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JAY&CHELS • « so baby, will you come and spend the night ? »

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Chelsea Williams

Chelsea Williams
chelsea ☂
« you can only show feelings when you feel yours in jeopardy. »

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MessageSujet: JAY&CHELS • « so baby, will you come and spend the night ? »   JAY&CHELS • « so baby, will you come and spend the night ? » EmptyLun 16 Aoû 2010 - 17:11


JAY&CHELS • « so baby, will you come and spend the night ? » 23j1iqg
« jason & chelsea »
This isn't right. This isn't even wrong.

Premièrement, je tiens à annoncer officiellement que je vais étrangler la personne qui a eu le malheur d’inventer les réveils-matin. Pourquoi ? Parce que le mien vient à l’instant même de se retrouver face à face à mon mur, et que mon frère s’est fait une joie de cogner sur son mur pour me faire comprendre que je l’ai réveillé. J’ai presqu’envie de m’excuser, mais ce serait trop beau pour lui, d’admettre que j’ai fait quelque chose de ‘mal’. Le nombre de fois où je me fais réveiller la nuit par les bruits incessants que les filles qui sortent de sa chambre le matin émettent. Qu’il aille voir ailleurs si j’y suis sur ce coup-là, sérieusement. Je grogne dans mon lit, me retournant dans tous les sens possibles et inimaginables parce que j’ai vraiment trop la flemme de me lever, mais je mets aussitôt en tête qu’aujourd’hui, c’est le jour où on part pour le Mexique. Ensenada, que l’université nous a dit. J’aurais bien aimé visiter d’autres villes autour… Puis, vu que j’suis déjà allée à Tijuana, Ensenada va me faire du bien vu que c’est différent. Je me souviens clairement avec qui et dans quelles circonstances je m’y étais pointée. Je voulais prendre un congé de tout, j’avais traîné Kamé avec moi. Wayne y était avec CJ… Putain, ça remonte à tellement longtemps tout ça. Kamé a disparu de la circulation peu après ça et CJ n’en parlons pas, on a jamais réentendu parler d’elle. M’enfin, concentration. Je fixe mon plafond, ma main droite posée sur mon front, la gauche cachant mes yeux du peu de soleil qui éclaire ma chambre. Mes rideaux ont été fermés avec soin par moi hier soir – ou ce matin, très tôt – avant d’aller dormir parce que je savais qu’il allait faire trop soleil et que j’en mourrais certainement. Rah, merde, j’ai encore perdu le fil de mon organisation. On revient au plan initial qui est de me lever. Ce que je tente de faire vainement, sans avoir de résultats concluants. Je me roule encore quelques fois dans mon lit avant que la porte s’ouvre et que je m’apprête à haïr la personne venant techniquement me réveiller, même si je le suis déjà. « Allez Chelsouille, plus le temps de faire ta paresseuse, debout ! » Putain je vais l’encastrer dans un plafond, Julian. Je me retourne à peine et lui lève le doigt d’honneur. « C’pas bien de faire ça, Chelsou, c’est pas comme ça que je t’ai élevé ! » Je déteste quand il sort cette phrase, parce qu’il a raison en plus. Il a été extrêmement méticuleux pendant qu’on grandissait pour que justement, on soit pas comme les autres. Ça me fait marrer des fois de penser que c’est vraiment lui qui a dû le faire, à cause de notre situation et de l’état actuel de notre père. « Je t’emmerde, fuck ! » Je lui lance un oreiller qu’il esquive avec brillo, puis me renvoie avec une force – dont je me demande encore la source – infernale. Je me redresse sur mon lit, restant assise à le regarder. « T’as cinq secondes pour te casser… Sinon j’dis à ta dernière pétasse que t’as l’herpèèèès ! » Il me regarde avec de gros yeux, l’air complètement outré et dégoûté. Je souris, fière de mon coup. Il s’en va plutôt rapidement. Il sait que j’oserais le faire et que ça prendrait pas longtemps avant que ça se rende aux oreilles de toutes les autres filles, soit ses ex/futures conquêtes. Ce serrait marrant d’un sens, mais dans l’autre il m’en voudrait gravement… Lui faire ça ce serait foutre ma famille dans un gouffre duquel on aurait bien du mal à se sortir. M’enfin, je finis par me lever de mon lit – beaucoup trop confortable, c’en est toxique – et me dirige vers ma salle de bains. Ce qui est trop bien dans cette maison, depuis le temps qu’on y vit et qu’on a compris le fonctionnement, c’est que tout le monde a sa toilette, sauf peut-être Carter et Clay. Ils partagent, mais ce sont des mecs donc c’pas tant grave. Quoi qu’il en soit, je sais que mes bagages sont tous prêts pour le voyage qu’on s’apprête à faire, je prends donc ma douche sans souci majeur. Quand j’en sors, j’entends ma famille en bas, parler et rire de tout et n’importe quoi. C’est une routine chez nous, dès que tout le monde est debout on commence à faire du bruit… On aurait presque dit qu’on était beaucoup plus à habiter dans cette maison, mais c’est pas le cas. Évidemment, papa Williams est déjà dehors, sûrement entrain de chercher le prochain bar où il compte se saouler. Parfois j’me demande comment on fait pour le laisser habiter ici. On veut l’envoyer en cure de désintox, mais ça nous coûterait, on a pas accès à tant de fonds, puis tout le monde le saurait… Que notre père est un alcoolique incapable, incompétent… La police s’en mêlerait sûrement, parce que notre nom est un peu connu à travers L.A. vu les entreprises avec lesquelles notre famille fait affaire et tout. J’ai aucune envie que les médias se mêlent de notre vie privée si c’est pour ça.

Je descends en bas après m’être vêtue d’un short-jean bleu marin, une camisole blanche à motifs gris-mauve pale et après avoir lissé mes cheveux. Le déjeuner est prêt, c’est sûrement Sunny qui l’a fait parce que je doute gravement des talents culinaires de Ju, Carter et Clay. Ils ont l’air de bien manger en tout cas, puis je sais que c’est bon parce que ma cousine fait de bons trucs. Elle a sûrement dû apprendre à se débrouiller là où ils étaient avant et de ce que je vois, j’en déduis qu’elle aurait même pu jouer un peu le rôle de mère. M’enfin, je m’assois et mange avec eux. On parle du départ de plus tard pour le Mexique. Carter et Ju y vont, Sunday préfère rester, Clay aussi. Ça promet d’être bien ! Je sais que Desiree va y aller aussi, je l’ai entendu de la bouche de je sais plus qui, maintenant manque plus qu’elle se fait lyncher parce que mon frère risque de mal prendre le fait qu’elle soit la cause du départ de Crys, indirectement. D’ailleurs, je lui ai toujours rien expliqué et je vois bien qu’il veut des explications. Malheureusement, je peux rien dire pour le moment parce que j’ai promis à Crys de pas en parler et je tiendrai parole ! J’trouve ça vraiment dommage par contre que tout ça se soit passé au moment où le reste de notre famille s’ajoute à la maisonnée. Depuis qu’ils sont arrivés, on dirait que tout se dégrade et ça fait qu’on ne leur donne pas nécessairement une bonne image, mais c’est peut-être pas ça qui compte pour eux non plus, donc c’est bon, dans le fond. Après manger, je remonte dans ma chambre, demandant à mon frère et mes cousins de m’aider à mettre mes valises dans le coffre de ma voiture. On y va tous dans ma voiture, parce que j’ai la plus grande. Je préfère les jeeps aux voitures basses, du coup j’ai plus de place. Les bagages prennent quand même beaucoup de place, mais on s’en sort. Je mets de la musique de fond, ça fait bizarre que ce soit moi qui conduise, sachant que d’habitude quand on sort en groupe c’est mon frère qui le fait. On est en direction de la gare où on doit prendre le car pour se rendre à Ensenada. J’ai hâte qu’on y soit, sérieusement. J’ai hâte de pouvoir explorer et planifier mes soirées avec Jay et les autres. Évidemment, si j’parlais encore à Nick, je l’aurais inclus dans mes plans, mais c’est pas le cas alors il peut aller se faire mettre. Bon, la route est pas très longue, environ une trentaine de minutes. Je comprends pas pourquoi ils ont pas fait en sorte qu’on se retrouve à l’université et qu’on parte de là, faut croire que leurs méninges se font pas chier ! Quoi qu’il en soit, on y arrive en un peu moins de temps, parce que j’adore faire de la vitesse, même si je sais que ça finira par me faire prendre par la police. « On va foutre quoi en attendant ? » « J’en ai vraiment aucune idée. » « On verra ce qu’ils ont de planifié pour nous… » On a plus qu’à attendre, on va se faire chier jusqu’au départ. Nos bagages sont là, on les a entassé dans l’endroit où on le fait généralement pour ce genre de car. Je sors mon portable de mon sac et envoie un texto à Jay.
Girlfriend a écrit:
Babe, t’es où ? J’suis là avec Ju & Carter.
Boyfriend a écrit:
J’arrive dans pas longtemps, on se voit dans le bus. Jtm.
Girlfriend a écrit:
Right back at ya. xo
Je range mon portable et rejoins mon frère et mon cousin, ainsi que leurs amis que je connais pas vraiment. Le temps file, on se fait chier, Jay est toujours pas là mais je… Cassie, putain, c’est elle ! Je la vois débarquer de sa voiture avec cet air nonchalant qu’elle traîne partout où elle va. Je cours vers et lui saute littéralement dans les bras. C’est évident que c’est avec elle que je m’assois dans le bus, j’ai trop de trucs à lui raconter. Une heure entière passe avant qu’on monte tous dans le bus. Jay finit par arriver, mais il reste avec ses mecs et moi avec les filles. On tente de planifier avec quoi on va occuper notre temps. Je m’assois avec Cassie, Sawyer et Maxie. Jay passe à côté de moi et se penche pour m’embrasser avant d’aller s’assoir dans les places à quatre à côté des nôtres avec Julian, Jude et Nick. « Mesdames & messieurs… Nous sommes désolés de vous annoncer que nous allons devoir faire une courte pause et nous arrêter à Tijuana. Le bus a rencontré quelques problèmes de moteur, du coup nous n’avons pas le choix d’attendre qu’un autre bus soit envoyé pour continuer le voyage. Encore navrés. » Que le chauffeur dit… C’est une blague ! Bref, on gueule tous des conneries avant de descendre et de prendre quelques sacs avec nous. Y’a un hôtel à quelques mètres, on s’y rend plus ou moins rapidement, tous en rogne de devoir s’arrêter. Cet endroit paraît bizarre, pas saint, et bordel, ça me rappelle l’an dernier. On se loue des chambres, on doit bien sûr user de notre propre argent parce que tout ce qui était planifié pour nous est à Ensenada. C’te bande de connards ! Mon portable capte rien, évidemment, donc on peut pas appeler d’ici à moins d’avoir de l’argent et de pouvoir trouver un téléphone public fonctionnel. Il fait foutrement chaud dans ce pays, ça tue, mais en même temps ils nous avaient prévenus. Quoi qu’il en soit, après que tout le monde se soit arrangé pour les chambres et tout, je me retrouve malencontreusement coincée avec Desiree… Cassie et Calleigh me dérangent pas, mais bon, faut croire que Calleigh tenait à avoir une acolyte avec elle, vu que Cassie la supporte pas et que moi, je supporte pas sa cruche d’amie. On dépose nos bagages, évidemment faut qu’on argumente sur des trucs cons ! M’enfin, il fait déjà noir et les filles s’éclipsent. Je décide de remonter mes cheveux en chignon négligé et vais rejoindre Jay à sa chambre. Une fois que je suis devant, je toque doucement tout en ouvrant et je le vois, assis sur son lit. Les autres sont pas là, parfait. « Dis-moi que j’suis pas la seule à trouver que cette situation est particulièrement merdique… » Je m’approche et m’assois à côté de lui, mettant ma main sur la sienne.


Dernière édition par Chelsea N. Williams le Ven 17 Sep 2010 - 19:04, édité 2 fois
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Jason Andrews

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MessageSujet: Re: JAY&CHELS • « so baby, will you come and spend the night ? »   JAY&CHELS • « so baby, will you come and spend the night ? » EmptyMar 17 Aoû 2010 - 14:42

Il fallait qu'on lui explique quelque chose : pourquoi l'administration avait-elle décidée d'une heure aussi matinale pour faire décoller le bus censé les mener tous, volontaires qu'ils étaient, pour partir à Ensenada ? On pouvait pas choisir une heure correcte, nan ? Sérieux, il allait pas pouvoir pioncer en paix, alors même qu'il ne s'était pas encore couché de la nuit. Il avait décidé que ce serait mieux de se faire nuit blanche cette nuit, parce qu'après tout, si c'était pour se coucher à peine trente secondes avant d'émerger, bien obligé, où était l'intérêt d'aller se rouler sous la couette ? Ouais, peut être qu'il devrait se coucher moins tôt chaque jour, mais il faisait bien ce qu'il voulait quand il voulait quand même. Il n'y avait absolument pas écrit dans la constitution américaine que tout citoyen américain se devait d'être debout au lever du coq, et au lit à l'heure des poules. En tout cas, si Nick avait l'air fracassé, comme lui, ce matin, Jordan était en forme elle. Bah voyons ... C'était pas censé être crevée et chiante une fille au réveil, surtout quand elle avait un habitant sous le nombril ? Ouais, Jordan était chiante au possible ce matin, pas de souci pour ça, mais qu'est ce qu'elle était surtout sautillante et énergique ! Hey ho, elle avait bouffer Tigrou ce matin ou quoi ?! Il avait bien essayé de la raisonner, en lui disant que si elle continuait de bondir à ce rythme là, il allait la ligoter dehors, à la poubelle, et laisser les éboueurs l'embarquer lors de leur tournée journalière. Elle lui avait balancé il ne savait trop quoi à la figure, pas assez éveillé pour savoir ce que c'était, avant de filer ailleurs, voir s'il n'y était pas, non sans oublier de lui tirer la langue, comme une sale gosse qu'elle était sous ses faux airs de gentil petit angelot blond bien sous tout rapport. Parfois, il se disait qu'elle avait dû être adoptée, pas possible, et sûrement trouvée bébé, dans un couffin, sur une place désertée par le cirque dernièrement passé. Elle ne lui ressemblait pas assez pour être sa soeur, alors que parfois, il aurait tellement voulu qu'elle ne lui ressemble pas tant. Oui, bon, le matin, il ne fallait surtout pas le chercher, surtout quand il était en manque de sommeil, et le premier qui tentait de jouer au malin allait manger ses dents. Heureusement pour tous que cela passait à mesure qu'il s'habituait à l'idée de devoir passer plusieurs heures coincé dans un bus ! Bon, il ne serait pas tout seul, et allait passer du temps avec sa petite bande perso', et il allait même pouvoir piquer un petit somme, avec un peu de chance et beaucoup de bonne volonté de la part de ses amis. Ceux ci savaient de toute façon que même s'il n'avait besoin que de 4 petites heures minimum de sommeil pour être en assez bonne forme, il les lui fallait quand même et que sans, il devait pire que son homonyme, le célèbre Jason. A croire que Papa et Maman Andrews avaient pour une fois vu juste !

Il manqua d'écraser deux trois étudiants bien cons, qui s'étaient foutus dans le passage, trainant derrière eux des valises remplies à bloc, comme si c'était l'apocalypse et qu'on déménageait tout le monde loin du trouble. Il n'avait qu'à pas rester là, et après avoir fait rugir un bon coup le moteur avec l'accélérateur enfoncé à fond, tout comme la pédale d'embrayage, il put sans mal se garer sur le parking. Il n'était pas encore trop éveillé, et avait opté pour l'option "casquette enfoncée sur le crâne et lunettes noires de star posées sur le nez". Chelsea était déjà arrivée, depuis longtemps visiblement, car lorsqu'il avait reçu ses messages, il en était encore à gueuler après sa soeur, parce que celle ci prenait trois plombes dans la salle de bain et que lui avait besoin de prendre son rasoir et sa mousse à raser pour les fourrer dans sa trousse de toilettes. Elle faisait royalement chier, pff. Après, Chelsea allait lui dire qu'il piquait et faire la grève du sexe, tout ça pour qu'il taille sa barbe, parce que si elle tolérait très bien la barbe de trois jours, au delà, elle se la jouait casse pattes. Mais lui n'aimait pas plus que ça le look bucheron, alors cela ne le dérangeait jamais de se raser, bien au contraire. Il claqua la portière de la voiture derrière lui, et se saisir de son unique sac, posé sur la banquette arrière, avant de fermer à clef la caisse, en oubliant Nick dedans. Il pouvait pas descendre avant celui là ?! Nan mais on vous jure ! Très rapidement, il remarque sa petite amie, et serait bien allé la voir si seulement les garçons ne lui étaient pas tombés dessus si vite. Il ne tenait pas plus que ça à de suite aller roucouler, alors, voyez vous, il resta discuter de tout et de rien avec eux. Leurs conversations n'étaient pas des plus cultivées, mais elles volaient tout de même plus haut que les pâquerettes. Sauf que voilà, les bonnes choses, tout comme les mauvaises, ont une faim, et l'un des étudiants organisateurs du petit séjour à Ensenada grimpa dans le bus, restant debout sur la dernière marche et brailla qu'il était temps de partir maintenant, qu'on allait pas se laisser crever sur ce parking tout ce qu'il y avait de plus banal. Evidemment, ces demoiselles avaient laissé en plan tous leurs bagages, préférant laisser aux garçons le soin de tous les ranger dans les soutes, sympathiques les jeunes filles ... Jason se chargea de quelques unes des valises, avant d'en avoir assez et de laisser la tâche aux bonnes pommes. Trop bons trop cons qu'on dit ... Grimpant dans le bus, à son tour, et à la suite des ses guys, il manqua de se payer le haut de la porte, tout ça parce qu'on lui rentra dedans, Nick, bien sûr ... Enlevant sa casquette, et relevant ses lunettes sur son crâne, il se dirigea vers les places sur lesquelles les garçons avaient déjà posé leur cul, non sans avoir d'abord été embrassé sa petite amie. « Hey you ... »

Le reste du voyage se fit dans le noir ou presque pour lui, tout ça parce qu'il avait fermé les yeux et enfiler à nouveau ses lunettes, même si, techniquement, elles lui étaient inutiles car il n'y avait pas de soleil dans le bus. Il ne dormit pas réellement, parce qu'il était assis à côté de vrais pipelettes, qui déconnaient et hurlaient, mais au moins, il se reposa, ce qui n'était pas si mal, et ce qui ne faisait que des minutes de pause gagner. C'est sûr que s'il avait été en cours, il aurait été bon pour une petite sieste sur le pupitre ! Là, au moins, c'était plus agréable et calme, ne demandant pas d'efforts intellectuels trop intenses. Soudain, il sent le bus se stopper, et le crétin d'étudiant organisateur jouer avec le micro. Personne ne lui avait appris que ces p'tits machins là, ça se mange pas ? Et en plus, il n'annonçait pas de bonne nouvelle, alors, il aurait mieux fait de se la fermer. Oh, lui, il allait passé un sale séjour, tous allaient le pourrir même si tous savaient qu'il n'y était dans le fond pour rien. Lâchant la bande de braillards hurlant et protestant, il partir faire un petit tour dans les rues. Bah quoi, ça restait le Mexique quand même, et Nick allait se charger de son sac, il lui devait bien ça ! L'air était paradoxalement assez frais et lourd aussi, le quartier, lui, n'était pas des plus accueillants, mais il y avait sûrement pire sans doute. Tijuana, il y passait minimum deux semaines par an, même si, parfois, c'était juste le temps d'un week end. Sans connaître la ville comme sa poche, il était plutôt rodé concernant certaines choses. Après avoir tiré quelques taff, il regagna l'hôtel, et rejoignit Nick et les autres, qui avaient pris la chambre et s'étaient déjà installés. Il n'y avait plus personne, sans doute étaient ils sortis, lassés de l'attendre alors qu'il avait encore décidé de n'en faire qu'à sa tête. Pas grave, il avait de quoi s'occuper dans sa poche. La drogue, ou sa maîtresse secrète. Personne n'était au courant, sauf de très rares personnes, et avec le temps, il avait perfectionné à l'extrême toutes ces tactiques. Il n'avait pas les yeux explosés comme tous ces autres, et il ne mettait pas trois heures à se faire un rail avec des mains tremblantes. Il ne lui fallait que quelques minutes, pas plus. Une fois son petit rail fait et sniffé, il adossa sa tête contre le bois de lit, légèrement décrépi, et ferma les yeux. C'est alors qu'il décida d'ouvrir à nouveau les yeux, ayant senti une présence dans la chambre. Il n'avait pas entendu frapper, un peu dans son monde, mais il avait senti une présence, ça oui. Se redressant quelque peu en découvrant de qui il s'agissait, il adressa un petit sourire à Chelsea, avant que celle ci ne s'installe à côté de lui et ne pose sa main sur la sienne. « C'est merdique, ouais, sans doute ... Mais ça pourrait être pire, genre, toi, toute seule, ici, et moi, loin loin avec des tas de filles ... » Passant son bras autour de la taille de la jeune femme, il l'enserra tout contre lui, avant de fourrer son nez dans sa chevelure blonde et de fermer les yeux, bercé par la si agréable effluve. « On est là, tous les deux, ensemble, et on va juste en profiter, okay ? Tijuana, c'est pas si naze que ça, on a du fric, donc on est pas coincé ici, techniquement oui, dans le fond, non. Et on peut toujours passer le temps sous la couette ... » Un sourire mi pervers, mi lubrique, mi amoureux mi luxureux se dessina sur ses lèvres, alors qu'il déposait un tendre baiser sur la bouche de sa petite amie, avant de hausser outrageusement les sourcils. « Partante ? »
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MessageSujet: Re: JAY&CHELS • « so baby, will you come and spend the night ? »   JAY&CHELS • « so baby, will you come and spend the night ? » EmptyMer 18 Aoû 2010 - 5:32

Peut-être que je devrais pas voir ça comme un désavantage, mais je le vois ainsi parce que je tenais pas spécialement à atterrir ici. Je tenais vraiment à aller jusqu’au bout du voyage et je trouve ça vraiment chiant qu’on puisse pas. On a pas nos voitures donc c’est mort pour se sauver en douce. On doit partager une chambre à plusieurs alors qu’à Ensenada c’était supposé être seulement deux. Ils auraient bien évidemment interdit le mixage, pour pas que rendus à Los Angeles, plusieurs filles se plaignent de drôles de syndromes tels que nausées matinales, vomissements, etc. Si vous voyez là où je veux en venir… Quoi qu’il en soit, aucun de nous ne peut savoir ce qui se serait passé si on avait été à Ensenada, c’aurait pu être pire et on n’aurait pas du tout apprécié que ce le soit. La situation telle qu’elle l’est en ce moment est endurable, tant qu’on est tous ensemble et que personne n’est blessé. Jason est là, en plus, alors j’ai aucun souci à me faire. Je m’imagine toutes sortes de scénarios… Tout ce qui aurait pu se passer si on s’était rendus à destination, ou si on avait eu un accident. Un carambolage, par exemple. Atroce, les urgences auraient mis perpette à arriver et on se serait très certainement retrouvés avec des gens beaucoup plus blessés que d’autres. J’aurais eu la chienne que ce soit moi ou quelqu’un que je connais, ce qui se résume à tout le monde, sauf le chauffeur et les organisateurs du voyage. Mais même là, ça n’aurait pas été désirable, partant du fait que vu qu’ils sont les seuls à pouvoir nous faire sortir de cette situation, en avoir un blessé aurait été catastrophique. Sans trop me perdre dans mes pensées, je reviens rapidement à ce que Jay est entrain de me dire. « Toi… avec des filles huh ? J’aurais bien vouloir voir et/ou entendre ça, voir. » Dis-je, en souriant du coin des lèvres, un sourcil arqué. Il a le sens de l’humour, Jason, quand il le veut. Je ris doucement avant qu’il ne me prenne par la taille et me rapproche de lui. Je tourne ma tête complètement dans sa direction et nos regards se croisent. Il est fatigué, ça paraît, le voyage l’a épuisé et si je pouvais faire quelque chose pour lui en ce moment, je le ferais certainement. Mais ça, je dois le garder pour moi parce que je sais qu’il pourrait en prendre avantage en tentant de m’amadouer avec des techniques qu’il connaît et utilise trop bien. Sur une autre touche, je sais pas ce que je ferais pas pour lui, même s’il y a des exceptions, certes, mais pour l’instant elles ne me viennent pas à l’esprit. Du coup, carte blanche… Je lui souris furtivement sans vraiment m’en rendre compte, avant qu’il enfouisse son nez dans mon cou, mes cheveux, humant mon parfum et mon shampooing. Ça a toujours eu le don de me faire frissonner, ce que je fais à l’instant même. Je mords ma lèvre intérieure et tente de me défaire de son étreinte, histoire de lui prouver que je ne cèderai pas, mais ça n'fonctionne pas. Quand il a quelque chose en tête, j’arrive difficilement à y échapper. Il m’embrasse tendrement avant qu’un sourire malicieux apparaisse sur son visage. J’adore ce regard, je craque à chaque fois. Ça veut tout dire et il sait que je ne peux pas y résister. Je souris avant de rouler les yeux, faisant mine d’être indifférente à ses avances, avant de changer totalement d’attitude. « Toujours. » Que je lui souffle à l’oreille. Je passe une main sur sa joue, descendant jusqu’à son menton pour approcher son visage du mien, afin que je puisse l’embrasser de nouveau. C’est plus intense cette fois-ci, je me relève un peu et me place à califourchon sur lui. Il bascule et je le suis dans son mouvement tandis que mon corps reste collé au sien. Je l’embrasse à en perdre le souffle, comme si ma vie en dépendait, puis je me décolle lentement de lui, passant doucement ma main sur son visage avant de me relever complètement.

« Si on est ici, c’est pour une raison, même si on la connaît pas encore… Et tant qu’on y est, tout va être différent. J’veux que ce soit un voyage inoubliable… » Debout, je recule lentement d’une démarche sensuelle, sourire presque sournois aux lèvres. Je respire un bon coup avant de me décider à agir. « Babe, tonight you’re getting it all… » Il semble surpris, ne comprenant pas trop ce que je m’apprête à faire. J’avoue que c’aurait été mieux si j’avais été saoule, parce que j’aurais eu beaucoup moins de gêne à le faire, mais dans le fond ça ne me dérange pas tant que ça. C’est quand même devant mon boyfriend et non en tant que vulgaire catin que je le fais. Certainement pas pour l’argent non plus, parce que je trouve ça abominablement dégradant, même si très amusant pour les spectateurs. M’enfin, je dois reprendre ma concentration… Sans musique, c’est dur, j’en aurais bien mis mais je doute qu’ils passent autre chose que des chansons typiquement mexicaines sur la petite radio que j’ai repéré dans le fond de la chambre, au bord de la fenêtre. Je me souviens ensuite que j'ai mon iPhone et que malgré le fait qu'il ne capte pas, on peut y faire jouer de la musique. Je le sors donc de ma poche de short et mets une musique qui devrait détendre l'atmosphère : trading places d'Usher. Un air pensif se dessine sur le visage de Jay et il se redresse lentement, me fixant toujours. J’ai l’impression de me retrouver devant une salle peuplée de gens, en plein concert de piano, comme quand j’étais petite, mais c’est pas le cas. On est à Tijuana, au Mexique, dans une petite chambre d’hôtel et mon seul spectateur est un mec horriblement trop canon et irrésistible. La musique commence doucement... je porte mes mains à mes cheveux et enlève mon élastique pour ensuite faire un mouvement de tête et me redresser. Mes cheveux sont en bataille et quelque peu ondulés. Il m’a toujours dit qu’il adorait quand j’avais ce style un peu sauvage… Mes mains descendent ensuite jusqu’à ma camisole et je joue avec le bas, comme si j’allais l’enlever, mais que j’attendais juste que quelque chose se passe avant. Je mordille ma lèvre inférieure et me rapproche à peine de lui, toujours en me déhanchant. Je relève un tant soit peu ma camisole et tente de garder mon sérieux quand je vois l’expression qui s’affiche sur son visage. « Tonight I'm on the top... We're trading places... » Dis-je, nonchalamment. Ça me stresse, vrai, mais je sais danser et je sais comment enlever mes vêtements, donc ça ne devrait pas être si compliqué que ça, pas vrai ? Bref, je décide d’enlever ma camisole lentement, restant en mouvement. J’avais presqu’oublié que j’avais mis l’ensemble en dentelle noir qu’il aime tant. Celui sur lequel il a flashé la première fois que je lui ai montré et qu’il a fièrement retiré quelques minutes après. Ma camisole atteint le bout de mes doigts et je la tiens à peine, la balançant dans les airs avant de la laisser tomber dans sa direction ‘par inadvertance’. Je me retourne et me penche, pour remonter lentement, touchant mes jambes et replaçant mes cheveux d’un mouvement sec de tête. Je marche un peu n’importe comment – pourvu que j’n’aie pas trop l’air perdue – et envoie mes sandales valser un peu plus loin. Elles sont particulièrement légères du coup un coup en l’air suffit. Mon short maintenant, je suis sûre qu’il attend avec impatience qu’il se fasse la malle ! J’accroche mes doigts dessus et resserre mes bras contre mon corps, histoire de mettre ma poitrine en valeur avant de redescendre un peu et remonter, me déhanchant encore et toujours de manière sensuelle. Je passe ma langue sur mes lèvres avant de poser mes doigts sur le bouton qui permet de détacher le bout de tissu rapidement devenu trop encombrant. « So watta ya think ? Should I let you take it off or… » Je n’en dis pas plus, et je ne bouge presque plus, je continue seulement de valser un peu, lui donnant certainement envie de se lever et de m’arracher mes vêtements… mais je lui donne le choix. Either I do it, or he does… And I really hope he’s gonna wanna do it…
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JAY&CHELS • « so baby, will you come and spend the night ? » Vide
MessageSujet: Re: JAY&CHELS • « so baby, will you come and spend the night ? »   JAY&CHELS • « so baby, will you come and spend the night ? » EmptyJeu 19 Aoû 2010 - 11:21

Parfois, on fait des choses insensées, tout ça pour se sentir plus vivant, ou pour vivre quelque chose de plus fort, et ce même lorsque notre vie va déjà bien assez à cent à l'heure comme ça. On est juste humain, qu'on soit riche ou pauvre, populaire ou paria, alors, ça change quoi, au fond, d'être pas forcément dans ce groupe que la société essaie sans cesse de caractériser en tant que receveur de tous les drogués ? Comme s'il fallait absolument rentrer dans ce groupe là en particulier pour être un accro à la drogue, c'était stupide. Il ne se souvenait pas exactement de quand il avait commencé, et cela n'avait de toute façon aucune importance, puisqu'il vivait sa vie sans que l'introduction de la drogue dans son existence ne révolutionne radicalement cette dernière. Il n'en était pas rendu à prendre le volant complètement défoncé, enfin si, mais disons que même sous l'emprise de la drogue, il réussissait à garder cette conduite sportive et un poil folle qu'il avait habituellement sans provoquer un seul accident. Il avait également sans cesse la chance de ne jamais être arrêté sur le bas côté de la route par les flics, pour un contrôle inopiné, alors qu'il venait tout juste de se droguer. A croire qu'il avait un trèfle à quatre feuilles dans sa poche, un truc dans le genre. C'était devenu presque un jeu pour lui, que de se droguer en passant sans cesse entre les mailles du filet, entre les mailles de tous les filets possibles et inimaginables. Bien sûr, certaines personnes dans son entourage devaient-elles sans doute se douter de quelque chose, mais aucune d'elle ne lui avait encore tapé un complet scandale, ce qui faisait qu'il poursuivait dans cette voie, sans se soucier de s'en écarter ne serait ce qu'un seul instant à un moment ou à un autre. Cependant, il y avait quelque chose qu'il ne comprenait pas : on disait sans cesse que l'on ne pouvait qu'être heureux aux jeux lorsqu'on était malheureux en amour, hors, lui, il était heureux des deux côtés. Alors, soit le gars qui avait sorti ce diction si débile était un crétin fini, soit, en fait, lui, il avait perdu la notion d'une vision claire et précise à force de se droguer. Il penchait pour la première solution, ou alors, cela signifiait que son entourage entier était tombé dans le même vice que lui. Chelsea et lui, ça roulait toujours, pas forcément sans cesse excellemment bien, mais ça roulait toujours quand même. Même après le pétage de durite de sa belle lors de la fête chez les Ersley, ils étaient toujours en couple, sans plus d'accro que ça. Bien sûr, il ne fallait jamais dire jamais, mais pour le moment, yep, tout allait bien, très bien même, puisqu'elle entrait dans son petit jeu et lui répondait du tac au tac dès qu'il cherchait à gentiment la provoquer. Nice ... « Je ne te savais pas volontaire pour assister en direct à mes exploits sexuels avec une autre .... C'est bon à savoir ça, on sait jamais, si ça se trouve, c'est un de tes énièmes fantasmes cachés dont t'as pas encore osé me parler ! » Leur histoire avait toujours été bâtie de la sorte : énormément de passion, de complicité, de provocation aussi, ainsi que de bien d'autres choses. Le cocktail parfait pour vivre une histoire d'amour passionnée et à cent à l'heure. Mais il s'agissait également là d'un cocktail les plus dangereux, qui pouvait sans cesse être sur le point de vous exploser entre les doigts et à la figure, ce qui expliquait en partie tous ces bas et gouffres qu'ils avaient pu connaître. Il fallait presque sans cesse pour eux tout connaître et aller au bout des choses, ce qui ne menait pas forcément en eaux calmes et relaxantes. Lorsque Chelsea roula des yeux, comme pour prétendre qu'il se faisait des illusions et qu'il pouvait bien courir avant de l'avoir dans ses bras, il ne retint pas un petit rire amusé, devant l'attitude dans le fond uniquement mutine et provocatrice de sa petite amie. Il ne fut donc pas du tout surpris et pas décontenancé non plus lorsqu'elle qu'enfin, elle se décide à lui murmurer à l'oreille qu'elle est sans cesse partante. Bientôt, leurs lèvres se retrouvent à nouveau aimantées, comme ne pouvant plus se séparer, quand leur baiser se fait plus passionné et emprunt de sensualité que le précédent. D'un simple mouvement de bassin, il les fait basculer, mais leurs corps ne se séparent pas, tout comme leurs lèvres qui restent jointes. Un frisson lui parcourt l'échine à chaque fois que leurs langues se touchent, quand ses mains caressent sensuellement le haut des cuisses de la jeune femme. Il ne peut réfréner un grognement réprobateur et grognon lorsqu'il la sent mettre fin à leur baiser. Merde, Chels', c'est mieux que toute la came du monde !

Mais bientôt, il cesse de se plaindre et de faire la moue, pour se redresser contre le bois du lit, ce enfin d'avoir une bien meilleure vue sur sa belle. Tijuana semble avoir un bien meilleur effet sur elle que toute la Red Bull du monde, dîtes donc ! Des deux jumelles Williams, Chelsea a toujours été la plus garçon manqué, yep, depuis toujours, mais derrière pour lui, pas de doute possible, elle est également la plus sensuelle, la plus jolie. C'est juste caché au fond d'elle, et il suffit simplement d'ouvrir les yeux, comme lui a su le faire. Seulement, il n'allait sûrement pas expliquer à tous les autres comment il fallait faire pour voir à quel point Chelsea n'avait rien à envier à sa soeur. Il gardait ça pour lui et lui seul, pouvait en parler à Jasper, Nick ou encore Julian sans rien craindre, parce qu'ils étaient ses meilleurs amis, que Jasper n'allait sûrement rien essayer avec elle sous peine qu'il le castre lui même, que Julian était le frère de Chels' et que Nick avait déjà pu tester lui même cette vérité, dans le passé. Mais en parler avec d'autres, ça, sûrement pas ! Il avait un côté très possessif, et n'hésitait pas à faire montre de cette facette de lui même lorsqu'il le fallait, pas toujours comme il le fallait d'ailleurs. Cependant, jamais vraiment elle ne l'a pris par surprise de cette façon, et ses sourcils se haussent quelque peu de surprise, alors que ses doigts viennent quelque peu, eux, agripper la couverture de lit. Il la voit sortir son Iphone, et se demande d'abord si elle n'a pas décidé de textoter Cassie au lieu d'être là, seule avec lui, et d'en profiter. Cependant, ses pseudo craintes sont vite balayées lorsqu'il entend la musique prendre place dans le cadre de cette chambre, les entourant. Une nouvelle fois, il se redresse quelque peu, lentement, sans jamais la quitter des yeux, parce qu'en perdre ne serait ce qu'une seule miette, ce serait très dommageable ! Le spectacle qui s'offre peu à peu à lui le ferait tomber sur le cul si seulement il n'était pas si fermement plaqué contre le bois du lit. Holy mother fucker ... Elle voulait qu'il lui claque entre les doigts ou quoi ?! Quoi que, peut être était ce réellement son but, histoire de devoir être celle qui se dévouerait pour lui faire du bouche à bouche, puis un massage cardiaque, allez savoir ... Elle est exactement telle qu'il la voit depuis qu'il a réalisé qu'il en était dingue amoureux, quelques années auparavant, mais ce soir, elle semble enfin prendre conscience de cela, en dessinant ses formes, en jouant avec ses courbes, comme si elle prenait soudainement possession de son propre corps et qu'elle s'en extasiait. Sa respiration se saccade, il sent son coeur battre de plus en plus à ses tempes, quand ses doigts, eux, font de sacrés plis au couvre lit, qui ne va pas tarder à virer si ça continue comme ça. Allez, qu'elle envoie au diable sa camisole, vite, avant qu'il ne se décide à bondir et à la lui arracher lui même ! Elle cherche à le faire clamser, pas de doute, vu la lenteur et la langueur avec lesquelles elle ôte enfin son haut, pas possible autrement. Lorsque l'habit vire enfin, Jason n'en observe pas la chute, bien trop centré sur ce qu'il a sous les yeux, à savoir, ce début d'ensemble noir, qu'il adule tellement et qui n'avait pas fait long feu sur la belle, par sa faute à lui, lorsqu'elle le lui avait montré pour la première fois. Ses jambes semblent s'engourdir d'elle même, et tout son sang semble lui filer à un endroit bien précis. Putain de merde, mais elle a fait ça toute sa vie ou quoi ?! Il préfère se dire que non, qu'il s'agit juste de l'un de ses énièmes talents cachés, qu'elle ne révèle que pour la première fois, et devant lui et lui seul. Pour rien au monde il ne céderait sa place à quiconque, ça non ! Lorsque les doigts de Chelsea se fixent sur le bouton de son short, Jason a l'impression d'être dans un sauna, sous 150° au moins, et a la sensation que le bouton de son Jeans à lui, il ne va même pas avoir besoin d'aide pour virer ! Se saisissant de sa lèvre inférieure pour la coincer entre ses dents lorsqu'il l'aperçoit, elle, passer langoureusement et sensuellement sa langue sur ses lèvres, il résiste une fois de plus à l'envie de se jeter sur elle tel un félin en chaleur. Mais elle connait ses points faibles, sait le tenir dans sa main comme un vulgaire pantin sans plus de conscience et de volonté propre. Ses hanches continuent leur langoureux mouvement, si sensuel, si ... Et lui n'en peux juste plus. Se redressant d'un bond, mais cependant tout en force et en puissance, sans que cela ne fasse gros prédateur sexuel s'apprêtant à tirer son coup, il se lève de son poste d'observatoire, non sans continuer de fixer sa belle, d'humeur si érotique et sensuelle ce soir. « Or nothing ... Don't do that Babe, it's my job ... »

Parce qu'il fait trop chaud, parce qu'il veut de suite du contact peau à peau, et parce que sur le moment, il ne se soucie pas de savoir si elle considère ça comme une privilège à elle, il vire d'un geste précis et rapide son T Shirt, non sans continuer de la fixer avec un regard si intense de passion et de désir. En une simple fraction de seconde, la distance qui les séparait jusqu'alors est réduite à néant, parce qu'il en a décidé ainsi. Alors que ses doigts agiles et experts se chargent de défaire ce fameux bouton, clef du paradis ou presque, ses lèvres viennent se poser dans le long du cou de la jeune femme. Elles mordillent la peau si douce et parfumée de la jeune femme, la baisent de baisers fiévreux mais non moins délicats, et s'entre-ouvrent à de nombreuses reprises pour laisser la langue experte de Jason avoir elle aussi sa part dans le jeu. Les mains du jeune homme se chargent de défaire la jeune femme de son short, une fois le bouton mis hors d'état de nuire ou presque, puisqu'il a tout de même eu la délicatesse d'esprit de ne pas l'arracher du tissu, histoire que Chelsea puisse remettre ce fameux short, pour que lui ne puisse que mieux s'en débarrasser une nouvelle fois. Ses doigts frôlent les courbes jusqu'à là cachées sous le tissu, entrainant ce dernier avec eux, de plus en plus bas, jusqu'à ce que le short chute de lui même et que les doigts se posent sur le galbe du fessier de Chelsea. Au même instant, les lèvres de Jason retrouve leurs comparses, et une nouvelle fois, un baiser fiévreux uni les deux jeunes gens. L'une des mains du jeune homme remonte le long du dos de la jeune femme, et soudain, amène celle ci à faire volte face. Il suffit d'un petit pas en avant de la part de Jason pour qu'à nouveau, leurs peaux soient en contact, le dos de Chelsea s'appuyant tout contre le torse nu de Jason. Frôlant à nouveau son cou, ses lèvres se postent tout près de l'oreille de la jeune femme, et ses dents viennent mordiller son lobe. « Baila por me, mi principesa ... » La voix se fait sensuelle, murmurée et lourde de sentiments passionnés et luxurieux. Les doigts de Jason viennent frôler du bout des dernières phalanges les flancs de Chelsea, alors que ses lèvres reprennent leur balai le long de la mâchoire de sa prisonnière, ainsi que dans son cou, jusqu'au creux de ses épaules et le long de son omoplate. « Baila .... » Les dents se posent sur la peau, au niveau de l'omoplate, comme pour encourager Chelsea à obéir. Son Jeans est en contact avec la peau presqu'entièrement nue de la jeune femme, et Jason se sent inspirer assez bruyamment à chaque fois qu'une certaine partie de son anatomie entre en contact avec les fesses de Chelsea. Ses mains parcourent dans un balai sans ordre mais non dénué de sensualité la peau de la jeune femme, et il se sent partir peu à peu vers une sensation délirante de passion et de luxure, et la drogue n'est pas seule responsable.
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Chelsea Williams

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MessageSujet: Re: JAY&CHELS • « so baby, will you come and spend the night ? »   JAY&CHELS • « so baby, will you come and spend the night ? » EmptyJeu 19 Aoû 2010 - 17:50

Et dire que jamais de ma vie je n’avais pensé à faire un truc pareil. C’est peut-être le fait qu’on soit ici qui m’influence en tant que tel, parce que je sais que les mecs voudront sûrement sortir pour aller dans les boîtes de strip qu’il y a autour et je veux faire bien meilleure impression, mais dans le fond ce n’est peut-être pas ça non plus. En fait, je ne saurais le définir, mais j’aime ça… J’aime le sentiment qui me parcourt en ce moment, celui de l’exciter sans même le toucher, celui de le voir être entrain de se retenir en se faisant violence. Je souris furtivement, parce que je ne sais pas quoi faire d’autre, et surtout parce que je me sens indéniablement puissante. M’enfin, je ne savais pas que ça lui ferait autant d’effet, et j’en suis contente, parce que ça prouve que malgré notre relation montagneuse, on arrive toujours à trouver un juste milieu. Pour la plupart des couples, ils se disputent sans arrêt et n’arrivent plus à trouver ce qui les avait unis en premier… Pour d’autres, ils ne se disputent jamais, mais ne partagent pas de passion non plus. Ou peut-être que si, mais pas aussi extraordinaire que celle que je partage avec Jason Andrews. Quand je tente de nous observer d’un point de vue extérieur, je me rends compte que malgré tout ce qui vient se mettre entre nous, on arrive toujours à l’effacer, l’éparpiller, même si on ne l’oublie pas nécessairement. Jason et moi, on sait ce qu’on fait ensemble et même si on ne sait pas où ça nous mènera plus tard, on profite de l’instant présent, parce que c’est tout ce qui compte… Je souris à la remarque que fait Jason sur le fait qu’un de mes fantasmes cachés soit que je le regarde se taper une autre. C’est faux, je dois l’avouer, parce que ça me tuerait plus qu’autre chose de savoir qu’une autre fille a pu avoir ce que mon homme m’offre. Ce qu’il me fait ressentir quand on est seuls tous les deux, et que nos envies sont plus fortes que tout. Quand on se laisse aller et qu’on se donne à cœur joie de faire l’amour n’importe où, et que je doive me retenir de ne pas faire trop de bruit, histoire d’éviter que les gens portent toute leur attention sur nous. « Never said that… Mais peut-être que si t’es un bon garçon, j’te laisserai faire plus que d’habitude… » Étonnement, je ne sais pas de quoi je parle en disant ça, mais j’imagine qu’on le saura une fois qu’on y parviendra. Pour l’instant, je me contente de continuer à me déhancher, adorant la réaction de Jay à chaque mouvement que je fais. Je ne me connaissais pas comme ça, et j’aime la partie de moi que je suis entrain de découvrir. J’aime le fait que je sois entrain de prendre des initiatives et mettre du feu sur un je ne sais quoi déjà enflammé. Je mène la barque, le jeu, tout ce que vous voulez, et ça, c’est indescriptible…

Mordillant ma lèvre, je continue de danser, plus lentement, mais je danse. Mon short est toujours là et ça prend plusieurs secondes de réflexion à Jason avant de se lever et de s’approcher de moi, ce qui me fait littéralement frissonner et presque perdre tous mes moyens. Le contact de sa peau sur la mienne me rend complètement dingue et à chaque fois j’ai l’impression que c’est la première fois qu’il me touche, ce qui rend le geste d’autant plus agréable. Je me laisse porter par la vague de sensualité qui s’est clairement installée dans l’atmosphère de la chambre. Je me sens légère, comme si délivrée de tout poids trop lourd à porter pour l’instant. D’un coup, ce n’est plus grave si on est coincés ici. D’un coup, ça n’a aucune importance qu’on ne soit pas dans ma chambre, la sienne, ou même à Los Angeles. Tout se bouscule dans ma tête, parce que je tente vainement de garder le nord quant à mes intentions et mes mouvements. Je sens sa présence autour de moi, son parfum m’enivre rapidement et ses doigts parcourent ma peau aussi sensuellement que je me déhanche. Si je sais jouer à ce jeu, il sait y jouer tout autant que moi. On se cherche constamment quand on laisse nos inhibitions prendre le dessus, et on adore se dire qu’après, ce ne sera que mieux. Sans vraiment m’y attendre – ou peut-être que si, mais j’aime jouer à l’innocente, surtout quand il s’agit de ça – il passe rapidement ses mains sur mon short et ses doigts s’empressent de le déboutonner, pour ensuite s’immiscer dedans et frôler ma peau devenue légèrement plus chaude. Je sens ses mains m’agripper doucement et mon short se fait définitivement la malle. Il m’embrasse de nouveau, passionnément, je ne peux en aucun cas dire que je ne suis pas totalement entrain de fondre. Cette fois, c’est lui qui interrompt notre baiser qui me laisse un tant soit peu perplexe, je me retrouve dos à lui et il approche assez rapidement pour que ma peau reprenne contact avec la sienne en un rien de temps. Un énorme frisson parcourt l’intégralité de mon corps, ses lèvres se posent dans mon cou et je mords ma lèvre au même moment. Il s’attaque ensuite doucement au lobe de mon oreille, putain il va me faire devenir complètement cinglée si ça continue comme ça. Je dois reprendre le contrôle, ce soir c’est moi qui domine… Il me susurre de continuer de danser pour lui, ça veut dire que j’ai franchement fait un bon choix en décidant de me la jouer catwoman ce soir. La musique joue encore derrière nous, elle dure assez longtemps pour que j’aie le temps de le faire crever de désir pour moi. Je remarque d’ailleurs que c’est le cas en ce moment, mais je veux augmenter la pression, lui faire tourner la tête, le rendre incapable de me résister une seconde de plus. Je me colle donc encore plus à lui, levant mes bras en l’air, histoire de descendre sensuellement contre son jean, de haut en bas, de bas en haut. Je descends et remonte lentement, sans laisser d’espace se former entre nous. En remontant pour la dernière fois, je me penche par en avant et use de mes jambes pour coller mon fessier à son jean, me rendant jusqu’en haut. Il a attrapé mes bras en attendant, me faisant me relever directement sur son torse et longer mes bras le long de mon corps. Mes bras se lèvent de nouveau en l’air et il place ses mains dessus, comme pour suivre leur mouvement. Je plonge mon regard dans le sien et me mords la lèvre de manière sensuelle, puis rapproche mes jambes des siennes. Il descend ses mains, caressant mes bras, je penche la tête par en arrière et ses baisers recouvrent mon cou. Je me décide à faire plus, maintenant, parce que non, ça ne s’arrêtera pas là…

On est toujours debout, en plein milieu de la chambre, la musique continue de jouer en arrière, j’ai l’impression que le temps passe au ralentit, c’est tellement bien, ça me permet de savourer chaque seconde aussi intensément qu’elle se présente à moi. Je m’approche, m’élevant sur la pointe de mes pieds, pour arriver à son cou, près de son oreille. Je mordille à mon tour le lobe de son oreille et dépose des milliers de baisers entre son lobe et la commissure de ses lèvres, passant par sa mâchoire. Mes bras entourent son cou et me font rester élevée pendant quelques instants, l'embrassant furtivement. Sans vraiment savoir si ça va le choquer ou l’apaiser, je le lâche légèrement, reprenant ma hauteur habituelle… Je baisse les yeux vers sa ceinture et la déboucle en deux temps, trois mouvements. Puis, doucement, je descends le haut du pantalon et le reste glisse tout seul, comme par magie. Je me recolle à lui, m’arrangeant pour arriver jusqu’à son oreille et lui murmurer des mots qui, je suis sûre, vont le faire réagir. « I want you sooooo badly… Right here, right now. » Je le dis d’un ton nonchalant, comme si je n’étais pas du tout stressée, ce qui est le cas. Ça me stresse parce que ce que je m’apprête à faire est de nouveau une première. Je le regarde dans les yeux, encore une fois, assemblant nos lèvres pour un baiser des plus chauds depuis que notre petit jeu a commencé, il y a quelques minutes. Nos langues s’entremêlent rapidement, et je décide d’agir… Une de mes mains descend graduellement sur son torse, arrivant en haut de son bas ventre, se stoppant quelques instants avant de continuer à descendre, jusque dans son boxer, pour terminer sa route sur son sexe. Ça m’aurait paru bizarre de faire ça à Los Angeles, mais j’ai vraiment l’impression qu’ici, je peux faire n’importe quoi et que personne ne sera pour me rappeler en face que tout le monde pourrait le savoir le lendemain. Malgré le fait que l’université soit gigantesque et que la ville en tant que telle le soit aussi, quand on connaît les mauvaises personnes, celles qui adorent radoter pour que dalle, tout se retrouve partout en un rien de temps. Enfin, concentration… Je décolle mes lèvres des siennes, quelques secondes, tentant de reprendre mon souffle. Je m’accroche à lui autant que je le peux, utilisant ma main posée sur son sexe pour le faire grogner de plaisir. Je fais un mouvement léger de va-et-vient, et maintenant la respiration de Jason s’accélère, ce qui fait que la mienne suit… Je souris contre ses lèvres et mordille sa lèvre inférieure avant de stopper notre baiser une deuxième fois. « I wanna do real bad things with you… » Ma main continue son mouvement et il a l’air d’être sur le bord de la crise cardiaque. Je trouve ça marrant, sans que ce le soit vraiment, parce que si ça arrivait réellement je m’en voudrais gravement, mais je ne crois pas que ce sera le cas… Sans le brusquer, je le fais reculer vers le lit et il s’y pose doucement, je me penche légèrement. Il doit se dire que c’est une autre Chelsea qui est devant lui, mais non, je ne fais que faire refléter une autre facette de ma personnalité. Aux yeux des autres, je parais comme une sainte, mais ce qu’ils ne comprennent pas c’est que je refuse de passer pour une catin qui ouvre ses jambes à n’importe qui, ou la cochonne de service qui fait des gâteries à son copain quand bon lui semble, ni qui est trop facile non plus. Il s’allonge lentement, et j’arrête le mouvement pour me placer au dessus de lui, m’asseyant doucement sur le haut de son bas ventre, à califourchon. Mes mains passent de sur son torse à mon dos, pour dégrafer mon soutif…
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MessageSujet: Re: JAY&CHELS • « so baby, will you come and spend the night ? »   JAY&CHELS • « so baby, will you come and spend the night ? » EmptyVen 20 Aoû 2010 - 12:28

Jason vivait à Los Angeles depuis toujours, et comme tout le monde le sait, cette ville n'a absolument rien à envier à la folie que l'on peut tout autant rencontrer à Vegas ou bien encore à New York. Ici, tout va à une allure folle, les choses, les gens, les concepts, les idées, les performances, les nouveautés aussi. Il y a intérêt à ne pas décrocher, ou alors, pas trop longtemps, sous peine de se retrouver complètement largué, et alors là, impossible de rattraper le train en marche. Il faut donc sans cesse avoir les yeux ouverts, les oreilles qui trainent aussi, histoire d'avancer au même rythme que les autres si notre ambition à nous, c'est juste de ne pas couler. Oui, parce que se tenir à jour, c'est bien beau, mais ça ne fait sûrement pas sortir du lot. Pour s'en sortir à Los Angeles, il faut être quelqu'un, quelqu'un d'unique, d'irremplaçable, dont l'absence se remarque et se fait ressentir lorsqu'on n'est pas là, quelqu'un dont on recherchera à tout prix la compagnie. Même en naissant dans une famille connue, riche et populaire, on doit quand même se bouger la carcasse, ne serait ce qu'un peu. Certes, c'est un excellent ticket d'entrée, un coup de pouce et remarquable et loin d'être négligeable, mais ça ne fait pas tout. Ici, on se lasse de tout très vite, et on n'a que faire de savoir si, oui ou non, vous avez juste manqué de temps pour exposer votre potentiel. Ici, on n'est pas à New York, avec toutes ces lignées connues et reconnues, ancestrales et plus que respectables et vénérables. Ici, l'argent achète tout, car tout à un prix, même ce qui, en règle générale et hors des limites de la cité des anges, n'en a pas. Autant dire qu'en ayant grandi dans cette ville de dingues, en étant issu d'une famille de dingues et en côtoyant tonne d'amis tous plus barzingues les uns que les autres, Jason en avait vu, connu et vécu des choses. Parfois, il s'agissait de mauvaises expériences, parfois pas. Il n'avait jamais été un petit saint qui acceptait les limites qu'on lui fixait, pas plus qu'il n'avait été un enfant de choeur, restant pur et naïf le plus longtemps possible. Si, contrairement à certains de ses amis d'enfance, qui n'étaient plus forcément des amis avec le temps, il n'avait pas été jeté dans les bras d'une péripatéticienne à 13 ans à peine afin que celle ci fasse de lui un homme, il avait cependant touché aux expériences borderline, sa consommation de drogue en était la preuve, tout comme nombre d'autres choses qu'il n'allait sûrement pas vous révéler, partant du principe que, si vous n'en saviez rien, c'est que vous n'en aviez rien à savoir, et que vous deviez rester dans votre ignorance, loin de tous ses sales petits secrets bien souvent inavouables, justement. Ouais, il en avait connu des choses, mais là, avec Chelsea ... Damn ce que c'était bon !

Il avait déjà eu le droit à plusieurs stripteases dans le passé, tous par des demoiselles différentes et jamais par Chelsea, mais cela avait valu la peine d'attendre et ce même si, honnêtement, jamais il n'avait été langue pendante à attendre que sa petite amie se décide à franchir le pas. Ouais, elle n'était pas un stripteaseuse pro', dans le sens où ce n'était pas ce job' là qui était inscrit sur sa carte de visite, si tant est qu'elle en est effectivement une, mais, son of bitch, elle se débrouillait comme une pro', ça oui ! Peut être aussi tout ceci procurait-il encore plus de frissons au jeune homme qu'habituellement lorsqu'il était témoin d'un strip' parce qu'il s'agissait là de la jeune femme qu'il aimait, et qu'il était parfaitement conscient que c'était là un show qu'elle lui réservait à lui et à lui seul, alors que tous les deux étaient seuls dans cette chambre d'hôtel, à Tijuana. Ouais, loin de leur L.A. natale, mais qu'est ce que ça importait, hein ? Il était persuadé qu'elle autant que lui avaient totalement zappé qu'ils se trouvaient dans un hôtel loin d'être maxi étoilé, et qu'ils étaient obligés de rester coincer dans cette ville aux nombreux quartiers pas franchement recommandables, parce que là, tout de suite, maintenant, ils s'étaient totalement coupés du monde alentour, et seul l'autre, face à eux, leur importait. Elle avait effectué une première partie divine, et il n'avait pu se retenir plus longtemps lorsqu'elle lui avait présenté ce choix : soit la laisser continuer seule, et donc, la laisser se défaire elle-même de son short, soit prendre la main et se charger de ce foutu short lui même. Yep, il n'avait pas hésité une seule seconde, d'une, parce qu'il en crevait d'envie, de deux, parce qu'il tenait à ne pas rester là, quasiment à baver sur le lit, alors qu'il avait face à lui celle qui était pour lui la plus belle, sensuelle et érotique créature que cette terre puisse porter. En plus, elle lui avait promis que s'il se la jouait nice guy, elle allait se livrer un peu plus à lui qu'elle n'avait l'habitude de le faire lors de leurs étreintes habituelles, si seulement on pouvait parler d'habitudes entre eux, quand on savait qu'ils étaient du genre à ne pas connaître la même expérience deux fois de suite. Il fallait sans cesse du changement, ne serait ce qu'infime, et jusque là, n'étaient jamais tombés à court d'idées, parce que, hey, ils avaient le cerveau particulièrement doué pour réfléchir et élaborer des expériences de dingues. Oh que oui, c'est sans doute là l'une des expériences les plus affolantes qu'il ait connu, et elle, elle ne fait rien pour apaiser cette vague de chaleur qui s'est propagée dans tout son être, ça non. Elle rajoute même des braises sur le feu, histoire d'intensifier le brasier, et Holy mother fucker, ce qu'elle est douée ! Sérieux, si ses études, ça marche pas, elle a trouvé sa voie de reconversion ! Enfin non, non, ce talent là, de sa part, il en veut l'exclusivité, possessif, un brin seulement, qu'il est. Elle se colle plus encore à lui, et joue de frictions trépidantes entre eux. Sincèrement, son bouton de Jeans ne va pas tarder à exploser, et il est bien persuadé que, pour rien au monde, tous les deux ne voudraient se stopper dans cette danse sensuelle et érotique pour recoudre le petit fuyard ! Suivant la courbe de ses formes, celle de ses bras aussi, il ne cherche en rien à mettre de la distance entre eux, au contraire, c'est comme s'il cherchait à l'emprisonner, histoire d'être bien sûr que tout ceci ne cesserait pas tant qu'il n'en aurait pas décidé ainsi. Leur regard plonge l'un dans l'autre, et il sent un bref instant seulement sa respiration se couper, comme lorsqu'il reçoit un peu trop violemment un de ses camarades de foot' au entrainement, pile au niveau du diaphragme. Il a la sensation frissonnante et enivrante de ne plus faire qu'un avec elle, alors que, pourtant, c'était encore loin d'être le cas. De nouveau, il vient nicher ses lèvres tout contre le cou de la jeune femme, comme pour y dévorer la peau, comme pour s'en imprégner de l'odeur.

D'une façon ou d'une autre, elle a fait volte face, du moins, physiquement, alors qu'il n'a rien vu venir. Les effets de la drogue l'envahissent peu à peu, mais il se sent dans un trip encore plus puissant que les autres fois, et comprend alors que Chels' et ses agissements font de la concurrence à la drogue, pas une mauvaise chose, et une parfaite excuse endossant parfaitement tout ce qui va pouvoir survenir entre eux. A son tour, elle semble vouloir effectuer un parfait mimétisme de ses actions précédentes, en faisant glisser ses lèvres, ses dents, sa langue, le long de sa mâchoire, à la commissure de ses lèvres, près de son oreille également, et damn, elle est douée pour reproduire en appliquant sa touche perso', et le jeune homme se sent de plus en plus décollé du sol. Encore grisé par ses baisers furtifs mais non moins passionné, il revient quelque peu au sens de la réalité, si on peut vraiment voir là un retour à la réalité, lorsqu'il sent les mains et les doigts agiles de sa petite amie se charger de sa ceinture, en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. En deux temps trois mouvements, le jeune homme se retrouve quasiment entièrement nu face à elle, mais n'en éprouve aucune honte. Elle n'a jamais eu de cesse, pendant et après leurs étreintes, de lui dire qu'elle aimait son corps, alors il a plus ou moins fini par se convaincre que jamais il n'aurait à rougir devant elle en se trouvant nu. Un frisson parcourt son échine, alors que les surfaces mises à nu de sa peau entrent en contact avec l'air ambiant, ce qui décuple ce frisson le parcourant entièrement, le transcendant. Un râle qu'il ne cherche pas à étouffer, sort de sa poitrine, lorsqu'il sent le souffle de la jeune femme effleurer son cou, alors qu'elle murmure à son oreille ces paroles si lascives Ses mains viennent fourrager ses cheveux lorsque leurs lèvres entrent de nouveau en contact, et il sourit, sentant sur ses lèvres le goût si particulier des baisers de Chelsea. Il aimerait tellement lui dire que cette envie qu'elle éprouve à son égard est réciproque, mais leurs lèvres sont scellées, et puis, il n'est même pas sûr d'être en mesure de formuler une phrase correcte et non dénuée de sens. Il a énormément de mal à se concentrer, parce qu'à chaque fois, elle le surprend et attise son envie pour elle et ... For God's sakes, elle cherche à le tuer ! Elle étouffe de ses lèvres ses premiers râles de désir et de satisfaction, avant de le laisser enfin reprendre sa respiration, car il en a plus que besoin. L'une de ses mains est descendue le long de l'échine de la jeune femme, traçant une descente en zigzag le long de la colonne vertébrale de la demoiselle, et finit par se poser dans le creux de ses hanche, alors que l'autre effectue le même genre de descente mais se stoppe au milieu de son dos. La respiration du jeune homme se fait plus saccader, et s'accentue de grognements de gémissements de plaisir, alors que ce mouvement de va et vient de la main de Chelsea sur son sexe déjà bien attisé par les événements précédents ne fait qu'accentuer le rythme cardiaque dératé du jeune homme. Ses doigts se serrent contre la peau de la jeune femme et Jason se retient de pas y laisser ses ongles y dessiner des motifs dignes de la meilleure pyrogravure. Et comme si ce n'était pas suffisant, elle l'informe de ses intentions, d'une voix si suave, sensuelle et qui devrait être classée dans la catégorie des armes de destruction massive, tout comme son corps et ses doigts, hmm, ses doigts !

La sentant le faire se reculer, il sent le rebord du lit contre ses jambes, il s'y pose doucement, sans brusqueries, La voyant se pencher doucement vers lui, il voit cela comme un signe d'encouragement visant à le faire s'allonger, ce qu'il fait, doucement et sensuellement, sans se faire plus prier que cela. Oh yeah, elle le tenait par le petit doigt, et pas que par ça ! En avait-il honte ? Pas le moins du monde, c'était l'occasion rêvée pour lui de lui donner la plus belle preuve possible de sa dévotion et de son amour pour elle, de lui prouver que les récents événements qui s'étaient déroulés à L.A. n'avaient trop rien changé entre eux et n'avaient rien détruit. Alors qu'elle se stoppe dans cette caresse si intime mais si bandante, c'est le cas de le dire, lui décide de laisser ses mains en place, du moins, jusqu'à la sentir se placer à califourchon au dessus de lui. Elles effectuent alors des mouvements synchronisés, remontant et descendant le long de son dos, caressant ses cuisses nues, effleurant autant que possible sa peau et les zones potentiellement érogènes de la jeune femme. Redressant un bref instant le haut du buste, il vient capturer ses lèvres, avant de tracer le contour de celles ci de la pointe de sa langue. « Too much clothes … » Comprenant le message, d'un seul regard, elle se met à se défaire de son soutien gorge, cessant de naviguer de ses doigts experts sur son torse. La regardant comme s'apprêtant à la dévorer, il passe les mains sous la bande de tissu arrière, alors que Chelsea a défait le système de crochets. Remontant le long de son dos, ses mains se quittent enfin, allant de part et d'autre de la pièce de lingerie, suivant les deux bretelles et les abaissant, le long des épaules de Chelsea, puis le long de ses bras, jusqu'à quitter définitivement la jeune femme, alors que les mains de Jason n'ont pas cessé d'emprunter le même chemin. Cependant, elles, elles restent sur sa peau, comme aimantées et ne pouvant s'en décoller. Malgré tout, l'une d'entre elle vient de se saisir d'une de ses comparses chez Chelsea, pour la faire migrer vers cet endroit qu'elle flattait tant tout à l'heure. Une lueur de luxure voile le regard du jeune homme, regard qu'il plonge dans celui de la jeune femme. « Such a naughty and kinky girl ... Do you feel how i'm hard for you ? » Sans plus attendre de réponse, Jason dirige de nouveau ses deux mains le long du flanc de Chelsea, et les fait glisser sous la dentelle du seul vêtement qui lui reste. En un geste rapide et précis, non dénué de sensualité et sans que ses doigts n'oublient d'effleurer sans nul cesse la peau qu'ils caressent lors de leur mission, Jason se débarrasse de la pièce de lingerie, laissant alors une Chelsea entièrement nue au dessus de lui. Un sourire carnassier et luxurieux se dessine alors sur son visage, alors que ses mains remontent pour épouser le galbe des fesses de la jeune femme, puis qu'il se redresse de nouveau, pour mieux entrainer la jeune femme à lui et pouvoir s'emparer de l'un de ses seins, qu'il baise affectueusement, et passionnément. « Yeah, be a really bad girl for me Honey ... I want you to ... »
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Chelsea Williams

Chelsea Williams
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JAY&CHELS • « so baby, will you come and spend the night ? » Vide
MessageSujet: Re: JAY&CHELS • « so baby, will you come and spend the night ? »   JAY&CHELS • « so baby, will you come and spend the night ? » EmptyDim 22 Aoû 2010 - 5:02

Étonnement, je n’ai jamais eu l’impression que tout se passait trop vite entre Jason et moi. Peut-être que d’autres diront que oui, mais je ne sais pas comment définir notre notion du temps. Si je disais qu’on a attendu des années avant de réaliser qu’on était capable d’être en couple qu’avec l’autre, c’est vrai. Si je dis qu’on a réussi à surmonter n’importe quel obstacle à travers les années, c’est vrai aussi. Par contre, ce par quoi on est passés pour être ensemble, c’est indéniablement intense. On a dû commettre une erreur pour se rendre compte que dans le fond, les autres n’étaient pas le problème, c’était nous… On n’arrivait pas à réaliser clairement que c’était pour l’autre qu’on avait des sentiments et que c’était ça qui faisait qu’aucune de nos relations ne fonctionnaient. J’ai tenté d’oublier Jason, quand je suis sortie avec le coach – relation dont il n’est pas au courant, d’ailleurs – et quand j’ai couché avec Wayne, c’était en me disant qu’il arriverait à me guérir de ça. Du sentiment de déchirement interne que je ressentais chaque fois que je le voyais et que je me disais qu’il avait une autre fille en vue et dans sa vie, dans son cœur. Le soir où on a décidé de se rapprocher et de former un couple, c’était tabou parce qu’on l’avait fait dans le dos de Gabrielle, et ça m’a rappelé la connerie qui s’était passée avec Nick, ce qui m’a fait sentir bizarre… mais mon amour pour lui a fait que tout ça s’est effacé et qu’il n’est resté que ce que je voulais qu’il reste. Soit, nous, ensemble. Je ne regrette pas le couple officiel qu’on fait aujourd’hui, parce que je sais que je ne peux plus me passer de lui et que si on devait se séparer pour quelque chose de stupide tel qu’une dispute ou encore pire, une personne – ou plusieurs, ne sait-on jamais – ça me tuerait. Je brûlerais en enfer avant de laisser une autre fille me voler ma place aux yeux de Jay, sans blagues. Bref, je le regarde, je pense à tout ce qu’on a vécu jusqu'au jour d’aujourd’hui et je souris, me rendant compte à quel point il fait mon cœur palpiter, à quel point je ne suis pas insensible à ses différentes moues, sachant que quand il passe ses mains sur moi, je frissonne à un tel point que c’est presque comme si c’était un tremblement de terre humain à l’intérieur de moi. Chaque fois qu’on se retrouve tous les deux, je sais qu’on va innover en pratiquant diverses activités, et il y en a une qu’on pratique régulièrement, plus que les autres, mais c’est normal quand on est en couple. Quoi qu’il en soit, à chaque occasion, il trouve le moyen de rendre l’événement spécial, d’une manière que lui seul connaît. On est dans cette chambre, mais on se sent comme au paradis. Tant qu’on est tous les deux, on peut faire ce qu’on veut, et le reste du monde on s’en tape, c’est comme ça qu’on fonctionne. J’aime cette manière de penser, puisque les autres n’ont pas vraiment l’air de se soucier de nous non plus, parfois. Le monde ne tourne pas autour de nous et j’en suis contente, parce que même si parfois j’aimerais avoir plus d’attention, je sais que si j’en avais trop, j’en voudrais moins et que si j’en avais trop, je finirais aussi par devenir folle. L’attention que je veux par-dessus tout, c’est celle de Jay, parce que sans la sienne j’ai l’impression d’être invisible. Je me souviens encore de quand on était simplement meilleurs amis, et qu’on clamait haut et fort à tout le monde que c’était tout ce qu’on n’allait jamais être, amis. Ça me brisait chaque fois un peu plus que la précédente, mais je me disais aussi que si je l’aimais vraiment, fallait que je le laisse vivre sa vie et que je nie le fait que je me voyais avec lui, comme quand on était adolescents. C’était le bon temps, j’adorais notre relation de cette époque. C’était simple, et dire que je fréquentais un joueur de foot c’était sacrément bien vu. J’adorais voir les expressions que les filles affichaient chaque fois qu’elles nous voyaient dans les couloirs. Ça me faisait sourire, ça l’a toujours fait d’ailleurs. Les commentaires désagréables que j’entendais et que Jason se dépêchait de faire taire, parce qu’il savait que ça m’énervait. Les filles jalouses, qu’est-ce qu’elles n’auraient pas fait pour se retrouver à ma place ? En plus d’être le garçon manqué du lycée… J’étais celle qui avait la chance d’être la copine d’un des mecs les plus canons de la place. J’étais fière, et je le suis encore aujourd’hui, et je me surprends à me demander ce que serait ma vie si Jason n’en avait pas fait partie.

Tout s’est enchaîné rapidement dès que j’ai mis les pieds dans la chambre. Après une discussion des plus bizarres échangée avec Cassie, Calleigh et Desiree, j’ai juste voulu me changer les idées. Je ne peux pas faire grand-chose avec mon portable ici, parce que ça va me coûter la peau des fesses et que je n’ai pas nécessairement envie de payer tout ça quand je serais de retour à Los Angeles. Je le prends donc par surprise, et je suis contente qu’il ait été le seul à rester dans la chambre, parce que ça aurait sûrement plombé l’ambiance si Nick l’avait été… Quoi que pour ses deux autres colocataires aussi. Pas que je n’aime pas traîner avec mes amis, il y a quand même une grande partie de moi qui préfère que seul son petit-ami lui serve de compagnie. J’avais envie qu’on passe un peu de temps ensemble ce soir, de peur de ne pas avoir le temps pendant les jours à venir. Vu qu’on allait devoir se trouver des activités par nous-mêmes et que je sais que les mecs ne resteront pas en place, voir Jay aurait pu devenir impossible du jour au lendemain. Ce soir, j’en profite, il n’appartient qu’à moi et je veux qu’il le comprenne. Un strip-tease, une première, mais plutôt franchement réussie. Un hand job, auquel je ne m’attendais pas moi-même mais qui est quand même arrivé, parce que je voulais faire changement. Ce n’est pas non plus comme s’il n’avait pas aimé, et tout ça se solde en moi qui le pousse à se coucher sur le lit, qui m’assieds sur lui à califourchon et surtout, qui me fais déshabiller par ses mains habiles. Jason a toujours eu un don pour que les vêtements que je porte s’en aillent le temps de dire ‘ouf’. Quand il veut enlever quelque chose de son chemin, il ne perd jamais de temps, parce que pour lui, plus le temps file, moins il en a pour faire ce dont il a envie, et je le comprends parfaitement. Je ne proteste pas, tous mes vêtements se retrouvent éparpillés à travers la chambre et je suis sur lui. Manquerait plus que quelqu’un nous interrompe et là, j’aurais envie de tuer. La moindre des choses que les autres puissent faire en ce moment, c’est oublier complètement notre existence, qu’on puisse avoir la sainte paix et que je puisse abuser du corps de mon homme comme il se doit. « Rip them off, then… » Il me regarde avec cet air malicieux dessiné sur son visage. Mon soutien-gorge se dégrafe assez rapidement, parce que je m’exécute à la seconde où il fait la remarque. Il suit mes bras du mouvement, ne pouvant pas vraiment m’aider. C’est toujours le hic qu’il y a avec chaque couple, les différentes agrafes du soutien-gorge. M’enfin, il y a des choses bien plus importantes que ça… Sans que je ne sache vraiment comment, ma culotte se fait aussi la malle, heureuse de rejoindre ses compléments sur le plancher. « I do… and I’m telling you that you can do whatever the hell you want with my body. It’s yours… » Je suis complètement nue, et à nue pendant qu’on y est. Je ne peux plus rien lui cacher, que ce soit au sens littéraire ou réel. Je m’expose à lui par choix, et non parce que je dois obligatoirement le faire, et j’avoue avoir eu des complexes quant à notre première fois ensemble, mais sans rien dire il m’a fait comprendre que ça ne le dérangeait pas, que ça ne l’a jamais dérangé. Sans que je m’y attende il se redresse et embrasse ma poitrine. Je ne dis rien à sa dernière remarque, occupée à bouger lentement, arrivant finalement à l’endroit où nos parties intimes se rencontrent. Toujours assise sur lui, je me relève très peu et il m’aide à me repositionner, passant son bras dans mon dos, me retenant. Une fois que je le sens en moi, je pousse un long gémissement, relevant la tête et la laissant tomber par en arrière. Les yeux fermés, je sens mes battements de cœur accélérer de nouveau. Je noue mes mains ensemble, entourant son cou de mes bras, puis je mords ma lèvre, prenant de grandes respirations. Après quelques mouvements venant de mon bassin et du sien, en parfaite symbiose, je passe une main dans mes cheveux, les relançant par en arrière. Je me laisse aller et repose ma main sur son visage, utilisant l’autre pour le serrer contre moi. La main posée sur son visage se transforme en un doigt, que je passe sur ses lèvres avant de me pencher pour l’embrasser de nouveau. Le contact de ses lèvres pressées contre les miennes engendre un frisson électrisant qui fait que je me perds complètement dans nos actions.

Chaque mouvement effectué me fait gémir un peu plus, faisant bouillir toutes les parcelles de mon corps collées à la peau brûlante de Jason. « Hmm, babe… Feels so good. » Dis-je, les yeux fermés, à quelques millimètres de ses lèvres. Je renverse ma tête près de son épaule, y posant mes lèvres et déposant des baisers à différents endroits, à intervalles justes, remontant lentement dans son cou, suivant toujours l’ondulation de nos bassins. L’harmonie parfaite, jusqu’à temps que j’atteigne mon premier orgasme, qui me fait pousser un gémissement plus intense que tous les autres. La sensation m’envahit rapidement, ce qui me fait perdre la tête durant quelques secondes. Quand je reviens à moi, je mets mes mains sur les épaules de Jay, le faisant s’allonger complètement sur le lit, alors que je reste sur lui. A peine quelques secondes passent qu’on recommence, plus intensément… Décidément, quand je clamais me taper un Dieu du sexe, je ne parlais pas sans connaissance de cause…
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Jason Andrews

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JAY&CHELS • « so baby, will you come and spend the night ? » Vide
MessageSujet: Re: JAY&CHELS • « so baby, will you come and spend the night ? »   JAY&CHELS • « so baby, will you come and spend the night ? » EmptyLun 23 Aoû 2010 - 19:06

Dans ce monde qui s'évertue chaque jour un peu plus à nous descendre en flèche, de sorte à nous mettre plus bas que terre afin de bien pouvoir nous piétiner sans souci, il est très aisé de perdre son chemin à force d'abandon. Oui, c'est tellement simple de refuser de se battre, parce qu'on se dit qu'ainsi, en ne faisant rien et en acceptant la destinée qu'on a choisi de nous attribuer, on ne va pas brasser du vent, et donc pas perdre ses forces en vaines tentatives de s'échapper ce qui ne peut être fuit. On ne va pas non plus sans cesse vivre en s'inquiétant de savoir à quelle sauce on serait mangé, ou si la vie allait réussir à nous rattraper malgré tout, malgré tous nos efforts pour se défaire de son étreinte quasi mortelle et de sa dictature oppressante des choses. Oui, c'est tellement simple de tourner le dos à toutes ces belles valeurs que sont le courage, la ténacité, la folie furieuse de vivre aussi, la prise de risques faisant de nous une tête brûlée. On laissait volontiers ce genre de choses aux romans, qui nous faisaient tant rêver mais que dont on tenait les histoires volontiers bien éloignées de nous. Il était strictement impossible qu'on puisse vivre de telles choses, voyons, un peu de sérieux ... Dans ce monde où tous s'entre-choquaient les uns avec les autres, il était tellement aisé, aussi, de chercher du soutien dans son combat, du soutien pas toujours puisé du côté légal, et pas toujours bon pour nous. Jason ne pouvait prétendre n'avoir jamais songé à mettre fin à ses jours, au moment de l'adolescence. Oui, il avait la vie parfaite, d'un oeil extérieur, mais tout était bien plus complexe. Et puis, l'adolescence, ce n'est pas la période de la vie la plus facile à vivre, tout le monde en conviendra. Heureusement pour lui, il avait des amis extras, et discuter avec ces derniers lui avaient permis de comprendre et de réaliser que, n'étant pas le seul à avoir une vie un brin complexe, il ne devait pas se comporter en égoïste et chercher à tout prix à mourir en martyr. Il n'en demeurait pas moins qu'à l'époque, il s'était quelque peu senti décontenancé en sentant naître au fond de lui ce drôle de sentiment à l'égard de Chelsea, sa meilleure amie. Il se disait jusque là qu'un garçon et une fille pouvaient être amis sans que cela ne sous entende aucun sentiment amoureux et encore moins une quelconque envie sexuelle, mais il n'en demeurait pas moins que, sincèrement, il était tombé amoureux de la jeune femme. Avant elle, il avait déjà été amoureux, du moins, cru l'être, et il n'était pas arrivé dans ses bras vierge de tout sentiment dans le domaine de l'amour et dans le domaine sexuel. Il détestait tellement donner raison aux gens, surtout à ceux qui s'entêtaient à lui dire que la vie qu'il vivait n'était qu'un mensonge parce qu'il ne faisait que de se leurrer sur bon nombre de choses, mais là, il n'avait pas eu d'autres choix que de s'incliner. Il aimait Chelsea, qui pouvait-il ? Cela le crevait tant de sentir naître ce sentiment en lui que se mentir et faire comme si de rien n'était aurait probablement fini par le tuer. Au jour d'aujourd'hui, il avait réalisé qu'il avait toujours plus ou moins été amoureux de Chelsea. Il avait aussi réalisé qu'il avait fait de belles conneries en jouant avec les sentiments des gens, pas toujours volontairement. Il était responsable, par exemple, de la fuite de Desiree pour New York, après que celle ci ait découvert qu'elle n'était pour Nick que le fruit d'un pari, du moins, c'était ce qu'elle pensait, et lui même, pourtant meilleur ami du dît Nick, n'y comprenait pas plus grand chose, son ami étant très peu bavard sur le sujet. N'empêche que, elle n'avait toujours fait que le soupçonner lui d'être le parieur, sans jamais en avoir confirmation, et que ce qui était advenu dans le trio Crystel-Nick-Desiree était pour une part de sa faute. Il avait aussi joué avec les sentiments de Chelsea, en quelque sorte, et cela les avait amené à se séparer, plus belle connerie ou presque qu'il ait jamais faîte.

Heureusement, aujourd'hui, tout s'était arrangé, et ils étaient ensembles, heureux et amoureux, espérant tous deux que cela durerait le plus longtemps possible, de préférence pour toujours et à jamais. En tout cas, en ce moment, ils étaient très amoureux, très très amoureux même. Nombre de personnes tueraient pour être engagées dans une relation telle que la leur, qui en faisait donc pâmer plus d'un d'envie. Un couple mignon tout plein, jamais trop fleur bleue ou marshamallow, pas plus qu'un couple chiant à supporter avec toutes ces crises et engueulades. Oui, ils se prenaient souvent la tête, pour un rien, mais cela ne durait majoritairement que quelques minutes, le temps pour eux de relâcher la pression et de réaliser qu'ils avaient déconnés. Et s'ils avaient parfois des disputes plus imposantes, ils avaient jusque là réussis à ne pas embarquer trop de monde dedans, histoire de ne mettre aucun de leurs nombreux amis communs dans l'embarras, car ne sachant qui choisir et où se positionner. Et être en froid l'un avec l'autre leur déchirait le coeur. Ils faisaient pitié à voir dans ces moments là, et ce dans le bon sens du terme dérivé du mot latin originel. Et il fallait de toute façon bien avouer qu'ils étaient tellement doués lorsqu'il s'agissait de s'aimer et de se montrer l'un à l'autre la passion qu'ils éprouvaient, comme ils étaient justement en train de le faire, comme les professionnels qu'ils étaient. Il n'y avait plus de barrière, plus de tabou et plus de honte entre eux dans des moments tels que celui-là, et c'était tout simplement l'une des bases de toute bonne relation amoureuse voulant durer dans le temps. Ils sont en parfaite symbiose, en parfaite harmonie et savent mieux que personne surprendre l'autre afin d'inverser les rôles. Ainsi, de tenté le jeune homme était parvenu à passer tentateur, sans que sa belle ne cesse entièrement d'être tentatrice, elle aussi jouant avec le corps de son aimé, en sachant quelles étaient ses faiblesses et les petites choses pour lesquelles Jason ne pouvait que craquer et ployer sous ses avances. Ils étaient entièrement nus, elle le chevauchant, bien qu'ils n'étaient pas encore totalement un et un seul. Cependant, il y avait entre eux cette connivence extrême qui faisait que, sans même être totalement confondus l'un avec l'autre, ne formant plus qu'un, ils étaient beaucoup plus liés et proches que certains couples pourtant totalement imbriqués l'un dans l'autre. Mais il ne se souciait pas vraiment des autres, était entièrement focalisé sur elle et elle seule. Sans même dire un mot, tous deux sentent qu'il est temps, temps pour eux d'enfin franchir la dernière étape, pour pouvoir réellement commencer à s'aimer, ce qui peut paraître dingue aux vues des sentiments déjà extrêmement forts qui ont pris vie entre eux dès le moment où Chelsea a commencé son petit show. Sans y songer plus que cela, il l'aide à adopter cette nouvelle position qui leur permet de sceller leur amour, réellement, et sans que puisse exister geste plus imposant et marquant. Tous deux ne tardent pas à se mouvoir, l'un avec l'autre, alors que ni elle ni lui ne cherche à réfréner ces gémissements et autres soupirs de plaisir. Etre en Chelsea, c'est comme prendre l'ascenseur direction le 7ème ciel, voire même au delà. Etre en Chelsea, c'est comme se retrouver, comme la retrouver, totalement, sensation tellement complexe à expliquer, sensation aussi complètement folle et impossible à reproduire avec qui que ce soit, parce que cela ne peut être connu qu'avec elle, tout simplement, comme deux pièces d'un puzzle s'emboîtant parfaitement et ne donnant jamais la même combinaison dès qu'elles sont associées à une autre. Leurs corps se confondent, leurs mains frôlent sans cesse le moindre centimètre de peau qu'elles approchent, leurs lèvres se cherchent, gourmandes, envieuses et demandeuses. Il n'y a plus qu'elle à ses yeux, elle et elle seule, et le monde pourrait bien s'écrouler et disparaître dans l'Apocalypse la plus totale qu'il n'en aurait strictement rien à faire, parce qu'il l'avait, elle, Chelsea Nicole Williams, pour lui et lui seul.

Se sentant, tout comme elle, au bord du gouffre, alors que leur étreinte semble duré depuis toujours, il approche ses lèvres de son oreille, et tente de reprendre son souffle, espérant pouvoir se faire parfaitement comprendre. « Je t'aime ... » Ce besoin de le dire, là, comme ça, maintenant ... Cette sensation diffuse, brûlante et dévorante ... Tout ceci ne fait qu'aboutir à leur plongée mutuelle et synchronisée dans le plaisir le plus extrême et nirvanesque qui soit. Il vient la rejoindre dans ce gémissement semblant venir du plus profond de son être, comme émanant de son âme, et il sent ses yeux le piquer alors qu'il ne voit plus que son visage au milieu de cette brune ténébreuse, alors qu'il ne semble plus respirer que le même air qu'elle, et qu'il ne sent plus rien à part elle, tout contre lui, alors que les sensations provoquées par leur orgasme, sûrement premier d'une longue liste ne se sont pas encore apaisées et n'ont pas encore entièrement disparues. Elle semble revenir à elle avant lui, et il la sent tout de même le forcer à s'allonger, afin de pouvoir s'étendre sur son corps encore brûlant et suintant de par leur étreinte. Posant une main dans la cambrure de ses reins, il vient, de l'autre, ramener sur le côté l'une des mèches blondes de la jeune femme, avant de fourrager quelque peu de sa crinière. Malgré tout, ils sont encore unis, et Jason ne tarde pas à sentir son corps lui signaler être prêt pour le round 2. C'est leur force à tous deux faut-il croire, cette capacité de pouvoir remettre le couvert sans trop tarder entre chaque round. Bien évidemment, la fatigue se fait sentir le lendemain, mais avec l'habitude, tous deux réussissent à gérer cela. De toute façon, si certains venaient à broncher, ils n'auraient qu'à se mordre les doigts de ne pas avoir leur chance à eux. Esquissant un sourire en donnant le premier coup de bassin, doux mais passionné, qui marque ce nouveau round, le jeune homme observe avec attention la réaction de sa petite amie, et il est à dire qu'il n'est absolument pas déçu. Il ne cherche même pas à plaindre les voisins dormant à côté, parce que, de toute façon, eux aussi viennent de UCLA, et que s'ils ne connaissaient pas les performances sexuelles dont tous les deux étaient capables, et bien c'était désormais chose faîte ! Se perdant encore et encore en elle, ne cherchant pas à compter le nombre de fois où elle sombre avant lui, où il sombre avant elle et où tous les deux sombres en même temps, Jason ne cherche au final qu'à donner encore et encore du plaisir à sa belle, à l'aimer encore et encore sans plus en finir.

« Il faut vraiment qu'on arrête nos trop longues périodes d'abstinence, on se gâche bien trop de plaisir ! » Un petit rire s'échappe de ses lèvres, alors qu'il tient fermement la jeune femme tout contre lui. Oui, ça fait quoi ? Deux jours ? Ouais, ça fait deux jours à tout casser qu'ils n'avaient pas fait l'amour, et il parlait déjà d'abstinence ? C'est que tous les deux étaient loin de rentrer dans les statistiques de toutes ces études portant sur le sexe. Ils étaient dans le top numérique eux, explosant à chaque fois tous les scores. Prenez leur nuit d'amour. Combien de fois s'étaient-ils aimés, encore et encore ? Ils n'en savaient probablement rien tous les deux, pas plus qu'ils ne savaient quelle heure il pouvait bien dire. Cela avait-il de toute façon de l'importance ? Probablement pas, sûrement pas même. Ils étaient juste bien, tous les deux, certes ruisselant de sueur, encore à bout de souffle et épuisés, mais bien tout de même. Comme à chaque fois, un plaisir intense et extrême avait été au rendez vous, et le jeune homme se disait que sans nul doute la drogue avait-elle boosté ses sensations ... « Vous me donnerez votre numéro Mademoiselle, n'est ce pas ? J'aimerais bien vous rappeler pour qu'on remette ça à l'avenir. Mais je ne vous obliges à rien, c'est juste que si la réponse est non, et bien ... Je files voir si, dans les chambres d'à côté, il n'y a pas de charmantes volontaires ... Mais, promis, quand je dis que je rappelles, je le fais ! Sauf quand je le fais pas bien sûr ... » Un sourire mutin éclaire ses lèvres, alors qu'il dépose un baiser sur le nez de sa charmante petite amie.
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Chelsea Williams

Chelsea Williams
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MessageSujet: Re: JAY&CHELS • « so baby, will you come and spend the night ? »   JAY&CHELS • « so baby, will you come and spend the night ? » EmptyDim 5 Sep 2010 - 4:39

Tout est trop lointain, mon corps en extase m’empêche de penser correctement et me dire que peut-être que je devrais baisser le ton, au cas où. Les mouvements de hanches pratiqués par Jason et moi dans le but que nos corps soient synchronisés ne font que me donner encore plus envie de crier, alors c’est dur de penser au contraire. Il fait trop chaud et c’est un élément qui ajoute quelque chose de spécial, sauf l’air qui nous colle à la peau et qui rend nos corps humides. J’ai envie de m’accrocher à lui de cette manière jusqu’à la fin des temps, jusqu’à ce qu’on soit tellement vidés d’énergie qu’on n’arrive plus à lever le petit doigt. J’veux qu’on se complète tout en étant deux personnes bien distinctes, parce que partager un seul et unique corps, c’est impossible. Jason représente une partie importante de moi… l’ayant connu depuis mon plus jeune âge, si ce n’était pas des sentiments développés par la suite, j’aurais très bien pu le considérer comme Liyah, soit, un grand frère. J’ai jamais vraiment su comment me le représenter autrement, parce que chaque moment que je passais avec lui me faisait sentir comme unique. Comme si j’étais la seule fille dans les alentours, comme si j’étais la seule capable de garder son attention autrement que par le fait de devoir me trémousser dans une tenue plus dégradante qu’autre chose. Être le genre de fille qui est obligée de se maquiller, de s’habiller comme une catin et de développer une certaine attitude rien que pour voir la réaction des gens aux alentours, ce n’est pas mon genre, ça l’a jamais été et ça ne le sera probablement jamais. J’suis incapable de concevoir ce que les gens seraient parfois prêts à faire pour des conneries, des broutilles, des futilités. Je n’sais pas où va le monde, mais j’espère qu’il arrivera à se redresser avant qu’on doive tous payer des erreurs commises par les autres… M’enfin, là n’est pas le temps de penser à tout ça. Toujours complètement perdue dans ce sentiment qu’on partage quand nos corps sont à l’unisson, je mène le jeu et j’adore ça. On n’a pas besoin d’artifices ni de trucs inutiles pour se sentir comme ça. Y’a des trucs auxquels je vais devoir penser par la suite, mais pour l’instant, j’ai encore le temps. Je me laisse emporter dans la vague de plaisir que me procure Jason et vide ma tête de toute contrainte, parce que oui, il arrive à me faire oublier à quel point parfois tout est merdique. Quand j’suis avec lui et qu’il me fixe – en faisant exprès – il arrive à me faire rager assez pour que j’perde le fil de mes pensées et que je me concentre uniquement sur lui. On dirait que quand on est ensemble, tout le reste n’est que trop lourd à supporter pour y penser. En fait, quand on est ensemble, il veut que je porte toute mon attention sur lui, comme s’il était le seul qui existait. Je me souviens l’avoir entendu dire à plusieurs reprises qu’il aurait voulu que ses parents soient moins cons et qu’ils le considèrent vraiment, au lieu de faire semblant qu’il était là. Je me souviens aussi m’être souvent dit que je devais trouver un moyen de le faire sentir bien, de lui faire sentir qu’il avait quand même une famille même si ce n’était pas nécessairement ses parents. Je me souviens lui avoir dit que je le considérais comme ma famille, que quand j’étais avec lui je me sentais mieux que quand je savais que mon père était là. Du plus loin que je me souvienne, Jason a toujours fait partie de moi, il a toujours été comme ma famille, mon chez moi. Nos disputes au cours des années ont parfois été violentes, mais je crois que c’était dans le but de nous prouver que dans le fond, on était vraiment destinés à se retrouver plus tard. Certes, on a fait des erreurs chacun de notre côté, et on a pas toujours été des saints et pris conscience de ces erreurs en question, mais on a trouvé un moyen de se repentir – si on peut dire ça comme ça – ou tout simplement d’arriver à passer outre. Jason et moi, on est comme des icônes, des icônes sur lesquels tout le monde veille une fois de temps en temps… Il me fait me perdre dans toutes les pensées dans lesquelles j’suis pas supposée me perdre, et parfois ça me fait peur de me rendre compte à quel point je peux aller chercher profondément en dedans de moi, et que je le fais pour lui. Parce qu’il me fait réaliser trop de choses en même temps, comme le fait que s’il lui arrivait quelque chose, je n’saurais pas comment réagir, parce que ça me ferait figer plus qu’autre chose. Le fait que s’il me quittait, je serais la pire loque que l’univers ait vu, parce que chaque battement supplémentaire que mon cœur fait en sa présence me permet de comprendre – ou de tenter de comprendre – ce qu’il est, ce qu’il représente à mes yeux. « Je t’aime aussi… » Réussis-je à me murmurer, d’un long soupir…

Sans le savoir, quand Jason me fait l’amour, il me rend différente. Non pas dans un mauvais sens, mais seulement mieux. Parmi tous les gens se trouvant dans mon entourage, il doit être le seul à en savoir autant sur moi, parce que j’ai toujours eu tendance à trop lui en dire sur tout ce qui se passait dans ma vie. Julian, mon frère, mon confident, un peu comme un père, pourrait le comprendre aussi, mais ce serait plus bizarre qu’autre chose, étant donné qu’on a des points de vue différents et qu’on ne connecte pas toujours sur les mêmes niveaux. Quant à Crys, elle a beau être ma moitié, il y a des choses que je ne peux pas me permettre de lui dire, et surtout pas en ce moment… Elle me manque, horriblement, péniblement, elle me manque et tout ce que je trouve à faire c’est tenter de penser à autre chose parce que le vide en dedans est trop béant. Aaliyah est ma petite sœur, je la considère trop souvent comme mon enfant, et ça me bloque quand je suis celle qui dois me confier… M’enfin, Jason est le seul qui comprend vraiment. Sans rien dire, il me comprend, me complète, fait de moi quelqu’un de différent. Je ne veux pas l’expliquer, parce que je ne sais pas comment le faire et surtout parce que c’est plus impossible qu’autre chose. « Tellement que j’en perds le nord. » C’est vrai, plus souvent que faux, en tout cas. J’arrive trop difficilement à lui refuser quelque chose, et les fois où je le fais c’est vraiment par volonté de garder mon opinion éligible. Cette session de jambes en l’air doit être une des meilleures que l’on ait eu depuis… deux semaines. Se laisser aller à nos inhibitions sans se soucier du reste, faut croire que ça augmente le plaisir et que ça nous laisse savourer le fait qu’on soit seuls, et que si les autres sont dans leur chambre en ce moment, ce n’est pas notre problème. Ils n’ont qu’à se boucher les oreilles ou se trouver une ou plusieurs occupations. Je reviens à moi, histoire d’émettre les efforts du dernier round. Je me laisse envahir par ce sentiment de satisfaction que je ressens à chaque fois. Un sourire se dessine sur mes lèvres, alors que je mordille ma lèvre inférieure et mon corps onduler sur le sien. Ça fait longtemps que j’ai arrêté de compter combien d’orgasmes Jason pouvait me donner en une fois, parce que je perds le décompte chaque fois, à force de me faire surprendre et aussi parce que ça n’en vaut pas tellement la peine, sachant que toute fille logique se réjouirait sans broncher de son sort. À bout de souffle, je me penche et l’embrasse une dernière fois, avant de me retirer et de me coucher sur son torse. Je tente tant bien que mal de reprendre ma respiration saccadée, à cause – grâce ? – à lui, évidemment. « C’est quand même pas ma faute si vous avez un horaire chargé, vous savez ? » Je le vouvoie, parce que c’est un jeu auquel on s’adonne quelques fois. Jouer les étrangers, c’est bien, ça nous permet de prendre un peu de recul et de s’observer un tant soit peu différemment. Ça nous fait marrer, puis on revient à la normale… Ayant trouvé le moyen de reprendre un rythme cardiaque dans les normes – parce que oui, c’est dans mes capacités de reprendre rapidement – je ris à son monologue instantané et relève la tête vers lui, passant ma main sur sa joue et penchant la tête sur le côté, prenant une expression innocente. « Je suis désolée, mais je crois que mon boyfriend serait jaloux si je donnais mon numéro à un autre... Qui plus est, quelle preuve avez-vous pour me prouver que vous me rappellerez ? Vous êtes bel homme, vous risquez fortement de trouver un tas d’assaillantes n’attendant que votre signal. » Que je dis, en souriant. Je me retourne et me redresse, de manière à placer mon coude sur le lit et à appuyer ma tête dessus, regardant toujours en sa direction. « Peut-être qu’on pourrait procéder différemment. Vous me donnez votre numéro et je vois si je vous rappelle ou pas. » C’est à son tour de rire. Je réalise à l’instant même que maintenant, il va falloir trouver de quoi occuper le restant de la nuit. Le début a déjà bien commencé, ce serait bien de continuer dans le même sens.

Cette soirée m’aura permis de comprendre quelques trucs que je croyais banals… Être à Tijuana ne m’a pas encore apporté que du mauvais, au contraire. D’un sens, c’est vrai qu’être pris ici c’est galère et qu’on aurait vraiment pu avoir mieux, mais en même temps, ça fait différent, et il va falloir que je m’y accommode si on est pour y rester plus longtemps que prévu. Normalement, deux ou trois jours devraient suffire et j’espère que ce sera amplement assez pour nous faire sortir de ce bled. En attendant, on trouvera de quoi s’occuper, histoire de ne pas passer toutes nos soirées à pratiquer le sport de chambre tandis qu’il y a des choses – sûrement pas aussi hallucinantes qu’ailleurs – à observer, examiner, contempler, enfin vous voyez… Ce qui est dommage, c’est que mes souvenirs soient trop flous pour que je me souvienne exactement d’où j’étais et ce que j’avais fait pour passer le temps. C’était bref et vu qu’on ne s’entendait pas tellement bien, on a passé le moins de temps possible ici. C’est trop con de se faire dévier de son chemin, surtout quand on a des plans, et peut-être que même si j’en avais pas de concrets pour les deux semaines, j’aurais aimé avoir l’opportunité de pouvoir les faire, ces plans. Y penser, tranquillement allongée sur une chaise longue au soleil, cocktail à la main, sur la terrasse arrière entourant l’énorme piscine de l’hôtel. Je souris furtivement en me perdant dans mes pensées et en me disant que n’empêche qu’on se serait amusés comme des fous et qu’on aurait de quoi d’intéressant à parler en revenant. Je ne dis pas non plus que Tijuana ne sera pas intéressant, loin de là, j’me demande d’ailleurs ce que ça nous réserve. Je sors de ma rêverie en entendant la voix de Jason répondre à mes fausses avances précédentes, puis je décide d’enchaîner sur autre chose. « Babe, je sais que c’est complètement hors sujet, mais… qu’est-ce qu’on fait maintenant ? » Un flot d’activités me viennent en tête mais s’en vont aussitôt, parce que je me rends compte que ces endroits sont à Los Angeles et que ça m’étonnerait grandement que le Mexique les ait aussi.

I feel so bad for making you wait that long that I don't even know what to say. I'll try by saying that I'm sorry, and that it won't happen again. I've let myself go, thinking I could pospone, but it's bad, and I won't do it again. I hope you're not mad at me, nor disappointed JAY&CHELS • « so baby, will you come and spend the night ? » 952227
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MessageSujet: Re: JAY&CHELS • « so baby, will you come and spend the night ? »   JAY&CHELS • « so baby, will you come and spend the night ? » EmptySam 11 Sep 2010 - 7:06

Nombre de personne vous diront, si vous le leur demandez, que Jason a des côtés nomades, et squatteurs aussi, parce que, de fait, il se sent bien un peu partout, et ne cesse de bouger, ne restant jamais bien longtemps au même endroit. C'est qu'il en a des visites à honorer, il faut pas croire ! Il a un carnet d'adresses de plus rempli, tout comme la mémoire répertoire de son portable, et des amitiés, ça s'entretient. Il faut donc éviter de s'attarder trop avec la même personne pour filer en voir une autre très rapidement. Yep, il se sent bien un peu partout, et à peu près avec tous ceux qu'il connaissait, mais il n'en demeurait pas moins qu'il y a avec quelques petites exceptions à la règle, exceptions qui ne faisaient qu'embellir l'image qu'on pouvait avoir de lui. Le sieur n'était pas un ami superficiel, qui vous rendait visite en coup de vent et ne se souciait pas plus de vous que ça. Il donnait du temps à ceux qu'il connaissait, et se souciait bel et bien d'eux. Du moins, tous devaient secrètement espérer que c'était leur cas. A en voir ses attitudes avec certains, on pouvait espérer que l'on faisait partie de ces cas rares. Il y avait Jordan, sa soeur cadette. Avec elle, il pouvait passer des journées entières, même si cela ne signifiait pas que ça allait être de tout repos. Ils étaient indissociables tout en s'entendant souvent comme chien et chat, journées explosives et électriques en perspective, certes, mais il y avait là tant de passion et d'amour entre eux qu'on s'abstenait bien de penser un seul instant qu'ils feraient mieux de rester chacun de leur côté. Pumpkin, comme il la surnommait, c'était son unique petite soeur, tout comme sa seule soeur d'ailleurs. Ils avançaient ensembles dans la vie depuis leur naissance, parce que, merci bien, Papa et Maman Andrews étaient loin d'être là pour eux. Ils étaient donc bien plus qu'un frère et une soeur, c'était quasi impossible d'expliquer leur relation. Où qu'était Jordan Jay' se sentait bien. Il y avait aussi Nick, surnommé bien affectueusement Spontex -cherchez pas, référence pourrie à une pub' française pour une éponge, navrant- à cause de son nom de famille, Jasper autrement connu sous le dénominatif de Sasquatch parce qu'il avait la taille du Yéti ou presque, et il y avait le troisième larron de sa bande, lui étant le quatrième, à savoir Julian, qu'il appelait parfois simplement Ju', ou encore Serena ou Venus, juste parce que ça le tripait à fond cette référence aux tenniswomen Williams ! Avec eux, c'était toujours extra, comme s'enfoncer dans un cocon de coton, et se laisser porter par le vent de la connerie aiguë et des délires tripants. Ils formaient une belle paire d'amis, connus comme les loups blancs, et très respectés, parce que, sérieux, ils alliaient carrure, physique, et fun-attitude et plein d'autres choses aussi. Et puis il y avait irréfutablement Chelsea, sa petite amie, son rayon de soleil, et pour elle aussi, il avait tout un tas de surnoms, tous plus affectueux les uns que les autres. Elle était à lui, et il sentait souvent naître au fond de lui de la jalousie et une envie de revendiquer celle qui était sienne, lorsqu'il voyait d'autres garçons que lui, pas du tout ses potes, lui tourner autour. Il avait confiance en elle, sans souci, c'était de eux qu'il se méfiait. Sans être violent, il avait un côté bagarreur, et pouvait partir au quart de tour dès qu'il s'agissait d'écarter tout loup sorti tout droit de Tex Avery, avec langue pendante and Co, qui tournait autour de sa belle. Il n'avait qu'à la voir lui sourire pour que sa journée orageuse s'ensoleille, et c'était une sensation dont il s'avouait pas prêt de se lasser. Et là où il se sentait le mieux sur terre, indéniablement, c'était auprès d'elle. Elle était tellement pour lui : sa meilleure amie, sa petite amie, et très probablement la femme de sa vie. Il n'était pas du genre à réellement tirer des plans sur la comète, mais lorsqu'il rêvait quelque fois de sa vie future, c'était avec elle. Lorsqu'il s'imaginait dans 10 ans, c'était toujours avec elle, et quelques petites têtes châtains avec ses yeux à elle.

Et là, il la sent là, avec lui, tout contre lui, et il ne céderait sa place pour rien au monde. Il la sent respirer contre sa peau, il sent sa chaleur sous ses doigts, il sent les battements de son coeur se mêler aux siens et résonner jusqu'au plus profond de lui. Dans ces instants là, il lui semblait que rien ni personne d'autre que elle et lui n'existaient sur cette planète. Ils étaient tous les deux, dans leur bulle, et ce même lorsqu'ils n'étaient plus exactement aussi liés qu'ils l'étaient encore quelques secondes auparavant. Il aime tout en elle, et particulièrement sa façon bien à elle de participer à ses petits jeux, de répondre à ses petites provocations. Il en a toujours été ainsi entre eux, et cette particularité s'est renforcée depuis qu'ils sont en couple. Ouais, il avait des horaires chargés, mais trouvait toujours le moyen de se poser pour ne rien foutre bien souvent. Et dans ces moments là, s'il glandait, c'était parce que sa belle n'était à son tour pas disponible. Parfois, il se disait que cela devait participer au ciment de leur couple que d'avoir du temps pour soit, l'un sans l'autre, à part. Mais cela ne devait pas s'étaler sur des durées trop longues, ou alors le manque renaissait dans son coeur et sa poitrine, sortant de son terrier. Il décide de ne pas en rester là et se lance dans ce petit monologue aussi amusant que séducteur, et la réaction de sa belle ne se fait pas attendre. Il la sent lui caresser la joue, et cela suffit à le faire sourire de plus bel. Et la façon qu'elle a de pencher la tête sur le côté lui fait un peu plus chavirer le coeur. Damn qu'elle est bellle ... Et voilà qu'elle inversait le jeu, et les positions par là même aussi. « Vous aimez tenir les rênes à ce que je vois ... Mmm, ça tombe bien, je craque pour ce genre de filles, faut croire que j'aime les voir penser qu'elles décident elles aussi alors qu'en fait, je suis le seul maître à bord ... On se moque de votre petit ami, s'il est incapable de vous garder auprès de lui, moi, je ne laisse sûrement pas passer cette chance. En ce qui concerne mon numéro de téléphone, je pensais bien qu'il était gravé en vous, et que vous pouviez le composer sur votre clavier les yeux fermés, je me trompe ? Le vôtre, en tout cas, il est encré dans mon coeur ... » Il dépose un doux baiser sur ses lèvres, en lui caressant le creux des reins, ses mains étaient allées chercher cet endroit qu'il affectionne tant. Son regard scanne la peau nue de sa petite amie, tout comme ses courbes, et il ne se sent que plus orgueilleux de la savoir sienne et uniquement sienne. Il tient à la jeune femme, et c'est une chose qui se sait. Leurs disputes sont à la hauteur de la passion qui les enivre, tout comme c'est le cas pour leurs retrouvailles et réconciliations. Heureusement qu'au campus, les dortoirs ne sont pas mixtes, ou alors, tous les résidents de leur étage ne pourraient plus fermer l'oeil de la nuit ! Nan, lui, il pionce dans la même piaule que Spontex, et s'ils font du bruit, c'est uniquement parce qu'ils font les cons et rien d'autre. Quant à Chels', elle dormait avec sa jumelle, et l'inceste c'était vraiment pas leur tasse de thé ! « Maintenant ? ... On pourrait peut être bouger. Voir autre chose de TJ que les murs de cette piaule, et puis, je partage cette piaule avec Ersley #1, Spontex, ton frère et ton cousin, et à mon avis, ils sont pas supra partageurs au point de nous laisser la piaule pour toujours ! On va quand même pas les obliger à se payer du bon temps avec leurs belles en bas, avec les prostituées ... Ce serait peut être le trip' de Spontex et Venus, mais sûrement pas celui de Carter et Jude ! » Un sourire mutin naquit sur ses lèvres, alors qu'il secouait la tête en riant. « Les charmes de TJ sont peut être pas uniquement dans cette piaule, vas savoir ... Quoi que, avec toi, les charmes vont partout ! On peut commencer par prendre une bonne douche, et ensuite, improviser .... Je parle assez bien espagnol, on est sauvés ! »
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Chelsea Williams

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MessageSujet: Re: JAY&CHELS • « so baby, will you come and spend the night ? »   JAY&CHELS • « so baby, will you come and spend the night ? » EmptySam 18 Sep 2010 - 4:13

Ça fait du bien de me permettre de pouvoir oublier ce qui m’entoure et de me concentrer sur l’important. L’important étant Jason. Parfois je repense à quand on était gosses et qu’on se disait que quand on était grands, on allait tout faire pour se rendre la vie dure. Ça c’était dans les moments où on était en quelconque compétition ou quelque chose qui y ressemblait. On se lançait sans cesse des défis, on arrivait presque toujours à les relever grâce à l’aide des autres sans que le rival ne le sache. J’aimais ces moments, ça me faisait sentir importante aux yeux de quelqu’un d’autre que ma famille et ça me permettait surtout de profiter de mon enfance. Celle que mon père n’a jamais su nous offrir, celle que j’ai passé à poser des trillions de questions à mon grand frère, espérant qu’il ait réponse à tout. Quand on prend le temps de réfléchir à tout ce qu’on a vécu, on se rend compte que c’est ça qui nous a fait devenir plus forts, chaque fois. Chaque étape, on les vit, on y survit surtout, mais on s’en sort toujours, malgré le fait que ce ne soit pas toujours indemne. Jason fait partie intégrante de ma vie à présent, comme il l’a fait depuis qu’on est hauts comme trois pommes et je ne veux pas que ça s’arrête, jamais. Je sais qu’il ne faut jamais dire jamais, mais ce n’est qu’un stupide proverbe inventé pour terrifier les gens normaux, ceux qui croient qu’être heureux n’est pas un crime malgré tout ce qui se passe autour de nous et dans le monde. Ceux qui sont heureux même si la violence, la trahison et autres pêchés règnent presqu’en maître à travers le globe. On est jeunes, on ne devrait pas avoir à se soucier de ça, pas encore… Qui plus est, même si ‘être jeune’ n’est qu’illusoire, il faut savoir profiter de la vie. On ne peut pas se réveiller le matin, se disant qu’il va falloir qu’on prenne directement nos responsabilités et qu’on n’a plus le droit de s’amuser… Let’s face it, ce monde serait un échec et on serait plus portés à lâcher qu’à continuer de poursuivre cette voie tout simplement trop étroite et complexe. Bref, être ici, à cet instant précis, ça me fait réaliser que dans le fond, tout ce que je voulais s’est réalisé. En jetant un œil sur les erreurs que j’ai commises en chemin, c’est vrai que ce n’est pas totalement rose et que j’aurais pu en éviter, mais quand on préfère agir avant de réfléchir, on doit en assumer les conséquences par la suite. Je repense directement à Nick, parce que le peine qu’il a causée à ma sœur a été la même qu’il m’a infligé quelques années auparavant. Je n’étais pas éperdument amoureuse de lui, je l’admets, pas comme ma sœur, mais une partie de moi se disait qu’il était peut-être celui qui allait me faire oublier les sentiments complètement déplacés, intenses et confus que j’avais pour son meilleur ami, celui avec qui je forme un couple aujourd’hui et avec qui je ne pourrais m’imaginer plus heureuse. Dit comme ça, tout a l’air de s’évaporer et on dirait qu’on revient au point départ, soit : comment peut-on se permettre d’être heureux dans l’univers dans lequel on vit ? M’enfin, je replonge dans mes vieilles pensées, celles de quand on était adolescents aussi. L’adolescence, moment assez difficile pour la plupart des jeunes adultes de Los Angeles… Pour nous ? Pour nous c’était simple en étant compliqué. On n’avait pas à se casser en quatre pour s’exprimer, mais quand on s’exprimait de manière incorrecte, tout devenait embrouille et ça ne donnait envie à personne de communiquer. L’adolescence, apogée de la popularité que les mecs de notre entourage avaient à l’époque. Faire partie de l’équipe de foot n’avait pas que des désavantages, comme le coach qui se pensait Dieu, ou autre… Je me souviens encore de comment on se faisait harceler mes sœurs et moi par les autres filles à cause de Ju. Comment elles me posaient des questions par rapport à Jasp, parce que j’étais apparemment la seule fille dans son entourage proche avec qui il traînait sans pour autant que je sois sa copine ou quoi que ce soit d’autre. Les questions pour Nick, je n’en recevais pas tout simplement parce qu’on ne traînait pas ensemble, on faisait partie de deux mondes différents, pourtant nos mondes se sont croisés par la suite et j’ai l’impression qu’aujourd’hui on est sur deux planètes différentes. Je dois arrêter de penser à trop de choses en même temps, parce que je risque de perdre le fil et que Jason est observateur, il remarquera que je pense à autre chose et me posera des questions… « Je prends toujours les rennes, ça ne m’intéresse pas de rester derrière et de regarder toute l’action se dérouler tandis que je pourrais en faire partie ! Si mon boyfriend apprenait que vous parliez de lui comme ça, je doute qu’il serait content et s’arrangerait sûrement pour vous casser les jambes… Ce serait drôle, n’empêche ! Et en ce qui concerne votre numéro, il est tatoué sur ma peau, gravé sur mon cœur, impossible à sortir de ma tête. Voyez ce que vous me faites comme effet ? C’est mauvais pour la santé de ressentir de tels sentiments, vous pourriez me causer une crise cardiaque… » Je souris et il se penche vers moi pour m’embrasser. Chaque fois c’est le même scénario, quand j’arrive ne serait-ce qu’un peu à reprendre le cours de mes pensées, il pose ses lèvres sur les miennes et je retombe dans cet endroit où j’arrive à peine à me défaire de lui.

Je regarde autour, histoire d’observer la chambre. Étant donné qu’on est pas dans le super luxe, il y a deux grands lits, je ne sais pas de quel size, et j’imagine qu’ils doivent se départager les lits à deux chaque, ce qui est chiant pour eux parce qu’ils sont des mecs et qu’ils veulent garder leur intimité, mais pour des filles c’est beaucoup plus facile et moins gênant, emmerdant. On s’y habitue à la seconde où on commence à organiser des pyjamas party à l’âge de… Je ne sais plus trop. Chez moi, les pyjamas partys, c’était Crys qui les organisait, Liyah et moi on y participait pour lui faire plaisir et puis les miens étaient toujours constitués de garçons. C’était Jason, plus tard Jasper et ensuite Nick, ce n’était plus vraiment des pyjamas partys rendu à Nick parce qu’on était assez vieux, mais quand on avait la flemme de rentrer chez nous – aussi proche soit nos maisons l’une de l’autre – on restait chez la personne chez qui on était allés pour la soirée. C’était toujours ok, parce que Julian était dans les parages et qu’il était celui en charge de s’assurer que rien ne nous arrive. Quand Jason et moi on a commencé à sortir ensemble par contre, ça a changé. Quand on dormait, c’était un dans un coin et l’autre plus loin. Il voulait être sûr que rien n’allait se passer, mais me connaissant j’aurais jamais osé dépasser les bornes avec des gens aux alentours, surtout pour le fait qu’on ne pouvait pas tout simplement monter dans une chambre, question de respect. Quoi qu’il en soit, je grimace à la remarque de Jason quand il prononce « ton frère » et « des prostituées », la vie sexuelle de mon frère n’est pas spécialement intéressante à mes yeux. « Merci de ne pas me mettre des images sordides en tête… Et si on les amadouait, peut-être qu’ils accepteraient de se payer une autre chambre, qui sait ! Puis ouais, ça peut être leur trip à eux, mais j’avoue que Carter et Jude oseraient pas, surtout parce que Carter est en couple avec Calleigh maintenant, et qu’à moins de vouloir marcher dans les pas de Nick, il doit sûrement être entrain de se tenir à carreaux. » Je ris à cause des surnoms que Jay a trouvé à Julian et Nick. Il a toujours été bon pour ce genre de truc, trouver une expression que les gens connaissent et nommer quelqu’un après en mettant le point d’honneur sur le fait que ce soit drôle. Moi, je n’en ai pas particulièrement, ils varient dépendamment de son humeur et ça me va… Voilà que j’me retrouve à rougir maintenant, parce que Jason me fait trop souvent de compliments et qu’étant une personne assez complexe, j’ai toujours du mal à trouver quoi dire. Il adore quand ça arrive, parce qu’il sait qu’ainsi ses paroles font effet et que ça lui donne un certain pouvoir. « Tijuana est en effet charmante, mais je sais aucunement où aller pour découvrir les charmes en question. » Je me place de manière à être aussi ‘grande’ que lui, allongée sur son corps et je penche la tête, déposant quelques baisers partant de son cou jusqu’à sa mâchoire pour atterrir sur ses lèvres. « Une douche me semble être une excellente idée, et je savais pas que tu savais parler espagnol... » C’est peut-être une de ses nounous qui lui a appris. Je me souviens d’une qui était latine, d’une gentillesse à en faire jalouser les saints, qui nous aimait tous. Elle nous disait souvent que vu qu’elle n’avait pas d’enfants, on occupait un peu cette part et que rien ne lui faisait plus plaisir que quand on venait tous chez les Andrews pour manger… Je me relève légèrement, pour m’étirer un peu, puis décide de me lever. Une fois debout, je tente de repérer tous mes vêtements et les ramasse un par un. J’amasse aussi ceux de Jay, assis sur le lit, me fixant. Je lui souris en enfilant mes sous-vêtements et mes vêtements par la suite. « J’dois aller chercher d’autres vêtements dans la chambre. Aucune envie de me promener nue dans les rues de la ville. » Je me dépêche de changer de chambre, fouille dans mes affaires et en sors un autre short. Il est en jean, puis une camisole moulante avec motifs blancs. Je sors aussi quelques accessoires dont j’aurais besoin lors de ma douche et évidemment, m’empare d’une serviette fournie par l’hôtel. Je retourne à la chambre et cherche Jason avant de remarquer qu’il est déjà dans la salle de bain. Je me déshabille, laisse mes vêtements traîner parterre, puis le rejoins. « J’espère qu’on trouvera rapidement quelque chose à faire, ce serait dommage de passer la soirée sans se distraire quand même. » Que je dis, avant de me diriger vers la douche et d’ouvrir l’eau.
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MessageSujet: Re: JAY&CHELS • « so baby, will you come and spend the night ? »   JAY&CHELS • « so baby, will you come and spend the night ? » EmptySam 25 Sep 2010 - 8:57

Pour nombre de leurs proches, Jason et Chelsea étaient le genre de couple qu'on se devait absolument d'être si l'on tenait à durer dans le temps et à faire chavirer les coeurs de tous ceux qui nous côtoyaient. Nombre de personne leur demandait quel était le petit secret pour réussir à faire partie d'une telle histoire d'amour, et eux étaient bien aises de trouver quelque chose à leur répondre. Il n'y avait pas de secret en soit, ou alors, eux même ne l'avaient pas encore réellement découvert parmi toutes ces petites choses qui constituaient leur couple et le ciment de leur amour. Il n'y avait pas de secret, il leur suffisait simplement d'être eux même pour que ça colle et que l'histoire se poursuive sans plus d'embuches. Seulement, forcément qu'il devait tout de même s'être passé quelque chose de particulier pour eux, parce que, sans devoir y réfléchir pendant des lustres, ils savaient pertinemment qu'ils avaient toujours été eux même l'un avec l'autre, et ce depuis qu'ils se connaissaient, c'est à dire, très longtemps, tous deux étant presque encore en couche culotte à l'époque. Et pourtant, leur histoire d'amour n'avait pas débuté à cet âge de bambins, alors, obligatoirement, il y avait dû y avoir du changement entre eux pour qu'ils en arrivent à se mettre tous les deux en couple ensemble. Peut être qu'au final, c'était juste là le prolongement ultime ou presque de leur histoire, ou peut être une étincelle s'était elle soudainement allumée en eux arrivés à un certain point. Quoi qu'il en était, aujourd'hui, ils étaient ceux et ce qu'ils étaient, et personne ne venait trop protester et prétendre que tout ceci sonnait faux. Bien sûr, certains de leurs proches, au sens premier du terme, n'étaient pas très enclins devant leur relation amoureuse, par exemple, Gabrielle. Mais là, il s'agissait d'un cas bien particulier, et si on se lançait à décortiquer le pourquoi du comment, on ne s'en sortirait jamais. Mais il demeurait cependant clair que la jeune femme les voulait loin l'un de l'autre, et pour ça, elle était prête à tout, pas forcément pour récupérer Jason, non, juste pour leur faire vivre un cauchemar éveillé comme eux l'avaient fait avec elle. Yep, il y avait de farouches opposants à leur couple, et d'autres qui n'en avaient strictement rien à cirer. Le tout, c'était de ne pas trop s'attarder sur tous ces gens, non pas parce qu'ils étaient tous inintéressants au possible, mais tout simplement parce qu'ils n'allaient pas faire sortir quelque chose de nouveau dans leur couple. Jason et Chelsea se devaient de poursuivre sur leur voie, sans se soucier de savoir si la moindre de leur action allait être décrié. Chacun leur tour, ils se devaient de vivre leur vie et leur amour comme ils le souhaitaient.

Peut être qu'au final, c'était une part du secret que le fait qu'aucun d'eux ne se plaçait en seul dominant et conducteur dans leur histoire. Ils étaient indépendants l'un de l'autre tout en étant très liés, ce qui faisait qu'ils n'en mourraient pas s'ils se devaient un jour de suivre l'une des décisions de l'autre, qu'ils ne s'aplatiraient pas à jamais, mais qu'ils étaient tout autant capable d'inverser la balance et de rentrer dans la peau de celui qui allait prendre le dessus pour quelques temps. C'était comme un jeu de roulez boulez dans l'herbe folle : un instant, Chelsea se plaçait en dominatrice, l'instant suivant, Jason avait donné un bon coup de rein et avait inversé les rôles. C'était ainsi presque toujours, ce qui leur donnait l'opportunité de se taquiner et de jouer à tous leurs petits jeux sans conséquence, si ce n'était celle de les divertir et de renforcer leur amour. « Une crise cardiaque, vraiment ? ... Vous n'avez nulle crainte à vous faire, il se trouve que je suis étudiant en médecine, bonne nouvelle non ? Et il se trouve aussi que je n'ai pas mon pareil pour tout ce qui est massage cardiaque et bouche à bouche ... Il faut absolument que je m'assure que tout aille bien Mademoiselle ... » Il lui décocha un sourire ravageur ainsi qu'une petite oeillade, avant de fondre sur ses lèvres, sans passer pour un rustre non plus. Il n'était pas ce genre de jeunes hommes qui prenaient sans cesse ce qu'ils voulaient et désiraient sans se soucier de savoir si on était tout à fait d'accord pour le leur accorder. Il sent Chelsea de nouveau partir dans ce tourbillon d'émotions et de sensations, tout simplement parce que la jeune femme n'ait jamais seule lorsqu'il s'agit pour elle de sauter dans ce tourbillon, il l'accompagne, toujours, un peu beaucoup parce qu'il n'est lui non plus pas en mesure d'y résister. C'est ça aussi qui bâtit leur couple, cette capacité pour eux à partager des choses qui vont au delà de ce qui se voit. Il se refusait à sortir de cet état d'exaltation, mais il allait bien falloir le faire un jour. Le monde ne cessait jamais de tourner, et il ne cesserait pas plus de le faire pour eux. Il allait falloir se rendre à l'évidence et accepter de reprendre pied dans cette réalité qui n'avait pourtant pas bougé d'un millimètre mais que l'on avait pour autant réussi à totalement occulter et oublier. Oui, présentement, la réalité la plus proche, c'était que cette chambre n'était pas la sienne seulement, et qu'elle ne se trouvait pas à Los Angeles mais bel et bien à Tijuana. C'était ce qu'il avait tenté de remémorer à Chelsea, sauf que, bien sûr, digne de lui même, il n'avait pas pu s'empêcher de bien gentiment casser du sucre sur le dos des absents, c'est à dire, présentement, Nick et Julian, entre autres. Un rire fusa entre ses lèvres, du plus profond de lui, lorsqu'il entendit sa petite amie protester face à cette hypothèse qu'il venait d'émettre et qui esquissait un Julian allait se taper du bon temps avec une spécialiste du sexe qui se faisait rémunérer pour ses services. « Mais de rien ! Je te rassure, il me semble pas avoir déjà été témoin d'une telle affaire de sa part, but, anyway ! Tel que je les connais, on réussira pas à obtenir d'eux qu'ils aillent se louer une chambre ailleurs pour voir si on y est. Carter fera comme Julian en prétendant qu'ils sont déjà bien gentils de nous laisser coucher ensemble avant le mariage, et Nick dira non rien que pour faire chier son monde ! Tu te rends compte, les familles Williams et Harrison plus ou moins réunies malgré tout ?! Excellent ! A croire que le destin y tient vraiment ! Et j'imagine que le destin en a eu marre de miser sur Spontex pour le voir tout foirer, alors il a changé de jockey ! » Ayant quelques instants posé son regard sur le meuble en face du lit, il reposa de nouveau les yeux sur sa belle, pour la voir rougir, mais après tout, il l'avait plus ou moins cherché, non, il l'avait totalement cherché en fait. Il l'aimait ainsi, toute rougissante, toute chamboulée, parce qu'il ne pouvait que la trouver encore plus craquante, elle qui l'était déjà tellement. Chelsea n'était pas la plus féminine des soeurs Williams, c'était même le contraire, et pourtant, lui savait qu'elle l'était sans aucun doute possible, même si elle ne le montrait pas et qu'elle s'en défendait parfois. Le charme et la beauté de Chelsea n'avaient selon lui pas du tout leur pareil. Il la voit se redresser, se positionner plus près de lui encore, puis sent ses baisers effleurer l'épiderme de son cou, de sa mâchoire, puis sur ses lèvres. « Mmm, définitivement, une douche ce serait le pied ... Pour l'Espagnol, c'est Angelica qui nous a appris les bases, à Pumpkin et moi. Elle parlait qu'en Espagnol quand elle s'énervait ou qu'elle se pensait seule. Et après y a eu Alejandra, qui passait des fois faire le ménage, quand on était ado et que on était encore sous l'autorité de la gouvernante. Plus tous les cours particuliers, ordre des parents. J'y allais jamais, comme par hasard, ça tombait toujours quand on devait passer du temps ensemble, étrange non ?! ¡ Pero puedo hablar español, si ! » A regret, mais tout en souriant, il la laisse se redresser, puis quitter le lit, alors que lui même s'assoit à peu près convenablement contre le traversin, et qu'il étire ses bras, faisant craquer deux-trois articulations au passage. Il l'observe faire de petits tas de leurs vêtements, elle qui est bien plus ordonnée et réfléchie que lui, et ne manque pas une miette de son strip tease à l'envers. Fronçant les sourcils à son annonce, il croise les bras devant son torse. « Hey, no way ! Je suis le seul à avoir le privilège de te voir nue, moi et personne d'autre ! Je fais une exception pour tes soeurs, parce que, bon, on sait jamais, mais les autres, même pas en rêve ! »

Refusant de passer pour un escargot trop bien dans sa coquille pour accepter de se bouger, Jason se redresse à son tour, une fois que Chelsea a quitté la chambre en trombe pour filer dans la sienne à elle chercher deux trois petits trucs. La jeune femme n'est pas comme toutes les autres demoiselles de son âge, et quand elle vous fait comprendre qu'elle n'en a pas pour longtemps, c'est qu'elle n'en a définitivement pas pour longtemps, inutile donc pour vous de perdre votre temps en cogitant plus que de raison, et surtout, inutilement. Posant les deux pieds au sol, il prend son tas de fringues sous le bras, estimant que toutes étaient à peu près encore mettables, surtout qu'il n'envisageait pas d'emmener sa belle dans un lieu des plus huppés. Cela ne courait pas trop les rues ici, et s'il tenait vraiment à se la jouer ambiance balai dans le cul, pas la peine d'aller jusqu'à TJ pour vivre telle expérience. Comme si c'était son genre de toute façon ... Tirant de son sac un boxer propre, il passa lascivement la main dans ses cheveux, comme pour y remettre un peu d'ordre et vaincre ses épis rebelles. Poussant la porte séparant la pièce-chambre de la salle de bain, il pose négligemment ses vêtements à même le sol, les laissant surtout y tomber sans plus se soucier de leur sort. Il se pose devant le miroir avant d'observer une blessure sur son épaule, vestige du dernier match de basket entre amis, sans règle. Rien de bien grave, juste une plaie ouverte, qui est en passe d'être maintenant totalement cicatrisée. Il n'en demeure pas moins que s'assurer que tout va bien, de temps en temps, ça ne fait pas de mal. Il n'a même pas pris le temps de se rhabiller et est donc nu dans toute sa splendeur devant ce miroir un peu sale et rayé surtout, lorsque Chelsea refait son apparition. Elle se déshabille avant de filer vers la douche. Heureusement, la cabine semble assez grande pour 3 personnes, ils n'auront donc pas à se serrer trop. « On trouvera forcément quelque chose, parce qu'on est jamais en panne d'idées, alors, pourquoi aujourd'hui ? » Passant la main sous le jet d'eau, Jason est surpris de le sentir déjà à bonne température. D'ordinaire, ça met du temps dans les hôtels, et c'est pas bien terrible, mais là, non. Bah, après tout, tant mieux hein ! Fouillant dans son petit sac spécial salle de bain, il en sort du gel douche et du shampooing, avant de rentrer dans la cabine, à la suite de Chelsea. Posant ce qu'il tient par terre, il se place derrière la jeune femme, écartant les cheveux qui cachent ses épaules, avant d'y déposer un tendre baiser. « On pourrait déjà rendre cette douche ludique, ou sensuelle, non ? Je suis jamais en manque de tes mains sur mon corps, surtout parce que tu es beaucoup plus méticuleuse que je ne peux l'être lorsqu'il s'agit de passer le gant de toilette sur toutes les parcelles de ma peau ! » Un sourire mutin éclaire ses traits alors qu'il fait se retourner sa douce. L'eau leur tombe dessus, plus ou moins, mais pas encore totalement. Tous deux sont entièrement nus, même s'il a conservé cet anneau d'argent à l'un de ses doigts, ainsi que son collier, ce dernier étant un présent de Chelsea lorsqu'ils n'avaient encore qu'une dizaine d'années. Il ne s'en séparait jamais, question de besoin il faut croire. « T'es magnifique ... »
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MessageSujet: Re: JAY&CHELS • « so baby, will you come and spend the night ? »   JAY&CHELS • « so baby, will you come and spend the night ? » EmptyMar 5 Oct 2010 - 4:11

Quand les gens vous disent qu’une bonne partie de jambes en l’air arrive à détendre l’atmosphère et que ça vous donne envie d’exploiter le reste de votre énergie, croyez-les, c’est tout. J’suis arrivée dans cet hôtel en le maudissant à cause des conditions dans lesquelles on allait devoir vivre, mais Jason s’est empressé de me faire oublier tout ça. Parfois j’ai l’impression qu’il sait ce que j’ai en tête et qu’il connaît le remède à mes crises. Enfin, quand je dis crises, je veux dire les questions que je me pose sérieusement à propos de la vie, sans arrêt. Il me connaît sur le bout des doigts et ça me fait peur en y pensant bien. Ce n’est pas vraiment une peur négative, seulement, le fait que quelqu’un puisse comprendre à un autre niveau que les autres, c’est différent et même si ça me fait sentir bien, je ne sais pas si j’arriverais un jour à m’y faire. J’ai toujours détesté que les gens puissent lire en moi comme dans un livre. Je m’arrangeais toujours pour projeter une bonne image, pour pas qu’ils sachent ce qui se passait derrière. J’passais pour la sainte nitouche parce que j’étais pas comme ces filles qui pensaient toujours que de baiser avec n’importe qui pour se donner de l’importance était mieux que de se respecter et de pas nécessairement faire comprendre au monde entier qu’elles étaient – et sont peut-être toujours – des connasses. Ça m’a jamais branché de jouer à celle que je n’suis pas et que je n’serais probablement jamais. La poupée dont la vie est rose et qui croit qu’elle peut se permettre de rabaisser tout le monde autour. Quand on grandit dans un certain milieu, on ne s’attend jamais vraiment à ce qui survient. Dépendamment de notre caractère, on surmonte, ou pas, les épreuves que la vie nous lance et on arrive à trouver un juste milieu. J’avoue que je ne l’ai pas toujours, ce juste milieu, parce que c’est dur de le trouver et parce que j’suis pas non plus une experte en matière d’expériences de la vie. Je dois moi-même faire mes propres essais-erreurs avant de pouvoir parler. Je me dois de participer aux activités qui vont me faire réaliser des choses à propos de moi ou de mon entourage. Évidemment, quand on grandit on se rend compte de plusieurs détails particulièrement importants, comme le fait qu’il soit primordial d’être entouré parce qu’on se retrouve sans rien si c’n’est pas le cas. C’est dur d’être seul, c’est dur de se sentir rejeté et surtout, c’est dur de faire des efforts quand on se sent de cette manière. J’ai eu de la chance, parce que même si côté parents ça n’a pas vraiment donné quelque chose de productif, ma famille et mes amis ont comblé le manque. Le manque que je ressens parfois trop quant à l’amour qu’un parent doit porter à son enfant. Je pense ça, sans toujours me rendre compte que Jay est à peu près dans la même situation que moi, sauf que lui ses parents l’ignorent par volonté et non parce qu’il leur est arrivé quelque chose. Je trouve ça purement égoïste de faire subir ça à une autre personne sous prétexte qu’on n’est pas prêt ou qu’a tout simplement pas envie de s’occuper de quelqu’un d’autre. Dans ce cas-là, il y a des options et on peut toujours les employer. Par contre, si ça avait été le cas, je n’aurais peut-être jamais connu Jay et je… J’ose à peine imaginer ce que ma vie actuelle serait sans lui. Du plus loin que je me souvienne, il est partout. Les photos accrochées à la maison, celles où les Williams et Ersley-Harrison apparaissent, il est là, avec Dany. Il est là, c’est tout. Il m’arrive de me demander ce qui se serait passé si on se détestait. Si on n’arrivait pas à se calculer à cause de nos tempéraments parfois. Le connaissant, ça n’aurait pas été tout rose et les gens autour de nous en auraient certainement pris plein la gueule au passage… « Ah bon ? Je devrais peut-être tomber accidentellement malade dans ce cas. Je viendrais ensuite vous voir pour que vous me soigniez, je veux être la seule à pouvoir tester la marchandise en plus des bons services du futur excellent docteur que vous serez. » M’enfin, là n’est pas le but. Je reviens sur Terre en pensant que tout ce qu’il me reste à faire maintenant, c’est de passer le reste de la soirée avec mon boyfriend, oublier que notre situation n’est pas très désirable et faire en sorte qu’on puisse vraiment s’amuser. Tijuana est une grande ville d’après ce que je sais, alors on en aura assez à faire si on sait où aller.

Le meilleur moyen de décompresser après une journée stressante et un dénouement aussi… sportif, c’est de prendre une bonne douche. Ça permet de détendre les muscles et surtout de se laisser aller. On y pense jamais assez souvent, on se dit toujours que les bains sont mieux, mais ça dépend. Pour moi, je ne sais pas vraiment, je m’en soucie pas plus que ça, mais pour d’autres c’est important. « J’avoue, mais de toute façon mon frère a aucun droit de contrôler ma sexual life, parce que la sienne a commencé un peu trop tôt à mon goût. Puis, nos familles sont liées depuis trop longtemps pour qu’on entame une conversation ou un débat là-dessus… et t’as raison pour Nick. C’qui est dommage c’est qu’il aurait pu éviter, mais bon… » Je repense aux événements des derniers mois. Trois mois que Nick et ma sœur ne sont plus ensemble, de mon côté, je suis avec Jason depuis novembre de l’an dernier et parfois j’ai peur qu’une connerie nous sépare. Qu’il se fatigue de me voir ou qu’une autre fille entre en jeu. J’crois que ma jalousie s’est renforcée le matin où ma sœur m’a dit pour la tromperie de Nick à son égard. Même que parfois Jay m’a fait remarquer que j’allais parfois trop loin, mais je n’m’en rendais pas nécessairement compte, sauf après avoir abusé. Jason est un homme différent de tous ceux que je connais, et oui je suis possessive, malgré le fait que j’aie du mal à l’accepter complètement. « Ah ouais j’me souviens d’elle ! Elle m’appelait Nicole parce qu’elle trouvait ça joli et qu’elle avait de la difficulté à prononcer Chelsea… » Je souris, parce qu’elle était super sympathique et qu’elle me disait sans arrêt que Jay et moi on finirait ensemble même si on le savait pas vraiment à l’époque, ou peut-être que si, mais c’était compliqué. « J’suis la cause de tes manquements aux cours d’espagnol !? Nice, maintenant c’est moi qui passe pour la mauvaise influence. » Je dis ça d’une manière totalement nonchalante, prenant un air sensuel. « C’est presque bien… Et sache que mes sœurs me voient plus nue depuis des années, et que j’ai pas envie de me faire voir par un autre que toi. » J’récupère rapidement mes vêtements avant de revenir dans la chambre, j’ai besoin d’un jet chaud sur moi, pour évacuer le reste du stress que ce voyage me procure. J’aime prendre mon temps, et je sais que je vais pouvoir le faire parce qu’on n’est pas pressés. « Effectivement, on est jamais en panne pour les idées, donc ouais on trouvera… J’pense qu’il y a une fête pas loin, à ce que j’en ai compris quand on est arrivés. Le mot ‘fiesta’ m’a rendue intéressée par la conversation qu’ils étaient entrain d’avoir, faudra juste trouver l’endroit. » J’entre sous la douche et l’eau est rapidement chaude. Je ne sais pas si c’est le fait qu’on soit au Mexique et que tout est brûlant ici, mais j’aime. Au moins un truc dont on n’aura pas à se plaindre… Je me retourne vers Jay qui y entre directement après moi. « Un mélange des deux… Si j’suis plus méticuleuse que toi, c’est parce que je m’y connais bien, et j’ai des doigts plus fins aussi, ça aide. » J’arque un sourcil, un autre compliment. Je rougis de nouveau. J’vais commencer à croire qu’il fait exprès et prend carrément plaisir à me voir ne pas pouvoir répondre, parce que… Parce que quoi ? Je le sais, mais je le garde pour moi. « Stop talking and kiss me. » Il se rapproche de moi et je sépare la distance entre nous en me mettant sur la pointe des pieds et en posant mes lèvres sur les siennes. Nos langues s’entremêlent rapidement et mes mains se posent dans le bas de son dos. Je le garde serré à moi et il resserre son étreinte au fur et à mesure que l’eau chaude déferle le long de nos deux corps. Je me sens déjà mieux… Je décolle nos lèvres l’espace d’un instant pour déposer de légers baisers sur sa mâchoire et son menton. Ça me fait marrer l’expression qu’il a ensuite, parce qu’il a quand même des points sensibles sur le visage et que je sais en jouer. Je me mordille la lèvre en le regardant dans les yeux et pose des baisers sur le haut de son torse, passant mes mains avec. Elles retrouvent leur place d’avant, soit, le creux de ses reins. Je les déplace légèrement jusqu’au milieu de son dos, ma poitrine collée à son torse. Les minutes passent et on finit par décider de réellement se laver. Quand on sort de la douche, le miroir est plein de buée presqu’impossible à faire partir. On voit encore un peu de fumée dans l’air à cause de l’eau chaude. Je m’essuie puis passe de la crème avant d’enfiler mes vêtements sensuellement, en riant. On est tous les deux habillés maintenant et on abandonne enfin la chambre pour s’aventurer en dehors de l’hôtel.

Ma main dans celle de Jay, on est à la réception et on attend qu’ils finissent de faire passer quelques meubles – ce qui est plutôt bizarre, étant donné que d’habitude ils font ça quand y’a pas de clients – et on sort. Je repère quelques personnes à côté d’une voiture. Ils ont un chien et sont entrain de discuter en espagnol. Je m’approche lentement, tirant un Jason réticent derrière moi. « Excuse me… » Un des hommes se retourne vers moi, me regardant d’un drôle d’air. J’n’ai pas l’intention de faire quoi que ce soit avec/pour lui, il peut toujours se brosser ! « Si, señorita. » J’te cause en anglais, fais un effort. Avant que j’aie le temps de tenter de constituer une phrase grammaticalement correcte en espagnol, le chien s’est rapproché de mon boyfriend et le renifle drôlement. Il grogne et continue de le renifler. Un des hommes présents s’approche aussi et Jay lâche ma main et s’éloigne à peine. Je le regarde d’un air inquiet. Pourquoi est-ce qu’il agit de la sorte ? Si j’étais cinglée, j’tirerais le chien moi-même, mais je sais pas ce qu’il a ou pas, et je sais pas comment le contrôler, donc j’préfère pas. « Please empty your pockets. » Quand il s’agit d’un mec il va lui parler en anglais et moi il me prend pour une conne et tente de… Bref, Jason prend un moment, il a l’air nerveux et surtout surpris, il s’exécute et je remarque… « What's that ? » Un sac de poudre blanche. Si c’est ce que je pense, si c’est… « It’s cocaine, señorita. » L’homme ouvre le sac et passe son doigt dedans, sentant la poudre. Bordel de merde… Mon regard inquisiteur se transforme en regard noir. Je fronce les sourcils et tente de garder mon calme. Qu’est-ce que Jason fait avec de la cocaïne dans les poches s’il n’en prend pas… Il n’en prend pas, non ? Non, impossible. Il n’oserait pas me faire ça, pas à moi, pas vrai ? Putain, je sais plus quoi penser, je sais plus quoi faire. J’veux dire… y’a sûrement une explication logique au fait que mon petit-ami ait de la cocaïne dans une de ses poches. Il faut qu’il y en ait une… Un second homme arrive près de moi et se met à me fouiller. « What the fuck are you doing ? » Il me regarde sérieusement, il pense que je blague ou quoi ? Les menottes font surface et là, là… Je pose une dernière fois le regard sur Jason avant de tendre mes mains par en avant et de laisser un inconnu me menotter. « You’re dead. You hear me ? DEAD ! » C’est officiel, je déteste Tijuana.
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Jason Andrews

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MessageSujet: Re: JAY&CHELS • « so baby, will you come and spend the night ? »   JAY&CHELS • « so baby, will you come and spend the night ? » EmptyMar 12 Oct 2010 - 16:35

Etre sans cesse parfait, c'était humainement, psychologiquement et physiquement impossible, pourtant, il semblait que depuis la nuit des temps, l'Homme s'efforçait de croire le contraire. Jason trouvait ça un peu stupide, d'autant plus qu'on n'avait déjà jamais assez le temps dans notre vie pour songer à toutes les choses qui méritaient notre attention et notre réflexion. Mais il n'était en rien supérieur ni même foncièrement différent des autres, alors lui aussi se contemplait parfois à délirer sur des choses sans importance, à chercher à se changer ne serait ce que quelque peu afin d'être une personne meilleure, qu'on respecterait plus, à laquelle on accorderait bien plus de crédit. Et puis, ce n'était pas comme s'il lui était supportable de rentrer dans toutes ces cases préconçues. Il savait que quoi qu'il fasse, dise ou pense, il parviendrait seulement à satisfaire quelques uns en même temps qu'il en décevrait d'autres. C'était ainsi, c'était la vie. Cependant, il se trouvait qu'en présence de la jeune femme qui était sa petite amie, il se sentait un homme meilleur, sans doute parce qu'il savait qu'à chaque fois qu'il était en sa présence, il faisait preuve de coeur et ressentait quelque chose, là, dans sa poitrine, un quelque chose qui faisait s'emballer son coeur en sachant bien que la drogue n'y était pour rien. Il n'était pas l'un de ces drogués finis qui, à force de se shooter, ressemblaient à des épaves ambulantes, mais il n'en demeurait pas moins qu'il était assez accoutumé à la drogue pour reconnaître tout ce qui, chez lui, était dû à sa consommation de drogue, et tout ce qui avait d'autres origines. Ouais, Chelsea avait plus d'effet sur lui que la drogue, mais peut être qu'au fond, c'était bien mieux comme ça. Honnêtement, il n'était pas le genre de personne à s'éterniser auprès de qui que ce soit à partir du moment où il saisissait que rien de bien excitant ne pouvait l'attendre s'il continuait à fréquenter cette personne. Parfois, oui, l'attraction qu'il ressentait avec certaines des personnes dont il était un tant soit peu proche n'était pas folichone et n'avait rien d'exceptionnel, mais au moins il y avait quelque chose qui se produisait, et ce n'était déjà pas si mal que ça ! Et croyez le, même si l'eau qui était sortie de la pomme de douche avait été aussi glacée que les eaux d'Antarctique, elles n'auraient en rien pu calmer la passion qu'il éprouvait à chaque instant pour Chelsea. C'était une chose si polissonne de la part de la jeune femme ! « Bien sûr que tu as une mauvaise influence voyons ! Tout le monde sait que c'est à cause de toi qu'en Third Grade, la fille du Pasteur a commencé à utiliser son stylo rouge, la couleur de Satan Himself, pour souligner les idées importantes, et que c'est aussi à cause de toi qu'en Sophomore Year, la petite soeur de la Présidente de la Clean Team a échangé son premier baiser avec le fils du mec de l'entretien dans le placard à balai du 3ème étage ! Tu sais que parfois, les gens me demandent si c'est à cause de toi que j'ai commencé à fumer ?! » Oui, la taquiner de la sorte alors qu'elle a juste à tendre le bras pour se saisir de ce pommeau de douche et que l'eau est enclenchée, c'est un peu beaucoup risqué, mais les solutions de facilité, ça n'a jamais trop été pour lui. A quoi bon se la jouer raisonnable quand on peut tout aussi bien sans cesse marcher sur la corde raide ? Comme pour parer aux risques, tout de même, il préféra quelque peu s'éloigner de l'arme redoutable que se trouvait être ce pommeau de douche, histoire de prendre ce dont il avait besoin pour se doucher. S'il adorait l'odeur des produits de bain de sa petite amie, il tenait tout autant à ne pas sentir la cerise et la fleur d'il ne savait pas trop où ! Il hocha la tête en haussant légèrement les épaules, indiquant à Chelsea qu'il n'avait trop rien contre une petite fête dans la ville qui vous inspirait direct le fameux mot dès que vous pensiez à la belle Tijuana. Il ne tarde pas plus avant d'entrer dans la cabine de douche, et un sourire taquin se fixe sur ses lèvres à la réponse de sa belle. Se mordillant légèrement le coin gauche de la lèvre inférieure, il lève quelque peu les yeux au ciel, faussement abattu. « Mais comment puis-je survivre à toutes ces douches sans toi ? Je me meurs à petit feu et je refuse de m'en rendre compte, damn ! » Il voit poindre sur les joues de la jeune femme ces petites touches rosées, si caractéristiques de l'état émotionnel dans lequel il vient de la mettre et encore une fois, cela ne peut que le fait craquer. S'emparant de cette opportunité qu'elle lui réclame sur un plateau, il réduit à néant la distance les séparant, malgré la relative petite taille de cette cabine de douche. Elle fait le second premier pas, s'emparant pour sa part de ses lèvres en s'élevant sur la pointe des pieds, histoire d'être un temps soit peu plus à son niveau. De nouveau, il y a cette sensation brûlante qui s'empare de lui, ce magma en fusion qui semble se répandre jusque dans la moindre cellule de son corps, ce cataclysme à l'intérieur de lui. Il ne peut s'empêcher d'entrouvrir la bouche et de légèrement soupirer de plaisir une fois que les lèvres de Chelsea se soient décollées des siennes et aient entrepris un petit voyage vers certains points stratégiques de son corps. Il ne décolle de ce rêve éveillé que lorsqu'il reprend pied à la réalité après s'être légèrement cogné dans la paroi après un faux mouvement. Coupant l'eau, estimant que s'ils restaient plus longtemps, ils allaient sortir de là avec la peau aussi fripée que celle d'un abricot en plein soleil depuis des lustres, il s'empare de la main de Chelsea et entraîne la jeune femme dans son mouvement, quittant la cabine embuée par leur petit moment à deux sous la flotte. Ils s'entraident l'un l'autre à s'essuyer, et à se vêtir, et, déjà, ils se trouvent prêt à s'aventurer vers cette fameuse fiesta. ¡ Vamos !

Il fait toujours aussi chaud dehors, malgré les heures qui sont passées depuis leur installation forcée à Tijuana, incroyable ! Bah, ce n'est pas comme s'il portait trois tonnes de fringues, heureusement d'ailleurs ! Il jette un premier coup d'oeil circulaire, n'ayant tout de même pas oublié qu'ici, c'était pas LA, et que, donc, il pouvait par exemple y avoir des fous du scooter qui roulent comme des malades sans se soucier de qui va là. Rien à signaler, si ce n'est, en périphérie, ce petit groupe d'hommes, accompagnés de leur chien. Rien de bien anormal sans doute, c'est peut être l'heure pour eux de sortir le clebs avant qu'il ne fasse sur le tapis du salon, ou avant que le match de foot commence, si tant est que ce soit jour de match aujourd'hui. Seulement, il a à peine le temps de commencer à se saisir de la main de Chels' dans la sienne qu'il se fige quelque peu, le plus discrètement possible. Ils parlent à voix basse, dans un espagnol teinté de mexicain, mais Jason en comprend suffisamment assez pour deviner que là, y a danger. Seulement, Chelsea n'a elle, sûrement rien compris, ou trop peu, parce qu'elle entreprend d'engager la conversation, allez savoir pourquoi d'ailleurs, et voulant à tout prix éviter de paraître trop suspect, il est bien forcé de quand même la laisser le tirer un peu, sans trop se rebeller. Sauf que y a ce foutu clebs qui veut faire du zèle, sérieux, il est payé aux quotas ou quoi, tss ... Réaction immédiate de l'un des flics en civil, et la sienne, c'est de lâcher la main de Chelsea, en faisant un pas en arrière, et à peine plus. « Fuck » Il est grillé, il le sait, shit. Ouais, c'est le cas de le dire, ou presque. Et en plus, il faut que le keuf parle en anglais, histoire que, bien évidemment, Chelsea comprenne tout et qu'elle s'inquiète, so nice ... Putain, s'il avait su ... Réagissant à deux à l'heure, sans que cela ait à voir avec son conso' précédente de drogue, il s'exécute enfin, parce que, bon, il a pas trop le choix quand même. N'osant même pas répondre à Chelsea lorsque celle ci s'exclame, jugeant qu'il était inutile de la prendre pour une conne en lui répondant une grosse connerie, il préfère se la jouer profil bas. Il a quand même assez merdé comme ça. L'un des types s'approche de lui, quand l'autre, après avoir sûrement pris son pied en sniffant quelque peu, laisse son collègue fouiller Chelsea. Ouais, heu, là, il a les mains trop baladeuses le guy ! « ¡ Dejas de tocarla cabron, tiene nada de ver con esto ! » Evidemment, ça énerve celui qui se tient le plus près de lui, et il lui agrippe les poignets, lui foutant les menottes, quand Chelsea s'en tire mieux, sans doute parce qu'elle est restée assez posée. Au passage, Jason a le droit à un gentil mot d'amour, mais il va pas se plaindre, elle aurait pu demander au chien de faire de lui un castra ...

C'est moche et pas super moderne un commissariat de quartier à Tijuana, et surtout, putain ce que c'est bruyant ! Et y a visiblement pas assez de place pour tout le monde, parce que y a des mecs assis par terre dans le hall d'entrée. Jason les entend parler, jurer, se plaindre de mauvais traitements, ce qui l'étonne même pas, vu le mal de poignet qu'il se tape. Le mec a dû croire que les menottes, ça jouait le rôle de pince à crabe, le truc qui est capable de broyer la pince que vous, en jetant par terre, vous arrivez même pas à abimer un chouilla. Et Chelsea qui lui adresse pas la parole, qui le regarde même pas et qui doit sûrement bouillonner comme une cocotte minute de l'intérieur, great, vraiment ... C'est pas sa place ici, nan, vraiment pas. Les seules filles présentes dans les locaux, dont toutes les portes et fenêtres sont ouvertes mais dans lesquels on crêve quand même de chaud, ce sont des putes, supra pas fringuées. Oui, il fait chaud, mais c'est pas une excuse, la décence merde ! Ah bah, parce qu'il a de la décence lui ? Première nouvelle ! Il tente de s'approcher de sa petite amie, dans un réflexe de la clamer, un peu, devant le regard lubrique des autres menottés, mais pas que. Le flic à l'accueil, il lui inspire pas confiance, avec sa face de rat. Mais on le tire en arrière, et il se retient de lui foutre un coup dans les valseuses à ce flic trop zélé pour être honnête. « Honey, I'm sorry ... » C'est pas comme si elle allait lui dire que tout allait bien entre eux dans le meilleur des mondes, ni même que ça allait soudain les faire sortir d'ici, mais bon, au moins c'était dit. La prochaine case obligatoire, c'était la geôle, obligatoire, et il imaginait même pas leur état. « Dejadla marcharse ... » Et paf, un coup dans la tête, de derrière, c'est tellement sympathique de leur part. Mais par décence pour Chelsea, il se la ferme, refusant d'être séparé d'elle tout ça parce qu'il aurait envenimer les choses. Mais ça ne l'empêche pas de jurer entre ses dents serrées ... « Son of bitch ... »
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