont je devrais regarder l’homme qu’il est devenu. Je souris, je me souviens de Lorel, qui jalousait parfois notre complicité, nos sourires à nous, cette entente que pour rien au monde je n’abandonnerais. Je me demande bêtement comment est-ce que ça aurait pu être, si j’avais rencontré Cayden ici, en Californie, comment notre relation aurait évoluée. Est-ce qu’il aurait pu être à la place qu’occupe présentement Carter ? J’aimerai connaître mon actuel petit-ami autant que je connais Cayden, ça faciliterait bien les choses, à moins que… ce soit justement ça, qui ait fait que jamais rien n’a changé entre nous : nous n’avons aucun secret l’un pour l’autre. On se ressemble trop, ou plutôt : on ne se connaît que trop bien.

Il répond à ma question par un signe de tête, je souris. C’est tentant, de passer une partie des vacances avec lui, comme avant, sans se soucier du quand dira-t-on et de ce que l’autre peut penser. Être vrai, juste nous et nos fous-rires qui n’en finissent pas. Mais… il y a un mais, et il se nomme Carter. Je lui ai promis de passer un maximum de temps avec lui au Mexique, histoire qu’on prenne le temps de discuter de ce qu’on est devenu si rapidement l’un pour l’autre. Notre couple naît d’un malentendu, je sais que jamais je n’aurais du me retrouver avec un Williams, je l’avais promis à Chelsea, autant dire que je prends le risque de me mettre mon amie à dos si ça tourne mal avec son cousin. M’enfin toujours est-il que l’on a pris la décision de tenter tous les deux, parce qu’on en mourrait d’envie, tout simplement. Pas banal comme début de relation ? On en aura vu d’autres à Los Angeles. Je reporte mon regard sur Cayden, qui ne s’attendait visiblement pas à ce que je parle d’une tierce personne dans notre conversation mais comme à l’accoutumée, je ne mesure pas mes paroles avec lui, je n’ai rien à lui cacher, excepté le fait qu’on ne s’est pas vu depuis près d’une semaine et que je ne l’avais pas encore mis au courant pour Carter. « Carter ? Qu’est-ce qu’il a affaire avec le Mexique lui ? » Mh, autant y aller franchement non ? J'ai un sourire crispée sur le visage, pourquoi est-ce que ça me gêne d'en parler avec lui ? Moi qui n'est jamais eu peur de lui parler de quoique ce soit. « C'est, mon petit-ami. Ça doit faire à peu près une semaine et on s'est dit que le Mexique serait une excellente occasion pour passer du temps ensemble, pour ... discuter, apprendre à mieux se connaître... » Grattant légèrement le bout de mon nez, fuyant du regard la réaction de Cayden, je ressens pour la première fois une sorte de malaise vis à vis de lui.

Plantés dans l'eau, dans un silence qui n'a rien de très agréable, je me demande ce qu'il va penser, pour une fois je crains qu'il ne me juge. En presque quinze ans, je n'avais jamais ressenti cette espèce de timidité devant lui. J'ai la mauvaise impression que la nouvelle ne lui fait nullement plaisir, je suis loin d'aimer ça, et en un sens, ça fait battre en moi un petit quelque chose que j'avais enterré depuis la fin de mon adolescence. La complexité du genre humain m'étonnera toujours et en cet instant j'aimerais pouvoir saisir les notions de ce paradoxe entre les émotions et la raison, j'aimerais pouvoir comprendre ce qui me lie à CJ, indubitablement.
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MessageSujet: Re: C & C | So, you're not single anymore ?   C & C | So, you're not single anymore ? EmptyJeu 26 Aoû 2010 - 11:13

    « C’est mon petit ami. » Rien que ces mots. Rien que ces stupides mots. « Petit ami » me firent sentir bizarrement. Cela déclenchait en moi ce sentiment. Je ne savais pas ce que c’était. Je ne l’avais encore jamais ressenti. Et pourtant, il était bel et bien là. Dans ma poitrine. Serrant mon cœur. Je ne comprenais pas. Et je n’avais pas vraiment envie de comprendre ce qu’il se passait. La suite de ce qu’elle me dit, je n’entendis pas tout. J’étais déjà parti après la première phrase. Mais je revins pour la fin. Me reprenant. Elle voulait mieux le connaître ? Le Mexique, pour mieux se connaître. Intéressant. C’est là que je me dis, que j’avais bien fait de ne pas essayer de m’y rendre, malgré que Andy et Zad’ m’aie demandé d’y aller avec eux. Oh oui, j’avais eu complètement raison, de ne pas avoir dépensé des économies. Sachant que Callie aurait été tout le temps avec Carter. Pourquoi lui ? Qu’est-ce qu’il avait plus que les autres ? Que… moi ? Je secouai doucement la tête pour chasser ses stupides questions de mon esprit. Je m’emportai. C’était idiot de ma part. La jeune femme était une bonne amie d’enfance, avec qui je m’entends vraiment bien. Nos délires sont plus importants que tout le reste. Elle est celle qui me rappelle le Texas. Celle qui me rappelle Lorel, et ma mère. Ma mère l’adorait. A chaque fois, elle me demandait pourquoi je ne sortais pas avec Calleigh. Je lui répondais qu’elle était une amie et rien d’autre. Ma mère avait-elle pu lire en moi ce que je cachais aux yeux de tout le monde, y compris aux miens ?

    Je la vis se gratter le nez. Signe d’une quelconque gêne. Pourquoi était-elle gênée ? Je la connaissais par cœur. Bien trop, pour ne pas remarquer un minime changement de comportement, ou physique chez elle. Elle pouvait mettre une fois une couche de rouge à lèvre en plus, ou se couper une seule mèche de cheveux. Que je le saurais. Je remarquais tout changement chez elle. Des fois j’avais l’impression de la connaître même mieux qu’elle se connaissait. Tout comme elle. Elle lisait en moi comme dans un livre ouvert. C’était effrayant mais pas si désagréable que ça. Je ne pouvais rien lui cacher. Elle finissait par tout découvrir. De toute façon, tout mensonge, finit toujours par être découvert. D’où le fait que j’étais toujours franc avec les personnes. Ne cachant rien. Mais si, je n’étais pas spécialement sincère avec moi-même. M’enfin. Je me ressaisis. Je ne voulais pas qu’elle se doute de quelque chose. Même si c’était légèrement trop tard. Je n’avais pas réagit assez vite. Assez rapidement pour ne pas qu’elle se dise que j’allais lui mentir.

    « Oké, je suis content pour toi. Si tu penses que c’est celui qui te convient. »

    Que dal. Il n’était pas fait pour elle. Elle méritait vraiment un homme bon qui la rendrait heureuse coûte que coûte. Un homme qui la protégerait, qui serait deviner à quoi elle pouvait bien penser alors qu’elle se perdait dans ses pensées, songeuse. Un homme qui connaîtrait ses goûts, qui serait choisir à sa place le plat qui lui ferait envie au restaurant et pas « celui de d’habitude ». Un homme qui rien que par sa présence, la rendrait heureuse. Un homme qui saurait lui ouvrir son cœur sans en avoir peur. Elle méritait vraiment quelqu’un qui serait à la hauteur. Je ne savais pas si ce Carter l’était ou pas. Je ne le connaissais si bien que ça, c’était le cousin de Chelsea. Un Williams. Qui ne voudrait pas d’un ou d’une Williams ? Il devait certainement avoir les moyens de lui offrir quoique se soit. Pas comme un homme comme moi, qui ne pourrait même pas lui payer plus qu’un fastfood. Je serrai les mains. Je portais toujours ses lunettes de soleil. J’entrepris de les enlevés pour les lui redonner.

    « On retourne sur la plage ? »

    Je n’attendis pas sa réponse, je fis demi-tour, pour regagner la plage et son sable chaud. Je marchais doucement, puis quand j’arrivai près de ma planche de surf, je la pris sous le bras, avant de me retourner vers elle. Je lui souriais. Un sourire quelque peu forcé mais pas trop. Il était si facilement de lui sourire. De plus, j’aimais le sien. Celui qu’elle me faisait spécialement. Et son rire. Nos délires sont importants pour moi. Et j’avais passé une semaine sans la voir. Elle m’avait dit pourquoi. Elle l’avait passée avec le Williams.

    « Je vais chercher mes affaires et je te rejoins là où tu t’es posée. »

    Un autre sourire. Et je couru en direction du ponton ou se trouvait mes habits. Je les pris, puis je me retournais. Callie regagnait sa place. J’essayais de l’éviter quelques secondes. Juste le temps que je me ressaisisse. C’était pour moi une surprise que de la savoir en couple. En couple dans la même ville que moi. Si avant elle l’était. Quand elle venait au Texas. Elle était à chaque fois célibataire. Et les autres garçons n’existaient pas. Nous en parlions que très peu. A part si quelqu’un lui plaisait réellement. Mais jamais au point d’en passer plus d’une dizaine de minute sur ce sujet. Elle aimait délirer. Faire des conneries. S’amuser avec un rien. Tout comme moi. Nous étions pareils. Peut-être même un peu trop…

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MessageSujet: Re: C & C | So, you're not single anymore ?   C & C | So, you're not single anymore ? EmptyDim 5 Sep 2010 - 13:35

Pourquoi, pourquoi est-ce qu’aborder le sujet « Carter » me gêne vis-à-vis de Cayden ? Jamais ça ne m’était arrivée, de ne pas savoir que lui dire. Jamais ne n’avait eu de problème à lui parler de quelque chose, ce n’était pas une question de confiance, je lui mettrais ma vie entre les mains, non c’est autre chose, d’indéfinissable, d’incompréhensible. Je lui lance un sourire crispé, voulant détendre l’atmosphère qui s’était soudain affalée sur nous. De la vue d’une tierce personne, ça devait ressembler à une sorte de mélodrame, passer du rire au silence le plus pesant que j’ai jamais ressenti. En parlant de ressentiment, ce qui se passe entre CJ et moi à cet instant précis, je ne peux pas mettre de mots dessus. Evidemment que je l’aime, mais je me suis dis que c’était comme si j’aimais un frère, en partant du point de vue où l’idée de la fraternité n’a rien à voir avec la relation que j’entretiens avec Nick. Est-ce que ça se pourrait que ce soit bien plus que je ne voudrais l’admettre ? J’dois dire que ça me mettrais dans une sacrée situation, d’abord parce que je prends des risques dans l’amitié que je partage avec Chelsea en sortant avec son cousin, et surtout c’est par rapport à Carter que je serais très mal, parce que ça va sans dire qu’il me fait un effet que je ne peux pas masquer, une sorte d’évidence. Je baisse les yeux, regardant l‘eau claire de la mer californienne, en parlant d’évidence tiens ! Dire que ma mère s’amusait - et le fait encore aujourd’hui - à dire que Cayden et moi finirions ensemble. Je secoue la tête. Vous n’avez jamais remarqué comme la vie peut s’amuser de vous ? Au point de vous balancer les faits lorsque l’on pense que ça y est, on a trouvé notre «  équilibre ».

« Oké, je suis content pour toi. Si tu penses que c’est celui qui te convient. » Non, t'es loin de l'être, tu me mens, je le sais. J'aimerais le lui dire, mais je ne sais pas, je ne peux pas. Je pourrais lancer « Merci, et toi les amours ? » mais ce serait faussement hypocrite, parce que je l'sais, je le sens, y a un truc qui cloche. Serait-il déçu ? Pourquoi ? À cause de quoi ? De qui ? Et la suite de sa phrase... celui qui me convient ? J'n'en sais foutrement rien, mais j'ai envie de me donner la force d'y croire, pour une fois, et pourtant, là, devant Cayden, je commence à avoir des doutes sur ce que je ressens. Je n'ai pas prononcé un seul mot, ne sachant comment réagir. Bon sang, pourquoi ne sommes-nous pas entrain de chamailler, de rire, comme toujours entre nous ? « On retourne sur la plage ? » Il me tend mes lunettes et s'en retourne sans un mot. « CJ attends... » mais il n'a pas entendu, se dirigeant vers la plage. Je passe une main dans mes cheveux, histoire de d'en accélérer le séchage, ne serait-ce qu'un tout petit peu. Plaçant mes lunettes sur mon crâne, je regagne le sable brûlant. S'il me sourit en me disant qu'il allait chercher ses affaires puis me rejoindre, je ne peux pas faire semblant de ne pas voir que ses pensées sont ailleurs. Prendrait-il pour une trahison de je ne sais quelle sorte le fait que je ne l'ai pas mis au courant plus tôt ? Ou bien est-il prit d'assaut par les mêmes doutes qui m'assaillent depuis tout à l'heure ? Comme si lui dire avait été une sorte d'électrochoc. Cayden se hâte d'aller chercher ses vêtements alors que je me laisser tomber sur ma serviette, glissant mes verres sur mes yeux, ne lâchant pas du regard l'horizon, perdue dans un tourbillon de pensées aussi compliquées les unes que les autres. Je me demande parfois pourquoi est-ce que les sentiments ne sont pas livrés avec un mode d'emploi, ce serait foutrement plus facile ! Il vient s'assoir à côté de moi, et à cet instant je suis plus qu'heureuse d'avoir mes lunettes sur le nez. Je ramène mes genoux contre moi, laissant échapper un long soupir, entourant ces derniers de mes bras.

Je jette un coup d'œil à mon ami, qui ne cesse de fixer l'océan. Une de mes mains joue avec le sable, je le regarde filer entre mes doigts, comme file le temps avec nos espoirs et nos souvenirs. Temps qui continue sa course, imperturbable, emportant avec lui ces morceaux de passé que je n'ai pas le temps d'analyser, de comprendre et d'interpréter. Passant des grains de sable à la peau de Cayden, mes doigts dessinent je ne sais trop quoi sur le dessus de sa main. « Tu sais, ça me manque. Le Texas, nous deux, Lorel aussi. J'aimerais y retourner parfois, retrouver ce qu'on partageait, parce que j'ai l'impression qu'ici tout nous échappe et que tout change, sans qu'on le veuille vraiment. » Remontant mes lunettes au dessus de mon front, je pose mon regard dans celui de CJ, et sans lui laisser le temps de parler, je reprends mon monologue. « Avant, tu m'aurais dis ce qui ne va pas. Ta vie que je connaissais si bien, elle me file entre les doigts, comme ce foutu sable. Je veux pas qu'on perde notre complicité à cause du changement, car je sais que même avec Carter, je n'aurais jamais ce lien privilégié que j'ai avec toi. J'veux que tu me dises ce qui cloche, pas que tu mentes comme tu l'as fais y a cinq minutes. » En disant, je ne lâche les fonds des yeux de mon ami, tentant un léger sourire, qui s'esquisse sans beaucoup de mal sur mon visage. À penser que seul CJ peut me rendre le sourire en toutes circonstances, mes lèvres s'étirent encore un peu plus, alors que ma main se pose sur la sienne.
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MessageSujet: Re: C & C | So, you're not single anymore ?   C & C | So, you're not single anymore ? EmptyJeu 16 Sep 2010 - 7:38

    Je m’étais dérobé. Je ne voulais pas rester plus longtemps devant elle à parler de ce Carter et de lui faire de faux sourires. Pourquoi de faux sourires ? Pourquoi je réagissais ainsi à cette nouvelle. Ce n’était pas la première fois qu’elle avait un copain. Ok. D’habitude, ce n’est pas tellement sérieux, tout comme moi. Elle et moi, on n’est pas fait pour être en couple. Du moins, c’était ce que j’avais toujours pensé. Et voilà que ce Carter débarque de nulle part, passe une semaine avec elle et maintenant va partir au Mexique avec elle. Je ne savais pas quoi dire, quoi faire, quoi ressentir, comment être. C’était difficile à cerner ce qu’il se passait en moi. Ce petit truc dans le ventre qui bloque votre respiration. Jalousie ? NON ! Pourquoi serais-je jaloux ? Callie était une amie et rien de plus. Enfin c’était toujours ce que je m’étais dis. Et pourtant. J’avais cette boule qui me restait à travers la gorge. Je la voyais gênée. Elle ne savait pas quoi dire. Pourquoi était-elle dans cet état ? Il n’y avait jamais cette sorte de gêne entre nous. Au grand jamais. Elle a toujours pu tout me dire, et vice versa. Pourtant… Voilà. Cette électricité dans l’air n’était pas du aux vagues ou quoique se soit. Mais à cause de cette tension qui s’était de suite placé entre nous, quand elle avait utilisé le mot « petit ami ».

    Je décidais de regagné la plage. Sans même lui laisser le temps de répondre, je m’étais diriger vers le ponton où se trouvait mes affaires, j’eus qu’à les prendre et rejoindre mon amie là où elle s’était posée. J’avais planté ma planche de surf sur la sable à côté de moi, et m’asseyant près d’elle. Je lui jette un rapide regard, elle a remis ses lunettes de soleil. Mes yeux dérivent vers l’océan, alors je les laissais là. Ne parlant pas, ne la regardant pas. Essayant de faire le vide dans ma tête. C’était dingue. Dingue comment un seul mot pouvait tout changer. Bon d’accord, ce n’était pas qu’un seul mot, puisque ce mot entrainait une relation. Relation que Callie avait avec un autre homme. Lui parlait-elle comme elle me parlait ? Étaient-ils proche comme je l’étais avec elle ? Stop. Non, il ne valait mieux pas se poser toutes ces questions, et pourtant. J’avais la fâcheuse habitude de le faire. Que se soit dans ma tête ou à haute voix. Je me posais des tonnes de questions. Encore et toujours des questions. Je n’avais jamais les réponses. Et je ne faisais rien pour les avoir. Et puis, même si j’essayais, je n’arrivais pas à les avoir. Bordel. Je détestais les questions, que se soit dans ma tête ou alors en cours quand les profs m’en posaient. Pour moi, ça revenait aux mêmes. Aucune réponse, ni pour l’un, ni pour l’autre.

    Je la sens me toucher la main, et je regarde alors ses doigts faisant je ne sais quoi sur le dos de ma main. Je suis concentré sur ça. Ce n’est rien. Mais j’aime quand elle me touche, j’aime la douceur de ses doigts, de sa peau. Je suis juste bien à ces côtés. Enfin je crois. Elle parle, alors je lève les yeux vers elle. Elle ne me regarde pas, je peux la dévisager pendant qu’elle me parle tout en l’écoutant. Elle a un visage magnifique, bien qu’elle porte ses lunettes de soleil, je devine son regard si pénétrant et brillant. Je regarde ses lèvres, je n’avais jamais eu l’occasion d’y toucher, d’y goûter. Et je n’aurais certainement jamais cette occasion. Pourquoi pensais-je à cela ? Elle était une amie. Elle avait toujours été une amie pour moi, alors pourquoi j’avais ce genre de pensées dans ma tête. Je ne comprenais rien. J’étais complètement paumé. Le Texas lui manque. Si seulement elle savait combien ça me manquait aussi. De trainer avec elle pendant tout l’été. Là, je l’avais à peine vu. Je venais juste d’apprendre qu’elle était avec quelqu’un dont elle venait de passer une semaine entière avec lui. Je ne l’avais pas vu pendant toute une semaine. Ca nous était jamais arrivé. J’avais ce besoin de lui parler tous les jours. De la voir. De voir son sourire merveilleux sur son visage, qui automatiquement, me faisait sourire. Elle a la même impression que moi. J’ai l’impression de la perdre, de ne plus rien savoir d’elle. Pourtant, elle n’a certainement pas changé. Elle enlève ses lunettes qu’elle pose sur sa tête, et me regarde. Voilà, c’était de ce regard que je parlais. Je ne baisse pas les yeux. Je l’écoute. Je l’écoute toujours, peu importe de quoi elle me parle, je l’entends, je suis attentif à ce qu’elle peut me dire, m’avouer, me confier. Elle sait que j’ai menti, elle me connait par cœur. Elle veut que je me confie, que je ne lui mente pas. Mais comment faire ? Si même moi je ne savais pas ce qu’il s’était passé il y a cinq minutes. Sa main se pose sur la mienne. Doucement, j’entrelace ses doigts aux miens.

    Je ne la quitte pas des yeux. Je réfléchis, j’essaye de savoir ce qu’il s’est bien passé tantôt, mais impossible de mettre le doigt dessus. Je soupire. Pas parce qu’elle m’énerve, ou m’agace, mais parce qu’elle a raison. Encore une fois. J’ouvre la bouche, mais aucun son ne sort. Je la referme, et la quitte des yeux. Je regarde encore une fois l’océan au loin. Mes doigts toujours entrelacés avec ceux de Callie.

    « Tu sais… » Je réfléchis à la suite. Mais plus je réfléchis et moins je ne sais quoi dire. Je n’aime pas ça, ça m’énerve quand je ne sais pas quoi dire. Mais je me calme, car ça ne sert à rien de m’énervé, surtout contre elle. « … dans ce film qu’on a vu au cinéma l’autre jour. Le gars qui ne savait pas ce qu’il ressentait pour sa meilleure amie qui allait se marier avec un autre. Je sais j’ai dis qu’il était pas mal. Mais… » J’avala ma salive avant de continuer. « … Je me suis rendu compte. Qu’en fait ce film est vraiment bidon. Car dans la vraie vie, ça arrive aussi qu’un homme tombe amoureux et l’a même été depuis toujours de la fille qui pendant tout ce temps-là, était au près de lui. La fille qui le connait tellement par cœur, qu’elle peut savoir à quoi il pense sans même qu’il ait besoin de lui dire. Qui termine même ses phrases. Qui… » Je tournais la tête vers elle. La regardant. Je m’embrouillais, je n’étais pas doué pour parler de ce qui n’allait pas, de mes sentiments. Et je sais qu’elle le sait. « … Ce film est con. Il fait croire des choses. Des choses fausses. Car la fille est amoureuse d’un autre. Le fait de lui dire qu’on l’aime ou pas quand elle est sur le point d’en épouser un autre. Ne changera rien. La vie n’est pas un compte de fée ou une comédie romantique. Et toi et moi, nous le savions mieux que personne. » Je savais qu’elle n’était pas amoureuse de moi. Mais moi l’étais-je d’elle ? C’était ce que je n’arrivais pas à définir. Et en parlant de ça, je me dis que peut-être. C’est la dernière fois que je suis comme ça avec elle. Qu’elle partira. Qu’elle me dira que j’ai raison, la vie n’est pas un compte de fée, et qu’elle ne pouvait pas continuer à être mon amie. Je le sentais. J’attendais venir la phrase qui fera que ce jour sera peut-être le dernier ou je serais aussi proche d’elle. Je ne souris pas. Et je ne cesse de la regarder. Mon dieu… pourquoi est-elle aussi belle ?



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