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The wildest moment of the day {Liyah}

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MessageSujet: The wildest moment of the day {Liyah}   The wildest moment of the day {Liyah} EmptyVen 4 Mar 2011 - 18:05

The wildest moment of the day {Liyah} Fmml2e


On ne pouvait pas vraiment dire que sa dernière année de cours se passait réellement comme sur de roulettes, la plupart du temps, il n’avait pas la possibilité de se rendre au peu de cours qu’il avait par semaine, pris entre son activité de tatoueur et ses responsabilités auprès l’organisation de son père quand il ne devait pas aller dîner chez les Morales pour faire plaisir à Rocky et tenter de sociabiliser avec sa future fiancée qui était aussi agréable qu’une putain de porte de prison. Non, il n’y avait pas à dire, il menait réellement une vie de rêve, au point où il n’avait qu’une envie, retourner dans son pays pour bosser là-bas et s’épargner toute cette mascarade et ce mariage dénué de sens. Un mariage était un acte qui devait être motivé par quelque chose de très fort, or là, on les avait mis totalement à l’écart des détails de cette histoire et c’était ce qui le dérangeait, lui le perfectionniste amoureux du contrôle total et principalement lorsque cela le concernait de près. Il n’avait déjà pas pu choisir son métier, son avenir et voilà que son père récidivait en lui choisissant sa femme et en le collant avec la reine des pimbêches, histoire de faire de sa vie un véritable enfer. Le dernier dîné auquel il s’était pointé avec Aaliyah avait fait grand bruit et il en avait entendu parler durant des jours, son père ne manquant pas de lui faire remarquer que ce genre de comportement était indigne de son fils et qu’il devait se comporter comme un véritable adulte s’il espérait devenir un jour le numéro 1. Et s’il n’en avait pas envie ? Et s’il avait prévu autre chose pour lui que cet univers de violence et de sang ? Il préférait de loin tatouer et baiser à tour de bras plutôt que de sortir à n’importe quelle heure de la nuit pour descendre des types qu’il ne connaissait ni d’Eve, ni d’Adam. A la longue il s’y était habitué, comme on s’habitue à tout mais il ne parvenait pas à avaler que tout ça était la conséquence des espoirs fous de son père qui devait l’être un peu aussi pour dessiner pareille destinée à son fils unique, lui assurant une mort certaine dans les années à venir. Voilà pourquoi il profitait autant de la vie et surtout des femmes, parce que la mort était proche et qu’il voulait être certain de ne rien avoir loupé, d’avoir apprécié chaque occasion que le destin lui amenait sur un plateau d’argent. Pourtant, ça faisait un bout de temps qu’il n’avait pris contact avec aucune des sœurs Williams, non par manque d’envie mais essentiellement parce qu’il se contentait des femmes qu’il ramassait en boîte de nuit et qui étaient bien plus typées que les américaines de la famille Williams. Il aimait le changement et jugeait que ce genre d’écart ne pouvait pas lui faire de mal et la preuve en était qu’il se portait comme un charme, toujours de bonne humeur et parvenant même à oublier le temps d’un orgasme qu’il serait marié l’été suivant.

Les mains dans les poches, sa sacoche pendant sur le côté, il traversait les couloirs avec cette nonchalance qui lui était coutumière et qui le rendait toujours séduisant aux yeux des filles d’ici et lorsqu’il prenait la peine d’ouvrir la bouche, c’était l’hécatombe, il les ramassait à la pelle et avec une facilité déconcertante. Il ignorait ce que pouvait avoir comme effet l’accent hispanique sur elle mais il ne manquait jamais une occasion de l’utiliser et de faire comme s’il ne comprenait strictement rien, ne serait-ce que pour s’attirer la sympathie de l’une d’entre elles. S’il détestait qu’on le prenne pour un imbécile, cela ne l’empêchait pas de jouer ce rôle à la perfection quand il voulait quelque chose et qu’il ressentait le désir de s’amuser en prime au détriment de la bonté de certaines américaines. Mais même s’il affichait un sourire confiant aujourd’hui, il n’était pas d’humeur à draguer et à berner une pauvre fille trop gentille pour voir qu’on se payait sa tête, il fallait qu’il aille en cours et rende son projet avant que la date soit dépassée et qu’il soit contraint de repasser cet examen à la fin de l’année, plutôt crever en somme. Il s’arrêta quelques instant devant le panneau d’affichage pour regarder quelles étaient les nouvelles informations et nota les dates des prochains projets et examens, se maudissant de ne pas avoir été capable de prendre de l’avance alors que sa chemise à manches longues le grattait plus que de raison. A cause de ses tatouages qui marquaient son appartenance à la MS, il devait constamment couvrir ses bras pour que rien ne soit visible par les autres, le directeur avait même exigé qu’il porte des mitaines pour que les inscriptions encrées sur ses phalanges se trouvent à l’abri des regards mais avez-vous déjà essayé de tenir un pinceau avec des moufles ? Ca faisait à peu près le même effet

L’air soudain plus soucieux, il s’extirpa de la masse de personnes qui s’était amassée devant le tableau, son agenda à la main et prêt à rejoindre sa salle de cours quand il lui sembla voir un visage connu avant que cette personne ne disparaisse, le laissant en proie à ses doutes sur sa santé mentale. Ce fut uniquement lorsqu’il passa devant un placard à balais qu’il réalisa qu’il ne s’était pas trompé et que c’était bel et bien Liyah qu’il avait entraperçu. Docilement, il se laissa entraîner dans la pièce exigüe alors qu’elle semblait fière de son coup et riait comme une gamine jusqu’à ce qu’elle ressente le besoin de prendre possession de ses lèvres, l’obligeant à laisser tomber sa sacoche à ses pieds ainsi que son agenda pour poser ses deux mains sur ses fesses tandis qu’il approfondissait leur échange, prenant plaisir à retrouver sa peau de pêche et son parfum entêtant, tout ça lui avait terriblement manqué. Cependant, il finit par la repousser légèrement, faisant une pause dans ces retrouvailles mouvementées.

« Faut que j’aille en cours sinon je risque d’être bon pour les rattrapages et si je peux éviter, ça m’arrangerait. » lui confia-t-il, un peu gêné d’être le rabat-joie de service

Il plongea son immense paume dans sa tignasse bouclée avant de se pencher pour ramasser ses affaires.

« On a qu’à se retrouver plus tard pour terminer ce qu’on a commencé, parce que crois-moi, si je n’étais pas obligé de partir, je t’aurais fait ta fête Liyah. Bordel, t’as de ces idées parfois … T’es presque pire que moi. » reprit-il avant d’éclater de rire
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MessageSujet: Re: The wildest moment of the day {Liyah}   The wildest moment of the day {Liyah} EmptyVen 11 Mar 2011 - 17:34

Pour le moment j’ai qu’un envie c’est fermer les yeux et de faire abstraction du prof qui parle et qui parle encore. D’habitude, j’arrive à m’y intéresser, un peu. Dans la mesure du possible, j’essaye d’être attentive juste ce qu’il faut pour ne pas être totalement paumée. Mais alors là, je n’y arrivais absolument pas. Il y avait peut être une part de mauvaise volonté dans tout ça, mais surtout une grosse part de je m’en foutisme pour aujourd’hui. Je pensais même à rentrer chez moi alors que la journée était loin d’être finie. Cela dit, si c’était pour me tourner les pouces pendant encore plusieurs heures, autant le faire devant la télévision avec un pot de crème glacée et le canapé pour moi toute seule. C’est beaucoup plus confortable et beaucoup moins chiant. Par contre, en attendant que je puisse mettre mon plan à exécution, il allait encore falloir que je patiente. Et pour patienter, je connaissais qu’un moyen, enfin un qui marchait plus ou moins bien en tout cas. Regarder les autres. On dirait pas comme ça mais ça peut être vachement instructif. Rien qu’avec mes deux voisines, j’avais les extrêmes, juste à ma droite et à ma gauche, même pas besoin de chercher plus loin. Entre une qui essayer de retranscrire tout ce que le bonhomme à l’autre bout de la salle disait et l’autre qui devait dormir, en tout cas ça fait un moment qu’elle a plus bougé. Je devais me situer entre les deux. Enfin j’suppose. J’ai jamais été une élève ravie de se lever le matin pour aller étudier. Je laissais ce rôle là à Alice et à tous ceux qui vénéraient la bibliothèque. J’étudiais sans pour autant y passer des heures, de toute façon, j’en serais incapable. Ou alors le livre serait couvert de dessins avant que je n’ai fini. Et pour se relire ce n’est pas forcément ce qu’il y a de plus pratique. Du coup, autant éviter d’y passer trop de temps, au pire je serais fidèle à les habitudes et j’irais faire un tour dans les cours d’Alice pour récupérer ce que j’aurais pu malencontreusement louper. Je l’avais déjà fait et malgré les quelques regards d’exaspération ou les soupirs, faits juste pour me faire comprendre qu’écouter ne pourrait pas me tuer, elle n’avait jamais rien dit. Un ange. Peut être même trop gentille et le jour ou elle refuse j’ai plus qu’à trouver une autre solution. Cela dit, je préfère ne même pas y penser. Plutôt me diriger vers la sortie en même temps que les autres, sans trop paraitre pressée, juste dans le but d’éviter le genre, je me suis fait chier pendant trois heures alors j’ai hâte de sortir. J’suis certaine que c’est à quoi pensaient les premiers sortis. A savoir si c’était une bonne idée, je parierais pas là dessus. Rien qu’à voir les étudiants s’arrêter les uns après les autres devant le panneau d’affichage voulait tout dire. O joie, examen et autres trucs de ce genre. Ça me donnait encore plus envie de rentrer chez moi.

Je repérais un visage connu dans la foule et souris avant de repartir aussi vite. Après les trois heures que je venais de passer, j’estimais que j’avais le droit d’avoir le cerveau en vrac et retourner en enfance en mode gamine de cinq ou six ans. Enfin, pendant deux minutes le temps de trouver un autre endroit. Par contre, ce n’était pas ces trois heures de somnole qui m’avait fait oublier le dernier dîné ou j’ai du aller avec Ruben. Peut être pas que le dernier d’ailleurs. Mais j’suppose qu’on s’habitue à leur monde au bout d’un moment. Même si au choix j’garde le mien, il est un peu moins compliqué. Arrivée dans le placard à balai, je n’avais pas pu m’empêcher de rire, ça faisait du bien après avoir été statique pendant plusieurs heures. Je l’embrassais, stoppant par la même occasion mes rires. Cela dit, j’sais pas si je pourrais me retenir encore beaucoup. C’était assez marrant d’avoir droit à ce genre de phrase venant de lui. Déjà que c’était plus ou moins rare de le voir en cours comme ça. C’était un jour a marqué dans le calendrier, si ça se trouve ça serait le seul de l’année alors les profs feraient mieux d’en profiter. « Venant de toi, je sais que j’peux m’attendre mais celle là, j’suis sure que tu dois pas la sortir souvent. » J’me suis toujours demandée si les fois ou je le voyais sur le campus la semaine ne se comptaient sur les doigts de la main. J’ai jamais essayé alors j’pourrais pas dire mais même si c’est pas le cas, je ne suis pas sure qu’il soit beaucoup plus présent. J’éclatais de rire, il y avait juste un mot qui faisait toute la différence. J’pense pas que quelqu’un puisse être pire que lui un jour, sauf s’il se découvre un frère jumeau alors là tout pourra être possible. « Ouais, presque pire. Pour l’instant, tu as une longueur d’avance que personne ne peut rattraper, rassures toi. » Je souris doucement. Les idées tordues pouvaient me prendre, mais n’importe qui dans cette ville devait forcément avoir une longueur de retard par rapport à Ruben. Sinon, je peux déjà avouer que j’ai du mal à croire. Je m’approchais doucement de lui, mon visage à quelques centimètres du sien. « Monsieur fait des promesses, j’ai presque hâte de voir ça… » Je souris une nouvelle fois, me reculant complètement. « J’espère pour toi que ton cours sera bien au moins… » Je rigolais légèrement et me retournais vers la porte. J’espérais juste une chose, c’est d’assommer personne en l’ouvrant, il ne me manquerait plus que ça tiens.
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MessageSujet: Re: The wildest moment of the day {Liyah}   The wildest moment of the day {Liyah} EmptyMar 15 Mar 2011 - 18:24

Sa réputation n’était plus à faire, que ce soit dans la communauté latino ou tout simplement parmi les américaines qui avaient eu le privilège de profiter de ses talents incontestables d’amant. Néanmoins, il était plutôt rare qu’il fréquente les filles de la fac et de manière plus générale, les américaines au style plus que californien, à savoir la belle blonde aux yeux clairs et à l’allure arrogante et ayant l’air superficielle jusqu’au bout des ongles. Ca n’avait jamais été sa tasse de thé, il avait toujours préféré les brunes pulpeuses et rayonnante, sans doute grosse comparativement aux silhouettes squelettiques imposées par le milieu de la mode mais ça lui était tout bonnement égal, il ne voulait pas sortir avec une fille qu’il aurait peur de casser dès qu’il aurait le malheur de poser les mains sur elle ou bien de la brusquer un peu pour mettre de la bestialité dans leurs rapports. Et puis les américaines manquaient cruellement de ce brin d’exotisme qu’il affectionnait tellement chez les femmes d’Amérique du Sud, leur teint halé naturellement et non orange à cause des UV, leurs courbes à se damner et leur respect des traditions. Cependant, cela ne l’empêchait aucunement de reconnaître que certaines américaines échappaient à la règle et avaient su le séduire, même si dès le départ, elles ne partaient pas forcément gagnante. C’était le cas des sœurs Williams, grâce à leur caractère bien trempé et à leur manière de se comporter, elles avaient su susciter son intérêt et même son désir. Liyah avait cette fraîcheur incroyable qui lui donnait l’impression d’avoir de nouveau 15 ans, elle était sa partenaire favorite pour les pires conneries possibles et imaginables et c’était pour cette raison qu’il lui avait proposé de l’accompagner aux repas de famille entre les Morales et sa propre mère, puisque son père résidait de manière permanente au Salvador et ne revenait qu’en cas de force majeure. Ce n’était jamais très gai et pourtant, Aaliyah parvenait toujours à lui faire voir le bon côté des choses, lui glissant quelques remarques ou bien des blagues pourrie qui ne manquaient jamais de le faire pouffer de rire et de lui éviter de croiser le regard de sa future fiancée. Jamais il n’aurait osé demander un service pareil à Crystel, non pas parce qu’il n’avait pas confiance mais parce que ce qu’ils partageaient ressemblait bien moins à une amitié améliorée qu’à quelque chose de plus adulte. Liyah était le calme personnifié et possédait une ouverture d’esprit incroyable et passer du temps en sa compagnie lui permettait souvent de décompresser, surtout quand ils n’avaient plus besoin de leurs vêtements mais pas uniquement.

« T’insinues que je ne suis pas sérieux ? Comment oses-tu Aaliyah Williams ? Moi qui essaie de venir au moins une fois par mois. » lâcha-t-il avant de rire

Effectivement, il n’était pas souvent à l’université et malgré toute la bonne volonté qu’il pouvait avoir en ce qui concernait ses études, ce n’était pas suffisait et cette dernière année s’avérait bien plus compliquée que les autres, il avait beaucoup plus de responsabilités et ne cessait de courir à droite et à gauche, si bien que lorsqu’il se trouvait enfin libre de ses mouvements, il n’avait qu’une seule et unique envie : s’effondrer sur son lit et ne plus rouvrir les yeux pendant au moins une semaine. Dans l’ordre de ses priorités, les cours se situaient bien loin derrière la MS, le salon de tatouage, ses amis et la fête. Si autrefois, cela l’aurait miné durant des semaines, à présent, il ne s’en souciait pas plus que ça, il avait enfin accepté l’idée que jamais et ce en dépit de son désir vivace, il ne ferait carrière dans l’art ou tout ce qui pouvait s’y rapporter, mieux valait se faire dès à présent une raison pour ne pas nourrir d’espoirs vains trop longtemps.

« Et je ne compte pas me faire devancer avant ma mort, on m’érigera des statues et des mémoriaux et puis on créera peut-être même une secte à mon nom. T’imagines, sexe à volonté et sans restriction de partenaires … Avoue que tu adorerais Liyah. » lui lança-t-il sur un ton bourré de sous-entendus

Il leva le bras pour déposer sa paume sur la joue de la blondinette et lui caresser avec une certaine douceur. Ce qu’il ne fallait pas faire pour contenter ces demoiselles ! C’était à se demander comment elles pouvaient bien faire avant qu’il ne décide de prendre ses quartiers non loin d’ici et qu’il puisse enfin apprendre aux filles du coin ce que signifiait « orgasme ». A la manière dont il les attirait toutes, parfois trop facilement, il se demandait ce qui jouait réellement en sa faveur, si c’était sa belle gueule, son accent chantant ou bien tout son pognon qui les attirait réellement. Pour elle, ce n’était pas le cas, si elle désirait quelque chose, sa famille avait largement les moyens de lui offrir voire même en plusieurs exemplaires, non, ce qu’elle venait chercher avec lui, c’était le grand frisson, l’imprévu et surtout le grand n’importe quoi. Il n’y avait que lui qui pouvait accepter de se faire traîner dans un placard à balais pour un échange de salive et de fluides en tout genre et il n’y avait que lui pour appeler Aaliyah en pleine lui et passer la chercher pour qu’ils aillent déguster un hamburgers ou deux sur une plage déserte avant de finalement profiter de ce calme et de cette solitude pour optimiser les quelques heures restant avant le lever du soleil. En toute sincérité, elle lui avait manqué, elle et sa légèreté, le fait qu’elle ne soit pas de sa communauté d’origine et qu’il pouvait tout se permettre sans qu’elle ne le juge. Certes, son frère voyait d’un très mauvais œil qu’il les fréquente mais depuis quand l’avis de Julian Williams revêtait de l’importance ? Ca se saurait si les footballeurs possédaient la capacité de réfléchir. Le fait qu’elle s’éloigne de lui de manière significative le fit réagir et il ne put s’empêcher de rattraper sa main pour la ramener contre lui, la serrant contre son torse, un sourire loin d’être rassurant trônant sur ses lèvres que l’on rêvait de croquer. Pourquoi remettre à plus tard ce qu’il pouvait obtenir maintenant ? Son prof attendrait, rien ne pressait, surtout pas maintenant qu’il tenait une très bonne raison de ne pas se pointer et ce pour les prochaines heures, du moins si on ne venait pas les faire chier entre temps. Certes, ça manquait totalement de classe et il y avait sûrement une ou deux toiles d’araignées mais ça ferait l’affaire pour immortaliser leurs retrouvailles après quelques jours sans se voir.

« Pour le moment j’ai prévu de m’intéresser à ton anatomie si tu n’y vois pas d’inconvénient. » murmura-t-il en venant chercher ses lèvres tandis que sa main glissait sous les couches de vêtements de la jeune femme pour aller titiller le tissu de son soutien-gorge
« A moins que tu préfères que j’aille en cours, je comprendrais, ça fait un moment qu’on s’est pas vu, tu pourrais ne pas survivre à tout ce que je risque d’éveiller en toi. Parfois c’est pas facile d’être un dieu comme moi, distribuer les orgasmes est une tâche très compliquée. » affirma-t-il, hilare

C’était plus fort que lui, en sa compagnie, il était tout bonnement incapable de rester sérieux plus de cinq minutes, il souriait et plaisantait à tour de bras.
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MessageSujet: Re: The wildest moment of the day {Liyah}   The wildest moment of the day {Liyah} EmptySam 19 Mar 2011 - 15:24

J’me rappelle encore quand j’étais petite, je rêvais d’être grande juste pour ne plus avoir à supporter mon père à longueur de temps. Toutes les autres filles avec qui j’étais à l’école voulaient devenir, chanteuse, ou je sais quoi encore, mais du moment qu’elle imaginait voir leur noms dans un magazine, elles étaient déjà parties sur leur nuage. J’ai jamais réussi à les comprendre, je sais même pas si être connu, ça sert véritablement à quelque chose. C’est bien de voir son nom partout, mais si personne ne le retient et que le lendemain, on fait déjà parti de tous ceux qui ce sont faits oublié en un rien de temps, ça ne sert à rien. Je devais vraiment pas être comme elle, à ce moment là, ne pas vouloir la même chose, ça me foutait hors de moi, parce qu’au fond je leur ressemblais pas. Et normalement, il y a bien quelque chose qui unit les amies. Je l’ai jamais su, mais j’peux déjà dire que ce n’était certainement pas ça. A dix ans, elles étaient limite en train de se battre pour savoir laquelle ressemblait le plus à la chanteuse ou l’actrice du moment. J’ai souvent fait l’arbitre, parce que j’en avais rien à cirer de ressembler à quelqu’un d’autre, je voulais juste être moi et être tranquille dans mon petit monde. Ne pas avoir peur de l’état dans lequel j’allais retrouver mon père en rentrant chez moi. Même aujourd’hui, je me demande ce que je vais trouver en passant la porte. J’ai de la chance, parce que je tombe finalement sur personne, si ce n’est mon frère ou mes sœurs. Mais, l’attention que met mon père à m’éviter m’arrange finalement. J’ai pas ou surtout plus besoin de faire attention à chaque pied que je mets devant l’autre. Il a décidé de s’en foutre et je serais bien trop imbécile de ne pas en profiter. Mais il ne suffit pas de prendre un air détaché pour réussir à faire croire à tout le monde que tout va bien. Pourtant ça parait évident au début, un sourire, une connerie de sortie pour faire rire les autres et on pense que ça passe. Je le pensais aussi. Mais j’ai bien du me rendre à l’évidence que ça ne marchait pas comme ça. Qu’il y avait à ce moment là, trois catégories de personnes. Celles qui ne remarquent rien du tout, celles qui remarquent votre manège mais préfèrent ne rien dire pour ne pas risquer le déclenchement de la troisième guerre mondiale. Et puis enfin, il y a celles qui voient et qui ne perdent pas une minute pour vous le faire remarquer, et enchainer avec autant de questions que l’air qu’ils ont en réserve leur permette de poser. Finalement, il n’y a pas de bonnes solutions. J’ai de toute façon, arrêté d’en chercher, quoi que je fasse, je sais pertinemment qu’il y a des personnes qui ne seront jamais contente. Et si j’ai bien appris une chose quand j’étais petite c’est que pleurer ça fait du bien et puis à un moment, il doit y avoir trop de larmes qui sont sorties puisque ça finir par s’arrêter tout seul. De toute manière, j’ai jamais prétendu être une gentille fille, ni une bonne élève ni quoi que ce soit d’autre. Mon père m’a juste fait me rendre compte que la vie était bien trop courte pour ne pas en profiter. Surtout quand j’le vois aujourd’hui, j’y crois vraiment. Et puis, il pourra se féliciter de m’avoir au moins apprit ça, même si ce n’était pas volontaire. Alors effectivement peut être que de se trouver dans un placard à vingt et un an, c’est franchement pas glorieux. Mais au final, il n’y a pas nécessité que quelqu’un d’autre soit au courant. Et puis ça aura au moins eu le mérite de faire rire et les deux principaux intéressés. « Je n’insinue rien du tout. Je ne fais que constater, c’est tout. Après si mes constats ne te plaisent pas, tant pis… » J’éclatais de rire. Même les professeurs allaient finir par être étonnés de le voir en cours. Mais de toute façon que quelqu’un le lui fasse remarquer ou non, je suppose que ça n’a pas d’impact. Et puis, personne ne pourra lui en vouloir de ne pas venir souvent. Sauf les profs peut être. Mais au fond, ils doivent s’en foutre qu’on soit présents ou pas, du moment qu’ils peuvent faire leur cour tranquillement, sans un imprévu ou un autre.

Mon rire ne cessa pas avec la suite. Je m’étais habituée à Ruben et ses moments ou chaque phrase le concernant étaient plus flatteuses les unes que les autres. Enfin, c’est une façon de voir les choses, et je pense qu’il devait bien y en avoir une bonne centaine d’autre. « Rien que ça ? Je vois que tu as déjà pas mal réfléchi à la question. Tu devrais tout de suite décider de qui prendra ta suite, parce qu’un fou comme toi, ça court pas les rues. »Je devais avoir le même sourire qu’une gamine de cinq ans collé aux lèvres. Mais en général, c’était plus fort que moi. La conversation n’avait pas forcément un grand intérêt mais au final ça nous faisait marrer et c’était le plus important. D’ailleurs c’était souvent comme ça, lorsqu’on était ensemble, juste un moment ou il était possible de sortir un nombre incalculable de conneries à la minute. Après une journée ou une semaine de merde, ça faisait un bien incroyable. Pourtant je savais que je n’avais absolument rien à attendre de lui. Et au final, je crois que je n’attendais rien, si ce n’est un bon moment. Et en général, c’est ce qui arrivait que ça soit avec ou sans vêtement. Mais puisque pour une fois, les profs allaient avoir l’extrême chance d’avoir Ruben Canjura à leur cours, je ne voulais surtout pas leur en priver. Je suppose qu’en n’y allant pas souvent, les cours étaient peut être moins lourds à supporter, encore que, il y en avait qui était définitivement sur la liste noire. Après tout dépendant du point de vu e de savoir si oui ou non, les cours nous passionnaient vraiment. J’avais tenté d’être raisonnable, dans la mesure du possible. Le laisser aller en cours, si ça l’amuse, de toute façon ce n’est pas moi qui allait m’ennuyer. Mais je crois qu’il ne m’avait pas laissé la possibilité de faire deux pas en arrière. Nos lèvres se retrouvèrent et malgré moi je souris. Pour quelqu’un qui, il y a deux minutes voulait se rendre en cours, il n’avait plus l’air pressé. « Aucun inconvénient. » A priori, je n’aurais même pas eu besoin de répondre. Je passais doucement mes mains sur son torse. C’était bizarre de savoir qu’il pouvait parfaitement y avoir quelqu’un qui ferait irruption dans le placard. J’ai des doutes mais c’était possible. Je reculais la tête, le regardant en rigolant légèrement. « Le jour où tu arriveras à ne pas te vanter pendant dix minutes, j’te jure que je t’applaudis. » Enfin, à force, on prend l’habitude de l’entendre. Je dirais qu’on arrive à ne plus y faire forcément attention, en tout cas comparé aux premières fois. « Au lieu d’en parler, je préfère constater par moi-même et puis t’sais que tu perds du temps, je vais finir par ne plus avoir envie. » J’esquissais un léger sourire moqueur avec un haussement de sourcil. L’embêter devait faire partie des choses à faire que je classerais dans les favorites. Généralement, il y avait toujours une réaction différente. Cela dit, je sortais jamais deux fois la même chose, ceci explique peut être cela. Je croise son regard, souriant toujours avant de finalement reposer mes lèvres sur les siennes.
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MessageSujet: Re: The wildest moment of the day {Liyah}   The wildest moment of the day {Liyah} EmptySam 26 Mar 2011 - 19:09

« Pour un peu, elle mordrait ! » fit-il remarquer avec un sourire en coin

Pour une blonde, et n’allez pas croire que c’est péjoratif, quoi que, elle avait un tempérament de feu et c’était ce qui lui plaisait autant. Elle ne manquait jamais de lui faire part de son opinion sur telle ou telle chose le concernant, disant ouvertement ce qu’elle pensait sans qu’il ne se sentait offensé ou même insulté d’une quelconque façon, pour la simple et bonne raison que la plupart du temps, tout n’était qu’une question de rigolade. C’était à celui qui irait le plus loin pour pousser l’autre à bout jusqu’à ce que cela se termine par un faux affrontement, un jeu de mains qui avait la même issue et qui convenait toujours aux deux parties. Et lorsque cela n’était pas le cas, c’était pour son bien, comme là. Il savait qu’elle avait raison, il ne venait pas assez, au point ou pas mal de ses profs devaient à peine se souvenir de son visage mais il ne pouvait pas faire autrement, contrairement à la grande majorité des étudiants huppés de l’université, il avait deux boulots à côté, un pour le loisir et un autre pour perpétrer la tradition et il n’avait pas autant de liberté que l’américain moyen. Certes, dans les débuts, cela avait fait naître un réel sentiment de frustration, puis avec le temps il avait fini par se faire à l’idée et par voir le côté positif des choses, il aurait au moins eu la chance d’accéder à l’éducation supérieure, de rencontrer des gens sympathiques et qui resteraient auprès de lui pour un bon moment. Comme Liyah, cette pétillante blondinette qu’il aimait entrainait avec lui en soirée quand le moment le lui permettait, sans doute par pur masochisme puisqu’à chaque fois, elle ne manquait pas de le taquiner sur son futur mariage jusqu’à ce qu’il soit si renfrogné qu’il ne lui adresse même plus la parole. S’il existait un sujet sensible, c’était bien celui-ci. Il était relativement ouvert d’esprit pour un latino mais il ne fallait pas l’attaquer sur la seule chose qu’on l’avait obligée à faire et qu’il rejetait totalement, autant par principe que parce qu’il aspirait à tout autre chose que d’être père à 25 ans et devoir entretenir une femme en même temps. Devenir chef de famille n’avait jamais fait parti de ses plans et ce même s’il devait perpétrer le nom d’une façon ou d’une autre, comme il regrettait d’être fils unique, avec un frère ou une sœur, il n’aurait pas eu besoin de se coltiner toute cette mascarade et se retrouver à devoir passer le restant de ses jours avec une petite conne mal embouchée.

«Quand on est un homme important, comme moi, on se doit de penser à tout ça. Et crois-moi, personne ne sera à la hauteur pour me remplacer et puis, tu voudrais pas d’un autre, je sais que tu m’aimes trop pour ça. » ironisa-t-il en effleurant ses lèvres avec provocation

Entre eux, c’était tout sauf de l’amour. Une amitié améliorée mais certainement pas une relation sérieuse, loin de là, les choses furent claires dès le début, il était hors de question de s’engager dans quelque chose sur la durée, ils profitaient simplement des opportunités pour passer de bons moments et ça s’arrêtait là. Des petites amies, des vraies, il n’en avait pas eu des masses mais assez pour savoir que c’était terriblement casse couilles et que toutes les relations, aussi passionnelles soient-elles, se terminaient toutes de la même façon et souvent violemment. Il n’avait pas de temps et d’énergie pour ça et le sexe pour le sexe lui convenait à merveille. Le salvadorien ignorait totalement ce qui se passait à côté, dans la vie de la jeune femme, à savoir si elle voyait d’autres hommes ou même entretenait des rapports suivis avec quelqu’un d’ici et à vrai dire, il n’en avait pas grand-chose à faire, il jugeait que toute cette partie de sa vie ne le regardait pas et que si elle ressentait le besoin de couper court à ce qu’ils partageaient, elle le ferait dès que cela serait nécessaire et il n’y verrait aucun inconvénient, après tout, elle n’était pas la seule femme de sa vie, la liste était longue et si un soir, elle l’éconduisait pour une raison x ou y, il aurait au moins une vingtaine de numéros qu’il pourrait composer pour lui trouver une remplaçante, heureuse de prendre sa place. Cela ne l’empêcherait pas de s’en faire pour elle et de prendre de ses nouvelles ou bien même de débarquer si elle avait besoin d’un coup de main pour quoi que ce soit. Contrairement à beaucoup d’hommes, il était capable de faire la part des choses et de prendre du recul, ne se laissant pas toujours aveugler par son ego. Principalement quand il n’était aucunement question de sentiments, il n’allait pas faire de choses de ce genre une affaire d’état, cela aurait été de la débilité pure et dure.

Le visage enfoui dans sa nuque, il ne put réprimer un ricanement alors qu’elle se moquait de sa vantardise légendaire. Il était comme ça, un brin prétentieux et toujours soucieux de son apparence et de l’opinion qu’on pouvait avoir de lui, du moins dans certains domaines mais c’était justement ce qui le rendait attachant et faisait son charme et il savait parfaitement ce qu’il valait dans un lit, ce qui ne lui enlevait rien, il en était persuadé. Au fond, il n’attendait que ça, une invitation directe à la débauche pour la déshabiller et la combler et ce même s’il devait faire vite à cause de la menace qui pesait au-dessus de leur tête , il ne tenait pas particulièrement à montrer son cul à la moitié de la fac. Il n’était pas du genre pudique et si ça n’avait tenu qu’à lui, il aurait probablement passé le plus clair de son temps complètement nu, néanmoins, il y avait des limites à la connerie et la dernière chose qu’il souhaitait, c’était coller ce genre d’étiquette sur la pauvre Aaliyah qui n’avait pas besoin de ça, portant déjà le poids des conneries de son abruti de frère. D’un geste il finit par la débarrasser de sa veste tandis qu’il constatait avec désespoir qu’elle avait superposé un tas de couches de vêtements, histoire de rendre la chose encore plus complexe.

« Bordel, t’aurais dû sortir la combinaison de ski ! » fit-il très justement remarquer

C’était un coup à abandonner et à véritablement aller s’asseoir sur les bancs de la fac, du moins quand on ne s’appelait pas Ruben Canjura, conquérant de l’amour, défenseur des parties de jambes en l’air sauvages et inopportunes. Il lui retira tant bien que mal ce qu’elle avait sur le dos jusqu’à ce qu’elle se retrouve en soutien –gorge, toujours cet éternel sourire coquin aux lèvres alors qu’elle s’affairait sur son jean et que lui ne se gênait pas pour parcourir son corps de ses mains avant de se saisir de ses poignets et de la faire cesser, il voulait tout contrôler, une fois de plus. Il la plaqua contre un mur un brin crasseux avant de glisser sa paume dans le pantalon de la jeune femme, la sentant se tendre contre lui ce qui le fit immédiatement sourire, avant qu’il ne vienne chercher ses lèvres et ne l’étouffe de baisers suaves et plein de désirs. En un quart de seconde, elle était parvenue à lui coller une fièvre de tous les diables, au point où il en vibrait ? Non, ça venait de la poche arrière de son jean. Sans pour autant cesser toute activité, il glissa sa main libre dans sa poche pour en sortir son cellulaire et décrocher.

« Juste une petite seconde beauté. » murmura-t-il avant de poser le combiné contre son oreille
« Non, je suis occupé là ! Ca peut attendre une heure ou deux ? Ok, ouais c’est ça, rappelle moi plus tard ! »

On ne pouvait plus baiser tranquille, c’était vraiment du grand n’importe quoi !
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