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la bétise est absolue. | Nick

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la bétise est absolue. | Nick Vide
MessageSujet: la bétise est absolue. | Nick   la bétise est absolue. | Nick EmptyDim 23 Jan 2011 - 17:03

la bétise est absolue. | Nick Sanstitre1pd

« Je ne te parle pas ! » Lançais-je à Nick après lui avoir tout de même ouvert la porte de ma chambre malgré moi. Il faut dire, que depuis notre mésaventure au Mexique, je l’évitais comme la peste bien que depuis peu, j’avais fini par baisser mes armes parce qu’en plus d’être le petit ami de ma colocataire il était aussi un des plus fervent ami de Ryan, je me devais donc de cohabiter avec lui. Ceci étant, je restais braquer devant la porte tel un vigile à l’entrée d’une boite branché, avide d’expression pour ne lui tendre aucune perche « détend toi la Portiaz ! Et puis, ça ne te vas pas de faire la gueule, tu as une ride qui se forme au niveau de là. » lança-t-il alors que je ne pouvais me retenir de pousser un grognement au simple contact de sa main sur mon front, je voulais lui ordonner de ne pas me toucher et de me laisser tranquille, mais j’en perdis rapidement mon sérieux. Comment pouvais-je croire que je pouvais ne plus adresser la parole à Nick encore très longtemps. Voyant ma faiblesse devant lui, je tentais de me reprendre en lui claquant la porte au nez, mais il la stoppa d’un pied : « Bon, tu pourras continuer ton cinéma de folle hystérique plus tard. Des lors j’ai 2 billets pour New York, vérifie que ton passeport est à jour, je reviens te chercher à 19 h… Ah ! Et ne tarde pas trop en essayant de camoufler ce vilain bouton que tu as sur le front ! » Lança-t-il avant de partir l’air de rien, tandis que je venais de le poignarder a sang froid vingt fois dans ma tête. Je le détestais, non le sentiment que j’éprouvais à cet instant pour Nick Harrison dépassé toute forme de haine. Il avait le don de m’énerver, ce n’était pas possible autrement. S’il pensait que j’allais partir avec lui, il s’était mis le doigt dans l’œil ! Comme si je n’avais que ça à faire, non il allait devoir y aller seul à New York. Je m’installais donc sagement sur mon canapé, tandis que Garfield – mon nouveau chat depuis que je ne voyais plus beaucoup Desiree – vint à mes côtés. J’avais d’autre chose de prévu, comme … ou encore… enfin soit. Et puis Ryan n’allait surement pas accepter le fait que je voyage avec son pote sans l’en avertir, et je ne ferais rien pour embêter mon cher et tendre. Je me connectais sur mon ordinateur, pensant pouvoir ignorer encore un bon moment les voix qui s’entretenaient dans ma tête. L’une d’elle défendait la thèse que partir à New York allait être bien, et ainsi me donnerait une raison valable de dépenser tout mon argent en fric, une autre allait dans le même sens mais prévoyait plus d’embêter Ryan pour mettre un peu de piquant à notre relation qui était beaucoup trop lisse et gentille pour mon côté rebelle, quand à la dernière voix, elle s’inquiétait du bien être de Garfield qui avait besoin de moi pour bien m’en occuper. Je tentais de joindre Ryan une bonne dizaine de fois pour calmer mes deux premières voix et m’acheter une conscience, seulement il ne répondit pas. Ces temps-ci bien trop occupé avec ses examens semestriels qui semblaient ne pas vouloir s’arrêter. C’était pourtant pas si compliquer que ça les études en audio-visuel, si ? Enfin soit, je commençais même à jalouser secrètement ses études. Je ne sais comment, je me retrouvais une demi-heure plus tard à prier Chelsea de bien vouloir garder Garfield pour la semaine. C’est vrai que depuis quelques temps celle qui était mon ennemie numéro depuis mon entrée à la fac avait réussi à gagner toute ma sympathie, et je dois reconnaitre qu’elle n’était pas si horrible que ça et que j’avais bien plus de point commun avec elle que je ne pensais. Je crois pendant très longtemps, j’ai été aveuglée par la rancune, je me braquais à la seule prononciation de son prénom, et d’un côté ce manège aurait pu durer éternellement si nous n’avions pas été à Tijuana. En fin de compte, même les choses mauvaises avaient de bons côtés. Je revérifiais la date d’expiration de mon passeport qui apparemment était encore valable jusqu’à la fin du mois prochain, puis je sortie mon bagage pour le blinder de fringues dont la plupart ne me seront d’aucune utilité. Je rappelais une ultime fois Ryan, tombant volontairement sur sa boite vocale : « Mon chéri, j’ai tenté de te joindre toute la journée mais en vain. Je te préviens juste que je part à New York… avec Nick… je t’aime et passe un bon week end, je serais très vite de retour.» Ouïe, pensais-je en imaginant de la tête qu’il allait faire. Il allait m’en vouloir, ça c’est sur. Je commettais une grosse erreur, évidemment. Faire marche arrière, à quoi bon, NEW YORK m’attendait. Je me préparais donc, oubliant presque j’allais y aller avec Nick, qui rappelons le, n’était plus en très bon terme avec moi depuis notre voyage au Mexique, et me voila assez folle pour accepter de refaire un voyage avec lui. Enfin tel n’était pas le problème, quelles chaussures se mariaient le plus à mon nouveau sac burberry. J’hésitais un long moment, en finissant par opter pour des bottes simples mais confortable. Une fois prête, je regardais une derniére fois l’appartement vide en me redemandant si je ne commettais pas une grosse erreur, mais je fus vite amener à la déraison par les deux voix gagnantes ! « Sans commentaire ou je remonte chez moi !» dis-je en montant dans la voiture du vilain blond, qui semblait se retenir de rire en me voyant si faible devant moi-même !
---
Nick à mes côtés les avaient passé à ronfler aussi fort que le bruit des moteurs de l’avion. Je m’amusais à le taquiner parfois avec la paille de ma boisson, en la lui mettant dans l’oreille ou le nez, ce qui le faisait marmonner. Pendant deux heures, je réussissais à ne plus penser à Los Angeles, à la bêtise que je venais de faire, à Ryan, à Desirée qui allait surement m’en vouloir aussi de ne pas l’avoir prévenue ; Enfin au monde entier. Bien sur, j’avais forcé Nick à me céder le siège à côté du hublot pour pouvoir être « plus proche des nuages » , lui lançais-je. Et je crois que c’est sur cette note pathétique que je réussis à gagner ma place. Lorsque Monsieur se réveilla, l’avion avait pris du temps à attérir, tandis que le pilote se faisait applaudir pour avoir fait son travail correctement. Ridicule, comme si on devait le remercier de nous avoir laissé en vie. A ce Rythme Nick aussi devait m’applaudir à chaque fois que je décidais de ne pas le tuer. Soit, je récupérais ma valise qui bien évidemment fut la dernière à arriver. être « Mon dieu, mais qu’est ce que je viens de faire ! » lançais-je prise enfin d’un élan de culpabilité.


Dernière édition par Gabrielle D. Portiaz le Sam 5 Fév 2011 - 7:22, édité 1 fois
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Nick Harrison

Nick Harrison
Nicky ;
« fast life, rock life, every night. »

→ crédit : © cyrine&tumblr
→ discussions : 1621
→ anniversaire : 15/11/1992
→ âge : 31
→ arrivée en ville : 01/05/2009


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la bétise est absolue. | Nick Vide
MessageSujet: Re: la bétise est absolue. | Nick   la bétise est absolue. | Nick EmptySam 29 Jan 2011 - 20:57

la bétise est absolue. | Nick 30if76x

« this feeling that you can't fight, like this city is on fire tonight»


Elle me fait étrangement penser à Heidi, la petite chaste et prude des Alpes européennes. J'ai une vision trop douce de La Portiaz ces derniers temps, et je commence à me demander si elle n'a aucun lien de sang avec le personnage cité ci-dessus. Elle est mignonne avec cette agressivité improvisée et cet air qu'elle ne parvient pas à utiliser plus de dix minutes, parce que c'est ainsi qu'est forgé son caractère, et qu'elle aura beau argumenter ce qu'elle veut, impossible de la croire. Je dirais que ses origines mexicaines y sont pour beaucoup dans sa manière d'exagérer les choses, de mettre de l'huile dans un feu bien trop artificiel à mon goût. Elle chiale pour une nuit de garde à vue durant laquelle on s'était pourtant éclatés - marijuana satisfaisante et sambuca comme on n'en boit nul part ailleurs. Il y avait cette barmaid extra-siliconée dont on a pas pu détecter les attirances, si on en croit l'importance donnée au décolleté de Gabrielle, ainsi que les pincements de lèvres à chacun des regards qu'elle me lançait. Un peu plus tard, on était tombé sur un habitué à l'ecstasy qui jouait les guides touristiques en matière de défonce, ce qui nous a été extrêmement utile. Et puis visite de courte durée, dans une ruelle réputée pour ses filles faciles et autres personnes dans le genre, avant la case prison, où Jason et Chelsea n'ont pas tardé à nous rejoindre. Après réflexion, je suis même persuadé que c'était ses meilleures vacances, il suffit de voir : elle ne l'a pas oublié et elle est encore en vie. Que demander de plus ? En ce qui concerne New-York, ce n'est pas seulement le moyen de retrouver la bonne entente quotidienne qui est censée régner entre nous et celle de changer d'air, c'est aussi une promesse que j'avais tenu envers elle, du temps où elle ne jurait que par les monuments et endroits que contenait la ville. J'ai commencé par prévenir Desiree, même si le sujet a juste été introduit dans une conversation Facebook alors qu'elle-même se trouve à New-York, grâce ou à cause de son père, mais la deuxième me semble plus adéquate. Disons que ça me fait chier de partir le jour où ma copine rentre - sans avoir le temps de la croiser - et de me rendre, qui plus est, où elle se trouvait. Une histoire de circonstances... Pour en revenir à ce face à face qui devient hilarant au fur et à mesure que j'ai le bonheur de l'embêter, la partie est gagnée d'avance. Elle m'aurait déjà dit avec fierté qu'elle avait d'autres plans pour les jours à venir, ce qui n'est pas le cas et prouve qu'en plus de ne rien faire, elle s'ennuie cruellement. « Sois à l'heure, et te charge pas trop. » que je finis par lui dire en reculant de sa porte, avant de lui lancer un clin d'œil pour disparaître du décor. Elle serait encore capable de débarquer avec une valise taille XXL - celle que les familles nombreuses utilisent généralement - d'un rouge Portiazien qui lui permet de la reconnaître au premier coup d'œil, une fois sur les tapis roulants. Son contenu se résume à l'entier de ce qu'elle possède en armoires, et elle se rendra bizarrement compte au retour, qu'elle aurait - éventuellement - pu s'en défaire. Un cliché, certes, mais répandu d'une telle manière que j'en ai oublié les plus normales d'entre elles. Pour ma part, mon sac de sport à moitié plein se trouve déjà dans le coffre de ma voiture, donc je vais patienter sur le parking devant l'entrée. Il y a un truc important que je ne dois pas oublier de faire : prévenir un collègue du Roosevelt que Chelsea ne veut pas être dérangée, et donc refouler toute personne qui aurait des doutes sur sa présence dans l'établissement. Je vais finir par me demander si je devrais pas me recycler en tant que médiateur, sachant qu'il n'y a pas un jour où je n'ai pas l'impression d'être mêlé à trente six milles histoires.


« Plus proche des nuages. » qu'elle me dit en me devançant, de manière à ce que ses désirs prennent immédiatement place. Je me trouve bien trop sympathique à ce stade, si on prend en compte la demi-heure passée dans le kiosque avant l'embarquement qu'on a failli louper, parce que Mademoiselle ne voulait pas sortir avant d'avoir trouvé quelques magazines pour passer le temps. « Plus proche du Seigneur. » Je m'assieds à mon tour, alors qu'elle lâche un soupir suite à ma remarque qui - admet-on le - était bien dans son contexte. Je me concentre à présent sur la meilleure partie du vol : la chorégraphie de l'hôtesse de l'air. Non seulement ils choisissent la mieux foutue pour se donner en spectacle, mais ils en prennent une autre qui arrondie sans doute ses fins de moi derrière le téléphone rose, si on en croit sa voix suave prête à en faire décoller plus d'un. « Amour : Vénus vous veut du bien et vous donne un pouvoir qui est apprécié par les autres. Gardez à l'œil vos possibilités pour pouvoir savourer pleinement le fruit de votre travail. » Je la regarde en coin de l'œil, les yeux précédemment fermés, l'air exaspéré, alors qu'elle est persuadée de ce que lui dit son horoscope. « C'était le tien, mais si tu veux pas y croire... » J'ai pas besoin de Vénus et ce genre de conneries pour être fixé sur l'état de ma relation, de mon job ou de ma santé. Et puis faudrait qu'on m'explique comment une pauvre vieille femme retraitée se lance dans des jugements sans fondement, d'autant plus quand tout le monde est concerné. « Santé : Tu ferais mieux de te taire si tu veux pas que je te mène la vie dure, une fois les pieds au sol. » Elle m'envoie, sans attendre, un coup de pied dans le mollet alors que je lui offre mon plus beau sourire. De nouveau les yeux fermés, je me laisse petit à petit prendre par la somnolence...

***

« A force de l'invoquer, il t'enverra une place VIP pour le rejoindre plus tôt que prévu... » Elle m'énerve. C'est pas la fin du monde si elle s'en va pour moins d'une semaine, mais à en croire le nombre de fois où sa croyance prend le dessus de la conversation, on ne partage pas le même point de vue à ce sujet. Je la regarde avec sérieux, remontant la lanière de mon sac de sport sur mon épaule. « T'étais vachement plus captivante du temps où on t'associait à une femme de caractère et non pas une enfant de chœur. » Je m'avance dans le parking de l'aéroport à la recherche d'un taxi, alors qu'on se les caille. Elle a eu de bonnes heures pour se mettre à l'esprit qu'elle arriverait comme le dit son billet : à New-York, et même si mon commentaire était déplacé, ce n'est pas pour autant que je ne le pensais pas. On arrive une bonne vingtaine de minutes plus tard dans le hall de l'hôtel Roosevelt, dans lequel j'ai pu réserver à partir de mon lieu de travail. L'ambiance est moins tendue, même si on se fait mutuellement chier, et ça tombe bien, nos chambres sont voisines et je passerais le moins de temps possible dans la mienne. On se trouve dans le couloir qui nous mène aux chambres, il se fait assez tard et je n'ai aucune envie de me reposer. Si elle est aussi concernée, ce serait pas mal de sortir faire un tour, après avoir pris connaissance de l'endroit dans lequel on va passer un minimum de temps, d'après ses projets. « Fatiguée ou prête à sortir ? »

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la bétise est absolue. | Nick Vide
MessageSujet: Re: la bétise est absolue. | Nick   la bétise est absolue. | Nick EmptySam 5 Fév 2011 - 8:38


Prêt de sept heures d’avion, dont une d’escale à Washington. J’étais crevée, fatiguée, à la fin du voyage je ne supportais plus l’enfant assied devant moi qui n’arrêtait pas de gigoter et de faire bouger son siège dans tout les sens. Rappelez-moi, de n’aimer que mes enfants. J’avais tenté de dormir un peu, mais c’était difficile de fermer les yeux tout en restant assise. Je posais ma tête sur l’épaule de Nick, et je me rendais compte qu’il était moins confortable que l’idée que j’avais gardée de lui d’antan. Je récupérais mes bagages, fatiguée, cernée, avec la nette sensation d’avoir perdue de ma fraicheur. Une douche s’impose, c’est d’ailleurs la première chose que j’allais faire en arrivant à l’hôtel. Nous avions un décalage horaire de trois heure, c’est pourquoi, en arrivant il faisait encore jour, et que les derniers magasins étaient encore ouverts. Je récupérais la clef de ma chambre à l’accueil, Nick était apparemment dans la chambre d’à côté, ce qui se révélait être une bonne chose au cas où je perdais le sommeil les nuits suivantes. Au fond, j’étais bien contente que l’on se soit réconcilié, mais j’étais bien trop fière pour le lui dire. C’est vrai que nous avions eu des moments difficiles ensembles, qu’il eut un problème de compréhension des deux camps, que nous nous étions tout les deux trop bornés pour nous assoir autour d’une table et en discuter. Pourtant, j’avais voulu me réconcilier avec lui plus tôt, j’aurais voulu aussi qu’il apprenne par moi que Ryan et moi étions ensemble, seulement la rancune et le pardon ne font pas bon ménage, et j’avais finalement préféré m’éloigner un moment de lui. Je ne sais comment j’ai pu croire pouvoir faire durer notre guerre bien longtemps, je ne pouvais même pas me passer de lui plus d’une semaine. Nick c’était un peu plus qu’un meilleur ami, je savais que je pouvais compter sur lui, même lorsque nos relations sont au plus mal, un frère peut être. C’est vrai que j’avais arrêté de fantasmer sur lui depuis nos retrouvailles à la fac, ou peut être un peu après –mais on s’en fou- , qu’il était l’une des premières personnes à qui je m’adressais lorsque j’avais le moindre problème parce qu’il était toujours là pour moi. En même temps, on ne pouvait pas passer une seconde sans se chamailler comme deux enfants. J’étais aussi contente qu’il soit aussi proche de Désirée, car au fond c’était une fille chouette, et qu’ils méritaient tous les deux d’être heureux. Je lui lançais un « fuck » quant au commentaire qu’il me lança un peu plus tôt, et qui m’énerva de sa part une fois de plus. Mon père avait fait en sorte que Sam et moi ayons une éducation très catholique, parce que c’est vrai que dans les pays du Sud on reste très attaché à la religion. Enfants, il nous emmené à l’église les dimanches, sans ma mère qui se rebellait contre son créateur. A l’adolescence, j’ai aussi commencé à m’en éloigner, j’étais devenue moins fidèle ce qui chagrinais mon père malgré qu’il n’en dise rien. Aujourd’hui je ne me considérais plus comme étant une fervente du seigneur, mais Nick voulait me persuader du contraire. Et puis qu’il pense ce qu’il veut … A peine eus-je mis la clef dans la serrure qu’il me proposa de sortir, ce qui foira mes plan d’aller prendre un bon bain et dormir jusqu’au lendemain matin. Bon tanpis, j’allais dormir plus tard, les sorties n’attendent pas : « Fatiguée mais prête à sortir, laisse moi juste le temps de me changer. » , enfin changer, ça incluait le fait aussi de me laver, de me repoudrer le nez et de choisir la tenue adéquate pour me balader ; je comprenais qu’il n’avait pas compris cela lorsqu’il vînt toquer à ma porte alors que je venais tout juste de sortir de l’eau. J’en ris lorsqu’il se mit à râler du fait qu’il aurait pu faire une sieste le temps que je me prépare.

-----

Une fois dehors, j’enviais le soleil angeleno d’autant plus que je n’avais pas prévue beaucoup de vêtements chauds pour New York. Surement la chose la plus débile que j’avais faite, puisque malgré les trois pulls que je portais, je tremblais comme une feuille. Et en bon Gentleman, Nick me prêta également une de ses vestes. Une fois dehors, nous décidions de prendre un taxi peu habitué au froid qui régnait sur la ville. J’avais heureusement eux la bonne idée d’emporter une paire de bottes en plus de mes trois paires de sandales. New York était une ville magnifique, je ne m’y suis pourtant pas rendu beaucoup de fois à cause de la distance. La dernière fois que je m’y étais rendue, c’était pour un problème administriel du fait que ma mère emprisonnée à Los Angeles n’avait pas pu régler quelques affaires à New York sa ville d’origine, et bien que j’aurais voulu ne plus rien avoir à faire à cette bonne femme, j’ai du tout de même me déplacer pour elle. Ce fut l’une des seules fois où je m’y suis rendue, je n’avais donc jamais remarqué à quel point c’était magique, et j’eus l’impression de retomber en enfance dans ce taxi, en oubliant presque que mon ami était avec moi. C’était encore plus beau que dans les films, je repérais quelques boutiques qu’il fallait absolument dévaliser avant de partir. Je redescendis sur terre lorsque mon ventre gargouilla en descendant du « yellow cab » , mon regard croisa celui de Nick avant d’éclater seule de rire : « Bon je crois qu’on va devoir passer par la case Restau, j’ai drolement faim ! »
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Nick Harrison

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MessageSujet: Re: la bétise est absolue. | Nick   la bétise est absolue. | Nick EmptyDim 6 Fév 2011 - 12:58

Je me cale contre l'encadrement de sa porte de chambre, les mains dans mes poches de jeans, après qu'elle soit apparue enroulée dans une serviette de bains, les cheveux mouillés, soit au commencement d'une histoire sans fin. Un peu trop crédule par rapport aux propos qu'elle avait tenus et qui avaient tout pour dire qu'elle ferait des efforts de préparation. Ça me blase... J'avais une autre définition de « virée à New-York ». Un truc qui se résume sur le fait de se consacrer à la ville en elle-même, plutôt que de conserver des habitudes qui nous font défaut suivant où on se trouve. Pour ma part, j'ai eu considérablement de temps pour: prendre une bonne et longue douche, me raser, m'étaler sur le matelas et d'allumer la télé, faire l'inventaire du mini-bar, me rendre sur le balcon pour profiter de la vue, passer un coup de fil à L.A et vêtir jeans noir ainsi que chemise grise pour espérer la trouver prête - ou alors en partie - ce qui relève du surnaturel. Je lâche un long soupir, hésitant presque à sortir faire un tour et attendre son appel pour qu'on se rejoigne à quelque part, c'est la situation par excellence qui m'exaspère et me fait perdre patience. J'avoue être bien plus clément lorsqu'il s'agit de ma copine, ce à quoi je fais de mon mieux pour m'adapter, vu que je trouve ça assez justifié. Mais avec la Portiaz, rien n'est assez bien justifié. Si on devait comptabiliser le nombre de fois où j'ai essayé d'être patient - depuis la seconde même où elle est montée dans ma voiture jusqu'à la retrouver en petite tenue d'après douche - je devrais être en droit d'exiger tout ce qui me traverse à l'esprit durant les jours à venir. Je la regarde une bonne minute dans le blanc des yeux, avant de sortir mes mains de mes poches et de prendre un peu de distance par rapport à l'endroit où je me trouvais jusque là. Je me fixe à présent sur ses hanches plutôt bien tracées par sa serviette, tout en pointant dans la même direction. « Résidu de dinde sur la droite, bûche sur la gauche... Si t'étais plus rapide, y aurait eu moyen de plus les voir, m'enfin ça dépend que de toi. » Peut-être qu'en innovant là où on nous attend pas, il y aurait un moyen d'accélérer les choses. J'ai intérêt de me grouiller et de foutre le camp, surtout compte tenu de la problématique que j'ai choisie et qui est fausse, enfin je suis pas expert en corpulence non plus. « Je t'attends dans le hall. » Je fais demi-tour, et tente de m'éclipser, alors qu'elle sort son artillerie d'insultes, avant de claquer la porte comme une furie. Sur le coup, c'est vrai que ça faisait bien moins femme d'église... Pour en revenir au problème de base, elle était bien moins maniaque de l'apparence autrefois, en plus d'avoir une longueur de cheveux avantageuse de mon point de vue, soit juste au-dessus des épaules. C'est assez étrange de constater qu'à l'heure actuelle on s'est renfermé dans un niveau d'entente qui ne va pas au-delà de celui qu'on a connu. On était constamment en parallèle, ce qui fait qu'on passait énormément de temps ensemble, lorsqu'on décrivait notre lien comme étant amical. Je pourrais même pas dire de quelle manière on est passé d'un stade à l'autre, il me semble que c'était question de logique. On avait tous les deux cette capacité d'écoute et de compréhension, venant d'une similitude familiale qui a eu - je pense - un rôle assez important sur la complémentarité de notre relation. Maintenant c'est autre chose, et après réflexion, je n'ai aucun regret sur l'évolution du lien. Il suffit de voir, on a eu aucune peine à retrouver un terrain d'entente qui fait de nous des personnes proches, mais sans arrière pensée. On arrive au point où on s'identifie en tant que frères et sœurs alors qu'on a un passé qui ne devrait pas nous permettre de tirer ce genre de conclusion, à moins que l'inceste soit un acte complètement normal... Non plus sérieusement, même si on se fout mutuellement les nerfs et qu'on a un parcours plutôt rare et positif, on a vraiment rien à prouver aux autres si on part du fait que ça fait bien longtemps qu'on a défini ce que valait l'un aux yeux de l'autre.

Ambiance bien moins agitée ce qui colle au restaurant lounge sur lequel on est tombé, et où on a décidé de faire le plein. Les restos sérieux ça me fout mal à l'aise, pour leur service qui est tracé à la seconde et au geste près, et parce que j'ai l'impression d'être déconnecté au monde en général. Elle a dû oublier ma réplique de toute à l'heure, ce qui est une bonne chose. C'est pas mon truc de foutre des complexes aux autres, même si tout laissait à croire que c'était justement ce que j'avais à l'esprit. Et puis bon, elle connait bien mes intentions pour ne pas avoir à s'en soucier. On nous apporte nos plats alors qu'on avait déjà pu s'attaquer à la boisson, et c'est fou de constater à quel point elle évite les sujets d'actualité, alors qu'il y en a énormément à aborder si ma mémoire est bonne. Par exemple, le fait qu'elle soit avec Ryan depuis quelques mois, l'avancement de sa relation avec sa mère, à qui elle avait essayé d'écrire plusieurs fois, et dont je ne connais pas la suite, ou encore sa consommation de stupéfiants. « Tu parles ou je te fais boire ? » Que je lui dis sur un ton assez neutre, après avoir posé l'un de mes coudes sur la table, la regardant avec attention. Ce serait pas mal, d'autant plus avec toute cette histoire d'inconscient qui consiste à dire qu'en étant bourré, on a bien plus de facilité à s'exprimer sur tout ce qu'on refoule en temps normal. C'est quand même sadique dans le fond...
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la bétise est absolue. | Nick Vide
MessageSujet: Re: la bétise est absolue. | Nick   la bétise est absolue. | Nick EmptyMer 9 Fév 2011 - 11:06

A force de râler à cause du froid, on s’arrêta au premier restaurant de la cinquième avenue qu’on aperçu. Une fois à l’intérieur, on prit une table discrète au fond de la salle. L’endroit était calme, ce qui nous changeait de nos habitudes de fast-food. En temps normal j’avais un petit appétit, mais à cet instant, j’avais tellement faim que j’étais prête à dévorer un éléphant entier. On parla de la pluie et du bon temps je voyais que Nick faisait des efforts pour relancer à chaque fois la conversation, mais ça m’amusait de faire des phrases courtes sans tiroirs. Quand il essayait de me parler, je ne faisais que répondre sans relancer de sujet, ce jeu dura un petit moment avant que Nick ne s’impatiente, ce qui me fait sourire. Nos plats arrivèrent, je m’étais déjà attaquée à la salade, j’étais un peu gênée de devoir lui parler de ma relation avec Ryan. C’était pourtant Nick, et j’avais l’habitude de ne rien lui cacher. Seulement, le fait que lui-même soit assez proche de Ryan, ça me rendait un peu plus sceptique de devoir lui confier mes craintes, mes projets d’avenir. Quant à ma mère, je lui avais rendu visite, je ne l’avais pas vu depuis déjà très longtemps, d’après Sam, elle avait perdu du poids et gagner des cheveux blancs, en même temps j’imagine que la prison n’est jamais une chose facile. Enfin soit, je sirotais ma boisson, lorsque Nick s’impatienta réellement et me menaça de me faire boire. J’haussais mes épaules, en m’attaquant à ma salade : « Et bien, en ce moment j’ai quelques soucis avec Sam, elle a de nouveau arrêté d’aller en cours, refuse de chercher un boulot et glande toute la journée avec son nouveau petit ami à la maison ! », je soupirais en repensant à ma sœur qui parfois avait le don de me rendre folle. A l’époque déjà, lorsque Nick et moi étions encore ensemble, je m’en plaignais déjà. Il faut avouer que nos caractères sont très peu compatibles, et bien que j’aimais très fort ma sœur, j’avais tendance à trop la materner ce qui la poussait à m’embêter de son côté. Mais comment pouvait-on me blâmer, c’était ma seule famille, elle m’en avait fait des peurs bleus, notamment lorsqu’on avait découvert sa maladie. Depuis que je me suis proposé d’être sa tutrice légale, j’ai l’impression qu’elle cherche à se venger de moi. C’était aussi la seule qui n’avait jamais réellement blâmé notre mère pour ce qu’elle avait fait. Nick était le seul qui connaissait les misères que ma sœur me faisait, à 20 ans on ne pouvait même plus appeler ça une crise d’adolescence. Passons, je préférais finalement oublier mes problèmes de Los Angeles, tout en m’attaquant à l’entrée quelques peu grasses que j’avais choisi. Je m’en moquais de manger gras, ma taille me le permettait, et ce que Nick avait bien pu dire en début de soirée, je m’en foutais car il mentait. Je n’étais pas grosse, un point c’est tout. On aborda d’autres sujets, quelques souvenirs d’antan, l’époque où nous nous moquions des passants dans la rue, ou nous roulions comme des dingues dans les rues de Los Angeles en réussissant toujours à ne jamais se faire arrêter. Nous étions fous et inconscients, je regrettais un peu d’être devenue une grande personne. Le diner fut bref, peut être parce que Nick avait insisté pour qu’on sorte d’ici vu que l’endroit lui foutait la chair de poule depuis qu’un couple assez étrange avait pris place à la table d’à côté. C’est vrai qu’une fois dehors, je me sentais également plus à l’aise, bien que de nouveau je me mis à trembler comme une feuille morte à cause de ce froid suicidaire, je me blottis contre le bras de Nick en mettant ma capuche sur la tête. Malgré tout, on continuait à discuter un peu, je le forçais parfois à s’arrêter pour faire la lèche-vitrine des magasins déjà fermés, me jurant de revenir le lendemain pour tout dévaliser. Et bien évidemment, il trouvait des défauts à chaque tenues qui me plaisait. « Je m’en fiche, elle ne sont de toute façon pas pour toi, mais pour Ryan. », lançais-je, presque vexée, et nostalgique de mon amoureux qui à cette heure devait surement me détester. Mon dieu, qu’est ce que je pouvais parfois être conne, j’avais pourtant tenté d’oublier ma bêtise, mais c’était visiblement pas possible puisque Ryan, même à 4000 km l’un de l’autre, Ryan continuait à être omniprésent dans chacune de mes pensées. Qu’est ce que ça pouvait me rendre banale le fait d’être amoureuse, j’avais toujours pensée pouvoir m’émancipé des garçons avec qui je sortais, mais avec Ryan c’était différent. C’était finalement comme la drogue, je ne pouvais pas m’en défaire, et comme toute drogue qui vous fait défaut, on en ressent rapidement le manque. Voila que je me remettais à nouveau à repenser à lui. Je me rendais compte à nouveau que j’étais misérable de ne pas l’avoir prévenu de mon départ à New York, d’autant plus qu’il pouvait parfois se montrer très rancunier, et que de mon côté je ne savais jamais comment me faire pardonner. « Oh non ! Fait taire ces voix dans ma tête, je n’en peux plus ! », lançais-je presque boudeuse, ce qui à mon avis, allait une nouvelle fois rendre sceptique Nick quand à ma réelle stabilité psychologique !

où comment pondre une merde ! Tu me pardonnes la nullité de ce post, je sais pas ce que j'ai en ce moment. Grosse panne d'inspi'
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Nick Harrison

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MessageSujet: Re: la bétise est absolue. | Nick   la bétise est absolue. | Nick EmptyVen 18 Fév 2011 - 21:32

Difficile de soupçonner quoi que ce soit chez Gabrielle lorsqu'on n'a aucune connaissance de son bagage familial, expérience faite étant plus jeune. Elle a toujours eu un comportement identique aux autres, concentrée sur ses journées, une mine joyeuse et de nature à parler de tout et n'importe quoi sans présenter de signe de vulnérabilité. Elle n'évoquait pas tellement ses géniteurs, contrairement à sa petite sœur qui avait tendance à la mettre dans tous ses états, ce qui laissait libre à notre imagination de visualiser sa vie après les cours. Il a fallu qu'on arrive au stade où on représentait le médiateur de l'autre pour qu'elle me reprenne au sujet d'une vanne que j'avais faite à l'égard de mon père, en me faisant remarquer que la possibilité n'était pas donnée à tous. Elle continuait avec des explications plus concrètes, comme le fait que sa mère ait réduit son père à néant, avant de finir en prison, et tout ça alors qu'elle était en pleine adolescence et que Sam n'avait aucunement conscience de ce que pouvaient nous réserver les jours à venir. Les histoires montrées à la télévision perdaient tout leur sens tragique à côté, et elle était là, à s'éclater comme chacun d'entre nous exactement comme si sa situation relevait du normale alors qu'on n'y était pas du tout. Alors oui, j'ai eu - et ai encore - énormément de respect et d'estime envers elles, même si ce n'est jamais exprimé. « Commence par imposer tes règles au moment où ils s'y attendent le moins, en plus de montrer que t'es pas seulement la grande sœur cool qui se fait toujours avoir. » Je me mets à sourire à cette fin de phrase, avant d'avaler une gorgée de mon verre d'eau dans le but de camoufler un éventuel futur rire. Par « se fait toujours avoir » je pense à l'époque où je m'étais ligué à sa petite sœur, étant plus ou moins complice à ses petites infractions qui faisaient rager Gabrielle. Comme le fait de fouiller dans ses habits pour agrandir son capital-argent de poche, ou d'arbitrer leur match en me penchant davantage sur la petite, plutôt que de rester neutre. « Et si le petit ami te tient tête, tu lui sors ton répertoire de folle hystérique, c'est gagné d'avance. » Miser sur les fonds de salle n'est pas toujours la meilleure option à envisager. On pensait pourtant bien faire d'un point de vue tranquillité, mais au fur et à mesure, l'endroit s'est bien plus rempli que prévu. Et puis il y a eu ce couple qui s'est installé juste à la table d'à côté et à qui je me serais pas gêné pour les remettre à leur place, si on n'était pas dans un endroit public. Premièrement, impossible d'entendre ce que Gabrielle me racontait à propos d'une connerie de lycée qui l'avait marquée, ils ont la voix qui portait, en plus de rire comme deux vrais cons. Je leur donne pas plus que trente ans. Deuxièmement, ils étaient bien trop observateurs ce qui est dérangeant quand on se sent dévisagés. Et troisièmement, ils nous coupaient en pleine conversation pour nous emprunter sel, poivre ainsi que condiments, alors qu'il suffisait de les demander au serveur. Je m'étais affaissé sur ma chaise en les fixant, cherchant moyen d'y remédier. On venait de terminer avec le dessert, et j'avais proposé à Gabrielle de nous en aller. A peine avait-elle quitté la table et que le serveur leur avait apporté leur dernière assiette, que j'avais posé la main sur l'huile qu'on utilise généralement sur les pizzas, trouvant judicieux d'en verser sur la totalité de leur plat. « Au cas où ça manquerait d'huile. » J'avais eu le temps de m'amuser sans que l'un des deux n'ait le temps de protester, du moins pas physiquement comme je l'attendais, finissant par lâcher la bouteille sur la table pour m'en aller bien plus décontracté. C'est une chose d'être insupportable, c'en est une autre de l'être à l'extérieur, entourés de personnes qui veulent passer du bon temps et qui se retrouvent sur les nerfs. Le geste, c'était pour l'esprit rancune.

Dehors, on traversait les avenues sans juger utile de savoir où se rendre. J'avais fini par lui redonner ma veste, vu qu'elle avait non seulement pris mon bras en otage mais qu'elle avait aussi trouvé idéal de le serrer comme si sa vie en dépendait. Il y a un truc que j'avais pas compris, c'est la raison pour laquelle, elle accorde du temps à une devanture de magasin, alors qu'elle reviendra demain à la première heure. En plus il fait froid - ce qu'elle a dû oublier depuis que ma veste lui avait portée secours -, je suis en chemise, les mains dans les poches, et sans être méchant, j'en ai rien à foutre des boutiques à une heure pareille. « Il y a pas un truc qui tient la route, à moins que tu sois en phase pré-retraite. » Argument qui m'aiderait peut-être à la faire avancer jusqu'à la prochaine vitrine, à moins que je la menace de prendre un taxi sur le champ, ou que je la fasse monter sur mon dos jusqu'à ce qu'on arrive à l'hôtel. « Je m’en fiche, elle ne sont de toute façon pas pour toi, mais pour Ryan. » Susceptible en plus d'être sèche, ben tiens. Encore heureux que ça ne m'est pas destiné... à croire qu'on ne peut plus plaisanter. Je la connais, pour sortir trente six milles fois le même sujet, c'est qu'elle essaie de me faire comprendre que c'est de ma faute si elle est ici à l'heure actuelle, plutôt qu'aux côtés de son copain. Je me démène à lui faire plaisir tout en voulant arranger les choses - pour ne pas avoir le rôle de celui qui se contrefout de ce qui se passe - et j'arrive encore à m'en prendre plein la gueule, dans le sens où j'ai l'impression de faire ça pour rien. « Tu sais quoi, j'aurais aussi préféré passer mon week end avec Desiree plutôt que de me faire chier à relancer la conversation, ou te faire indirectement comprendre que je suis désolé pour Tijuana. D'ailleurs je pensais que tu serais un peu plus mature pour une histoire qui en vaut pas la peine, mais finalement c'est trop demandé. Si t'es pas contente parce qu'apparemment vous êtes pas foutus de vous faire confiance, je te laisse aller changer la date de départ, pas de soucis. » Elle était encore de dos il y a quelques secondes, elle vient tout juste de se retourner alors que je marque une pause. Je préfère le dire maintenant et de cette manière plutôt que d'attendre et la blesser. « Elle me manque aussi mais je fais avec. C'est une question de trois jours et après je passerais mon temps avec elle. Je sais pas comment toi tu réfléchis, mais si t'as encore une notion de la relation amicale, on devrait aller dans le même sens. » D'accord ça fait un moment qu'elle est avec Ryan contrairement à Desiree et moi, mais ce n'est pas ce qui change la donne. Le manque se ressent aussi bien dans le récent que l'ancien, et au cas où elle n'en avait pas conscience jusque là, je tiens à ce qu'elle le sache. En ce qui concerne le fait qu'il n'ait pas été prévenu, je peux encore comprendre, mais ce n'est pas comme si elle était accompagnée de Jason.
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la bétise est absolue. | Nick Vide
MessageSujet: Re: la bétise est absolue. | Nick   la bétise est absolue. | Nick EmptyJeu 10 Mar 2011 - 11:56

Ce que j’aimais chez Nick s’était sa facilité à trouver des solutions à tous les problèmes, il n’était pas comme moi à se prendre le chou sur tout et n’importe quoi. Je souriais à son idée de faire peur le petit ami de Sam. Nous avions beaucoup ri autour de cette table, bien que souvent dérangé par nos voisin d’à côté qui étaient surement un peu saoul et qui voulaient à tout pris partager leur conversation avec la moitié du restaurant. Rapidement, et en voyant la tête de Nick je compris qu’il était agacé par ce couple, d’où notre précipitation à sortir. Malgré qu’il était déjà très tard dans la soirée, il y avait encore une bonne ambiance dehors. C’était très différent du coin où nous vivions. Je lançais quelques remarques sur Ryan, parce qu’il me manquait terriblement et que je me sentais coupable d’être partie sans le lui avoir dit. C’est vrai quoi, quelle genre de copine partait en voyage sans juger bon d’en avertir son petit ami. Ryan allait m’en vouloir, et je le savais, je le connaissais trop bien pour être certaine du scandale qu’il allait faire. Agacée par le comportement de Nick qui trouvait défaut à chacune des tenues qui me plaisaient, je lançais une remarque vide de sens mais qui eut le don de l’irriter à son tour. En effet, il se mit à râler à son tour, Gaby resta un moment sonner par l’énervement soudain de Nick. Pour une fois, qu’elle n’en fit pas beaucoup pour le faire sortir de ses gang. Elle eut envie de lui dire un truc du style : hey calmos beau blond, redescend de tes grands chevaux, tu as tout faux. Mais au lieu de ça, et comme pour le faire taire, elle lui sauta dessus en le serrant très fort dans ses bras. Depuis Tijuana, elle ne lui avait plus adressé la parole, ce voyage que Nick avait du programmé depuis un moment avait pour but de se réconcilier, seulement, depuis le début, elle était obsédée par Ryan. De toute manière le mal était fait, et Ryan allait quoi qu’il en soit s’énerver aussi.

« Tu as raison… c’est de ma faute, je suis juste paniquée qu’il me laisse tomber aussi que… enfin tu vois…»

dit-elle, presqu’honteuse de son aveux. C’est vrai que depuis quelques temps, elle avait l’impression que tout le monde la laissait tombé, depuis sa prise de tête avec Nick, elle s’était vraiment retrouvée seule, et cet idée que cela puisse arriver avec Ryan aussi la faisait peur. Ainsi, elle se détacha de son ami, les yeux luisant, ses fossettes se creusèrent tandis qu’elle changea de sujet rapidement en apercevant un marchant de bonbons. C’est vrai que Gaby n’aimait pas trop parler de ses sentiments, ou du moins parler à cœur ouvert, même lorsqu’il s’agissait de son meilleur ami. Elle se sentait toujours obliger de se retenir quant à ce qu’elle ressentait réellement, comme si elle que l’on sache ce qu’elle ressentait la déshonorait. Elle traina donc Nick, vers le marchant puis pris deux barbe à papa, ainsi qu’un sachet de bonbons. Elle enchaina donc sur un :

« Au fait, tu as des nouvelles d’Eden… l’autre fois, je réfléchissais, et je me suis jurée de te poser la question un jour : ça fait quoi d’être incestueux ?

Lança-t-elle pour embêter de nouveau le jeune homme. Elle savait à quel point il tentait d’oublier ce mal entendu, mais c’était mal connaitre Gaby en pensant qu’elle allait l’aider à enterrer ce lourd et embarrassant secret. Si elle avait pu, elle en aurait surement parler à tout le monde, mais par loyauté à Eden, elle lui avait juré de ne rien dire ….

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MessageSujet: Re: la bétise est absolue. | Nick   la bétise est absolue. | Nick EmptyVen 18 Mar 2011 - 18:53

Sa manière de me foutre les nerfs en restant sereine - et sans même se douter que son comportement m'agace - me donne envie de la planter pour ne pas perdre davantage mon sang froid. J'ai beau habituellement me plaindre pour des conneries qui n'en valent pas la peine avant de l'admettre, sauf que dans le cas présent, j'ai l'impression que le problème est ailleurs. Elle a des réactions assez spéciales depuis qu'elle s'est casée. Je ne rejette pas la faute sur le concerné, c'est juste une constatation. A commencer par Tijuana par exemple, qui était une histoire banale à mes yeux, mais qui a fini en un réel « désastre », détail que j'ai laissé passer en me disant que c'était peut-être pas sa période. Je tente de me racheter alors que je n'étais pas obligé de le faire, et elle se lance dans une scène digne d'une stressée anxieuse en mode pétage de plomb. Alors ouais je pense avoir une bonne raison pour la remettre à sa place, si elle a toujours pas compris qu'elle déraillait. Et l'occasion de s'exprimer sur ses ressentis s'était présentée, sauf qu'elle en a fait abstraction en me laissant trouver les paroles adéquates à chacun de ses silences. Je n'aime pas insister, surtout quand la situation est semblable à celle-ci, soit moi qui fais l'effort, et elle qui parvient encore à se lamenter. Je veux bien comprendre qu'un message sur boîte vocale ne satisfait aucun d'entre nous lorsqu'il s'agit d'un départ, même si celui-ci est accompagné du retour. Après je viens à me demander si le problème réside exclusivement là-dessus ou si Ryan manque de confiance en elle. Qu'il se rassure, elle est loin de frôler l'adultère, d'autant plus si on en croit le nombre de fois où elle m'a fait part de son regret, de ses craintes par rapport à sa réaction, ainsi que d'autres détails qui la rendent tout sauf naturelle. Je suis pas là pour la critiquer, mais ça me fait chier de la voir sous cette version d'elle-même sachant que ça lui ressemble pas. Pour en revenir à ce face à face, je lâche un léger soupir, venant à me demander si je ne lui en ai pas trop balancé, si on en croit son soudain changement d'expression, la rendant stupéfaite. Et puis au moment où je m'y attends le moins, elle a ce geste rapide qui consiste à venir se blottir contre moi. Je mets quelques secondes avant que l'une de mes mains aille rejoindre son dos, alors qu'elle laisse échapper un semblant d'explication qui est suffisant pour clarifier le tout. J'ai juste le temps de lui adresser un sourire compatissant - une fois s'être décalée - qu'elle se concentre sur le marchand de bonbons qui se trouve à quelques pas. Je la regarde s'éloigner en lui trouvant une étrange similitude à Crystel. Pourquoi elle ? Simplement parce qu'elles réagissent de la même façon lorsqu'il s'agit de sentiments. Dévier une conversation en mettant des aliments au premier plan, et en croyant que c'est l'élément qui va changer la donne. Je me retrouve rapidement avec ce machin rose en mains, truc que je n'aime pas en général, comme les bonbons, mais je vais faire un effort pour la peine. « C'est pas en les mangeant que t'auras la conscience tranquille. » remarque que j'ai employée sur un ton neutre, lui faisant comprendre une dernière fois que l'occasion est toujours d'actualité si elle a besoin d'ouvrir le « bureau des plaintes ». On continue d'avancer en direction d'une sorte de parc miniature si les lampadaires éclairent bien, et c'est là que je m'arrête par réflexe, suite à ce qu'elle vient de dire. Me faire passer pour un incestueux alors qu'il s'agit d'un malentendu qui n'avait pas dérapé tel qu'elle le précise, c'est pas ce qui va me rendre agréable. Blague ou pas, c'est le sujet que je préfère enterrer. Je regarde Gabrielle en essayant de trouver une réponse assez fine à sa provocation bien trouvée. D'ailleurs j'avoue que sur le coup, je trouve rien à dire pour ma défense, mais j'ai une brève idée de la contre-attaque. Faudrait-il préciser qu'elle a plutôt intérêt de s'assurer de l'endroit dans lequel elle se trouve, avant de miser sur les réflexions foireuses ? Parce que la fontaine juste à droite est bien tentante là, maintenant. « Ton portable… » suivi d'un signe de la main qui en dit plus. Ce serait dommage que son téléphone prenne l'eau, ou plutôt qu'elle en ferait un scandale sur les vingt années à venir. Elle ne comprend pas, alors je répète ma demande en restant crédible, jusqu'à parvenir à mes fins. Je fous son portable en poche, avant de lui retirer le sac de sa main, et de l'attraper par les jambes afin qu'elle se retrouve en partie sur mon épaule. Je me dirige rapidement vers la fontaine, la retenant le mieux possible - vu qu'elle se la joue nerveuse - et de la lâcher au plein milieu de la flotte. Excellent… et digne d'être mémorable. J'attends spécialement le moment où elle se relève en me regardant, pour froncer doucement les sourcils en lui disant. « Bouge pas… T'as réponse à ta question par toi-même. » ce qui signifie que la tête qu'elle tire à ce moment même - soit ce mélange de surprise avec l'envie de m'abattre à coup de talons - correspond à ma réaction après avoir appris que ma demie-sœur était un ancien flirt. Comme quoi il y a mieux que les mots. Par contre, fait chier, j'ai oublié de reprendre ma veste avant de l'envoyer noyer…

***

On est dans le couloir de l'hôtel, en direction des chambres. Elle est pieds nus, pour m'avoir visé et loupé avec ses talons, finissant droit dans un énorme buisson inaccessible. Elle peut s'estimer heureuse de ne pas être aphone avec les cris qui ont suivi et qui étaient censés ressembler à des reproches. Pour rattraper le coup, je veux bien me faire traîner dans les boutiques demain matin, mais avec modération.
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