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smooth criminal

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smooth criminal Vide
MessageSujet: smooth criminal   smooth criminal EmptyMar 15 Nov 2011 - 14:51

smooth criminal


Mes nuits étaient toujours aussi épuisantes moralement, je ne cessais de penser à ma fille, me posant un tas de questions demeurant sans réponses. J’avais l’impression de tourner en rond, de ne plus trouver aucun échappatoire. Il m’arrivait régulièrement de me demander ce que serait ma vie si je n’avais pas commis ce meurtre, mon mari aurait-t-il continué à lever la main sur moi pour ensuite s’excuser dans les dix minutes à suivre ? Je n’en savais rien non plus. Malgré la gravité de mon acte, je n’éprouvais aucun remord, pourtant je suis plutôt émotionnellement fragile et jamais je ne me serais cru capable d’effectuer un tel geste. J’avais désormais cette sensation de paix et de liberté, comme si j’étais parvenue à me débarrasser d’un énorme poids. Pourtant, je devais maintenant m’efforcer à vivre sans ma fille. Avec du recul, j’aurai très certainement préféré continuer à me faire battre à sang plutôt que de vivre sans mon enfant. Je ressentais ce vide ne cessant de me creuser le cœur et cela me rendait malade. La majorité des personnes vers qui j’avais décidé de me tourner pour demander conseil quant à la récupération de la garde de ma fille, n’avait cessé de m’expliquer qu’il ne fallait pas que j’espère quoi que ce soit, mes antécédents ne jouant pas en ma faveur, malgré cela, je ne pouvais pas m’imaginer vivre sans elle, rater les grands moments de sa vie, ses rentrées scolaires, ne plus être confrontée à sa présence, ne plus la voir s’épanouir et grandir à mes côtés. Une mère ne peut pas rayer son enfant de sa vie, c’était inconcevable, impensable, et pourtant j’avais la triste impression que j’allais devoir m’y forcer. Malgré tout, je persistais à aller me faire conseiller par d’autres personnes, toutes me répondant la même chose d’ailleurs. Aucun n’avait l’air de prendre en compte que le meurtre de mon mari fut commis par pure et légitime défense dans l’objectif de protéger ma fille qui ne devait en aucun cas subir également les coups de ce fou furieux.

Je n’avais aucune idée de l’heure qu’il était, mais quoi qu’il en soit, je ne cessais de jeter quelques regards par la fenêtre, l’absence de mon colocataire avait tendance à m’inquiéter, probablement car il était le seul sur qui je pouvais compter, la seule personne souhaitant m’épauler. A notre rencontre, je crois qu’il n’eut aucun mal à repérer mes faiblesses, j’ignore si ce fut par pitié mais il avait décidé de m’aider et je lui en étais plus que reconnaissante. J’habitais désormais chez lui et je n’avais aucun mal à le considérer comme occupant le stade d’ami, en même temps, il était mon seul ami, bref. Mes repères et fréquentations ayant disparus le même jour que mon jugement et ma condamnation. J’avais tenté d’appeler plusieurs fois Ethan, dans le but d’avoir de ses nouvelles et cesser de m’inquiéter. Je tenais à lui et je devais avouer que je craignais constamment qu’il lui arrive quoi que ce soit. Je vins relever mon regard en direction de la porte d’entrée, observant attentivement Ethan rentrer, étant donné la mine qu’il affichait sur son visage, je n’avais aucun mal à deviner les divertissements qu’il avait fait au cours de la soirée. Je ne savais pas réellement comment l’accueillir, mon envie première était de lui hurler dessus, mais en même temps, c’était loin d’être mon rôle. « Qu’est-ce qu’il s’est passé pour que tu sois un tel déchet ? Je savais même pas où t’étais, ni ce que tu faisais. Je ne sais pas si t’en a vraiment conscience, mais je m’inquiétais pour toi et d’ailleurs, en te voyant je m’inquiète davantage. Tu fais ce que tu veux, d’accord, mais me laisse pas sans nouvelle, même si t’as aucun compte à me rendre je le conçois. » Je vins m’approcher de lui, ne cessant de le regarder. « Tu veux en parler ? » Je n’étais pas complètement stupide et j’avais plutôt un bon sens de l’observation. Après toute l’aide qu’il m’avait fourni, je désirais me montrer prêt à l’aider à mon tour, même si je n’avais strictement aucune idée du domaine qu’il s’agissait. J’étais prête à l’écouter pendant des heures s’il le fallait, du moment que je ne restais pas plus longtemps dans l’incompréhension la plus totale. Je ne savais pas si j’allais pouvoir l’aider, mais quoi qu’il en soit, il était clairement évident que j’allais faire mon possible pour que ce soit le cas, je lui devais bien ça après tout et j’avais tendance à vouloir le bonheur des personnes m’entourant, Ethan en faisant donc parti.

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Ethan Matthews

Ethan Matthews

→ crédit : Gentle Heart ; Tumblr
→ discussions : 495
→ anniversaire : 28/05/1994
→ âge : 29
→ arrivée en ville : 29/11/2010


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♂♀ your people:
▬ to do list:
• social class: Fire up boys

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MessageSujet: Re: smooth criminal   smooth criminal EmptyDim 20 Nov 2011 - 14:01

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    Doux bras de Morphée. Le sommeil c'est quand même putain de bon. Sur un matelas avec une couette et un oreiller c'est mieux quand même. C'est ainsi le froid qui réveillait Ethan. Cette douce brise accompagné des arroseurs automatiques. Ethan ouvrait les yeux. La vue quelques peu altérée et floue, tout ce qu'il put voir, c'est du vert. Du vert à perte de vue. Après quelques minutes ou ce dernier poussait des petits grognements, sa vue se remettait en place et il pouvait ainsi observer une pelouse fraîche et mouillée. Sentant les gouttes d'eau perler sur sa peau, Ethan se mi sur le dos, recevant de l'eau bien froide en pleine figure, ce qui eut le don de lui rafraîchir la mémoire en moins de deux. Se levant péniblement, il s'étirait lentement, enlevant l'eau de son visage avant de se lever, quelques peu chancelant et vacillant. Il constatait également les feuilles se trouvant sur tout son corps et les enlevait lentement. Un buisson. Voilà ou Ethan avait passé la nuit, dans un parc inconnu, entre deux buissons, Ethan s'était écroulé et avait cédé aux bras de Morphée. S'asseyant sur le banc le plus proche, il s'allumait une cigarette, sa nuit lui revenant progressivement en tête. Il était sorti, déjà assez tard, avait traîné avec quelques mauvaises fréquentations peu recommandables, avait foutu le bordel, s'était probablement battu avec quelqu'un au vu du sang qu'il avait sur le haut de son front, avait bu, beaucoup, beaucoup trop bu, fumé de même, avalé quelques trucs étranges, était sorti en boîte, avait erré, encore bu un petit peu trop et s'était finalement assoupi au bord du gouffre derrière ce buisson pourri. Vie merdique. Depuis que Ethan avait rompu avec Mia, et que celle ci s'était emballé avec un autre juste après qu'il ait été à coeur ouvert avec elle, il ne voulait plus entendre parler d'elle. Elle en avait jamais eu rien à foutre de sa gueule de toute façon, et elle voulait juste que Ethan lui paye l'avortement pour son gosse, voilà ce qu'il pensait actuellement. Et pourtant, il ne pouvait se résoudre à l'oublier et se démontait la tête un peu plus tous les soirs pour tenter de l'effacer de sa pensée, en vain. Elle était comme écrit partout sur les affiches publicitaires, présentes à chaque coin de rue, sur tous les drapeaux de cette putain de ville, absolument partout. Seule la drogue et l'alcool permettaient ainsi au jeune homme de la rayer temporairement de son esprit et de son coeur, juste temporairement. A peine levé sur ce putain de banc, la douleur revenait tel un boomerang en plein dans sa gueule. Jetant sa clope dans le lac, il décidait de rentrer chez lui comater dans son lit pour le reste de la journée.

    Il n'avait pas donné de nouvelles a Whitney et avait bien vu la dizaines d'appels qu'il avait chacun rejetés qu'elle lui avait donné. Rentrant sur la pointe des pieds, il pensait se faire discret. C'était sans compter sur la jeune femme qui était au pied de guerre dans le salon, se jetant sur lui pour lui faire la morale alors qu'il venait juste de mettre un pied dans la maison. Ethan fut tenté de mettre son pied en arrière et faire demi-tour, mais son inquiétude était légitime et il se voyait pas errer aux yeux de tous dans L.A. toute la journée. Il jetait sa veste contre une chaise avant d'avancer dans la cuisine pour se vider une bouteille de lait en entier. Elle continuait de lui parler, comme une maman, combien elle avait été inquiète et qu'il aurait du la prévenir. Elle était mignonne tout de même haha. C'était sa colocataire en ce moment, et ce dernier l'avait rencontré durant les quelques mois qu'il avait passés en prison à New York. Elle était un peu comme lui et ils avaient rapidement sympathisés, Ethan la défendant dans ce monde de brutes ou tous voulaient serrer la demoiselle et abuser d'elle. Son histoire avait eu le don de le toucher et il était donc devenu son confident et son ami. Quand elle s'est pointée sur L.A., Ethan a donc naturellement proposé qu'elle vienne en colocation avec lui le temps qu'elle trouve un appart', l'aidant également en parallèle à retrouver sa fille. « Oui maman. » Ethan d'habitude, n'aurait jamais voulu se confesser à elle, mais cela faisait bien deux semaines qu'il était ainsi, et il se disait que peut-être en parler, éventuellement, pourrait le faire sentir mieux. Au point ou il en était, il était plus à ça près. S'affalant sur le canapé avec une compresse pour sa blessure, il répondit d'un ton vague et presque détaché : « Arf, tu sais pas grand chose. J'ai juste rompu avec ma copine avec laquelle j'étais depuis six mois, que j'aimais comme un dingue, mais je me suis rendu compte qu'en fin de compte, c'était rien qu'une crazy bitch. » Prenant une pause, il serrait la mâchoire avant de bouffer un reste de cookie qui traînait pour répondre, la voix un peu plus triste : « Still, ça fait sacrément mal. »
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