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i want to break free

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MessageSujet: i want to break free   i want to break free EmptyVen 25 Fév 2011 - 18:15

i want to break free

« Il essaie toujours, vainement, de savoir pourquoi tu as effectué ce geste, il ne comprend pas et il ne comprendra probablement jamais le fait que tu étais malheureuse, rongée par ce désespoir qui a fini par t'emporter. Je pense qu'au fond, il ne veut pas s'avouer qu'il n'a pas su te fournir le bonheur qu'il te devait. Douze années se sont écoulées et tu nous manques toujours autant. » déclarais-je avec une sérénité des plus déconcertantes, je vivais avec l'absence et le manque d'amour d'une mère et je n'en semblais pas particulièrement affectée, du moins, c'est ce que je me forçais à croire. Je ne voulais pas vivre les souvenirs et rester mélancolique de ce passé pour le moins troublant, pourtant, elle envahissait principalement mes pensées, la scène si tragique et bouleversante de son décès ne cessant de se répéter, je voyais encore son corps tomber à la renverse, s'écraser avec une véritable violence contre la table basse, pour finalement la voir, devant mes yeux, inerte et la savoir désormais en paix avec elle-même. Son geste fut égoïste, mais je savais la souffrance qu'elle se forçait à vivre quotidiennement. Je ne lui en voulais pas, je comprenais. Mon après-midi venait de se résumer à rester cloîtrée dans un cimetière, à parler devant cette croix qui ne m'apporterait aucune réponse, à me confier devant cette pierre tombale qui ne pouvait en rien m'épauler et me soutenir, malgré ces détails peu négligeables, je vins afficher un léger sourire le long de mes lèvres, je semblais comme satisfaite. Saluant une dernière fois ma mère à travers un baiser posé sur l'écriteau doré prônant sur la pierre, j'entrepris une marche en direction de l'établissement scolaire, me plaisant à admirer sur le paysage s'offrant à moi et que je connaissais pourtant depuis ma tendre enfance. Je finis par franchir les deux portes du campus, « Tiens, Whitfield », arquant un sourcil et tournant mon regard en direction de la personne qui venait d'interrompre ma marche, je fis alors mine de réfléchir prenant à mon tour la parole « Tiens ... Hum ... Non désolée, sincèrement, tu m'intéresses tellement peu, voir quasiment pas du tout en fait, que je n'ai malheureusement pas retenu ton nom de famille, ni ton prénom, ni quoi que ce soit venant de toi d'ailleurs » Je n'avais pas pour objectif de me socialiser, encore moins de me faire apprécier, j'avais quelques amis -en nombre très restreint il est vrai- et en aucun cas je souhaitais faire copain/copine avec l'intégralité des membres de l'établissement, ce n'était réellement pas mon genre. « Worthington » me dit-il tout en accompagnant ses paroles d'une tape sur l'épaule se voulant très probablement amicale, je semblais m'étouffer, écarquillant les yeux face à cette personne qui devait certainement ignorer que j'étais comme sensible du poignet et que ma main pouvait ce faufiler à une vitesse folle contre la joue de cet l'individu. « Par pitié, rassure moi en me disant que tu es épileptique ou même victime de spasmes et que tu viens d'être pris d'une crise, ce qui voudrait dire que tu n'as pas réussi à contrôler ce geste, dans ce cas-là, je resterais compréhensive et aimable, prenant une moue des plus compatissantes, car tu viens de me donner une tape à l'épaule comme-ci nous étions deux grands amis depuis l'époque où nos mères se devaient de changer nos couches, et encore, même mes amis ne font pas ça. » déclarais-je pour finalement tourner les talons sans plus attendre, sa réponse ne m'intéressait pas, l'individu en lui-même non plus d'ailleurs.

La démarche légère, je venais de me rendre au foyer, posant mon sac dans un coin de la salle, je n'étais pas ici pour faire connaissance avec les personnes s'y situant, mais plutôt car un visage familier m'avait interpellé, celui d'une ravissante jeune femme à la réputation beaucoup moins élégante et raffinée, Maia Ersley était détenante du charmant titre de « catin », c'était d'ailleurs ce détail qui m'avait entrainé à lui adresser la parole, car pour tout dire il y a encore quelques temps j'étais bien loin de la porter dans mon coeur, par pure et simple jalousie je l'avoue, elle semblait mener une vie parfaite et je l'enviais au plus haut point, elle avait la chance de vivre une relation et concrète avec un jeune homme pour tout dire séduisant, même si à l'heure actuelle tout est beaucoup moins rose pour la jeune femme, elle avait a priori mené quelques écarts ayant finalement conduit à sa perte, fort dommage pour elle, soudainement je l'enviais beaucoup moins. La relation que j'entretenais actuellement avec elle était à qualifier de superficielle, elle n'était pas à considérer comme une amie en qui je suis proche, mais sa compagnie n'était pas particulièrement déplaisante, je l'appréciais un minimum pour lui adresser fréquemment la parole et c'était pour le moment amplement suffisant, surtout venant d'une asociale de mon type. « Je viens te porter compagnie, avoue que tu es soudainement heureuse de me voir. » lançais-je le sourire aux lèvres, accompagnant mes paroles d’une très légère pointe d’ironie même s’il est vrai que mon amour propre n’a pas de limite et que je suis un brin égocentrique, voir beaucoup trop en fait, j’ai constamment ce besoin de me sentir supérieur, de ressentir au plus profond de moi le fait que je suis largement meilleure que les autres –chose dont je n’ai jamais douté d’ailleurs-. Je suis détestable, oui, c’est tout bonnement cela.

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MessageSujet: Re: i want to break free   i want to break free EmptyLun 7 Mar 2011 - 16:29

Je détestais faire des choses qui n’éveillaient aucun attrait particulier à ma personne. Je n’étais pas de ce genre de personnes qui voulaient tout essayer, qui s’essayait à de nouvelles choses pour faire si elle aimerait ça ou non. J’étais bien plus du genre à faire les choses que j’aime depuis toujours et rester accrocher à ces choses en particulier. Sauf que depuis quelques temps, j’avais cette impression qu’il me fallait faire des efforts. Que ce que j’aimais tant ne m’aiderait peut-être pas à avancer, ou du moins à avancer dans ma relation avec Aaron. Je ne l’avais jamais vraiment réalisé avant, mais jamais auparavant je n’avais fait attention à ce qu’il aimait faire, à ce qui le passionnait. J’étais égoïste, narcissique. Ça avait toujours été moi, moi et toujours que ma petite personne. Et aujourd’hui, alors que mes pieds me faisaient énormément mal suite à cette avant-midi que j’avais passé avec des patins aux pieds, je me souvenais parfaitement pourquoi j’étais si égoïste. Je détestais faire les choses que je n’aime pas, et dieu savait à quel point je déteste le sport. Mais lorsque je les avais vu, Aaron et Cassie, côte a côte, se diriger vers l’aréna, je n’avais pas pu m’en empêcher. Je m’étais tout simplement sentie obligée de les suivre, de faire partie de l’activité, comme si je m’y amusais vraiment, comme si c’était vraiment qui j’étais. Mais c’était loin d’être le cas. Au total, j’avais dû resté un gros 10 minutes sur la glace en tant que tel, le banc me semblant être un meilleur endroit où me trouver, évitant à mon corps d’enchainer chute après chute comme je l’avais expérimenté pendant mes quelques minutes à peine sur la glace. Je n’aimais pas patiner et c’est à peine si j’avais appris à le faire correctement. Et mon envie de vouloir prouver à Aaron que j’étais capable de faire comme lui, comme cette Cassie qu’il appréciait tant m’avait au final, ridiculiser plus qu’autre chose. Et malgré tout, je n’arrivais même pas à dire si j’étais en colère à cause de l’humiliation que je m’étais moi-même causée, ou bien plus en colère d’être incapable d’être celle qu’Aaron voudrait probablement que j’sois. Stupide relation.

Assise sur l’un des divans disponible dans le foyer étudiant, je m’étais étendue comme je le pouvais, me rendant confortable au possible, peu importe ce que pouvait en dire les autres, et j’avais décidé que pour une fois, je ferais quelque chose pour moi. J’avais oublié les conventions, la politesse et le bien paraître, et mes longues jambes allongées sur le divan, j’avais sorti une revue à potins de mon sac, de celle que j’aime tant, et musique sur les oreilles, j’avais décidé de tout oublier de ce début de journée complètement catastrophique. Je ne voulais plus penser à lui, je ne voulais surtout plus penser à elle et je ne voulais même pas imaginer qu’ils puissent être ensemble en ce moment. Il fallait que je me relaxe, il fallait que je puisse mettre ça derrière moi, oublier que ça me rongeait autant et jouer la fille zen devant ce genre de situation, personne que je n’étais clairement pas, mais je ne pouvais pas le montrer, je ne voulais plus le montrer. La musique qui jouait dans mon oreille était au maximum, mes yeux concentrés sur le bout de papier devant moi, j’avais presque cette impression que j’étais toute seule dans mon monde, que plus rien autour de moi n’existait. C’est comme si soudainement, le monde avait fait une pause, la terre avait arrêté de tourner et je pouvais, ne serait que pour quelques minutes profiter du temps qui passe, sans penser à tous ces problèmes qui étaient maintenant une partie imminente de mon quotidien. Je ne voulais plus être la Maia faible et triste que j’avais été la dernière année, je ne voulais plus me montrer sensible à la moindre désolation de la vie. Et comme pour me rappeler que celle que j’avais été était source de rejet, j’avais vu une jeune femme avec qui j’avais une relation des plus particulières se placer devant moi. Mes yeux s’étaient automatiquement levés de ma revue, oubliant mon propre monde et j’avais laissé choir la revue sur la petite table devant moi, avait enlevé mes écouteurs afin de me redresser convenable devant une Denise qui prenait déjà une place près de moi. Un sourire prend place sur mon visage à l’entente de la réplique amusante que m’offre la jeune femme. « Je viens te porter compagnie, avoue que tu es soudainement heureuse de me voir. » Je la regarde très sérieusement, l’air de lui dire qu’elle se croit un peu trop, et puis je lâche un léger rire. Ma relation avec Denise avait énormément changé depuis quelques temps. Je n’avais jamais su pourquoi, mais avant, j’étais loin d’être dans ces personnes qu’elle appréciait particulièrement. Si je me fiais aux regards haineux qu’elle me lançait même, j’aurais très bien pu croire que j’étais ceux dans sa basse-estime. Du moins, jusqu’à récemment. Je ne savais pas tout à fait d’où venait le changement, mais il fallait avoué qu’en cette période où j’avais l’impression d’avoir tout perdu, de ne plus avoir personne autour de moi, la présence de Denise m’avait été agréable. Elle était mon amie, mais j’étais loin d’être à l’aise à cent pour cent avec elle. Mais une chose était sûre, elle serait toujours là pour me faire rire. « Oh oui, Denise, sors-moi de mon malheur. Que ferais-je si tu n’étais pas là? » Je m’assis en indien, ressentant une douleur soudaine aux pieds qui m’arrache une grimace qui ne passe pas inaperçue aux yeux de Denise. « Tu veux que j’te donne un truc? Ne va pas semi-jouer au hockey quand tu sais pas patiner. C’est cruel. » Je ris, mais au fond, je suis loin de trouver la situation des plus amusantes. Je n’ai pas envie d’en parler plus longtemps, parce que je ne suis pas certaine que c’est quelque chose que j’ai envie de partager cette histoire avec la jeune femme. Après tout, c’est pas comme si nous étions vraiment proches.. « Qu’est-ce qui t’amène ici d’ailleurs? J’ai entendu dire que tu étais du genre à éviter tout genre d’endroits où la population était trop dense. » Certes, le foyer était loin de regorgé de monde comme il avait l’habitude de faire, mais c’était bel et bien la première fois que je voyais Denise y mettre les pieds. Et je ne pouvais pas croire que c’était simplement pour venir me voir.
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MessageSujet: Re: i want to break free   i want to break free EmptyDim 17 Avr 2011 - 9:03

« Oh oui, Denise, sors-moi de mon malheur. Que ferais-je si tu n'étais pas là ? » Je fis mine de réfléchir, positionnant mon index au niveau de mes lèvres, pour finalement répondre d'un ton tout particulièrement enjoué et confiant : « La réponse est très simple, si je n'étais pas là, tu ne ferais rien, je suis un peu le genre de personne indispensable à la vie des autres tu vois ? Enfin, même si tu ne vois pas, ce n'est pas vraiment important, je sais que j'ai raison dans mes propos, c'est le principal. » Je semblais étrangement de bonne humeur, un sourire prônant sur mes lèvres, je vins observer avec une réelle attention les moindres faits et gestes de mon interlocutrice que j'avais encore du mal à considérer comme une ''amie'', même si je devais avouer que sa compagnie m'était plutôt agréable. Alors que je m'apprêtais à reprendre la parole je fus coupée en me rendant compte de la grimace prenant place sur son visage, je vins arquer un sourcil, sans réellement m'inquiéter de la situation, il faut dire que je restais tout de même un brin snob et indifférente aux autres « Tu veux que j'te donne un truc ? Ne va pas semi-jouer au hockey quand tu sais pas patiner. C'est cruel. » m'avoua-elle tout en rigolant, à ce même moment je me rendis compte de la situation à laquelle nous étions confrontées et qui jamais n'aurait pu avoir lieu il y a encore quelques mois et pour cause : je la détestais tout particulièrement, par pure et simple jalousie, enviant au plus haut point ce bonheur qu'elle avait -à ce moment-là- la chance de connaître et aujourd'hui, j'en venais à éprouver de la sympathie à son égard, mettant alors de côté mon asociabilité et apprenant à l'apprécier, très probablement car à l'heure actuelle, elle était comme moi, elle avait tout perdu, du moins l'essentiel. « Je vois ça oui, mais le problème ne se posera pas, je sais patiner, même si depuis le temps que je n'ai pas mis les pieds sur des patins il est possible d'en douter. »

« Qu'est-ce qui t'amène ici d'ailleurs ? J'ai entendu dire que tu étais du genre à éviter tout genre d'endroits où la population était trop dense. » Je vins laisser échapper d'entre mes lèvres, un léger rire, quelque peu nerveux. Je n'aimais pas la compagnie des gens, du moins, en temps normal. Mon vécu m'avait quelque peu refroidit au sujet des relations et j'avais l'habitude désormais de fuir la moindre approche à une quelconque personne, ne voulant en aucun cas sympathiser avec les individus m'entourant -à quelques exceptions tout de même-. « Je t'ai vu, seule, je suis venue, tout simplement, ouais ça m'arrive d'être sympa, enfin, ça reste rare, mais pas impossible, la preuve. » Répondis-je en souriant, tout en ne prenant pas compte de la deuxième partie de sa phrase à travers ma réponse. Je vins relever mon regard en sa direction, prenant une nouvelle fois la parole -ce qui est pour ma part à noter comme un effort surhumain- « Alors, que faisais-tu avant que j'arrive pour te sortir de ton ennui ? Car il faut avouer que ma compagnie est forcément bien mieux, mais ça, tu le sais déjà, ce n'est pas pour rien que j'ai vu ton visage s'enthousiasmer et rayonner lorsque tu m'as vue arriver en ta direction ! » lançais-je d'un ton faussement poétique, posant la paume de ma main au niveau de ma poitrine, comme-ci mes paroles s'avéraient être remplies de certitudes, ce qui n'était pas totalement vrai et donc pas totalement faux non plus, même si j'étais de nature plutôt orgueilleuse et égocentrique, j'avais tout de même en moi quelques limites.
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MessageSujet: Re: i want to break free   i want to break free EmptyJeu 21 Avr 2011 - 0:05

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« La réponse est très simple, si je n’étais pas là, tu ne ferais rien, je suis un peu le genre de personnes indispensable à la vie des autres, tu vois? Enfin, même si tu ne vois pas, c’est pas vraiment important, je sais que j’ai raison dans mes propos, c’est le principal. » Je regarde directement la jeune femme dans les yeux et je ne peux m’empêcher de lui rire franchement au visage. Elle est tellement hautaine que s’en ait comique, drôlement ridicule si l’on veut. Je ne pourrais expliquer le changement de situation, pourquoi elle me supporte comme je la supporte, mais elle est là, je suis là, on se regarde et on se parle, je peux même rire d’elle si j’ai envie. Allez savoir comment les choses ont tourné à une telle relation, mais je ne peux m’en plaindre. Sa présence est apaisante, malgré l’énorme égo qu’elle traîne en permanence derrière elle. Elle me rappelle un peu la fille que j’étais autrefois. La fille aussi sûre d’elle, cette fille prête à hurler haut et fort à tout le monde qu’elle était la meilleure. J’en viens à me demander à quel moment de ma vie je l’ai perdu, cette fille-là. « Ça va, les chevilles? » Je ne trouve rien de plus à dire, parce que c’est tellement ridicule que ça ne vaut même la peine de s’attarder sur ce sujet là. Je me redresse sur le divan dans lequel je suis confortablement installée et je réalise une fois de plus combien j’ai mal de cet après-midi pourri que j’ai passé. Je soupire alors que je me camoufle un peu plus dans ce pullover trop grand qui me camoufle pratiquement de la tête aux pieds. Je cache ce corps dont j’ai honte depuis trop longtemps, mais je fais comme si de rien n’était et me concentre sur le bout de femme devant moi, qui prend soudainement place à mes côtés. « Je vois ça oui, mais le problème ne se posera pas, je sais patiner, même si depuis le temps que je n’ai pas mis les pieds sur des patins, il est possible d’en douter. » Je lui souris distraitement. J’ai jamais été une fille de sports, j’ai toujours détester les après-midis où je devais suivre mes frères et mes parents à la patinoire du coin ou encore sur les terrains de soccer ou de football. J’avais aucun talent pour les sports et je me faisais mal à rien, d’ailleurs, les choses n’avaient pas vraiment changé aujourd’hui. « J’ai aucun talent pour les sports, c’est si dur d’être moi. » J’en rigole parce que vu le contexte, c’est plutôt humoristique, mais c’est tellement ironique d’un autre côté. J’essaye de pas le montrer, j’essaye encore moins de jouer la victime, mais mon dieu que c’est rendu complexe d’être qui je suis..

« Je t’ai vu, seule, je suis venue, tout simplement, ouais ça m’arrive d’être sympa, enfin, ça reste rare, mais pas impossible, la preuve. » Cette fille n’arrêtera jamais de me surprendre. À se demander comment elle fait pour ce trimballer un tel égo partout où elle passe? C’est le genre de personne qui n’a pas besoin des autres, le genre de filles indépendantes qui sait très bien se débrouiller sans aide, et pour ça je l’envie drôlement. « J’devrais me sentir spéciale présentement, pas vrai? Désolée de te dire que c’est pas le cas. » Je l’écoeure, juste parce que ça m’amuse plus qu’autre chose, vraiment. Ça a toujours été ça depuis qu’on a commencé à véritablement se parler. On est là, l’une avec l’autre, mais c’est rare qu’on va dire des trucs qui veulent vraiment dire quelque chose. C’est tellement en surface, tellement en superficiel qu’au final, nos répliques, elles veulent absolument rien dire. Peut-être parce que c’est bien plus simple de parler dans le vide, de raconter des mots qui passent au dessus de nos têtes sans qu’on ne voit l’utilité de s’en rappeler dans quelques mois, quelques semaines, voir même quelques jours. Les vrais mots, ceux qui restent, on les dit pas. De toute façon, parler sérieusement avec elle, j’ose même pas imaginer qu’est-ce ça pourrait donner. Clairement, on est pas rendu là encore. « Alors, que faisais-tu avant que j’arrive pour te sortir de ton ennui? Car il faut avouer que ma compagnie est forcément bien mieux, mais ça, tu le sais déjà, ce n’est pas pour rien que j’ai vu ton visage s’enthousiasmer et rayonner lorsque tu m’as vue arriver en ta direction. » « C’est quand même ironique que je t’aille pas vu arriver. » Et c’était la stricte vérité, aussi amusant que ce soit de lui mettre sous le nez. Je ne savais pas si je devais lui parler de la musique ou des chansons que j’étais en train de composée au moment même elle est apparue ou bien encore lui parler de mon après-midi pénible avec Aaron et sa chère Cassie. Lequel était le moins personnel? Hm, dur choix. « J’ai passé l’après-midi a regardé mon copain avoir plus de plaisir avec son amie qu’avec moi. Passionnant, avoue. » Ouf, il me semble que c’est bien plus personnel que je pensais cette information. Je me déplace, soudainement mal à l’aise alors que ma position dans le divan ne me semble plus aussi confortable qu’autrefois. « Et là, tu interromps une Maia en séance gribouillis. Tu vois comme elle est palpitante ma vie? J’parie que t’as pas fais mieux. »
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