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you rock my world

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MessageSujet: you rock my world   you rock my world EmptyMar 18 Oct 2011 - 15:58


you rock my world

Je me sentais absente, je n’intéressais plus les gens et je ne cessais de ressentir cette sensation me faisant croire que j’étais de trop. J’étais rongée par l’abandon causé par la personne que j’aimais et je sentais mes émotions me bouffer de l’intérieur, j’avais d’ailleurs été de maintes fois tentée par le fait de consommer la drogue dure se trouvant encore au fin fond de l’un de mes tiroirs, mais j’avais résisté, en toute honnêteté je ne savais pas réellement pourquoi, après tout, j’avais déjà perdu le plus important et j’avais l’imminente envie de m’effondrer. Je n’avais pas remis les pieds à l’hôpital depuis ma prise de tête avec Ryan et je ne cessais de déambuler dans les rues de Los Angeles, observant le monde tourner pendant que le mien continuait de lamentablement s’écrouler. Je passais mon temps à me torturer l’esprit en repensant aux propos blessants qu’il avait osé prononcer à mon égard, ne cessant de repenser au décès de ma mère. Je n’avais aucune idée de ce que je serais ma vie si elle était encore présente à mes côtés, je n’aurai très probablement jamais eu ce caractère et j’aurai surement été une fille aimable et sympathique, après tout, c’était son décès qui avait très clairement fragilisé la relation que j’entretenais avec mon père. Elle me manquait, encore plus à l’heure actuelle, je n’avais aucun soutien et son absence était désormais insupportable. Je restais à tout jamais marqué par l’épisode de son décès, notamment car j’y avais assisté.

Cependant, je devais avouer que malgré la relation chaotique que j’entretenais avec mon défunt père, il me manquait. Je ne m’étais jamais sentie aussi seule et malgré ma force de caractère, je ne pouvais pas cacher le fait que cette disparition m’avait affectée. Les seuls membres de ma famille encore présents étaient Caleb et sa pétasse de mère et encore, il était impossible pour moi de les considérer comme faisant partie de ma famille. Ils étaient détestables et mon unique point commun avec eux était mon nom de famille, qui avait été clairement souillé par ces deux saloperies. J’éprouvais une haine très intense à l’égard de ma « belle-mère », notamment car celle-ci était une arriviste de première, ne voyant que par l’argent de mon père, autant dire qu’elle avait très certainement dû se réjouir du décès de ce dernier, elle prenait en plus de cela un malin plaisir à me foutre dans une énorme merde financière, désirant me dérober l’héritage de mon père. Je n’appréciais pas non plus son fils, par jalousie très certainement… Je n’avais jamais apprécié le fait qu’il soit si proche de mon père, notamment car cela n’avait jamais été mon cas. Je n’aimais pas non plus son charisme me rendant folle et qui je devais l’avouer, ne cessait de m’attirer. Notons que ma récente altercation avec Ryan avait pour principal sujet Caleb, ce qui me rendait davantage haineuse à son égard. Je le détestais et pourtant, il ne me laissait pas indifférente, de quoi m’énerver encore plus.

Je me dirigeais en direction de mon domicile, bien décidée à m’allonger et me lamenter sur mon canapé tout en me remettant en question, étant donné que mes journées étaient constituées de pleurs. Je n’eus pas à sortir mes clés, la porte de mon loft s’avérant être déjà ouverte, ce détail me fit d’ailleurs froncer les sourcils étant donné que je restais persuadée que malgré mon état se rapprochant plutôt de la dépression, je n’étais pas tête en l’air pour autant. Je franchis la porte de mon loft, ma respiration se coupant nette en constatant qu’une personne avait fait intrusion à mon domicile, forcément, il fallait que cette personne ne soit autre que Caleb. Je sentis une vague de colère s’emparer de moi, tandis que je m’approchais de lui, putain, j’avais vraiment envie de le démolir. « Je te laisse une minute pour déguerpir d’ici ou je te fracasse. » Je n’étais pas réellement du genre violente, du moins, habituellement. Ma réserve de patience avait foutu le camp lors de ma dernière engueulade avec Ryan et autant dire que je passais désormais mon temps à réagir instinctivement, limite j’aurai pu lui sauter au visage et lui latter la face. Je regardais Caleb droit dans les yeux, attendant une quelconque réaction de sa part et je priais pour qu’il se casse sans ouvrir sa grande gueule, car je savais d’office que j’allais lui foutre mon poing dans la figure. Cependant, comme actuellement, rien n’allait dans le bon sens, je savais que les chances pour que je lui en foute une étaient à son maximum. Et bon sang, j’avais bien envie de lui refaire le portrait à cet enfoiré de première, il avait le don de m’exaspérer, de faire irruption dans ma vie lorsque ça n’allait vraiment pas et merde, je désirais lui sauter dessus tout autant que je souhaitais lui mettre mon couteau de cuisine dans le ventre.
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Caleb Danforth

Caleb Danforth
danforth
the baddest fucker.

→ crédit : whisperer&tumblr.
→ discussions : 25
→ anniversaire : 10/02/1990
→ âge : 34
→ arrivée en ville : 15/10/2011


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MessageSujet: Re: you rock my world   you rock my world EmptyVen 21 Oct 2011 - 2:19

« Han, Danforth qui rentre à Los Angeles. Tu vas nous manquer tu sais ? » Je me retourne pour le dévisager, avant de lui faire un doigt d’honneur et le sourire ironique qui vient avec. Les conneries de Max Le Grand vont me manquer, du moins ça va m’faire bizarre de plus entendre Ney crier d’horreur quand il prend une photo en grand de son cul et l’affiche dans son casier juste avant qu’on commence nos rounds check sur les patients. Je m’étouffe à chaque fois et une baffe m’attend avant que je sorte de la salle des résidents juste après, mais j’m’en fous. J’esquive et Max s’en prend deux. Ney est la blondasse sur qui tout le monde fantasme et qui se fait pas prendre au sérieux à cause de ses airs de princesse finie à la pisse. J’me souviens l’avoir baisée deux jours après mon arrivée. J’ai fait un house warming party chez moi pour célébrer le fait que j’venais d’emménager à Washington, elle a été celle qu’est restée pour m’aider à tout ramasser. Je l’ai culbutée sur mon comptoir, contre le mur juste à côté de ma chambre et sur le plancher du salon. Elle a eu quatre orgasmes en tout et pour tout et m’a remercié de lui avoir donné espoir en la pauvre race inférieure que sont les hommes. Je l’ai pas reprise après, j’ai pas l’habitude de baiser une fille plus d’une fois, sauf Dexler parce que c’est la seule avec qui j’peux sérieusement m’entendre et qui me fait pas trop chier. Bref, j’vais devoir répondre à la remarque de Max, même si perso, j’ai hâte de me casser d’ici. Les filles sont belles, mais c’sont pas mes Californiennes faciles. Celles d’ici jouent aux fausses nonnes et prétendre être pures et c’est dans les fêtes démentes qu’on les retrouve entrain de se saouler la race, de se déhancher comme des strippers et sucer le premier venu. Les Cali-chaudasses sont pas comme ça. Elles prétendent pas d’être pures, elles le sont tout simplement pas. J’dois pas oublier d’appeler Mia. Elle va avoir envie de m’étrangler, j’lui ai rien dit quand j’me suis cassé. En même temps j’étais pressé de disparaître avant que mon nom se retrouve dans une merde plus profonde. J’avais aucune putain d’envie d’me faire virer de l’hosto de L.A., personne m’aurait pris nulle part après et je me vois pas retourner aux études pour aller apprendre autre chose. J’me suis pas crevé le cul pendant des années d’affilée pour me faire virer à la moindre emmerde. J’ai fait ma marque à Los Angeles General Hospital et je compte retourner m’y établir et recommencer à me passer les bikinis fraîchement faits de mes vicieuses préférées. Ney m’a aidé à faire mes bagages et m’a offert une bonne pipe en supplément, histoire que j’dessèche pas trop en attendant de retrouver mon territoire. J’ai grandement apprécié le geste, j’crois lui avoir fait bien plaisir une dernière fois avant d’me tirer. Mes bagages sont déjà dans le coffre de mon escalade. J’prends la route vers l’aéroport et ils vont ramasser ma jeep pour gentiment me la livrer à L.A. par les soins des voies aériennes. J’vais pas rouler une semaine en dépensant du fric à tout va, j’ai pas que ça à faire. J’allume une clope que j’pince entre mes lèvres et j’démarre. « J’vous appellerais si un jour j’reviens dans le coin. » Ce qui risque pas d’arriver de si tôt. J’suis venu me réfugier ici en attendant que le connard qui m’a menacé de foutre ma carrière en l’air se fasse virer. Quand j’ai eu vent que ça s’est finalement fait, j’ai décidé de bouger de nouveau. J’aime pas les changements, ils me vont pas et j’ai souvent du mal à m’y accommoder, mais quand je me trouve une jolie minette prête à m’accueillir entre ses jambes, mon monde se voit déjà soudainement illuminé. Des gens que j’ai laissé à L.A., y’a Whitfield version féminine et canon. J’suis sûr que j’lui ai manqué et c’est d’ailleurs par chez elle que j’vais passer en premier, après avoir déposé mes affaires dans le loft que j’me suis dégotté en avance.

J’suis enfin de retour sur ma terre natale. L’air de California est différent de celui de Washington et ça m’fait du bien. J’vais pouvoir recommencer à me promener en camisole/short les rares jours où je bosse pas et faire chier Whitfield en m’incrustant dans son atmosphère. Putain, j’adore quand elle m’envoie me faire foutre et que j’reviens à la charge avec d’autres conneries. Elle tente de me frapper, j’esquive et j’suis toujours sauvé par la cloche parce que son beeper vibre et qu’elle doit se casser. Elle me promet à chaque fois de me le faire regretter, mais ça a pas encore eu la chance d’arriver. Elle fait partie des catégories que bonnasses que j’ai l’habitude de baiser et si c’était pas du lien marital entre nos parents j’me la serais faite y’a longtemps déjà. J’me suis seulement retenu par respect pour ma mère – qui agit réellement bizarrement ces temps-ci – et parce que c’était pas le moment de jouer au playboy quand Hugh a décédé. J’m’en rends pas encore compte, peut-être parce que j’suis parti la majorité du temps depuis, mais c’était le seul modèle de père que j’aie eu et ça va m’miner de pas pouvoir lui montrer que j’peux être mieux que c’que Denise devait sûrement lui dire dans mon dos. Soit, j’dépose quelques trucs et vu que j’ai pas encore ma bagnole, j’dois prendre les moyens du bord. J’prends un taxi pour me rendre à son loft et j’sais où est le double de clef qu’elle garde au cas où elle perdrait celui qu’elle a. Avec sa manie de tout perdre, ça m’étonnerait même pas qu’elle en ait constamment besoin. J’monte dans l’édifice et salue la vieillarde voisine qui fantasme sur moi quand elle me voit et qui veut toujours m’offrir des sucreries. Ouais, gâteries, non merci mémé. La porte du loft de Whitfield s’ouvre comme un charme et j’me mets à l’aise la seconde où je pose les pieds dedans. Une bière fraîchement sortie du frigo et la télé satellite. J’ai jamais complimenté Denise sur sa manière de décorer, c’est plutôt pas mal. J’m’écrase dans son sofa en attendant qu’elle revienne. Si je l’appelle pour lui demander où elle est elle va m’envoyer m’faire mettre et sûrement passer plus de temps dehors, donc j’vais la laisser découvrir la surprise que j’ai eu l’amabilité de lui faire. J’entends des bruits de pas dans le couloir et la porte qui grince. Oh, jackpot. « Sois pas si méchante Whitfield, je sais que j’t’ai manqué. T’es pas obligée de me le dire directement t’sais, on peut toujours réapprendre à faire connaissance avant. » Je m’approche d’elle avec un grand sourire à la gueule et me poste littéralement devant elle en lui ouvrant mes bras. « Câlin ? »
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MessageSujet: Re: you rock my world   you rock my world EmptyLun 24 Oct 2011 - 15:22

Non mais quel enflure, j’avais envie de tout envoyer balader et de lui balancer la bière qu’il avait pris de mon frigo en pleine figure. Ce mec était le branleur par excellence, le genre de personne insupportable mais pourtant canon et qui serait parfait si seulement il était capable de fermer sa grande gueule. « Sois pas si méchante Whitfield, je sais que j’t’ai manqué. T’es pas obligée de me le dire directement t’sais, on peut toujours réapprendre à faire connaissance avant. » Je ne suis pas d’humeur à perdre mon temps avec lui et j’étais déjà assez préoccupée comme ça, mes pensées allant vers Ryan et l’enfant que je portais. Je n’étais pas patiente et aimable et surtout pas en ce moment, Caleb avait la fâcheuse manie de faire apparition dans les mauvais moments et là, encore une fois, j’aurai très clairement pu me passer de sa présence. « Tu sers vraiment à rien et tu m’exaspères à parler pour dire constamment de la merde. » A ce même moment il vint se relever pour se diriger vers moi, arborant un sourire des plus niais et tout particulièrement insupportable. « Câlin ? » Putain, l’abruti par excellence celui-là. Les paumes de main contre son torse, je n’attendis pas plus longtemps pour l’écarter. « T’es tout aussi détestable que ta mère toi, je sais de qui tu tiens remarque. » J’ignorais la raison de sa présence à mon domicile, mais quoi qu’il en soit, j’étais bien loin d’être enjouée à l’idée qu’il soit ici.

Il avait peut-être été envoyé par sa mère pour me pousser à bout, ou bien… Il était juste complètement con. Dans tous les cas, je n’étais pas d’humeur et pas en état de le supporter bien trop longtemps. « Tu cherches à faire quoi ? A t’en prendre une ? Franchement, c’est quoi cette manie qui te pousses constamment à venir m’emmerder ? J’ai pas la tête à ça, alors dégage. » M’avançant vers mon sofa pour m’y étaler, je ressentais le besoin d’être seule, de réfléchir et de me remettre en question. Je ne parvenais toujours pas à encaisser ma dispute avec Ryan et je ne pouvais nier le fait qu’il me manquait. Je ne cessais de repenser aux paroles acerbes qu’il avait prononcé et je me sentais sombrer, malgré la colère que je ressentais envers Ryan, je ne pouvais pas rayer définitivement les sentiments que j’exprimais son égard. A ce même-moment, je vins relever mon regard en direction de Caleb, il était vraiment canon, quel connard, ça m’énervait encore plus. C’était plutôt étonnant de constater que je n’avais jamais eu l’occasion de lui sauter dessus, il faut dire que son caractère avait toujours eu tendance à me freiner quant à l’idée de tenter quoi que ce soit. Je ne pouvais pas définir ma relation avec lui, mais en tous cas, j’étais bien loin de le porter dans mon cœur. La haine que j’exprimais envers lui était en majeure partie de la pure et simple jalousie, je n’aimais pas me rendre compte qu’il avait eu la chance d’être plus proche de mon père alors que pour ma part, je n’avais cessée de mener une relation chaotique avec ce dernier et ce, jusqu’à son décès.

C’était peut-être les hormones ou alors les nerfs et mon envie de ne plus rien devoir à qui que ce soit, mais j’avais littéralement envie de lui. Je vins me ressaisir très rapidement, détournant mon regard. Je triturais mes doigts avec une réelle nervosité, attendant qu’il déguerpisse au plus vite afin que mes pulsions assez étranges soient par la même occasion amenées à disparaitre. Je pris la télécommande, changeant les chaines pour faire comprendre par la même occasion à Caleb qu’il était de trop et que je ne désirais pas le voir plus longtemps, pour être honnête, c’était plutôt car je savais pertinemment que je n’allais pas pouvoir me canaliser encore très longtemps. Je sentais son regard se poser sur moi, de quoi me rendre plutôt mal à l’aise, je crois que c’est sans difficulté qu’il s’est rendu compte de ma nervosité. Bordel, fallait vraiment qu’il se casse, mais vu sa passion pour m’emmerder jusqu’au bout, fallait pas trop que j’espère sur ce point-là. « T’attends quoi pour partir ? Tu crois que j'vais te proposer un café p'tre ? » Je ne semblais pas vraiment agréable mais au pire, venant de moi ce n’était guère étonnant. Je n’étais pas vraiment connue pour être une personne aimable et chaleureuse, bien au contraire, malgré tout, il prenait un malin plaisir à ne pas quitter la pièce « Putain, t’es vraiment qu’un con, ta mère a même pas été capable de te réussir complètement lors de ta conception. »
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