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I thought we were alone... Clearly, we're not.

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Chelsea Williams

Chelsea Williams
chelsea ☂
« you can only show feelings when you feel yours in jeopardy. »

chelsea ☂« you can only show feelings when you feel yours in jeopardy. »
→ crédit : REMEMBERhope & TUMBLR.
→ discussions : 5898
→ anniversaire : 19/04/1992
→ âge : 32
→ arrivée en ville : 08/03/2009


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MessageSujet: I thought we were alone... Clearly, we're not.   I thought we were alone... Clearly, we're not. EmptyVen 22 Jan 2010 - 3:56


    I thought we were alone... Clearly, we're not. 6r6kqr I thought we were alone... Clearly, we're not. 2e34ryp I thought we were alone... Clearly, we're not. F_HEADER5m_2fe1e08
    ♣ Chεlsεα, Jαsσn & Gαbriεllε ♣
    « why does love always feel like a battlefield… »
      Un peu après que le bal ait commencé, je me suis permis de regarder qui était à mes alentours. Adam, Aislinn, Soléanne, Jude, Kayla, Crys et Nick sont là aussi… Je n’continue pas longtemps. Ils sont loin d’être les gens dont je me soucie en ce moment – pas pour être méchante – en fait, je cherche Jay des yeux. Ce qui m’attriste c’est de savoir que si je cherche Gabrielle et que je la trouve, Jay sera automatiquement avec elle, parce que de toute manière être un pot de colle est sa profession, à la pauvre petite… Du coup, elle n’aura que ça à faire. Et je suis sûre à 100% qu’elle va me regarder de travers si elle croise mon regard. À moins qu’elle se trompe entre Crys et moi. Ce soir on est habillées en filles – enfin plutôt moi – et on a un masque, ce qui rend la tâche difficile aux gens qui nous connaissent à peine. Bon, retour à ce qui est vraiment important, je continue de chercher subtilement, Jake est un peu perdu parmi toute la foule, donc il est parti prendre un peu l’air. Je sais qu’il m’abandonnera pas ici, parce que c’est lui mon cavalier, et qu’il a accepté alors il doit tenir jusqu’au bout, même si je sais que c’est pénible pour lui. Je me promène près des gens et je m’arrête à côté d’Aislinn, je lui souris et la prend dans mes bras. Je sens un peu son ventre sous sa robe, j’trouve ça tellement adorable, même si dommage parce qu’elle est jeune et belle, et elle a la vie devant elle. Enfin, si elle a décidé de le garder, c’est qu’elle doit avoir ses raisons. Je la connais pas trop pour son côté positif, mais je suis sûre qu’elle est capable de changer, et surtout à la vue de son bébé… « Ais, t’es magnifique tu sais. » Elle me sourit et je m’esquisse entre les gens pour trouver mon homme. Finalement, je tombe dessus, et il est avec sa promise… J’attends un instant, m’arrangeant pour ne pas me faire repérer. S’il me voit et vient me voir Gabrielle le suivra et j’en ai aucune envie. La brunasse finit par se retourner pour aller faire je ne sais quoi, je vois Calleigh un peu plus loin et je devine que c’est pour ça qu’elle s’est éclipsée un moment. Je profite du fait qu’elle soit distraite pour approcher Jay et lui prendre la main le plus subtilement possible. Il serre ma main et on avance parmi la foule… Les gens ne font pas gaffe à nous, donc on passe presque inaperçus. On s’arrête dans un coin un peu sombre de la salle, et je le sens prendre mon autre main et se rapprocher. « Vous m’avez manqué, monsieur Andrews. » Je m’approche et essaie d’atteindre sa bouche sans m’enfarger dans mes pieds, avec ces talons de malheur, on ne sait jamais. Je l’embrasse, tendrement, et je mets mes mains autour de son cou pour le rapprocher de moi. Il m’enlace et je frissonne, souris en même temps.

      On est trop à la vue des gens, et je déteste ça, je ne tiens pas spécialement à ce qu’on se fasse prendre, même si en ce moment les lumières sont tamisées et que personne ne nous a regardé. On aurait entendu bien des remarques sinon. Je décolle mes lèvres des siennes et prends sa main en marchant vers les salles que j’ai vu plus loin. Petites, mais efficaces. Je sais pas à quoi elles servent, mais je connais un truc pour débarrer les serrures sans l’usage de clefs. Quand on a Julian comme grand frère, on apprend tous les trucs qui peuvent nous devenir très utiles par la suite, comme celui-là. Je regarde les toilettes, et je me dis que c’est vraiment un mauvais endroit, alors je prends sa main et on se dirige le plus subtilement possible vers une des petites salles éloignées. J’espère que personne nous a vu, ce serait vraiment dommage qu’on se fasse interrompre. Le bal est une soirée spéciale, et je veux en profiter tant que je peux, même si je peux pas m’afficher officiellement avec Jay. On est devant une salle, et je prends une pince dans mes cheveux pour débarrer la serrure. C’est fait ! Je me retourne vers Jay et lui souris, je prends sa main et l’entraîne dans la petite salle en refermant la porte. Je me suis assurée que personne ne nous verrait, mais honnêtement je me doute bien que quelqu’un devait regarder du coin de l’œil. Tant que ce n’est pas Gabrielle, je suis sauve. La lumière reste fermée, je sors mon portable de ma minuscule sacoche et éclaire l’endroit avec. J’enlève mon masque et le pose sur la tablette non loin d’où je me tiens, et je me dirige vers Jay par la suite, pour l’enlacer. Il me soulève – sûrement sans efforts – et je sens son parfum émaner de son cou. Rah, son parfum qui me rend complètement dingue, encore plus folle de lui. « J’adore ton parfum. » J’esquisse un sourire dans le noir, je me souviens de cette odeur parce que je lui ai offert pour son anniversaire, avec d’autres trucs que j’ai oublié – pour l’instant, pas envie de me creuser la tête – je ne crois pas qu’il le porte par hasard. Enfin, peut-être que je me fais des idées aussi, on sait jamais. Je le serre plus fort contre moi, et je remonte ma tête pour l’embrasser. Je suis donc dans ses bras, mes pieds ne touchant pas le sol, entrain de l’embrasser. Mes chaussures glissent un peu, mais c’est un détail inintéressant. On s’embrasse, ni trop passionnément, ni platement, le juste milieu. On a le temps de reprendre notre souffle et de continuer. Je suis heureuse, il me rend heureuse, et je l’aime plus que tout au monde.

      On entend encore la musique d’ici, et ça change pour les musiques de slows. On arrête de s’embrasser et je ricane un instant, je sais pas trop pourquoi. Je le sens sourire contre mes lèvres… Il me pose et la chanson qui joue maintenant est une chanson que j’ai toujours aimé, parce qu’elle représente un peu tout ce dont les filles rêvent quand elles sont en couple ou amoureuses. You and me de Lifehouse est définitivement une chanson marquante. Jay descend ses mains sur ma taille et je replace mes mains autour de son cou, et on se met à danser, lentement, collés, dans un silence presque parfait, et avec la musique de fond… Tout ça dans cette petite salle cachée.
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    MessageSujet: Re: I thought we were alone... Clearly, we're not.   I thought we were alone... Clearly, we're not. EmptyDim 24 Jan 2010 - 14:19

      Je me dis que finalement, on a bien fait d’arriver un peu en retard. Le temps a passé ici en sera moins long ... Je me dis que chaque minute où je ne regarde pas ma montre est une minute de gagnée, en quelque sorte. Encore le début semble être plutôt divertissant. Il y a les salutations, on prend des nouvelles de l’un et de l’autre, on se parle, on s’occupe autour d’un verre. C’est pas trop mal ... A côté de moi, Gabrielle semble absorbée par une conversation avec Alec tandis que moi, j’parle vaguement avec Jude et Kayla. Rien de bien méchant.

      - « Dites, vous auriez pas vu Jake Richardson, par hasard ?
      - Jake ? Euh ... Non. Pourquoi ?
      - Non rien, j’ai juste un truc à lui demander. »

      Jude hausse les sourcils. Il sait pertinemment que je ne connais pas Jake et il sait également qui est la cavalière de ce fameux Jake. Pas difficile de comprendre que prononcer le nom de Chelsea, ce soir, équivaudrait à se jeter d’un pont de quarante mètres ... Cela dit, je n’ai pas vraiment la tête à converser et encore moins à sourire. Je n’ai toujours pas trouvé ni Jake, ni Chelsea. Des yeux, je parcours la salle sans relâche à la recherche de quelqu’un de vraiment amical, voir même plus. Que ça soit Jasper, Nick ou Chelsea ... Surtout Chelsea. Mes yeux s’arrêtent, d’ailleurs, à chaque fille aux cheveux blonds. Mais, aucune n’est assez belle pour être celle que je cherche. J’ai bien vu Crystel tout à l’heure et j’ai d’ailleurs senti mon cœur faire un bond dans ma poitrine en croyant que j’avais affaire à Chelsea. Ca n’était pas le cas. Crystel semble nettement plus à l’aise avec ses talons que ne l’est Chelsea, généralement. Et puis, leur voix sont légèrement différentes également. J’crois qu’il faut me faire une raison. Ce soir, je vais m’ennuyer comme un rat mort ! Surtout que Jude et Kayla viennent de partir danser ... En gros, j’me retrouve tout seul avec Gabrielle au milieu d’une foule de couples. Très bien, j’me résigne. Si dans cinq minutes, je n’ai pas trouvé Chelsea, j’file me fumer un autre pétard.

      - « Jason, j’vais voir Calleigh, d’accord ?
      - Ok, tu lui passes le bonjour. »

      Gabrielle n’attend pas ma réponse et part rejoindre sa meilleure amie. Je les suis des yeux et je croise ceux de Jasper, au moment où une main s’infiltre dans la mienne, une main brulante. Je souris et me laisse envahir par son parfum. Je n’ai pas trouvé Chelsea mais par contre elle, elle m’a trouvé. Pour mon plus grand bonheur. Je la suis et on traverse la foule d’étudiants, sans jeter un seul coup d’œil derrière. Gabrielle est avec Calleigh. En principe, elle devrait donc être occupée pour pas mal de temps.
      On s’approche d’un coin et on s’y arrête. Je ne pense pas que, vu la foule épaisse, quelqu’un prête attention à nous. J’attrape sa main libre et elle se hisse jusqu’à mes lèvres. J’suis décidément trop fou d’elle.

      - « Vous m’avez manqué, monsieur Andrews. »

      Je souris à ma future épouse d’un air follement heureux. Elle porte une robe qui lui va simplement à merveille, argentée et assez courte pour que l’on puisse voir ses fines jambes. Ses cheveux sont relevés en un chignon plutôt compliqué qui dégage son visage. Elle est maquillée, très légèrement, joliment.

      - « Et cette absence a été un véritable supplice, mademoiselle Williams. »

      Je la dévore des yeux, j’peux rien faire d’autre. Cette fille est fabuleuse. Elle se hisse à nouveau et m’embrasse à plusieurs reprises. Je l’entoure de mes bras et réponds à ses baisers. Mes lèvres se baladent dans son cou et je lui glisse un petit mot à l’oreille.

      - « Bon sang mais, comment tu fais pour être aussi belle ... »

      Je vois les yeux de Chelsea se poser sur un petit groupe de gens derrière nous. Un instant après, nous voila dans un couloir, devant des portes alignées. Chelsea sort une pince de ses cheveux et la fourre dans la serrure. Je ne peux pas m’empêcher de rire. Non pas parce que je trouve ça ridicule ou quelque chose comme ça, au contraire, Chelsea me rappelle tellement Julian, à ce moment-là. C’en est presque choquant. J’ai l’impression de voir Julian le fameux soir où on s’était infiltré, avec Jasper et Nick, dans notre lycée. Julian avait fait exactement la même chose avec une pince à cheveux. Bon, lui ne l’avait pas sorti de sa belle chevelure blonde mais, ça y ressemblait tout de même beaucoup. Et c’était plutôt amusant !
      On rentrait dans la salle et fermions derrière nous. Je manquais de me cogner contre une table mais, suivais Chelsea et je n’avais qu’une idée en tête, l’embrasser encore et encore ... Chose que je ne manquais pas de faire. Chelsea enleva son masque, éteignit la lumière de son portable et je pu enfin l’avoir tout à moi. Elle se mit à sourire et me confia qu’elle adorait mon parfum. Je pouffais. C’était elle qui l’avait choisi alors, ça paraissait normal. C’était un de ses cadeaux pour mon anniversaire, un très beau cadeau. Cadeau ... Un mot qui se mit à résonner dans mon esprit. En même temps que mon portable, j’avais mis dans ma poche une autre petite chose avant de partir de chez moi. D’un coup, je plongeais ma main dans ma poche et en ressortait une petite boîte. Je me mordais la lèvre, par la même occasion. On aurait dit une de ces boîtes qui contenaient les bagues de fiançailles. Je la lui tendais, sans attendre et souriait en me rappelant du moment où je l’avais acheté. Ca faisait tellement longtemps ... L’après-midi qui avait précédé la fête d’Halloween. Avec Chelsea, nous nous étions mis d’accord pour venir avec Nick et Crystel, chacun de notre côté pour essayer de leur faire réaliser qu’ils étaient tellement mieux ensemble. Cet après-midi là, je l’avais donc passé avec Crystel et j’avais prétexté l’anniversaire de Gabrielle pour chercher un bijou à offrir. Dans mon esprit, c’était pourtant clair. Ce bijou serait pour Chelsea mais, je ne pouvais pas vraiment l’avouer, pas encore ... J’avais opté pour un collier, un cœur en argent très simple et je priais pour qu’il lui plaise.

      - « Crystel m’a aidé à choisir. »

      Après une réponse plutôt satisfaisante, je faisais descendre mes mains sur ses hanches et elle entourait mon cou de ses bras. La musique qui nous parvenait faiblement m’était totalement inconnue et ne correspondait pas du tout avec mes goûts mais, Chelsea semblait en être amoureuse et moi, je ne pouvais pas y résister.
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    Chelsea Williams

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    MessageSujet: Re: I thought we were alone... Clearly, we're not.   I thought we were alone... Clearly, we're not. EmptyDim 31 Jan 2010 - 0:10

      Le bal, c’est un de ces événements qu’on n’oublie pas parce qu’il y a toujours quelque chose de spécial qui s’y passe. Je sais pas si cette soirée va être comme ça pour moi. Certes, elle est spéciale, déjà parce que j’y suis venue avec Jake et que je me retrouve à danser avec Jason, et j’aurais bien voulu y venir avec Jay, mais il y a Gabrielle. Je me suis souvent demandée à quoi notre « couple » ressemblerait si on avait jamais eu d’embûches. Si quand on était adolescents on était restés ensemble, comment ce serait aujourd’hui ? Peut-être qu’on se serait lassé de l’autre, qu’on aurait cassé et que la tension et l’atmosphère soient horriblement lourdes. Et si c’est ça qui arrive plus tard ? Si un jour on se marie et qu’on se lasse de l’autre, qu’est-ce qu’on va faire ? Après toutes ces années on va juste redevenir amis et tout ce qu’on a construit va s’envoler en fumée ? J’ai peur, et je ne sais pas si en parler à Jay est une bonne idée… Faudrait déjà qu’on commence à sortir ensemble officiellement au lieu de se cacher derrière tout le monde pour ne pas se faire découvrir. Ça fait plusieurs semaines, peut-être 4, qu’on joue à ce jeu. Tout a commencé le soir où on a fait l’amour mais je… Je quoi ? Pourquoi est-ce que je doute de nous maintenant ? Enfin, je ne doute pas, mais je me pose plusieurs questions. Ça paraît peut-être con parce que les gens qui s’aiment, bah ils s’aiment et le reste ils s’en foutent. C’est comme Roméo et Juliette, sauf que leur histoire a eu une fin tragique. Mais le pire, c’est que même si c’est tragique, je trouve ça extrêmement romantique. Le fait que deux personnes s’aiment au point de mourir pour l’autre… Évidemment, personne ne le sait, parce que je n’suis pas du genre à me morfondre devant les films, etc. Et de toute façon j’ai jamais dit à personne que j’aimais Roméo et Juliette. C’est une autre question qui se soulève, là… Est-ce que je serais prête à mourir pour Jason ? Me donner une réponse à moi-même maintenant me contrarierait. Pourquoi ? Parce que je n’oserais jamais poser la question à Jay et que ça me dérangerait de ne pas savoir. Bref, je le serre contre moi, il sent tellement bon… Ça me rend dingue, et je souris en même temps parce que c’est le parfum que je lui ai offert et que je croyais qu’il porterait autre chose. Enfin c’est con… « Et cette absence a été un véritable supplice, mademoiselle Williams. » donc je lui ai manqué. Ça me fait bizarre qu’il dise ça, même si c’est vrai. C’était horrible sans lui pendant… Deux jours ? Je sais plus, je préfère ne pas compter le temps qu’on passe séparés, mais plutôt ensemble. Quand il vient à la maison jouer aux jeux vidéos, quand on s’endort tous dans les sofas du salon et que Nickie nous réveille le matin parce qu’on a l’air de vraies loques. Je souris de nouveau et me laisse entraîner par la musique. Je ferme les yeux et m’imagine toutes sortes de trucs ridicules complètement féminins. J’dois être tombée sur la tête, c’est assuré. « Je m’en doute, puisque je l’ai vécue aussi… » Je relève la tête un instant et il me murmure encore un autre truc. Je rougis, là je n’peux pas faire plus féminin que ça, et pourtant…

      On reste collés quelques instants, puis Jay fait quelque chose, enfin, il fouille quelque part, dans ses poches je crois. Il en sort une petite boîte carrée dont j’arrive difficilement à décerner la couleur. On s’en fout de toute façon, ce qui compte c’est ce qui se trouve dedans, et j’ai hâte de voir. Je sais que ce n’est pas ce à quoi je pense, et si ça l’avait été je ne sais même pas ce que j’aurais répondu. Enfin, logiquement « oui » mais à cet âge-là ? Mes parents se sont mariés quand ils étaient jeunes pourtant, et leur couple a réussi à durer, mais malheureusement des événements tragiques arrivent et on doit y faire face. Bref, j’essaie de faire en sorte que mon cœur batte à un rythme normal, mais c’est tout simplement impossible en ce moment. Je stresse, et je… « Crystel m’a aidé à choisir. » C’est un collier. Un collier en forme de cœur, c’est… Tout simplement magnifique. « Wow. Je… Je l’adore, c’est beau, c’est… incroyablement adorable et magnifique. » Alors là, j’avais pas prévu ce coup-là. J’suis choquée – d’un côté positif, évidemment – et puis de l’autre côté, il est tellement bien Jason. Je souris dans le noir, et il ne peut pas vraiment voir alors je sors mon portable et éclaire un peu la petite salle. « Je l’aime, et je t’aime. » Il sourit aussi et je me retourne pour qu’il attache le collier à mon cou. Une fois que c’est fait, je me colle mon dos à son torse et on se balance lentement, ma tête penchée, mes yeux fermés, je réfléchis… Mais à quoi donc ? Au fait que je pourrais rester comme ça, dans ses bras, pour le restant de mes jours, parce que j’en ai envie, parce que je l’aime, parce qu’il est celui qu’il me faut, parce qu’il est lui. Les gens disent souvent qu’ils arrivent rarement à trouver leur alter-égo. Vous savez, la personne qui saura vous compléter de n’importe quelle manière – les jumeaux exclus – et qui pourra vous consoler quand personne ne le peut – les jumeaux, encore une fois exclus – cette personne pour moi c’est Jay… Même s’il parle rarement de ses sentiments, qu’il préfère fêter au lieu d’étudier – qui aime étudier, sérieusement ? Bon je connais quelques exceptions, mais je les apprécie quand même ! – et qui joue encore aux jeux vidéos – ce truc est ma vie quand je suis chez moi, t’façon. Je ne sais pas dans quelle catégorie Jay ne me complète pas, parce que ça fait tellement longtemps qu’on se connaît que si j’le perdais je perdrais sûrement le 50% m’appartenant. Parce que oui, l’autre 50% c’est Crys.

      La musique est toujours au même niveau, et ils ont changé de chanson, mais j’y porte pas trop attention. Mon seul centre d’intérêt est là avec moi, alors à quoi ça sert de me soucier du reste ? « Jay… Faut qu’on parle tu sais. » J’appréhende cette phrase parce qu’elle sonne faux à mes oreilles. On partage une harmonie presque parfaite, sinon parfaite. Je déteste le fait que je sois entrain de plomber l’ambiance en sortant ces mots. « J’veux pas te mettre mal à l’aise, je veux juste que… Je veux qu’on mette les choses au clair, et ne t’inquiètes pas, ça prendra pas toute la soirée, je veux pas te la gâcher, cette soirée. » Je me retourne et lève ma tête pour le regarder. Mon portable fait encore de la lumière alors je le vois. Il a l’air contrarié, ou un truc du genre, pas très sûre. Après 20 ans, il y a des expressions que j’arrive toujours difficilement à déchiffrer. Je passe ma main doucement sur son visage et prends l’autre pour prendre l’autre côté. Je penche sa tête et colle mon front au sien avant de remonter ma tête et de l’embrasser, tendrement. Après un moment je m’arrête, et j’essaie tant bien que mal de reprendre mes esprits. « Je tiens à toi, peut-être même plus que je tiens à moi-même. Je suis heureuse quand on passe du temps ensemble, et quand on prévoit illusoirement notre avenir… Mais je veux plus me cacher. Si on est ensemble, il faut qu’on le soit vraiment, tu comprends ? » Je passe mes mains autour de son cou et souris faiblement. Ça me fait quelque chose d’en parler, parce que j’aurais voulu par tous les moyens éviter cette conversation qui ne fait que nous faire du mal à tous les deux. Par contre, je me rends compte que je veux être avec lui à nos yeux et à ceux des autres, du coup il faut que ce soit officiel, c’est logique. Je n’ai pas l’intention de pousser les choses, seulement, je veux pas être « l’autre » parce que je l’ai été ce dernier mois et que ce n’est pas quelque chose que je recommande à une autre fille… « J’ai pas envie que les gens me prennent pour celle qui t’a ‘volé’ ou quoi que ce soit. Même si on sait tous les deux que c’est faux, les autres n’en penseront pas autant, et j’ai pas l’habitude de me soucier de ce qu’ils disent… Mais passer pour la dernière des pétasses, c’est pas mon fort. » Je baisse la tête, j’ai honte de lui dire que je me sens comme ça. Je sais que je peux tout lui dire, mais je n’ai en aucun cas le droit de le blâmer, et c’n’est pas ce que je fais… J’explique comment ça me fait sentir, et puis… Rah, je déteste ça.

      Désolée de changer encore de couleur -_-' Juste que l'autre se voyait à peine et ça fait plus "mec" que "fille" du coup j'ai mis palevioletred - si jamais t'en as besoin x)
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    MessageSujet: Re: I thought we were alone... Clearly, we're not.   I thought we were alone... Clearly, we're not. EmptyDim 14 Fév 2010 - 16:02

      Chelsea et moi, c’était exactement ça, on dépendait l’un de l’autre ... Il suffisait qu’il y en ai un qui aille mal pour que l’autre ne puisse pas non plus être heureux. On était dépendant l’un de l’autre et ça se sentait de plus en plus. J’avais beau cherché dans les vingt-trois années de ma courte vie, jamais je n’avais ressenti quelque chose d’aussi fort pour quelqu’un. Ou alors, de la haine peut-être ... Envers le violeur de Chelsea. Ca, c’était sur. J’aurais aimé savoir de qui il s’agissait, rien que pour lui faire ressentir au moins le double de ce qu’avait souffert la jolie Williams.
      Ah là, là, ce putain de Ledger m’en aura fait baver aussi, dans une moindre mesure. Aujourd’hui, Ledger, c’était comme si je n’en avais vraiment plus rien à faire ... Comme si c’était un souvenir lointain qui disparaissait petit à petit. J’avais pris ma revanche. Et quelle belle revanche ! Chelsea et moi allions enfin pouvoir être ensemble, officiellement. C’était tellement fort que j’avais l’impression que ce sentiment pouvait me tuer, n’importe quand. Le jour où Chelsea partirait, où elle ne me regarderait plus comme maintenant, je n’y survivrais sans doute pas. Heureusement, c’était aussi impossible à concevoir ... Je ferais tout pour que notre lien ne s’éteigne jamais. Je lui donnerais tout, tout ce que je ferais sera pour elle, sans exception. J’étais prêt à tout ... Absolument tout.
      Aujourd’hui, on était au bal de début d’année et je me disais que ma vraie vie commençait à cet instant. Gabrielle était au courant de tout et cette soirée devait être notre dernière. J’ironisais intérieurement ... Je passerais sans doute ma dernière soirée « officiellement en couple avec Gabrielle » avec Chelsea. C’était très étrange comme situation. Mais, j’étais totalement heureux. J’avais fait pas mal de bêtises, je n’avais pas pris les bonnes décisions, j’avais fait souffrir pas mal de monde. Dès demain, tout ça serait fini. Emballé, électrocuté, noyé, jeté ... Cette situation ne nous toucherait plus.

      A la lueur de son portable, je distinguais à peine le sourire qui embellissait le visage de Chelsea. Mon cadeau se perdit dans sa main droite. Elle semblait ravie et moi, j’avais l’impression que mon cœur allait exploser de bonheur quand ce canon m’assura qu’elle l’adorait. « Je l’aime, et je t’aime. » J’soupire légèrement. J’aimerais tellement qu’elle me répète ça pour toujours, tout le temps. J’pourrais l’écouter me le dire pendant des années, voir sûrement plus ... Chelsea me tend la chaîne et me tourne le dos. Je soulève ses cheveux et accroche tant bien que mal le fermoir, avant de balader ma main sur sa nuque. Je l’embrasse plusieurs fois dans le cou, en glissant mes mains sur ses hanches. Je ne peux pas m’empêcher de rire en la sentant tressaillir. Chelsea ou l’incarnation de la-fille-qui-n’aime-pas-les-chatouilles ... « Je t’aime aussi, princesse. »
      Il y a pas mal de bruit autour de nous, des bruits sourds d’éclats de rire et de musique de toutes sortes. Mais, c’est un autre monde ... Pas le notre, pas maintenant. « Jay… Faut qu’on parle tu sais. » Oui, je sais ... Mon sourire est parti et j’ai l’impression de revenir brutalement sur Terre. Ouais, la Terre, cette planète où tout est tout le temps tellement compliqué ... « J’veux pas te mettre mal à l’aise, je veux juste que… Je veux qu’on mette les choses au clair, et ne t’inquiètes pas, ça prendra pas toute la soirée, je veux pas te la gâcher, cette soirée. » Je la comprends et je suis pas contre le fait qu’on mette les choses au clair. Ca ne peut que nous faire du bien, je pense. Surtout que Chels’ ne sait pas encore que Gabrielle est au courant de tout. Je ne sais même pas pourquoi je ne le lui ai pas déjà dit ... Mais, je me tais. Je veux juste qu’elle me dise ce qu’elle a sur le cœur, à présent. Si jamais ça a un quelconque rapport avec le fait que je sois en couple avec Gabrielle alors, elle n’aura plus à s’inquiéter, si c’est autre chose en revanche, je ne sais pas ... Je m’attends à une suite mais, Chelsea se retourne pour me faire face. Grâce à la lumière de son portable, je peux voir son visage, sur lequel je ne parviens à lire aucune expression particulière. Elle n’a pas l’air en colère ou contrariée, ni triste. Elle est juste ... Belle, en fait. C’est tout ce que je peux voir pour l’instant. Je baisse la tête et nos fronts se collent l’un à l’autre. Ses lèvres se posent sur les miennes et j’perds le fil de mes pensées. A chaque fois, c’est pareil ... Je pourrais être en train d’annoncer le décès de quelqu’un, si cette superbe nana m’embrasse, j’oublierais ce que je fais là, il n’y a pas de doutes ! Chelsea reprend sa respiration et recommence à me parler, d’une voix douce et si calme que je n’arrive pas à m’inquiéter. « Je tiens à toi, peut-être même plus que je tiens à moi-même. Je suis heureuse quand on passe du temps ensemble, et quand on prévoit illusoirement notre avenir… Mais je veux plus me cacher. Si on est ensemble, il faut qu’on le soit vraiment, tu comprends ? » Mon cœur se remet à battre d’une manière plus régulière. Je vois parfaitement ce qu’elle veut dire et c’est bien de Gabrielle qu’on parle. Chelsea me sourit faiblement et enfin, j’arrive plus ou moins à décrypter ce qu’elle ressent. D’un côté, ça me rassure parce que je sais que la solution à ses inquiétudes est proche, très, très proche, que je vais le lui dire dans les minutes qui suivent. D’ailleurs, j’ouvre la bouche mais, j’ai pas le temps de parler et ça n’est pas très grave. Savoir ce que ressent Chelsea me fait plaisir, dans un sens. Alors, je l’écoute, en silence. « J’ai pas envie que les gens me prennent pour celle qui t’a ‘volé’ ou quoi que ce soit. Même si on sait tous les deux que c’est faux, les autres n’en penseront pas autant, et j’ai pas l’habitude de me soucier de ce qu’ils disent… Mais passer pour la dernière des pétasses, c’est pas mon fort. » Oublier Gabrielle ... Oublier le fait que j’devais dire à Chelsea qu’on était plus ensemble. Ce qu’elle vient de dire m’étonne trop. Jamais une idée pareille ne m’aurait traversé l’esprit ... Que les gens pensent que tout ça était de la faute de Chelsea. Non, je peux pas imaginer ça. C’est pas de sa faute, c’est plutôt grâce à elle et puis merde, me voler à Gabrielle ?! Je dirais plutôt que c’est l’extrême opposé ... « Déjà, je pense que tu n’as pas à t’inquiéter de ce que peuvent bien penser les gens de toi, Chels. C’est même pas la peine de te poser des questions là-dessus. Je ne connais personne, à part Gabrielle et un ou deux autres idiots, qui ne t’apprécie pas. Sincèrement ... Tu es belle, intelligente et brillante, et compréhensive, et en même temps discrète. A part quelqu’un de particulièrement jaloux, je ne vois pas qui pourrait bien penser que t’es la dernière des pétasses. » C’est sincère. Je n’en reviens même pas que Chelsea puisse s’inquiéter de ça. A mon humble avis, Chelsea Williams doit sans doute être une des filles les plus géniales – nan, la fille la plus géniale – de l’université et une des plus aimées. « Et quand bien même ils croiraient que tu m’as volé à Gabrielle ... Non, ils ne croiront pas ça, de toute façon. Puisque je vais crier au monde entier que je n’attendais que ça et que je t’aime comme je n’ai jamais aimé personne et depuis si longtemps qu’on se rappelle même plus depuis quand ! » Je souris sincèrement. Parce que j’viens de me rappeler de quelque chose, parce que je m’apprête à dire à Chelsea la chose la plus importante, quelque chose qui va tout changer. « Ah oui, je crois aussi que je dois te dire autre chose. » Je souris encore plus. Chelsea va me prendre pour un malade mental si je ne le lui dis pas tout de suite ce qui me remplit de joie comme ça. Après tout, elle vient de me rappeler que cette situation l’ennuie vraiment, qu’il va falloir que je quitte rapidement Gabrielle parce que ça commence à être vraiment éprouvant ... Enfin, en gros, ce qu’elle vient de me dire ne devrait pas me rendre si souriant, sauf que ... « Gabrielle et moi, on est ... Comment dire ... On n’est plus vraiment ensemble, en fait. » Je guette sa réaction et je m’attends à tout, de sa part. Mais en fait, j’attends qu’une seule chose, l’embrasser à nouveau.
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