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We be walking in some kind of direction, in a line with our right foot first •• pv Parker

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Jason Andrews

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→ crédit : Ahem, moi ?
→ discussions : 271
→ anniversaire : 23/04/1991
→ âge : 32
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MessageSujet: We be walking in some kind of direction, in a line with our right foot first •• pv Parker   We be walking in some kind of direction, in a line with our right foot first •• pv Parker EmptyJeu 2 Déc 2010 - 18:04

We be walking in some kind of direction, in a line with our right foot first •• pv Parker 28a2puq
Parker&Jason


Sometimes tears say all there is to say
And your first scars dont ever fade away

La vie était tellement imprévisible. Trop imprévisible d'ailleurs, tellement trop qu'elle vous en filait la gerbe. C'était comme si elle prenait sans cesse un malin plaisir à détruire tout ce que vous aviez mis parfois tant de temps à ériger. Cela en devenait désespérant, et pour un peu, si vous n'étiez pas capable ou pas volontaire pour vous accrocher, vous loupiez à jamais ce petit goût de revanche à prendre : vous croisiez les bras, en attendant que ça passe ou, pire, en attendant le déluge, comme si jamais celui ci allait un jour arriver. On se dit que, ça y est, on a trouvé notre voix, qu'on est pas trop mal pour savoir repérer bien vite les nouvelles rencontres qu'on veut voir figurer pour longtemps dans notre liste de bonnes relations, et encore plus vite celles avec lesquelles on ne veut surtout pas sympathiser. Et au final, non, c'est juste pas du tout ça, c'est juste encore la vie qui joue sa charogne, comme d'habitude. C'est comme si elle reprenait soudainement la main, qu'elle nous arrachait les cartes des mains, alors qu'on s'entêtait à s'y accrocher de toutes nos forces, comme si notre vie en dépendait. Notre existence en dépendait sûrement beaucoup, mais certainement pas notre vie, non, il ne fallait tout de même pas abuser, mais sur le moment, on n'y pensait pas trop à ça. On se disait qu'au pire, on allait juste avoir les nerfs, et que ça ne changerait rien aux rapports si cordiaux qu'on avait avec cette entité qu'était la vie, et avec ses soeurs jumelles la destinée et la fatalité, et qu'au mieux, et bien on les conserverait ces cartes. Donc, la vie se ramenait, nous piquait les cartes, les mélangeait à toute vitesse dans tous les sens avant de nous les rendre. Sauf que c'était le chantier, le merdier, et qu'on s'y retrouvait juste plus du tout. Génial, excellent même ... On avait à peine la sensation qu'on avait vécu jusque là sur un château de sable et que celui ci venait tout juste de se faire balayer comme un fétu de paille, par un grand coup de blizzard, froid et sec, très désagréable le machin en fait. On se rendait compte qu'on s'était planté total sur telles ou telles personnes, et qu'on avait trop vite écarté de nos vies telle ou telle autre. Et puis, il restait parfois l'incertitude, le doute quant à l'attitude à adopter face à telle ou telle personne. C'était plus ou moins le cas en ce moment dans la vie de Jason. Sa vie partait en live total, et il ne semblait plus rien contrôler, et franchement, ça le saoulait à un poids énorme, plus que ça, ça le rendait furieux. Et puis, il y avait encore tous ces doutes sur toutes ces choses, et jamais assez de temps pour y songer et y accorder de l'importance.

Sauf quand on se retrouvait coincé dans un ascenseur avec Parker, l'une des jeunes filles qu'on avait sous estimé. Ouais, c'est vrai, avant de se retrouver coincé avec elle dans une des salles de tutorat de l'université, quelques semaines plus tôt, il avait toujours pensé qu'elle n'était qu'une fille bien sympa mais pas plus causante ni expressive de ça. Bien sûr, il s'était douté qu'il y avait plus que ça, parce que les nerd totales ne font pas parties de l'équipe de soccer féminin du lycée, surtout quand on savait qui étaient les joueuses et à quel point une équipe de sport composée uniquement de filles pouvait vite partir en vrille si les responsables d'équipe ne savaient pas s'imposer sur leurs ouailles et leur rappeler à toutes qui était qui exactement, et ce qu'on n'attendait surtout pas d'elles, genre, comportement puéril et tutti quanti. Mais, tout de même, jamais il n'aurait pensé qu'elle soit autant capable de s'emporter, d'élever la voix et de se faire presque intimidante. Si vous le lui demandiez, il serait bien incapable de vous dire exactement ce qu'il avait bien pu lui lancer comme taquinerie. La seule chose dont il était sûr, c'est qu'elle ne l'avait pas forcément bien pris et qu'il avait eu l'étrange sensation de faire face à une toute autre demoiselle, une Parker qu'il était loin de connaître, et qui, mine de rien, en jetait. Oh, bien sûr, ils ne s'étaient pas vraiment reparlés depuis, et à peine s'étaient ils croisés, le lieu de leurs études étant si vaste et giant. Mais ce n'était pas comme s'il ne s'était rien passé, en tout cas, pour le jeune homme, il y avait anguille sous roche. Pas possible, selon lui, qu'une fille telle qu'il concevait Parker soit capable de ce dont elle avait été capable, impossible, niet, pas moyen, no way ! Restait donc l'hypothèse qu'il se soit foiré lorsqu'il avait commencé à chercher à cerner la jeune femme, en trente secondes chrono, comme ça, un jour où il en avait eu envie. Mais il ne savait pas trop si, là, maintenant, tout de suite, c'était exactement le moment pour se la jouer psy et pour demander à la jeune fille de lui éclaircir un peu tout ça. Après tout, par hasard, ils s'étaient retrouvés dans le même ascenseur du centre commercial, et maintenant, l'espèce de machine mécanique s'était bloquée, en plein grincement, et après un petit jeu de lumière à la 'je suis là je suis plus là, je suis re-là, coucou, je m'étais caché'. Mais voilà, l'espace étant assez confiné, il ne pouvait pas prétendre ne pas l'avoir vu et faire comme s'il était seul. Alors, après s'être dévoué pour appeler le réparateur, en appuyant sur le bouton adéquat et en se tapant la petite musique d'ambiance d'attente bien nulle, et après avoir dû articuler comme s'il avait un truc chaud dans la bouche parce que le mec en face semblait sérieusement bouché, il se tourna vers Parker. « Ahem, bon, ils disent qu'on en a pour 10 minutes au moins, parce qu'on est pas les seuls, visiblement, à être coincés entre deux étages ... Tout devrait bien se passer, si je nous refais pas une gaffe, comme la dernière fois. Tu m'as impressionnée tu sais, je m'attendais pas trop à ce genre de réaction de ta part ... » Jason, ou comment engager une discussion qui, dès le début, semble vous mener à marcher sur des charbons ardents ou sur des oeufs, alors qu'il ne faut absolument pas casser ces derniers ni les fendre !
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MessageSujet: Re: We be walking in some kind of direction, in a line with our right foot first •• pv Parker   We be walking in some kind of direction, in a line with our right foot first •• pv Parker EmptyVen 17 Déc 2010 - 21:58

« Bouge tes grosses fesses Parker! » Je soupire bruyamment et de façon exagéré, assez exagéré pour que mon frère m’entende au rez-de-chaussée alors que je suis toujours au premier étage, dans ma chambre. Ça doit être la troisième fois qu’il m’appelle en moins de cinq minutes et comme les fois précédentes, je ne suis toujours pas plus excitée à l’idée d’aller dans les magasins avec lui aujourd’hui, d’ailleurs le pyjama que je porte encore en est bien la preuve vivante. Pourquoi est-ce qu’il tenait à m’emmener magasiner, alors qu’il savait pertinemment le peu de plaisir que je prenais à me promener en rond dans les magasins, sans voir l’intérêt de les faire un par un sachant que je n’achèterais probablement rien. Il veut que j’achète mes cadeaux de Noël, mais tout ce qu’il veut vraiment, c’est que je lui achète le sien et que je lui dise ce que moi je veux. Le problème étant que je ne sais jamais quoi choisir comme cadeau pour mon cadet et que je sais encore moins quoi lui demander. Moi et Noël, on a jamais réussi à s’entendre, il me semble que c’est évident. « Si tu descends pas dans les trois prochaines minutes, je te jure que je te massacre Parker. » Et le voilà qu’il s’impatiente, manquait plus que ça. Je soupire une deuxième fois et je peux l’entendre se plaindre contre ma façon d’agir, mais je ne commente toujours pas. J’attrape les premiers bouts de tissus qui me passent sous la main et les enfile sans grande conviction. Je m’arrête, quelques secondes à peine, devant le miroir et remarque sans réelle surprise que même sans passer la moindre minute sur ma coiffure, mes cheveux tombent parfaitement sur mes épaules, dans un ondulement qui en rende souvent plus d’une jalouse. Si elles savaient à quel point ce n’est que naturel, elles voudraient me tuer encore plus. Mais je crois que le plus marrant, ce serait qu’elles sachent à quel point je m’en fous. Belle tête, mauvaise tête, ça a jamais fais grande différence pour moi. La superficialité, faut croire que je connais pas. Je me traîne les pieds dans l’escalier alors que Noah s’excite déjà à me voir descendre l’escalier, pourtant aucun sourire n’orne mon sourire face à cette joie que je devrais me faire de sortir de la maison. J’en ai tellement aucunement envie, c’est bien le pire. « Pourquoi est-ce que tu peux pas être comme toutes les filles et aimé magasiner dis-moi? » « Parce que tu remplis déjà bien le rôle de la fillette, gamin. » Je lui passe une main dans les cheveux alors qu’il chasse déjà mon contact et un sourire joueur apparaît sur mon visage alors que je sors à contre-coeur de la demeure que je partage avec mon frère et mes cousines. Cette journée allait être longue, j’en étais persuadée.

« On se rejoint devant le magasin de disques dans une heure, ça te va? » Je roule des yeux et soupire une énième fois depuis que nous sommes arrivés ici. C’est le temps d’acheter le cadeau de monsieur, j’ai bien reçu le message, mais s’il savait combien ça ne me fais pas plaisir de savoir que je dois encore passer une heure dans cette place qui me répugne, où la quantité de gens présent est trop grosse et que la circulation difficile à travers toutes ces petites familles parfaites m’énervent. Mais je reste gentille, enfin à moitié, parce que piquer une crise au beau milieu d’un centre commercial, ça a jamais été le plus grand plaisir de mon frère, ni le mien d’ailleurs. « Est-ce que j’ai le choix? » Il me fait les gros yeux alors que je lui accorde un sourire hypocrite et c’est la dernière chose que l’on échange tous les deux alors qu’il se retourne et s’éloigne déjà dans la population grandissante du centre commercial. Je me retourne et aperçoit l’ascenseur qui s’ouvre et je m’enfonce évidemment à l’intérieur de celui-ci, prête à monter les étages et passer devant tout pleins de magasins dans lesquels je devrais potentiellement trouver quelque chose de pas trop moche à offrir à mon petit frère. Je ne remarque pas qui se trouve derrière moi, parce que non seulement je m’en fiche un peu beaucoup, mais aussi parce que j’ai le drôle de sentiment d’être observé et je n’ai pas réellement envie de savoir qui me dévisage depuis que je suis entrée dans l’ascenseur. Jusqu’au moment où la vie décide que ça ne doit pas se passer ainsi. Alors que j’avais espoir de sortir dans quelques secondes et de ne jamais savoir qui est la personne derrière moi qui me regard, il faut que l’ascenseur s’arrête au beau milieu de sa course et me laisse dans un état léger de panique, moi qui n’est jamais été réellement fan des espaces restreints. Je prends une grande respiration alors que je ne peux que reconnaître le mec derrière moi qui se précipite déjà à faire les démarches pour nous sortir de là alors que c’est à mon tour de rester planter là à le dévisager complètement. Je le laisse faire pendant plusieurs secondes et soudainement, je me demande pourquoi est-ce que la vie est si cruelle? Ce mec je le connais pas, et j’aurais voulu que ça continue ainsi. Sauf que je n’ai pas oublié, et même après avoir drôlement essayé, je n’ai pas oublié cette crise de nerfs que je lui ai passé après une remarque, très idiote de sa part il faut l’avoué, pourtant inoffensive. Je me croise les bras sous la poitrine alors qu’il se retourne finalement vers moi. Mon petit doigt me dit que je ne pourrais pas échapper à une future conversation entre nous deux. « Ahem, bon, ils disent qu’on en a pour dix minutes au moins, parce qu’on est pas les seuls, visiblement, à être coincés entre deux étages... Tout devrait bien se passer, si je nous refais pas une gaffe, comme la dernière fois. Tu m’as impressionné tu sais, je m’attendais pas trop à ce genre de réaction de ta part.. » Et voilà, c’est reparti. Est-ce que j’ai vraiment envie de m’expliquer sur ce qui s’est passé, parce que j’en ai drôlement pas envie. Je me contente d’éviter son regard parce que j’ai pas envie qu’il lise ces excuses dans mes yeux que je me force à taire. J’ai pas à m’excuser pour ce que j’ai dis, il n’avait qu’à pas me provoquer. Et clairement, avec des paroles aussi insouciantes, il ne cherchait pas à se protéger cette fois-ci non plus. « Tu t’attendais probablement à une jolie petite blonde insouciante, douce et gentille qui ferme toujours sa grande gueule pour bien paraître devant les étrangers? » Je pouvais pourtant être cette fille-là, parfois, quand j’en avais envie ce qui arrivait environ deux fois sur trois, sauf que Jason avait la malchance de tomber sur cette Parker irritée par la vie qui passait drôlement une mauvaise journée, comme présentement par exemple. « J’peux l’être, parfois. Sauf que vois-tu, j’ai aussi une chose qui s’appelle du caractère. Les garçons, vous en manquez souvent à ce que j’ai cru remarqué. » Je lui offre un petit sourire et me contente de me pincer les lèvres ensuite pour montrer mon agacement à être ici. Pourquoi est-ce qu’il fallait toujours que sa tombe sur moi, ces situations de fous? « J’devrais probablement m’excuser pour la dernière fois, mais j’en ai pas envie. C’est triste en? » Et oui, baveuse par dessus le marché. Pauvre mec..

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Jason Andrews

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MessageSujet: Re: We be walking in some kind of direction, in a line with our right foot first •• pv Parker   We be walking in some kind of direction, in a line with our right foot first •• pv Parker EmptyDim 26 Déc 2010 - 16:27

La claustrophobie était une peur bien plus répandue qu'on ne le pensait, en fait. Il fallait dire qu'il y avait différents niveaux, et donc des variations, des atténuations. Et puis, en règles générales, les gens ne devaient pas vraiment à exposer leurs peurs au grand jour : moins de personne étaient dans la confidence, mieux ça valait. Alors elles savaient se contrôler, feinter aussi, afin de se retrouver le moins souvent possible dans ce genre de situation angoissante au possible pour elles. Jason ne souffrait pas de cette phobie, ou alors si, tout dépendait, comme bien souvent, de l'interprétation que l'on donnait aux choses et de l'analyse que l'on en faisait. Il détestait se retrouver à l'étroit et étriqué, dans quoi que ce soit des éléments de sa vie. Les pièces aux surfaces restreintes ne lui collaient donc pas les foies, mais lorsqu'il sentait autour de lui bien trop d'ordres et de discipline, il se sentait étouffé, et envoyait tout en l'air, histoire de faire le ménage, et de gagner en espace et en liberté. Il refusait qu'on lui mette les fers aux pieds, et à plus grande mesure, il refusait de se laisser faire. Oui, il n'était pas particulièrement fana du sadomasochisme lorsque celui ci venait se faire l'écho et le reflet même d'une privation trop aiguë de liberté. On est tous des êtres humains, censés être libres de paroles, de mouvements et d'actions, tout comme de pensée, mais malheureusement, cette réalité est loin d'être aboutie sur la surface entière du globe. Alors, lorsqu'on voyait le jour, comme lui, dans un pays garantissant ces libertés, et lorsque, tout comme lui, on naissait à plus fortes raisons dans l'un des pays les plus démocratiques qui soit sur le papier, on se devait de ne pas gâcher cette liberté accordée. On se devait aussi d'en profiter au maximum, d'user le truc jusqu'à la corde, jusqu'à ce que nous même nous sentions que cette absence totale de barrières nous a amené droit dans le mur, et que si on ne change pas de cap, ne serait ce qu'un petit peu, on va réellement finir tête la première, encastré dans le mur, avec impossibilité de sortir de cette situation avec la tête ne serait ce qu'un peu haute. Alors, ouais, sans doute Jason était il un peu claustro', mais dans ce cas là, il ne voyait aucune honte à l'assumer et à le revendiquer. Aucune, totalement aucune.

Ce dont il avait un peu honte en revanche, du moins, ce dont il n'était pas très fier, c'était cette incapacité qu'il avait parfois à formuler les choses le plus clairement et calmement possible. Résultat, il lui arrivait de faire sortir de leurs gonds certaines personnes, tout ça parce qu'il avait été droit au but en utilisant des mots et expressions pouvant porter à confusion et orienter sur une signification bien plus incisive et moins charmante. Cela lui était déjà arrivé une fois, cela lui arrivait une seconde fois, encore et toujours en présence de la Miss Parker. A croire qu'il était maudit avec elle, ou quelque chose dans le genre, parce que, reproduire la même gaffe ou presque, deux fois de suite, il fallait le faire ! Il fallait même jouer de la malchance la plus extrême ou être totalement débile. Mais comme le jeune homme avait des capacités intellectuelles dont on ne pouvait pas douter -comme quoi, les ballons dans la tête, ça ne dépeuple pas les neurones- il ne pouvait que jouer de malchance, de la malchance la plus extrême même. Le pire dans l'histoire, c'est que cette fois ci, il l'avait assez bien cherché. Après tout, personne ne l'avait obligé à faire référence à leur précédente rencontre à tous deux. Il aurait très bien éluder le sujet et le thème et passer à autre chose, mais non, lui avait semble-t-il absolument tenu à faire une petite réflexion, comme ça en passant. Sauf que le comme ça en passant, il n'était certainement pas tombé dans l'oreille d'une sourde, loin de là. Et vlan, voilà que Jaelyn repartait au quart de tour ! Ouah, c'était là un secret qui pouvait bien servir la cause écologique, non ? Elle démarrait au quart de tour, sans huile ni essence ni diesel, peut être qu'on pouvait utiliser le même truc pour les caisses, non ? Heureusement qu'elle ne l'entendait pas raisonner, parce que, sérieusement, là il s'enfonçait lui même et ce n'était pas très glorieux à voir. Okay, mais tout de même, il fallait qu'elle se calme : on n'était pas en pleine troisième guerre mondiale et ils étaient tous deux des êtres civilisés, du moins, en principe, et devaient donc tout à fait être capables d'avoir une conversation posée et tout autant civilisée, sans que cette conversation ne s'envole et ne s'envenime dès les premières secondes ! « Je m'attendais à rien du tout, juste pas au fait que tu puisses t'emporter si vite, et tu le refais en plus ! Ranges les crocs, c'est pas poli de menacer de mordre les gens ! Et arrêtez avec les discours féministes à deux balles, les garçons aussi ont du caractère, et faudrait d'ailleurs arrêter les comparaisons ! » Non mais, est ce que lui se mettait à lui hurler dessus dès qu'elle lui avait adressé la parole ? Certes, il avait un peu élevé le ton, et certes, c'était lui qui avait lancé la discussion quand elle n'avait pas particulièrement demandé qu'on lui tienne causette, mais ce n'était pas une raison ! Et en plus, elle se la jouait gamine pissouse, capricieuse jusqu'à la pointe des cheveux, qui jouait sa sale gosse dès qu'elle en avait l'occasion. Sérieux, y en a qui n'ont pas dû se prendre assez de claques étant petite ! Ouais, lui n'en a pas reçu tant que ça non plus, mais il en a quand même reçu, et puis, il y avait Chelsea pour l'encadrer, dès tout petit, Chelsea pour lui donner des ordres et pour mettre les poings sur les hanches, dramatiquement, avant de lui passer un savon, garantie 100% Williams. « Nan c'est pas triste, c'est juste puérile ! Putain, faut grandir ! J'ai pas voulu t'agresser ou te juger, essaies de le comprendre, c'est juste que, jusque là, t'étais plutôt calme et tu semblais pas sujette à des sautes d'humeur improbables ! »
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