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Ryan&Mia ▲ i have an allergic reaction to the universe.

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Mia Dexler

Mia Dexler
MIA ♌ I was a heavy heart to carry, this will be my last confession.
→ crédit : © AVATAR ▷ Winterfell. GIF ▷ tumblr. LYRICS ▷ Brandon Heath - Give Me Your Eyes.
→ discussions : 178
→ anniversaire : 07/07/1989
→ âge : 34
→ arrivée en ville : 31/07/2011


Ryan&Mia ▲ i have an allergic reaction to the universe. Vide
MessageSujet: Ryan&Mia ▲ i have an allergic reaction to the universe.   Ryan&Mia ▲ i have an allergic reaction to the universe. EmptyVen 11 Nov 2011 - 8:51


« she had water in her eyes. she cried stay with me say how can this be loved if you are leaving me but darling love's to blame »


    « Mademoiselle Dexler ? ». La voix de l’infirmière résonne dans mon esprit. Je me tourne dans le lit difficilement tentant d’ouvrir les yeux à moitié dans les vapes encore. Ma gorge asséchée en devient presque douloureuse alors que je tente de tourner ma tête pour contempler l’infirmière toujours présente à mes côtés. « Tout s’est bien passé…vous êtes encore un peu groggy à cause des calmants que nous vous avons donné. Vous pourrez rentrer d’ici peu de temps mademoiselle » qu’elle me dit en se penchant vers mon oreille alors que j’ouvre lentement les yeux. Je la regarde quelques secondes avant de reporter mon attention sur la fenêtre à ma gauche. Les rayons du soleil frappent contre la vitre alors que je ne décroche pas mon regard de celle-ci. « Je veux être seule » Que je lui dis d’un ton froid, presque autoritaire. Elle vérifie une dernière fois mes constantes avant de quitter la pièce refermant la porte derrière elle. Je l’ai fais. J’ai avorté de ce bébé. Je ne pensais pas ressentir ça en me réveillant. Cette espèce de douleur logée au creux de mon ventre, cette sensation de vide comme si à présent tout venait de se terminer. C’est le cas en fait. Tout ce qui me raccrochait encore un peu à Ethan vient de disparaître. Je pense que c’était la meilleure solution. Je n’en sais trop rien en réalité. Ce bébé n’aurait pas eu sa place dans ma vie à ce moment précis, entre mes gardes ici à l’hôpital et ma capacité à me détruire seule, je n’aurais rien pu lui offrir. Puis quel aurait l’avenir d’un gamin qui ne verrait jamais son père ? Aucun. Ethan ne doit même pas savoir que je suis ici et que je viens de me faire avorter. Non, il doit continuer sa vie à présent sans moi parce que je suis partie, parce que j’ai voulu l’imprégner de l’idée que je n’étais pas celle qui lui fallait. C’est peut-être la vérité, peut-être pas – de toute manière à présent, on le sera jamais. Je sens une vibration sur la petite table à côté, prenant mon portable à la hâte comme persuadée que c’est un coup de fil d’Ethan mais non ce n’est pas le cas. Caleb m’appelle. J’hésite à décrocher n’ayant pas réellement le cœur à parler. Il devait m’accompagner et venir me soutenir, malheureusement une convention médicale le retient ailleurs. Il voulait annuler mais au vue de sa réintégration récente ici, il n’a pas vraiment intérêt à trop négocier. « Ouais… », Le seul mot que j’arrive à glisser dans le téléphone à ce moment précis. J’ai l’impression d’être totalement vide, comme si plus rien ne comptait et comme si j’étais absolument détruite. Je crois que c’est bien ce qui est en train de se passer et malheureusement rien, ni personne ne pourrait guérir ma peine cette fois-ci. « Mia…comment ça va ? Je suis encore une fois désolé de pas être avec toi, surtout qu’ici je me fais vraiment chier ». Je l’écoute parler à moitié seulement. Mon cerveau semble totalement ailleurs, et c’est à peine si j’arrive à me concentrer plus de deux secondes sur ce qu’il est entrain de me dire. Je passe une main dans ma nuque en me redressant un peu plus, finissant par poser une main contre mon ventre. « Ça va » que je lui dis froidement, blessée, totalement perdue. Ce dernier continue de me poser des questions essayant de s’assurer qu’au moins physiquement tout va bien même s’il se doute que psychologiquement c’est bien plus compliqué. J’y réponds vaguement avant de prétexter un coup de fatigue pour raccrocher. C’est fou le nombre de jeunes filles que j’ai pu voir défiler sous mes yeux durant mes gardes, enceinte et voulant avorter. Tout semblait si facile d’un point de vue extérieur. Venir, s’allonger, attendre que ça se passe et finir repartir chez soi comme si de rien n’était. Mais à présent que je viens de vivre ce moment, je me rends compte que ça n’a rien de simple – que c’est vraiment difficile d’ôter la vie à un être aussi petit soit-il. Je voudrais remonter le temps et surtout n’avoir jamais du vivre cette grossesse et cette épreuve. J’aurais aimé simplement qu’Ethan m’aime assez pour rester et pour m’épauler à ce moment-ci.

    La porte de ma chambre s’ouvre, mon médecin entrant avant de s’approcher du lit. Je le regarde à peine préférant me refocaliser sur la fenêtre. « Mademoiselle Dexler…tout c’est bien passé…voici une ordonnance pour des calmants au cas où vous en ressentiez le besoin. Vous savez des groupes de paroles sont également là pour vous aider à traverser cette épreuve ». Je serre la mâchoire l’espace de quelques secondes pour m’empêcher de pleurer, de crier, de laisser exploser ma peine bien trop forte à présent. J’avale difficilement ma salive avant de me retourner vers le médecin le fixant dans les yeux l’espace de quelques secondes. Je baisse le regard pour le relever aussitôt. « Je n’ai pas besoin de parler. Je vais bien. Je peux sortir maintenant ? » Que je lui demande d’un ton toujours aussi froid. Ce dernier s’approche un peu plus avant de me regarder avec cette putain de pitié qui me donne envie de vomir. « Je vais chercher votre ami dans la salle d’attente, vous ne pouvez pas rentrer seule ». J’acquiesce d’un signe de la tête. J’ai demandé à un ami de venir m’accompagner dans cette épreuve. Ryan Walker. Je ne pensais pas le retrouver ici en arrivant à Los Angeles. Je me souviens encore de cette année, celle de mes seize ans quand il a débarqué à Londres pour passer une année dans le pays. Mes parents s’étaient portés volontaires pour faire office de famille d’accueil durant cette période. Au début, ça me faisait foutrement chier de voir un mec débarquer dans la famille pour venir bousculer notre petit quotidien. Finalement, il était pas si mal que ça, bien au contraire. Très vite, il a lié une amitié très forte avec mon frère et ça me faisait plaisir parce que Ryan n’était pas quelqu’un de mauvais, avec lui en tout cas. Entre lui et moi c’était assez bon enfant, il adorait me taquiner et me faire chier dès qu’il en avait l’occasion et je lui rendais bien je crois. L’année qu’il a passé avec nous a défilé à une allure folle et son départ m’avait franchement peiné même si je jouais la fille dure devant lui. A la mort de Jeremiah, il était revenu, l’espace d’un weekend seulement pour assister à ses funérailles, profondément peiné par le drame. J’étais complètement désorientée en le revoyant – c’est à ce moment précis qu’il m’avait promis de toujours être là pour moi si j’en ressentais le besoin. Et nos chemins s’étaient séparés. Durant deux ans, deux ans où j’ai erré comme une âme perdue à Londres en tentant de retrouver le goût de vivre en vain. En arrivant dans cette ville – je ne pensais réellement pas tomber sur lui. Rien n’a vraiment changé entre nous en réalité : toujours à se taquiner et à se chercher dès qu’on en a l’occasion. Quand je l’ai appelé pour lui parler du bébé et de ma rupture, il a directement compris – sans même que je ne doive prononcer le mot avortement. Heureusement qu’il est là parce que sans lui et Caleb, je ne sais pas ce que j’aurais fais. Je m’assois, laissant mes jambes retomber dans le vide alors que la porte de la chambre s’ouvre. Ryan est là debout, mon regard croise le sien. Je tente d’esquisser un faible sourire histoire de le rassurer alors qu’il finit par s’approcher. « Je veux rentrer » Que je lui dis avant de pointer mes habits présents sur la petite table près de la commode. Ce dernier s’approche de celle-ci avant de me les déposer sur le lit. Je fixe le sol immaculé durant quelques secondes. Ryan reste quelque peu silencieux, en même temps qu’est ce qu’on pourrait dire dans ce genre de moment. « Tu peux m’aider ? J’ai un peu de mal à bouger ». Je ressens encore des douleurs dans le ventre, apparemment c’est normal et je les ressentirais encore quelques jours. Ryan m’aide à ôter ma blouse alors que des frissons dû à la froideur de la chambre me parcourent le long de la colonne vertébrale. Il m’aide à enfiler mon t-shirt puis mon bas de survêtement. J’enfile mon gilet avant de mettre mes petites baskets. Je me lève me dirigeant vers la salle de bain présente dans la chambre attachant mes cheveux en bataille. Je suis blanche comme un linge, la mine totalement défaite. Je ressors avant de m’approcher de Ryan. « On peut y aller » que je lui dis. Il prend mon sac avant de m’ouvrir la porte de la chambre pour partir. On traverse le long couloir où je sens un tout de regard se braquer sur moi. Mon ami m’attire contre lui par l’épaule, histoire de me montrer qu’il est là et que tout ira bien. Je regarde le sol tout en marchant avant de finalement sortir, prenant une grande bouffée d’oxygène. « Je ne veux pas rentrer chez moi », trop de souvenirs, trop d’empreintes d’Ethan dans mon appartement. Ryan m’aide à monter dans sa voiture avant de démarrer. Mon tête se cale contre la vitre, mon regard se reportant sur les images qui se mettent à défiler sous mes yeux.

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Ryan Walker

Ryan Walker
    RYAN ♠ love me two times.

→ crédit : Datura ; Tumblr
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→ âge : 29
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Ryan&Mia ▲ i have an allergic reaction to the universe. Vide
MessageSujet: Re: Ryan&Mia ▲ i have an allergic reaction to the universe.   Ryan&Mia ▲ i have an allergic reaction to the universe. EmptyDim 13 Nov 2011 - 13:43

Ryan&Mia ▲ i have an allergic reaction to the universe. Tumblr_lraf4esfVo1r2elkmo1_500

    « Jenna arrêtes de tout ranger et jouer ta Bree Van Der Kamp Junior, c'est un appart' de mec je te rappelle, pas besoin de nettoyer. »
    « Walker, me joue pas la carte du credo' exacerbé, cet endroit a besoin de rangement et d'un petit ménage, et t'inquiète, j'vais me la jouer Bree puisque tu vas m'aider. »
    « Ou je t'emmerde aussi ca peut marcher. »

    Pourquoi Ryan l'avait-il appelé déjà? Ah oui, c'est vrai, c'est elle qui était venu lui faire une visite surprise sans prévenir alors qu'il était en congé, et comme d'habitude, il avait passé sa journée à ne rien foutre, c'est à dire fumer, boire, manger et astiquer son manche. Faut dire que Ryan était cruellement en manque de compagnie et surtout de ce sentiment qu'on appelle bien-être depuis que Denise était partie, ou plutôt, qu'il l'avait fait partir. Premièrement, Denise baisait sûrement avec Caleb ou devait forcément éprouver pour ce bastard, Ryan le savait, le sentait, pouvait le voir, c'était comme écrit partout sur son visage dès qu'il appelait, qu'il laissait un message merdique ou qu'elle en parlait brièvement. Et cela avait rendu dingue Ryan, peut-être qu'elle n'avait pas sauté le pas avec lui à cause de Ryan, mais quand bien même, ca l'avait rendu dingue que Denise puisse éprouver quelque chose de plus avec un autre homme, quand ce dernier l'avait comblé comme il le pouvait. De plus, vu la crise de nerfs, violente colère et paroles détestables qu'il avait eu envers elle, Ryan avait rapidement compris que Denise le méritait pas, car elle le rendait dingue de jalousie, et la jalousie, dans un certain sens, cela peut véritablement causé à la perte d'une personne. Ryan était déjà assez possessif et jaloux de caractère, son côté observateur avait rapidement cerné l'espèce de anguille sous roche qu'elle avait Caleb, quand bien même il ne les avaient jamais vus ensembles réellement, et Ryan aurait pu faire un massacre par ce simple fait. Par ailleurs, côté caractère, Denise était doté d'un caractère semblable, ce qui n'arrangeait pas forcément les choses, ayant été toute aussi explosive que lui lors de leurs dernière entrevue. Dire que c'est lors de cette putain de rencontre que Ryan, comptait lui proposer de stabiliser ou de l'inviter à dîner, enfin faire une offre concrète pour qu'ils voient ensembles plus loin que leur bouts de couettes respectifs. Cependant, sa jalousie et colère avaient pris le dessus et il n'avait pas été patient, il n'avait pas écouté ce qu'elle avait à lui dire, il s'était dit plein d'espoirs et de regrets qu'elle avait peut-être la même offre que lui à cet instant précis, Caleb avait appelé et les nerfs de Ryan avaient lâchés. Depuis, il n'avait même pas tenté d'approcher d'autres filles, lui qui était pourtant un séducteur dans l'âme au départ, il ne s'était pas forcément apitoyé et n'avait pas sombré dans une période sombre, continuant de façon monotone son boulot, s'y plongeant littéralement pour oublier ce problème majeure de sa vie actuelle : Denise lui manquait, cruellement. Néanmoins, il avait été celui à la pousser au loin, abordant même le sujet douloureux de sa mère pour la faire fuir le plus loin possible de son âme pleins de déchets en tout genre et de cruauté. Il ne pouvait s'en prendre qu'à lui même. Métro,boulot, dodo donc en somme, et ses seuls jours de congés, assez rares vu qu'il se démerdait pour toujours avoir à quelque chose à faire, il les passaient donc chez lui, à ne rien foutre et déprimer quelques peu. Il avait juste appelé Jenna une fois pour lui expliquer ce problème, afin de se délivrer d'un poids et pouvoir continuer d'avancer, disant qu'il n'avait pas le temps pour la voir en ce moment, à cause de son boulot bien entendu. Ce qu'il n'avait pas prévu néanmoins, c'était que Jenna débarque à l'improviste ce jour là, comme s'il l'avait espionné pour savoir quel jour il se trouverait à la maison et pouvoir le voir. Et le résultat fut donc assez piteux. Se retroussant les manches, elle commençait à frapper le cul de Ryan avec son balai pour le forcer à nettoyer, Ryan s'exécutait à la tâche avant que Mia ne l'appelle pas. Mia Dexler, soeur jumelle du défunt et très regretté Jeremiah Dexler, avec qui Ryan fut ami de longue date après avoir passé un an en Angleterre dans les échanges de lycée. Elle était toujours la fille un peu casse couilles, qui aime son frère plus que tout et se laisse pas marcher sur les pieds, et Ryan avait sympathisé avec elle, avec cette traditionnelle relation pote de frère - soeur du frère, qui se taquinent et se foutent de la gueule l'un de l'autre tout le temps, alors que dans le fond, "qui aime bien châtie bien". Ryan avec son caractère quelques peu original s'était donc beaucoup amusé lors de cette année en Angleterre au côté de Jeremiah, qui lui avait fait découvrir l'Angleterre dans tous ses moindres recoins les plus insensés. Et puis, Jeremiah mourut, assassiné cruellement par des petites brutes anglaises, Mia devant assister à la scène a seulement quelques mètres de la violente torture de son frère. Ryan revint donc par la suite pour l'enterrement du jeune homme et soutenu Mia, restant quelques jours en sa compagnie pour l'aider à accompagner ce deuil avant de repartir à L.A. Pendant deux ans, ils ne se donnèrent pas énormément de nouvelles, juste comme ça, "par pure hasard" avant que Mia ne débarque à L.A. sans que Ryan le sache. Ce dernier eut du mal à la reconnaître, tant elle avait changé et paraissait aujourd'hui absolument …. glaciale et brisée. Parmi le petit cercle d'entourage qu'elle s'était formée, Ryan était bien le seul à l'avoir connu en tant que Mia Dexler, la simple joviale et un peu bitchy Mia Dexler, anglaise, soeur jumelle de Jeremiah et qui avait encore une once d'étincelles dans ses yeux, une gamine dynamique et toujours prête à cueillir le jour. Ryan l'aidait alors quelques peu, étant devenu son seul repère à son arrivée, devenant son confident et le symbole d'un souvenir agréable : celui de l'époque ou son coeur était encore plein de bonne volonté et de bonheur, et l'avait protégé de tous les vices de L.A. , devenant quelques peu son protecteur et confident donc, qu'elle le veuille ou non. Ils avaient gardés contacts depuis, Mia lui relatant alors son aventure avec un certain Ethan, semblant enfin avoir retrouvé un peu de paix dans sa vie jusqu'ici chaotique. Cependant, cela ne dura que six petits mois avant que Mia ne l'appelle, au bords des sanglots, pour lui dire qu'elle était enceinte et que ce asshole l'avait lâché. Ryan comprit rapidement sans qu'elle n'eut à dire un mot de plus qu'elle comptait avorter, et qu'elle voulait qu'il soit là pour elle, sans prendre le temps même de réfléchir, il acceptait bien entendu. Et il avait presque oublié que c'était aujourd'hui le grand jour. Regardant l'appel, ce dernier se changeait rapidement pendant qu'il répondait au téléphone pour que Mia lui annonce la funeste nouvelle. Ne perdant pas une minute, Ryan enfilait donc quelques vêtements, prenait ses clés et envoyait chier Jenna pour son putain de ménage avec un très significatif : « J'ai d'autres plans beaucoup plus importants aujourd'hui, je compte sur toi Wilsborough, Love you dude. » et avant que Jenna n'eut le temps de crier dessus ou de l'interrompre, il avait déjà fermé la porte et ouvert sa bagnole avant de partir.

    Il était venu ainsi chercher Mia qui avait bien entendu une tête d'enterrement, une tête presque semblable à celle qu'elle avait lors de l'enterrement de son frère. Sans un mot, Ryan vint donc la chercher, lui faisant chaudement la bise, l'enlaçant brièvement mais tendrement avant de la mettre dans sa voiture et de se diriger vers l'hôpital. Une fois arrivé, il l'embrassait une dernière fois sur le front pour lui souhaiter bon courage, se mettant à attendre nerveusement dans la salle d'attente. Bordel, mais pourquoi les gens avaient crées les salles d'attentes, c'était probablement l'endroit le plus stressant et le plus déprimant du monde, à voir tous ces autres gens comme vous attendre, encore et toujours, attendre quoi, ils ne savent pas réellement, des bonnes nouvelles concernant leur proches, même pour les cas les plus désespérés, les voir culpabiliser de l'accident qui leur arrivé.. L'homme dans son plus grand pathétisme dans cette foutue salle d'attente et Ryan en faisait partie malgré lui, ce dernier ayant probablement fumé trois clopes, pris deux cafés et était aux toilettes trois fois. Pour un jeune homme comme lui toujours très impatient et souvent à fleur de peau, surtout ces derniers temps, rester dans cet hôpital relevait de la torture, surtout quand il se rappelait de tous les moments agréables qu'il avait passé avec Denise dans ce dernier. Peut-être qu'elle était de garde aujourd'hui, et Ryan était ainsi très anxieux à la possibilité de la voir dans cet hôpital. Cependant, avant qu'il ne soit angoissé de toutes ses probabilités et perspectives, un médecin vint chercher le jeune homme pour le conduire à la salle de Mia, lui assurant que tout s'était bien passé et que Mia semblait juste un peu fatiguée. Ryan ne l'écoutait que d'une oreille, plongeant son regard dans celui de Mia pour lui donner un petit sourire faiblard, qu'elle lui rends avec toute cette fébrilité. Ryan s'approche d'elle, assurant le médecin qu'il peut s'en occuper seul désormais. Sans un mot, il l'aide donc à se changer, a sortir du lit, à la faire marcher quelques instants, l'installer dans sa voiture, quand elle lui demande implicitement d'aller chez lui. Ce dernier s'exécute alors, mettant par précaution la ceinture de sécurité de la demoiselle, attrapant sa main durant le trajet comme pour la rassurer, la caressant affectueusement. Il finit alors, comme pour rassurer l'atmosphère dans la voiture par raconter une anecdote pendant qu'il attendait la jeune femme : « C'était amusant, quand je t'attendais dans la salle d'attente, un patient gravement touché est arrivé, et un Indien est arrivé pour raconter ce qu'il passait il disait : "il m'a énervé, il a tenté de pas payer le taxi alors je l'ai tué, je l'ai rattrapé et je l'ai tué" "vous l'avez tué" qu'à répondu le docteur et il dit "oui, moi je suis comme ça, les gens qui tentent de me tromper, je les tuent, c'est pas le premier et le dernier" le docteur a commencé flipper mais il lui a demandé de savoir ce qu'il entendait par tuer et L'indien agacé a finit par lui montrer. Il s'avérait que pour lui "tuer" était égale au mot "frapper" du coup il a frappé plusieurs fois le docteur ce blaireau. » Ryan prit le soin d'imiter avec les gestes d'innocent ainsi que la l'accent de l'Indien qui ne parlait pas un mot d'américain, puis l'air flippé et interloqué du docteur en face pour donner du relief à sa petite histoire, qui fit échapper un demi sourire à Mia, c'était déjà ça. Sans un mot par la suite, ils arrivèrent chez lui, la maison toute propre merci Jenna, Ethan la fit asseoir sur le canapé avant d'aller vers son frigo et lui demander : « Tu veux quelque chose à boire ? », lui apportant par la suite sa boisson, il s'assied à côté d'elle, une bière en main, avant de reprendre la parole : « Bon, peut-être voudrais-tu me parler de ce Ethan afin de je ne sais pas, évacuer une quelconque pression ou vider ton sac pour passer à autre chose? » Il savait bien que Mia n'allait pas faire long feu avant de craquer et céder aux flots de larmes, alors autant qu'elle le fasse pendant qu'elle était là et que Ryan puisse connaître son ressenti par rapport au jeune homme. Il demandait par ailleurs, dans le but peut-être de la rassurer et de lui montrer combien elle était forte : « Tu sais que y'en a des vingtaines peut-être par jours qui passent dans cet hôpital, toutes très jeunes pour se faire avorter et qui au moment fatidique, abandonne car elles sont trop lâches de la souffrance que va leur causer cette opération ou qu'elles ont toujours le mièvre espoir que tout se passe bien si elles gardent cet enfant. T'as pas été aussi cruche qu'elle Mia, t'as été courageuse, t'es d'ailleurs une des filles les plus courageuses que je connaisse, et tu t'es pas pas défiler, t'as pris la bonne décision Mia, t'es une fille bien. »

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Mia Dexler

Mia Dexler
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Ryan&Mia ▲ i have an allergic reaction to the universe. Vide
MessageSujet: Re: Ryan&Mia ▲ i have an allergic reaction to the universe.   Ryan&Mia ▲ i have an allergic reaction to the universe. EmptyDim 13 Nov 2011 - 15:40

    Ryan&Mia ▲ i have an allergic reaction to the universe. Tumblr_lugwtei3hq1r08ly7o1_500

    Je me sentais totalement vide à cet instant précis, comme si plus rien ne comptait autour de moi. C’était sans doute le cas en réalité. Je ne pensais pas que de me séparer de ce bébé me ferait autant mal. C’est vrai, en apprenant ma grossesse, l’avortement était la première solution qui m’était venu à l’esprit, même avant que j’en parle à Ethan. Je suis bien trop jeune pour penser à devenir mère et c’est à peine si j’arrive à me gérer moi correctement alors un bébé, je n’imagine même pas. Mais voilà qu’à présent, mon esprit laissait place aux doutes. Je ne pouvais m’empêcher de me demander si j’avais pris la bonne décision, si ce bébé n’avait pas eu le droit de vivre. Ça me semblait dingue d’une certaine manière d’avoir ôté la vie à cet être alors que j’ai du assister au meurtre de mon frère. Je veux dire, lui n’avait pas eu le choix de vie ou de mort, non ces espèces de brutes sorties de nulle part avait décidé pour lui. Et à mon tour je venais d’ôter la vie à quelqu’un. Evidemment, ce n’était pas du tout le même contexte et encore moins avec la même cruauté mais tout de même. Je me sentais mal, avec des nausées incroyables qui me montaient au creux de la gorge. J’aurais aimé ne pas à vivre ce moment. J’aurais aimé ne pas avoir à supporter tout ça et par-dessus tout j’aurais aimé ne pas avoir à perdre Ethan. Il me manque. Même si notre dernier moment passé ensemble dans ce putain d’hôtel résonnait en moi avec un goût bien amer. J’ai été complètement idiote d’embrasser ce type par simple esprit de vengeance devant Ethan. Ses paroles se répètent inlassablement dans ma tête. Il doit me détester et regretter notre histoire du début à la fin et le pire c’est qu’il en a tout à fait le droit. Ce baiser ne comptait pas, c’était un fait. Et pourtant, Ethan semblait croire le contraire. Comment le blâmer après tout. Il avait foutrement raison. J’étais qu’une espèce de garce sans cœur, malsaine et odieuse qui voulait entraîner les autres dans sa douleur pour oublier sa propre peine. Ma tête calée contre la fenêtre, mon regard dans le vide, je me contentais de repenser aux moments heureux avec Ethan, juste avant notre rupture quand nous étions encore ensemble.

    Flash back.

    Les yeux à moitié ouverts, j’observe Ethan encore profondément endormi. On dirait un petit bébé et ça me fait doucement sourire. Je me mords légèrement ma lèvre inférieure tout en le regardant tendrement, une de mes mains glissant dans ses cheveux alors qu’il bouge quelque peu. Je frotte mon nez contre le sien en souriant avant de frôler ses lèvres. « Hm » Qu’il expire lentement alors que je viens sur lui passant une jambe de part et d’autres des siennes. Je viens loger ma tête dans le creux de sa nuque, m’enivrant de son odeur avant d’y déposer quelques baisers. Je me redresse passant tendrement mon index le long de son torse en souriant. Il ouvre un œil esquissant un sourire avant de passer ses bras en arrière les croisant derrière sa tête. Je penche ma tête sur le côté, mes cheveux retombant contre mes épaules. « Je vais devoir partir bosser » que je lui dis à contre cœur mes deux mains posées contre son torse alors qu’il finit par passer ses mains dans mon dos pour m’attirer contre lui. Ses lèvres se posent contre les miennes alors qu’il me retourne lentement, une de ses mains remontant contre ma hanche. Je souris contre sa bouche tout en me cambrant légèrement. « Restes avec moi » Qu’il me dit en me regardant avec une espèce de moue enfantine qui me fait encore plus craquer. Je le regarde en caressant tendrement sa joue, mon regard s’ancrant dans le sien. « Je ne peux pas…j’ai déjà trop merdé au boulot ». C’est vrai, le nombre de fois où j’ai failli me faire renvoyer devrait m’alarmer et je n’ai foutrement pas envie de me retrouver sans rien. Ethan commence alors à me chatouiller pensant me faire céder. Je me crispe ne pouvant m’empêcher de rire comme une enfant. Je tente de le contrer mais c’est sans compter sur sa force. « T’as pas le droit arrête ! ». Mon cri ne semble pas retenir Ethan qui continue de me chatouille avant de m’embrasser avec un peu plus de passion ses mains glissant dans ma nuque. Je me laisse faire remontant une cuisse contre sa hanche. Il s’écarte quelques secondes en se mordant la lèvre. « T’as gagné, je reste » Que je lui dis en souriant en coin alors qu’il colle son front au mien passant son index sur le contour de ma bouche. Je le fixe. J’aime ce genre de moments où on ne se prend pas la tête, le genre d’instant rien qu’à nous qui me fait me sentir mieux encore et me prouver à quel point je peux me sentir bien avec lui. « Sage décision Mademoiselle Dexler » qu’il me dit un brin taquin avant de me serrer contre lui sa bouche dérapant rapidement dans ma nuque…

    Fin du Flash Back.

    La voix de Ryan me sort de mes pensées. Je cale mon dos contre le siège tout en l’écoutant sentant sa main contre le mienne alors qu’il l’a caresse tendrement. Il me raconte une histoire qu’il attendu dans la salle d’attente, un patient apparemment qui parlait de tuer quelqu’un ; le médecin commençant à flipper alors qu’en réalité pour l’homme le mot tuer avait une toute autre signification que chez nous. J’esquisse un sourire plutôt faible – n’ayant pas réellement la tête à rire à quoique ce soit à ce moment-ci. Ma tête bute à nouveau contre la vitre alors que je n’ajoute pas un mot de plus. Je ne sais même pas de quoi je pourrais parler à présent. Ce n’est pas comme si j’en avais envie déjà. Je me sens foutrement mal et je crois que rien à cet instant ne pourrait me faire me sentir mieux. Peut-être la présence d’Ethan mais ça évidemment ça n’arrivera pas. On finit par arriver devant son immeuble. Ryan m’aide à sortir de la voiture me soutenant pour marcher jusqu’à son appartement. Je ressens encore quelques douleurs dans le bas ventre, et surtout une fatigue intense. On finit par rentrer dedans, alors qu’il m’aide à m’installer sur le canapé, filant dans la cuisine. Je reste là, assise à contempler son appartement. Quelqu’un a du passer par là parce que c’est foutrement propre et c’est loin de sentir comme dans les appartements de mecs célibataires incapable de tenir un balai. Je laisse échapper un soupire m’enfonçant dans le canapé alors qu’il revient, deux verres à la main. Il s’assoit près de moi alors que mon regard est fixé contre le sol sans vraiment oser affronter le regard de Ryan. Ça me fait foutrement étrange de me retrouver dans ces circonstances avec lui. Entre nous, c’était jamais sérieux, toujours obligé de se taquiner, de se faire chier mutuellement pour éviter de se dire qu’au fond on s’appréciait. Je me souviens de tous ces moments passés ensemble avec lui et Jeremiah, du temps où tout allait bien encore. J’aimerais parfois pouvoir suspendre le temps de quelques heures et revivre ces instants de bonheur pour oublier le quotidien pourri qui me consume lentement. Ryan me demande alors si j’ai envie de parler d’Ethan ou de ce que je peux ressentir avant de reprendre la parole. Il me parle de toutes ces filles qui partent dans l’optique de se faire avorter et qui abandonnent aux derniers moments trop peu fortes pour le faire. Il finit par me dire que je dois être une des filles les plus courageuses qu’il connaisse, terminant en disant que je suis une fille bien qui a pris la bonne décision avec cet avortement. Je me retourne le fixant quelques secondes la bouche entrouverte avant de me lever difficilement pour marcher vers la fenêtre. Je fixe l’horizon, un silence pesant s’installant dans la pièce. J’avale difficilement ma salive, les larmes me montant aux yeux. Je reste dos à Ryan. « T’as déjà ressenti ça toi ? Tu sais, cette espèce de sensation qui te monte au cœur et qui te fait dire que c’est peut-être la bonne personne avec qui tu es. Je veux dire cette sensation agréable de plénitude qui te donne envie de changer et de pour une fois saisir ta chance ? ». Je me retourne vers lui alors qu’il arque un sourcil perplexe après ma question. Mes yeux s’humidifient légèrement alors que je m’adosse à la vitre, mes mains se croisant machinalement sur mon ventre. « Ethan m’a fait ressentir ça. Il était là et m’a donné envie de m’attacher, de croire qu’après la mort de Jeremiah, quelqu’un d’autre pourrait m’aimer comme lui. Il m’a aimé, il m’a fait me sentir mieux et maintenant… ». Je laisse ma phrase en suspend faisant quelques pas dans l’appartement mon cœur serré sur le fait de parler d’Ethan. Je n’ai pas pour habitude de me confier et encore moins des sujets qui me blessent particulièrement. Avec Ryan c’est différent. Après la mort de Jeremiah c’était l’une des seules personnes qui m’écoutait à pas d’heure même si des milliers de kilomètres nous séparaient sans me faire la morale où me dire d’avancer et d’oublier. Je me retourne vers lui avant d’éclater en sanglots d’un coup, sans rien contrôler. Je pleure littéralement, ma poitrine se gonflant nerveusement, alors que j’ai l’impression d’étouffer par moment. Je le fixe. « Je l’ai perdu putain. Il est plus là, il reviendra plus. Je ne peux pas Ryan, j’y arriverais pas sans lui tu comprends ? Je sais que je devrais le détester mais je n’y arrive pas. Je veux dire comment c’est possible d’avancer sans la personne qu’on aime ? Je… ». Je me stoppe réalisant pour la première fois que je viens de dire à haute voix que j’étais amoureuse de lui. Je le fixe pleurant de plus belle alors qu’il se lève tentant de me prendre dans ses bras, mais je tape contre son torse, ce dernier ne bouge pas. « Je me sens mal putain, tu comprends ? Je me sens vide, je me sens complètement morte de l’intérieur. » Que je lui dis avant de venir me blottir dans ses bras, ce dernier passant ses bras autour de mon épaule avant de caresser mes cheveux tendrement pour m’apaiser. Je ferme les yeux, essayant de me calmer, ma tête calée contre son torse. J’aimerais que ma douleur là dans mon ventre et au creux de mon cœur disparaisse et me laisse enfin du répit. Je voudrais pouvoir m’endormir et me réveiller que plus tard, une fois que les choses iront mieux. Je reste contre Ryan mes bras entourant sa taille pour mieux me blottir contre lui. Ce dernier ne dit rien pour l’instant se contentant de me serrer un peu plus encore comme pour me rassurer et me montrer qu’il est là malgré tout. Je relève mon regard embué vers lui me reculant de quelques pas en passant ma main dans ma nuque. « Je voudrais que Jeremiah soit là…qu’il me dise que tout ira bien et que je n’avais pas d’autres solutions. Tu sais…même si ça fait cinq ans maintenant, il me manque comme au premier jour ». Je me recule contre le mur me laissant glisser contre celui avant de tomber au sol ramenant mes genoux vers moi, relevant mon regard vers lui. « Qu’est ce que je vais devenir maintenant ? Je sais plus quoi faire Ryan… ». Je me sens tellement perdue à cette seconde précise que tout me semble impossible. Imaginer mon futur sans Ethan, non je ne peux pas, je le veux pas.
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Ryan Walker

Ryan Walker
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Ryan&Mia ▲ i have an allergic reaction to the universe. Vide
MessageSujet: Re: Ryan&Mia ▲ i have an allergic reaction to the universe.   Ryan&Mia ▲ i have an allergic reaction to the universe. EmptyDim 20 Nov 2011 - 14:15

Ryan&Mia ▲ i have an allergic reaction to the universe. Tumblr_lu24b6hjXV1qeoj6ho1_500

    Ryan n'avait jamais été le genre de mec serviable et affectueux. Jamais le genrede mecs qui sort des phrases mièvres, vous berce, mignon tout plein et affable à souhait. Non, Ryan avait toujours été la plupart du temps un jeune homme égoïste; vaniteux, franc, froid, très froid et indépendant. Il faut dire que Ryan n'avait jamais eu réellement droit à de la tendresse, à commencer durant sa plus "tendre" enfance ou il avait du subir les coups de son père alcoolique violent sur sa mère et lui, qui le battait très souvent pour pas grand chose lui et sa mère, avec sa mère qui servait juste d'élément de décoration et sûrement celle qui lui permettait d'assouvir ses pulsions sexuelles, et depuis qu'il avait divagué de familles d'accueils en familles d'accueils, il était devenu très indépendant. Il avait jamais eu besoin de personne, si ce n'est peut-être de l'attention et encore, à force d'avoir connu des familles toutes aussi tarées et précaires les unes que les autres, Ryan s'était habitué au fait de ne pas s'attacher à sa famille qui n'était au départ même pas la sienne, qui s'était forcé pour des raisons X ou Y à aimer Ryan comme leur propre fils, mais dans le fond, la réalité était toujours la même et Ryan en avait toujours été bien conscient : Jamais une mère ou une famille ne pourrait l'aimer comme si elle était son propre fils, c'était contraire à la génétique, contraire même à la nature humaine qui reste un "être vivant" plus développé que les autres qui ne peut qu'aimer d'un véritable amour parental sa propre chair. Voilà, pourquoi Ryan ne s'était jamais attachée à aucune de ses familles, si ce n'est la famille Walker qui s'est avérée être plus agréable et doté d'un vrai goût pour la charité, peut-être que là aussi, cela avait été génétique et que les gènes de Ryan s'étaient bien emboîtés dans celles de papa et maman Walker. En résultait donc au lycée et à l'université sa réputation de connard imbuvable, mais il n'empêche qu'il était respecté, et cela ne l'empêchait pas de vivre, d'avoir une bande de potes et de se faire toutes les nanas dont il avait envie, c'est limite si elle se ruait pas à sa porte. Parcequ'elles savaient qu'avec lui, cela n'irait pas plus loin que le sexe, qu'il ne partirait dans de belles envolées lyriques et compliquées, pour ensuite s'attacher à elles, leur faire espérer pour une relation avant d'aller se barrer et faire le même coup à celle deux casiers plus loin. Avec lui, c'était clair et précis, il était cruel et cynique, mais c'était un sacré bon coup pour le coup assez gentleman et honorable.

    Ryan se découvrait ainsi avec Mia une facette moins exploitée et beaucoup trop rare de sa personnalité. Sa franchise pouvait de ce fait avoir bon goût et paraître réellement attentionnée et tendre en ce moment même. Ryan devait se comporter de cette façon, environ une fois par mois, et la seule qui y avait droit jusqu'ici c'était Jenna, et Denise, ou du moins avant. Même face à cette dernière qu'il avait aimé d'un amour plus ou moins complexe, il n'avait pas, faut d'avoir essayé et peser le pour et le contre, réussi à lui montrer cette facette de sa personnalité, à la faire brusquement ressurgir pour lui révéler combien ces intentions dans le fond étaient nobles, combien il n'était qu'un stupide menteur et combien il tenait à la jeune femme. Aujourd'hui, elle était partie, envolée, volatilisée, probablement dans les bras de Caleb ou de tous les autres dizaines de garçons qu'elle pouvait avoir en un battement de cils. Ainsi, la question de Mia le laissait pas mal perplexe et rêveur, quand bien même il aurait pu ressentir, et avait maintenant qu'il y réfléchissait il avait du indubitablement ressentir cette sensation, que cela soit avec Gabrielle son ex ou Denise, il n'aurait pas pu l'avouer à Mia. C'était se rabaisser lui montrer qu'il n'était pas plus fort et indestructible qu'elle, alors que cette dernière se trouvait au fond du sachet, la dernière chose qu'elle avait besoin d'entendre, c'était en plus les douloureuses confessions du jeune homme, chose auxquels Ryan ne se livrait d'ailleurs jamais habituellement. Se livrer là tout de suite à sa question, c'était changer et trahir sa petite faiblesse, et actuellement, Mia avait besoin de quelqu'un pour l'épauler, par pour lui donner encore plus le poids de sa tristesse. Ryan échappait donc une petite moue pleine de compassion, silencieux. Il la regardait alors s'en aller au bord de fenêtre, sans un bouger d'un poil et boire ses paroles pleine de regrets et de tristesse. Elle reprenait alors sa phrase après avoir éclaté en sanglots et Ryan se levait sans réfléchir pour la prendre dans ses bras, tentant de la calmer, il n'avait pas grand chose à dire. Tout ce qu'il put finalement trouver à lui répondre c'était : « Tu l'as bien fait avec Jeremiah, tu dois juste continuer. Continuer à vivre. La vie est une sale pute Mia, tu devrais le savoir. Emmerde les autres, emmerde tout ceux qui te lâchent, la faiblesse c'est la force des fiottes Mia. Tu vaux mieux que ça, tu vaux mieux que Ethan, tu vaux mieux que tout ça. » Elle continuait de frapper sur son torse, à dire qu'elle se sentait complètement morte à l'intérieur. Il encaissait chacun de ses coups qui le rendait toujours un peu plus triste de la voir ainsi, lui rappelant cruellement son état lors de la mort de son frère quelques années plus tôt. Il lui répondait alors, toujours sur ce même ton cru et franc : « On est tous putain de vide à l'intérieur Mia. On tente de combler la vacuité de notre existence par pleins d'amour, d'amitiés, de travaux, de projets, mais dans le fond, on est toujours cruellement seuls face à nous même Mia. Néanmoins, j'suis là pour toi, et j'le serais toujours, tu pourras toujours compter sur moi. J'peux pas t'assurer que tout ira bien, mais quoiqu'il en soit je serais là. » Lui caressant les cheveux, il embrasse son front caressant son épaule pour venir ensuite caresser son dos, lui embrasser le cou et la serrer contre lui. Ryan n'avait pas l'habitude de faire des promesses, faut dire que égoïste et manipulateur comme il l'était, c'était pas son truc. Cependant, quand il faisait des promesses, il s'appliquait toujours à les respecter et était u homme de paroles, justement parce qu'il en fait pas beaucoup et les choisissaient avec précaution. Il allait être là pour Mia. Elle avait besoin de lui. Point barre. Elle défait alors son étreinte pour continuer de faire les cents pas avant de mettre Jeremiah sur le tapis, et de dire combien il lui manque. Ryan lui accorde une mine condescendante alors qu'il est rempli de nostalgie et de mélancolie à son tour, pour lui répondre : « Il nous manquera toujours tu sais, et je suis persuadé que Ethan ne lui arrivait pas même à la cheville, alors tu peux le faire Mia, je sais que tu peux passer au dessus, même si cela doit te prendre cinq putain d'années. » Il s'approchait d'elle, alors qu'elle tombait à terre, n'ayant pas supporté que ce connard de Ethan la mette dans un état semblable à la mort du frère jumeau de la demoiselle. Celle ci tombe à terre en se demandant ce qu'elle va faire, en criant l'aide du jeune homme. Celui ci s'approche d'elle la prenant alors dans ses bras pour la porter de ses deux bras, essuyant ses larmes avant de lui dire : « No woman no cry, no woman no cry. Everything gonna be alright, everything gonna be alright, so dry your tears when I say no woman no cry no woman no cry, hey little darling no shed no tears. » La serrant contre lui, il allait en direction de sa chambre tout en chantant de sa voix rauque incroyablement réconfortante cette simple chanson culte, caressant ses cheveux. Il la posait alors sur son lit fait, pour la déposséder de ses chaussures et l'enrouler dans la couette, il caressait son visage avant d'ajouter : « Fuck the future. Tu vas faire ce que t'as toujours su faire : vivre ta vie, profiter de ta vie, emmerder les premiers qui te font chier, faire la fête, travailler un peu de temps en temps, peut-être partir à l'étranger si t'es folle sur les bords, mais là tout de suite, arrêtes. Arrêtes de te triturer le cerveau avec ses questions existentiels, restes là et je sais pas mord l'oreiller et défoule toi contre le bois du lit jusqu'à ce que t'en puisses plus, je vais te préparer une tisane. »

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Mia Dexler

Mia Dexler
MIA ♌ I was a heavy heart to carry, this will be my last confession.
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Ryan&Mia ▲ i have an allergic reaction to the universe. Vide
MessageSujet: Re: Ryan&Mia ▲ i have an allergic reaction to the universe.   Ryan&Mia ▲ i have an allergic reaction to the universe. EmptyDim 20 Nov 2011 - 20:22

    Ryan&Mia ▲ i have an allergic reaction to the universe. Tumblr_luys4f4bSz1r59c9vo1_500


    On dit que c’est lorsqu’on traverse une épreuve difficile, qu’on se rend compte des personnes sur qui on peut réellement compter. Ce n’est pas faux, et cela prend même tout son sens à présent. Ryan a toujours montré une facette agaçante de lui, le mec trop sûr de lui, le mec à qui on ne refusait rien et qui pouvait obtenir tout ce qu’il voulait. C’est tout cela qui m’énervait au début, quand il a débarqué dans notre famille à Londres. C’est sans doute à cause de son comportement de connard égocentrique que j’acceptais mal son amitié au début avec mon frère. Faut dire que j’ai toujours été possessive quand il s’agissait de Jeremiah. Je n’aimais pas spécialement qu’il se mette à fréquenter d’autres gens, parce que ça signifiait qu’il finirait par complètement me lâcher à un moment donné et ça je ne le supportais pas. Je me suis souvent immiscée dans la vie de mon frère, me mettant à régir ses moindres faits et gestes pour être sûre de ne pas le voir m’échapper, encore plus quand Ryan a débarqué chez nous. Je craignais de voir son influence déteindre sur mon frère, et de le voir ainsi m’esquiver et me laisser sur le coté comme une idiote. Ils passaient énormément de temps ensemble, trop à mon goût d’ailleurs, c’est à cause de ça que je ne supportais pas Ryan au début. Je me contentais de lui sourire devant mes parents, pour jouer à la petite adolescente gentille et compréhensive. Par derrière évidemment, je ne me gênais pas pour lui dire ma façon de penser. On s’engueulait parfois, et au final à force de passer du temps ensemble je me suis rendue compte qu’il n’était pas si con que ça. On se taquinait beaucoup, tout le temps à se chercher et aucun de nous deux ne se résignaient à laisser l’autre gagner. Une sorte de combat à la con qui nous animait à chaque coup, et vu nos caractères, c’était souvent perdu d’avance. Quand il est parti, même si je ne l’ai jamais montré, ça m’a foutrement fait mal. Je m’étais attachée à lui quoique j’aie pu dire et prétendre. Jeremiah était assez mal après son départ, parce que c’était le seul véritable meilleur ami qu’il avait eu. Ils ont gardé contacts évidemment jusqu’au drame. Cette nuit funeste qui est venue m’arracher ma raison de vivre est encore ancré dans mon être tout entier. Ryan était venu, et il était réellement bouleversé. Ses promesses de l’époque m’avait touchées pour être honnêtes, je ne penserais pas qu’elle serait encore d’actualité aujourd’hui après toutes ces années. Le retrouver ici, m’a évidemment fait du bien, même si je craignais qu’il essaye de jouer les pseudos grands frères moralisateurs avec moi mais ça n’a jamais été le cas puis ce n’était pas réellement son genre je crois. Quand Caleb m’a appris que c’était impossible pour lui de déplacer cette putain de convention, le prénom de Ryan a sonné comme une évidence. J’ai beau me prétendre forte et clamer haut et fort que j’ai besoin de personne, c’est faux, ce n’est pas le cas, surtout dans un tel moment. Cet avortement m’a meurtri même si ce gosse au fond n’aurait pas eu sa place dans ma vie. Ça me tue de voir où Ethan et moi on en est arrivé. Il s’est cassé à la minute où il a appris ma grossesse et ça détruit d’y repenser parce que je lui demandais rien, je voulais simplement qu’il soit là après tout ça pour me dire que ça ira et qu’un jour peut-être nous aussi on fondera notre famille. Illusions de merde dans ce monde pourri.

    Je ne laisse que rarement ressortir mes émotions, après la mort de Jeremiah, je ne m’autorisais qu’à craquer seule dans ma chambre. J’ai rarement versé une larme devant mes parents ou Noah. Beaucoup me trouvait froide, sans cœur, et tant d’adjectifs pour qualifier mon manque d’émotivité. Au fond, ce n’était pas ça le problème, c’était simplement le fait de ne pas vouloir montrer ma vulnérabilité devant les autres, parce que dès qu’on s’autorise à le faire on peut être sûre qu’on se prend une droite en pleine face la seconde d’après. Pourtant là, ce soir, devant Ryan, je laissais échapper toutes ces barrières que j’avais construites autour de moi. Je me laisse totalement aller à pleurer et à laisser exploser toute la rage que la situation anime en moi. Rien ne peut me faire changer à cet instant-ci, rien ne pourra me faire me sentir mieux je crois. Même les paroles de Ryan ne semblent pas réellement réussir à m’apaiser. Il me parle de ma force de vaincre, celle que je possédais quand Jeremiah est mort. Ouais, j’ai continué à avancer sans lui, pour arriver où ? Dans cette ville de merde, histoire de récolter encore d’autres soucis en plus de ceux qui me bouffaient de l’intérieur. Ses bras continuent de m’entourer pour me rassurer, ses paroles me parviennent à l’oreille sans que je puisse réellement me focaliser dessus, le bruit de mes sanglots continuant de faire écho dans la pièce. Il m’assure de son soutient et de sa présence quoiqu’il arrive. Ses mains caressant ma taille, alors qu’il embrasse mon front, caressant mon dos en passage pour déposer quelques baisers dans mon cou. Je ferme les yeux, profitant simplement de l’instant, en essayant de me calmer. Rien n’y fait pourtant, j’ai littéralement l’impression de crever sur place. C’est limite si je n’ai pas envie de faire une connerie là maintenant pour pouvoir enfin arrêter de souffrir. J’ai souvent pensé à me tuer après la mort de mon jumeau – voulant le rejoindre à tout prix, pourtant je n’ai jamais réussi à franchir le pas, préférant me détruire dans mon coin. Assise au sol, ne supportant plus cette douleur qui me prend aux tripes, je ramène mes genoux vers moi continuant de pleurer. A croire que toutes ces foutues émotions que j’ai retenu enfermé en moi depuis tout ce temps finissent par éclater à présent, et rien n’y personne ne peut les stopper. Je déteste me montrer ainsi, surtout devant les personnes que j’aime. Je n’ai jamais réellement pleuré devant Ryan ou Caleb par exemple, des larmes tout aux plus. Devant Ethan, pourtant je me suis laissée aller dans ce maudit ascenseur où notre histoire a fini par se conclure définitivement. Ryan finit par se mettre à ma hauteur avant de me prendre dans ses bras. Je me colle contre lui mes deux mains autour de son cou – ma tête dans calée soigneusement dans sa nuque. Il fredonne l’air d’une chanson plus que connu et je ferme les yeux en l’écoutant, toujours collée contre lui. Il me dépose doucement sur lit, ôtant mes chaussures avant de passer la couette sur moi pour m’enrouler dedans tout en caressant mon visage. Il reprend la parole, en me disant que je devrais arrêter de me poser toutes ces questions et surtout que je devrais continuer à vivre. Je le regarde me laissant faire, alors qu’il continue expliquant que je pourrais aussi très bien me défouler une bonne fois pour toute avant de se lever et de filer me préparer une tisane. Je le regarde s’éclipser alors que je reste allongée, mon regard se perdant dans le vide. Mes deux mains caressent mon ventre, comme si bizarrement ce gamin était encore dans mon ventre alors que ce n’est pas le cas, tant mieux en soit. Je prends alors mon téléphone, avant de regarder une photo d’Ethan et de moi, les larmes me remontant aux yeux. Je laisse l’objet tomber au sol refusant de fixer cela un peu plus. Je me redresse alors ramenant mes genoux vers moi tout en fixant la chambre de Ryan, j’étais rarement venue ici à vrai dire. J’observe la décoration – pour ce qu’il est- avant de le voir revenir avec une tasse en main. Il me la tend se posant à mes côtés. « Merci. » Que je lui dis la voix cassée par les larmes avant de boire une gorgée du liquide. Je laisse buter ma tête contre la tête en de lit de lit en détournant mon regard vers lui. « Tu te souviens quand t’es arrivé chez nous, la bonne t’avait fait une tisane traditionnelle, et tu te retenais de tout cracher tellement était dégueulasse. Ce que j’avais pu me foutre de toi. ». Je souris légèrement repensant à ce moment. Ma bonne avait des origines assez étranges, je me rappelle même plus réellement, une espèce de mélange entre l’Asie et l’Angleterre, c’est foutrement glauque au final surtout quand elle se mettait en tête de nous faire goûter des trucs du genre. Je finis par déposer ma tasse à moitié vide sur la table de chevet avant de me retourner vers lui, sans un mot. Je le fixe quelques secondes, le bout de mes doigts caressant sa joue alors que je finis par me coller contre lui, nos visages séparaient par quelques millimètres à peine. « T’es vraiment quelqu’un de bien Walker. Je sais que je te l’ai pas dis souvent préférant t’emmerder plutôt que d’être sympa. Je ne sais pas ce que j’aurais fais aujourd’hui sans toi, sans ta présence pour affronter ça ». Je dis cela sincèrement même si complimenter les autres n’a jamais été un truc vraiment facile pour moi. Je me rapproche de lui le fixant avant de déposer un baiser sur sa joue, reprenant ma place sans pour autant me détacher de lui. Sa présence m’apaise et je n’ai pas envie d’être seule ce soir. Je regarde quelques secondes par la vitre à ma gauche avant de me retourner vers Ryan. Le bout de mes doigts caresse machinalement son avant bras. Je souris légèrement parce que je le faisais tout le temps avec mon frère, on était allongé là l’un contre l’autre et je lui faisais ça parce qu’il appréciait et que l’apaisait. « T’es heureux ? » Que je lui dis en le regardant. Il arque un sourcil, question assez conne au fond. « Je veux dire tout ce que tu me dis pour que j’aille mieux, tu l’appliques toi-même ? Ta vie te plaît telle quelle où au final c’est simplement un moyen de sécher mes larmes. Je te force pas à parler de toi c’est juste que parfois…ces derniers temps tu semblais ailleurs ». C’est vrai, je ne sais pas trop ce qui se passe pour lui, le peu de fois où on s’est vu les derniers temps, il semblait surtout sur les nerfs comme si quelque chose le tracassait foutrement. Je continue de passer mes doigts contre son bras tout en plongeant mon regard dans le sien.
    Mes yeux toujours humides subissant l'assaut de quelques larmes par ci et par là.
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Ryan Walker

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Ryan&Mia ▲ i have an allergic reaction to the universe. Vide
MessageSujet: Re: Ryan&Mia ▲ i have an allergic reaction to the universe.   Ryan&Mia ▲ i have an allergic reaction to the universe. EmptyLun 28 Nov 2011 - 14:13

Ryan&Mia ▲ i have an allergic reaction to the universe. Tumblr_lunqzyYxes1r66jz9o1_500

    Oublier et surmonter une épreuve, est ce qu'on y arrive vraiment? Est-ce possible après un drame quelque qu'il soit de juste l'effacer de sa mémoire et tenter d'être à nouveau heureux. Ryan, par exemple, ces familles d'accueils qu'il avait connu en répétition, cette précarité, toute cette putain de merde, l'image de son père le battant lui et sa mère, il avait à peine dix piges quand c'est arrivé, et pourtant il s'en rappelait comme si c'était hier et ne l'avait jamais oublié, du haut de sa vingtaine avancée actuellement. Il n'avait jamais chercher à retrouver son père ou sa mère pour crever l'abcès et se débarasser de ces mauvais souvenirs, car il savait, scientifiquement et de façon réaliste que c'était impossible. Que jamais son cerveau ne pourrait volontairement ôter de son esprit toute cette vie sombre qu'il a eu derrière lui, puisque sans elle, il ne se serait pas ce qu'il est aujourd'hui. Certes, peut-être serait-il toujours avec Denise à l'heure actuelle, peut-être n'aurait-il jamais éprouvé ce désir étrange pour Roxanne ou eut cette relation malsaine avec Gabrielle, mais il n'aurait alors dans ce cas jamais pu atteindre le poste qu'il a actuellement, trop naïf et mou qu'il serait alors, il n'aurait jamais pu rencontrer Mia ou Jeremiah, et quand bien même, sa personnalité aurait été tout autre, il n'aurait jamais pu se lier d'une amitié profonde avec l'un ou l'autre. Ainsi, il ne serait jamais face à Mia en ce moment même entrain de la réconforter et de l'aider à tenir le coup, et dieu sait ce qu'elle aurait pu faire toute seule si Ryan n'était pas là en ce moment même. Ryan aurait également pu pardonner son père, d'avoir été un si grand connard profond, et sa mère d'avoir été une si grande lâche, mais au vu de ses exploits de ces derniers temps, il se passerait bien de les pardonner car il n'arrivait déjà pas lui même à se pardonner pour ce qu'il avait dit à Denise quelques semaines plus tôt. De plus, pardonner revenait pour Ryan a faire table rase du passé et oublier en somme, alors qu'il en était tout simplement hors de question pour lui, il n'avait pas envie de pardonner ce salopard ni de pardonner la lâcheté de sa mère donc, la question était réglée. Il devait donc simplement vivre avec ce fardeau toute sa vie, fardeau qui s'atténuait probablement un peu plus chaque jour qui passait dans son existence.

    Ryan revenait alors déposer la tisane dans la chambre, pour la tendre à Mia, et il en venait à se demander si elle aussi, elle pourrait oublier ou non toute les merdes de son existence. La mort de Jeremiah, Ethan qui semblait être si important à ses yeux, encore plus important peut-être que ce Noah tout aussi stupide qu'elle a fréquenté, son avortement, bref sa vie et toutes ses crasses qui va avec. Elle semblait si forte au quotidien, si je m'en foutiste que Ryan avait beaucoup de peine à la voir sous son jour le plus vulnérable, à y être confronté en ce moment même, lui rappelant combien lui aussi il pouvait être vulnérable de temps à autres, et combien c'était facile pour l'être humain de céder au désespoir et devenir faible. Mia lui rappelait en ce moment même les failles inavoués du jeune homme et cela faisait également un mal de chien au jeune homme. Un bref sourire au visage, il buvait une gorgée de la tisane afin de voir si elle n'était pas trop chaude pour la poser ensuite dans les paumes de la jeune femme. Il avait l'impression de s'occuper d'elle comme on s'occupe d'un petit bébé en ce moment même et cela lui faisait bizarre. Il ne l'avait jamais réellement vu comme une femme en y pensant, toujours comme la "petite" soeur de son ami Jeremiah, même si elle avait le même âge que lui. Il faut dire que lorsqu'il l'avait quitté, elle était en fin d'adolescence, et le jeune homme eut beau garder contact avec elle, il ne l'avait pas réellement vu de ses yeux grandir ainsi, entrer dans le monde adulte avec ses peines et ses joies éphémères. La plupart du temps tout de même, la vie adulte ne consiste qu'au travail d'arrache pied, encore et encore jusqu'à ce qu'on en crève. Mia méritait pas ça, après tout ce qu'elle avait enduré, elle méritait encore moins qu'un petit abruti de mes deux la lâche de cette façon, elle avait tellement besoin d'être au dessus de tout ça, pour elle et son propre bien-être, du peu qu'elle pouvait encore en espérer. Faut croire que y'a des gens pour qui l'amour ne marche résolument pas, et c'était le cas de Ryan & probablement Mia. Faut croire que l'amour avait été programmé pour leur être refusé toute leur vie entière, qu'ils le veuillent ou non, et ils n'étaient probablement pas les seuls. Face au vent de nostalgie qu'elle exprimait, Ryan ne put s'empêcher de concéder un petit rire mélancolique avant de rapidement tourner la tête en se grattant ses cheveux et se lever pour chercher une cigarette. C'est alors qu'elle se mit a peut être appuyer sur un point sensible du jeune homme en parlant de sa vie personnelle, chose à laquelle Ryan n'avait pas vraiment envie de penser en ce moment même. Il ne put s'empêcher d'arrêter de faire ce qu'il était entrain de faire et lâcher un petit soupir vain. Mia l'avait donc remarqué elle aussi, comme Jenna et la plupart de son entourage. Il était en effet difficile pour Ryan de toujours être la perfection, et pourtant il s'était toujours interdit de ne flancher ne serait-ce qu'une seconde, ne souhaitant pas finir comme tous ces connards qui finissaient à la rue noyés dans leur désespoir, souvent car ils ont eu justement comme Ryan une enfance et éducation difficile, instable. Il s'interdisait d'être comme les autres, en dépit de l'épée de Damoclès qui régnait au dessus de lui, car tellement de jeunes hommes qui avaient eu le même passé que lui sont soit en prison / asile ou à la rue, drogués et sans aucun contact social. Ryan était un heureux rescapé et il souhaitait le rester. Il se mit alors finalement à chercher la beuh restante de son paquet bien entamé d'il y a quelques jours et enlevant ses chaussures se jetait à son tour sur le canapé en roulant alors le joint, finissant par dire : « C'est mon dernier joint, on se le fait à deux? » Qu'elle le veuille ou non, Ryan comptait se le faire maintenant quoiqu'il en soit alors il n'attendit pas sa réponse pour commencer à rouler la chose, et en moins de cinq minutes, le spliff parfait était roulé. Magistral. L'allumant rapidement, Ryan tirait quelques grosses lattes pour faire bien fumer la chose, et attrapant un cendrier, il commençait alors à enlever les cendres ajoutant, pour enfin répondre à la question de la demoiselle : « Comme je te l'ai dit, je pense que la vie est une chienne Mia, et que, de toute façon, elle finira par te baiser, que cela soit par la mort ou autre. Dans ce cas donc, on peut jamais vraiment être heureux ou rassuré, mais ce n'est pas pour autant qu'on doit passer notre vie a pleurer sur notre piteux sort. Je dirais donc que la vie est une arène, et j'en suis le plus parfait des gladiateurs. » Ryan riant quelques instants, du à l'effet du joint, gardait son rire assez longtemps, se tapant un délire tout seul à côté de Mia qui comprenait pas vraiment apparemment, avant que cela ne se calme et qu'il revienne sur terre, à sa triste réalité. Posant sa tête contre l'épaule de Mia, il lui passait alors le joint après avoir pris une longue taff, il finit par répondre : « Si je commence à parler de moi et du fait que j'ai été le pire des connards et sadique avec la seule fille avec laquelle j'avais pour une fois envisagé des projets dans ma vie, on a pas les cuisses propres Mia. Alors non je suis pas heureux, mais ma vie a presque toujours été ainsi quoiqu'il en soit, alors même si cela peut paraître plombant et fataliste comme pas possible, that's the way it is et je me relèverais, je me relève toujours Mia, et c'est ce que tu devrais faire. »

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Mia Dexler

Mia Dexler
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Ryan&Mia ▲ i have an allergic reaction to the universe. Vide
MessageSujet: Re: Ryan&Mia ▲ i have an allergic reaction to the universe.   Ryan&Mia ▲ i have an allergic reaction to the universe. EmptyLun 28 Nov 2011 - 17:23

    Ryan&Mia ▲ i have an allergic reaction to the universe. Tumblr_ltglff32fF1qacbojo1_500


    Les mots de Ryan continuaient de faire écho en moi. Peut-être qu’il avait raison, la vie était une chienne mais il fallait réussir à surmonter les épreuves qui se dressaient sur notre chemin. Pourtant cela me semblait à l’heure actuelle, impossible. Tout semblait me faire penser le contraire, que la vie était une pute et qu’elle ne réussirait plus à me donner envie de réellement me battre pour me sortir de mes emmerdes. Après la mort de Jeremiah, tout le monde s’évertuait de me dire qu’il fallait penser aux moments heureux avec lui, que mes larmes ne le ramènerait pas à la vie, et qu’il ne supporterait pas de me voir ainsi. Je trouvais ça totalement stupide et ça m’énervait réellement de les voir me parler de ce que mon frère aurait aimé ou non, comme si quelqu’un était assez bien placé dans sa vie pour savoir ce que Jeremiah désirait le plus. J’étais la seule réellement à qui il se confiait et si une personne était pleinement consciente de ce qui pouvait lui plaire ou non, c’était moi. Je me rendais compte au final qu’il suffisait d’une petite étincelle pour que tout parte en fumée, pour que tout ce qu’on avait pu construire, s’écroule sous nos yeux, nous laissant impuissant. Quand je regardais Ryan, que ce soit maintenant ou même durant tous ces moments passés avec lui, je me disais qu’il avait cette facilité à contrôler toutes ses émotions. En effet, ce n’était pas le genre de personne à se confier – tout comme moi en réalité. Je ne savais pas grand-chose de son passé, et encore moins de son présent. Je n’avais jamais réellement tenté de m’immiscer dans sa vie, parce que je sais que je n’aurais pas souhaité qu’il le fasse pour moi. La preuve en est, il n’a pu apprendre que ce soir, que j’étais sincèrement amoureuse d’Ethan. C’est la seule personne qui le sait à présent. Je n’ai jamais su l’avouer au principal concerné, de peur de me livrer totalement à lui et d’au final souffrir parce qu’il finirait par partir. Je m’en veux de ne pas lui avoir dit, comme je m’en veux d’avoir laissé mon besoin de vengeance prendre le dessus. Je l’ai blessé, comme lui m’a blessé en réalité, et je sais qu’à présent il ne doit me considérer uniquement comme la pauvre garce qui lui a brisé le cœur. C’est ce que je dois être au final. Ethan ne doit pas se douter de l’état dans lequel je me trouve, de toute manière il ne doit en rien avoir à foutre, et c’est peut-être normal en fait. J’aimerais parfois avoir ce don, celui de remonter le temps pour pouvoir effacer ces moments de doutes, ces moments de souffrances, et pouvoir l’espace d’une seconde, être une fille normal sans démons. Je me rends compte dans ce genre de moments, que la mort de mon frère continuera de me poursuivre quoiqu’il arrive. J’ai beau affiche le masque de cette fille forte, que rien n’atteint, qui est pas capable de faire souffrir les gens sans aucun remords, tout ça n’est qu’illusions. Parfois, j’en viens à regretter, d’être devenue cette fille froide, sans cœur, qui prend un malin plaisir à voir les autres souffrir sous prétexte que ça m’épargne quelques secondes par ci par là. A présent seule, et ayant perdu la seule personne qui m’avait donné envie de changer, je me demande si parfois continuer à croire à l’espèce humaine est une chose bien judicieuse.

    Aux côtés de Ryan ce soir, je tentais de reprendre un tant soi peu confiance et pourtant cela me semblait bien difficile. J’appréciais sa façon de s’occuper de moi et il était bien loin à cet instant précis, du connard de base qu’il pouvait incarner parfois. C’était sans doute une façade comme mon comportement à moi cachait au fond, des souffrances extrêmes. Même si nous n’avions jamais eu de réelles discussions à cœur ouverts, je me doutais bien que sa vie ne devait en rien ressembler à un conte de fées. Quand il était arrivé dans notre famille, il y a quelques années, je l’avais déjà compris. Mon frère n’avait fait que moi conforter dans cette sensation à me blâmant parfois de me comporter comme une garce avec Ryan sans sincèrement penser à ce qu’il avait pu vivre avant de venir chez nous. Avec Caleb, c’était sans doute la seule personne en qui j’avais pleinement confiance. En lui demandant de m’accompagner et de me soutenir dans cette épreuve, c’était sans doute lui prouver qu’il n’était pas qu’un vieux pote à mes yeux, au contraire. Là, à ses côtés, après avoir du me séparer de cet enfant et ainsi de la seule réelle chose qui me rattachait encore à Ethan, je me laissais aller, je ne jouais aucun jeu, je ne me cachais derrière aucun masques. Adossée contre la tête de son lit, je me contentais de le fixer par moment et de reporter mon attention sur la baie vitrée par d’autres, tentant de me sortir toute cette douleur de la tête. Mes émotions passaient d’un visage à un autre. Je me sentais prête par moment à avancer et oublier mon histoire avec Matthews et la seconde d’après les flashs de tout ce qu’on avait pu vivre ensemble me revenaient de plein fouet, m’imposant d’y faire face. Ryan reprend la parole me proposant de partager un joint, je hausse les épaules me contentant d’acquiescer en souriant en coin. Ça ne peut pas me faire de mal de toute façon, puis avec tout ce que j’ai ingurgité les dernières semaines pour oublier ma douleur, ce n’est pas grand-chose. Il tire une première taffe dessus tout en me parlant, répondant en somme à mes questions d’avant. J’incline mon visage vers lui, en le regardant dans les yeux. Ryan reprend la parole, balbutiant quelques paroles avant de se mettre à rire, me laissant quelque peu perplexe. Je me contente de le fixer alors que son rire ne désemplit pas. Je le regarde esquissant un sourire alors qu’il tente de reprendre son sérieux pour me parler d’une fille à laquelle il s’était apparemment attaché pour finalement tout gâcher. Je le regarde dans les yeux, comprenant exactement ce qu’il peut ressentir à ce moment précis. L’amour est vraiment une belle merde destructrice. Il enchaîne sur le fait que sa vie a sans doute été qu’une accumulation de merde, qui font qu’il n’est heureux en réalité, mais il poursuit m’expliquant qu’il s’est toujours relevé, et qu’il continuera de le faire. Il conclut sur le fait que c’est ce que je devrais faire. Je continue de tirer sur le joint, laissant doucement la fumée ressortir par mes narines. Je ferme les yeux en me laissant aller, tentant de profiter des effets liés à cette substance avant de me lever et de faire quelques pas dans la chambre. Je passe mon doigt le long de la vitre avant d’allumer la chaîne, histoire de laisser la musique faire écho dans la pièce. Je pose le joint sur le cendrier présent sur la table de chevet avant de regarder Ryan en riant quelque peu. « Tu veux que je te dise ? Cette fille là ne te mérite pas, c’est tout. T’es quelqu’un de bien, t’es gentil, t’es drôle, t’es même sexy, ouais sexy tu vois » Que je dis en ressentant les effets de l’herbe grimper en moi. Je marche sur son lit, titubant presque avant de secouer mes cheveux, bougeant légèrement mon corps, ne ressentant étrangement plus les douleurs qui se logeaient dans mon bas ventre depuis avant. « Tu veux que je t’avoues un truc ? Quand t’étais à Londres, je voulais coucher avec toi mais Jeremiah m’avait interdit de le faire ». Je souris avant de partir dans un autre fou rire continuant de danser d’une manière grotesque au fond. Je me rends plus réellement compte de ce que je dis je crois. Je finis par retomber près de Ryan, me mettant à genoux sur lui en le regardant avec un brin de malice. « L’herbe c’est mal, très mal. T’es un vilain garçon tu le sais ? » Que je dis en riant encore le fixant avant de tomber à moitié sur lui, ma tête se posant contre mon ventre alors que je tente de reprendre mes esprits. « J’ai pensé à quitter L.A tu sais, rentrer à Londres, chez mes parents, mais je ne peux pas m’y résoudre, ça me semble encore trop…difficile ». Je me retourne vers lui relevant mon regard tout en me redressant. « T’as pas envie de faire un truc de fou ? Je ne sais pas réellement quoi, mais…J’ai envie de me sentir vivre, j’ai envie d’oublié… ». Que je dis avant de me blottir dans ses bras, ma tête calée dans sa nuque en fermant les yeux.


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Ryan Walker

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MessageSujet: Re: Ryan&Mia ▲ i have an allergic reaction to the universe.   Ryan&Mia ▲ i have an allergic reaction to the universe. EmptyJeu 1 Déc 2011 - 13:26

Ryan&Mia ▲ i have an allergic reaction to the universe. Tumblr_lk2d908SAr1qi07i0o1_500

    Pourquoi s'acharne t'on à faire la conversation? Pourquoi se doit-on de rester noble et de marbre face à une personne ou la seule chose qu'on a le moins envie de faire c'est de parler? Pourquoi faut-il toujours qu'on reste fort, impassible, placide et paraître inaccessible, sans émotions? Ryan aurait bien aimé devenir vulnérable, lui montrer tout ce qu'il avait réussi avec peine à cacher pendant les quelques semaines qui ont suivis sa rupture avec Denise, pour lui montrer qu'en fin de compte, lui aussi il était dans la même merde. Ryan aurait aimé faire autre chose que de feindre cette espèce de moue indifférente et presque vicieuse. Du style "fuck off j'ai besoin de personne" , bref ces airs qu'ils avaient de temps à autres involontairement pour éloigner dans un instinct de survie et de protection de son immense carapace. Mais il n'avait pas toujours été ainsi, il y avait un temps, Mia s'en rappelait sûrement, ou il lui arrivait d'être agréable, amusant, extraverti, ouvert et souriant. Mais ce temps était visiblement révolu, et aujourd'hui, il y avait l'autre, un nouveau Ryan, encore plus renfermé, mystérieux et exaspérant qu'il avait pu l'être auparavant. Pour oublier notre solitude, on se divertit, on sort, on bois, on baise, on travaille, on parle de choses futiles, on feint de s'intéresser aux jobs , chiens, achats, situations financières, chose futiles pour éviter de se confronter à la dure question qui envahit et résonne dans notre esprit : suis-je vraiment passer à autre chose ? Pourrais-je passer à autre chose? M'a t'elle vraiment oublié? Toutes ces questions toutes aussi existentielles et capitales les unes que les autres, qu'on garde néanmoins rien que pour soi, histoire de se torturer quelques peu l'esprit avec. Avec ce joint entre ses mains, Ryan avait l'impression d'accéder à un havre de paix, avec sa chère Mia donc qui partageait de façon taciturne sa peine enfouie, qu'il avait avoué sans vraiment avouer. Cette dernière après avoir pris quelques taffs du fameux joint semblait quelques peu plus gaie et encline à faire la fête, here we go then, au point ou Ryan en était, il était prêt à tout pour la faire oublier ce drame et se perdre lui aussi dans la perdition la plus complète possible.

    Mia commençait par raconter de la merde en se levant et en faisant des choses bien étranges, des espèces de mouvements que les vieux font dans un cours de gymnastique aquatique au club Med. Le genre de truc absolument ridicule, des mouvements de sumo presque. Elle s'approche alors de lui en titubant, entre deux fous rires et pas de danse ridicules, pour encore une fois dire de la merde, et dire qu'elle voulait coucher avec lui auparavant, chose à laquelle Ryan échappait un petit rire nerveux. Ryan sentait qu'il allait bien se marrer ce soir. Il faut dire que voir Mia se tordre de rire comme une hyène était assez drôle. Surtout pour une fille comme elle. Toujours à cultiver le mythe de la jeune femme superficielle, toujours classe, une certaine beauté intouchable telle Aphrodite, avec son caractère de merde. Ainsi, le spectacle était assez jouissif. Cependant, pour Ryan cela n'était pas une surprise, du moins plus une. Durant leur moments passés ensembles en compagnie de Jeremiah ou même plus récemment, elle avait toujours été ainsi. Simple, drôle, terre à terre. Ryan savait très bien que Mia adorait jouer et avait plus d'une corde à son arc, pouvant alterner les comportements et s'adapter très rapidement. Une femme redoutable en somme. Ainsi, Ryan était ravi de pouvoir connaître si bien la jeune femme sans pour autant qu'il y ait d'ambiguïté entre eux. Non, il aimait bien leur relation comme ça, qui divaguait au fil des soirées, conneries, confidences. Ils profitaient tout deux au jour le jour, ou plutôt à la soirée. Non, ils n'avaient jamais couchés ensembles et Ryan n'en éprouvait ni le désir ni la volonté. La poussant quelques peu juste pour la voir galérer à rester debout, en la tenant, juste comme ça pour l'agacer et se foutre de sa gueule avec affection, il échappait d'un air amusé : « Eh bien, si on m'avait un jour dit que Mia Dexler ne tiendrais plus sur ses pattes de tigresse, j'aurais bien ri. » Si soi disant, elle avait voulu coucher avec lui plus jeune, Ryan aurait très bien pu céder à la tentation, séducteur qu'il était à l'époque, mais il n'arrivait pas à voir Mia comme quelqu'un de désirable, une proie avec laquelle il pourrait coucher. Elle était bien plus, dans un sens plus affectif et c'est bien pour cette raison que Ryan ne se voyait absolument pas coucher avec elle. Alors qu'elle se mettait à genoux sur lui, pour lui dire que l'herbe c'était mal et qu'il était un vilain garçon, il tirait une grosse taffe, commençant à expirer la fumée en forme de ronds dans le visage de la jeune femme, l'air désinvolte et "rebelle", avant de lui répondre : « Pas plus vilain que toi. » La jeune femme posait ensuite sa tête sur le ventre du jeune homme pour lui dire qu'elle avait penser à quitter L.A. avant de finalement lui demander de tout oublier, et de se mettre une grosse murge en somme. Ryan finissait par finir le joint qu'il avait rapidement consumé malgré lui, il prenait son visage entre ses mains, caressant sa joue pour lui répondre d'un air sérieux : « T'as pas intérêt à partir, car sans toi, avec qui je vais me mettre des grosses races tous les samedis soirs jusqu'à ce que j'en crève ? Avec moi, tu vas pas oublier, tu vas totalement effacer ce loser de ta mémoire tellement on va passer une bonne soirée. » finit-il sur un ton enjoué et malicieux, avant d'allumer la chaîne MCM Pop ou il passe que des vieux clips tripant ou des trucs niais, et d'aller chercher la moitié de son bar, jeter les bouteilles sur le lit, prendre un entonnoir, avant d'attraper Mia par derrière, la forçant à boire malgré elle, se mettant à chanter une vieille chanson paillarde alors qu'il versait le liquide fort dans l'entonnoir porté dans la bouché de Mia : « Au frond tibus, au neztibus, au mentonbus, au nombribus, au sexybus, et glou et glou et glou... ELLE EST DES NÔTRES ELLE A BU SON VERRE COMME LES AUTRES, C'EST UNE IVROGNE ELLE BOIT N'IMPORTE QUOI POURVU QUE CA COGNE. » Finissant le calvaire, Ryan finissait par boire l'autre moitié de la bouteille avant d'encore en attraper une autre et la boire sans réfléchir avant qu'une chanson de Maroon 5 dansante et endiablé passe à la télévision, Ryan attrapant Mia, qui était genre paraissait "over the moon" d'avoir bu la moitié de la bouteille sans avoir vomi, se mettait alors à danser sur le rythme de la musique, l'attrapant et la retournant dans tous les sens comme s'il dansait le rock. Il finit également par prendre quelques bouteilles, dansant et buvant avec, face à une Mia qui paraissait requinquée et cela lui faisait plaisir. Ryan se mettait même à chanter tant en l'espace de quelques minutes, il était devenu totalement ivre : « I got the moves like jagger ouuuuhhoohuuhhhuu. » échappant quelques rires en se mettant à danser comme les africains, avec son boule que Mia ne manqua pas de frapper avec amusement pour l'occasion. Après une bonne heure ou ils dansèrent sur tout et n'importe quoi, Maroon 5 comme YMCA, Ryan ressortant sa perruque orange pour l'occasion ou des slows pourris exagérés sur les chansons de la Boum, Ryan s'excusait quelques instants auprès d'une Mia totalement faite qui était encore entrain de fredonner Daddy Cool, un joint à la main, se cognant contre tous les meubles. « Je vais pisser, tâche de ne pas finir à baver sur mon écran en matant le déhanché du chanteur, je l'ai payé cher ma télévision et j'y tiens haha. »



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MessageSujet: Re: Ryan&Mia ▲ i have an allergic reaction to the universe.   Ryan&Mia ▲ i have an allergic reaction to the universe. EmptyJeu 1 Déc 2011 - 14:41

Ryan&Mia ▲ i have an allergic reaction to the universe. Tumblr_lnngedEjRp1qh91jxo1_500

Oublier – tout mettre de côté rien que quelques minutes. Cela semblait facile, à portée de main pour n’importe quelle personne qui le désirerait réellement. Pourtant depuis ma rupture avec Ethan, cela me paraissait bien plus ardu que tout ce que j’aurais pu imaginer. Certains soirs, seule dans mon lit, je tentais de me convaincre que toute cette histoire n’était qu’une vaste plaisanterie et que ça finirait par arrêter de me faire autant mal. Et chaque matin, la douleur était un peu plus intense. Ryan avait sans doute raison, je ferais mieux d’avancer et de prendre cette rupture comme l’ouverture vers un autre avenir. Mais parfois, j’en venais à demander à quoi ça servait d’avancer si on avait perdu la seule personne capable de vous faire oublier les maux qui rongeaient votre quotidien. Je sais que si mon frère était encore en vie à présent, tout serait bien plus simple. L’insurmontable à mes yeux ne le serait plus et il me dirait exactement quoi faire, comme durant notre adolescence. J’avais toujours le don de me mettre dans des situations de merde. Jeremiah témoin de tout cela, se contentait de m’aider et de me tirer de mes embrouilles avant de me faire la morale évidemment. Je rechignais souvent mais je finissais par me rendre compte qu’il avait raison comme souvent. Sans sa présence à mes côtés à présent, j’ai l’impression que je ferais du mal autour de mal quoique je décide. Je n’avais pas envie de blesser Ethan, surtout pas après tout ce qu’il avait fait pour me prouver qu’il tenait sincèrement à moi. J’avais envie de changer à ses côtés – envie qu’il découvre que derrière mes allures de fille sûre de moi qui s’en foutait de tout, se cachait une fille avec un cœur. Un cœur blessé, un cœur mort par moment brisé par ce drame et tout ce qu’il a enduré. Pourtant pour Ethan j’étais prête à changer et devenir moins connasse devant lui. Et tout le contraire à finit par se produire quand ce bébé est arrivé. Il a tout gâché, tout briser, et quand j’aurais eu le moyen de retrouver Matthews et de lui pardonner, mes barrières se sont reconstruite autour de moi m’empêchant de retourner vers lui. Au lieu de ça, non, j’ai préféré embrasser ce type devant lui pour me venger, pour me prouver que le quitter ne me faisait rien. C’est faux, irrémédiablement faux et maintenant je dois continuer à vivre avec ces démons, cette putain de douleur me rongeant de l’intérieur.

Je devais arrêter de repenser à tout cela, surtout ce soir – après mon avortement. J’avais beau tenté de ne pas y penser, je ne pouvais cesser de revoir ces flashs défilaient sous mes yeux. Mon entrée au bloc, ma sortie, ces femmes enceintes qui passaient dans le couloir me regardant comme si je venais de commettre un crime. Les effets du joint que m’avait filé Ryan, se faisaient de plus en plus ressentir. Tout semblait différent autour de moi, curieusement calme comme si j’étais dans une bulle – de bonheur – loin de tout drame et douleur. Les rires faisaient de plus en plus écho dans la pièce de manière incontrôlable. Je ne me rendais même plus réellement compte je crois de ce que j’étais en train de dire à Ryan. Je m’affichais sans aucune honte je crois, ne me gênant pas pour lui parler du fait que j’aurais pu coucher à l’époque avec lui. Jeremiah m’avait évidemment interdit de le faire, refusant que Walker pose ses mains sur moi. Je finis par lui demander de me faire oublier ma situation et que j’ai simplement envie de pouvoir rire, m’amuser et voir que je suis encore capable de le faire. Ryan finit par se lever me laissant étendue sur le lit alors qu’il revient rapidement balançant un tas de petites bouteilles d’alcool dessus. Je me redresse me mettant d’abord en tailleur riant comme une idiote, à moitié à côté de mes pompes à cause de l’herbe. Ryan se place alors derrière moi me soutenant au niveau de la taille avant de me faire boire la moitié d’une bouteille tout en chantant une espèce de chanson qui à mes yeux n’a aucun sens sur le moment. Je ne rechigne absolument pas me laissant faire, en sentant ma gorge me brûler fortement, le liquide poursuivant son chemin le long de ma trachée. Il finit par virer le goulot de ma bouche alors que je ferme les yeux quelques instants, les ouvrant la seconde d’après prise d’une nausée. Je me contrôle n’ayant pas vraiment envie de déverser ma gerbe sur le lit de Walker, connard comme il est parfois, il serait capable de me le faire ravaler. Ryan me prends la main m’attirant debout pour commencer à danser me faisant tourner dans tous les sens comme si on était des stars de la danse rock. Je ris comme il m’est rarement arrivé de le faire les derniers temps tout en secouant ma chevelure légèrement ondulés dans tous les sens. « ça toooooourne ! Ca tourneeeee comme dans un manège et c’est trooooooop cooooool » que je crie tout en riant continuant de bouger mon corps. Je reste contre Ryan, bougeant au rythme de son corps contre le mien mes mains se serrant par moment dans sa nuque, le lâchant par d’autres tout en chantant une chanson foutrement connue qui passe à la télévision. Une musique plus douce arrive, mon corps se collant contre celui du jeune homme alors que je chante faussement et surtout exagérément la chanson. Je me souviens de l’époque foireuse du lycée où on était tous émoustillés de danser notre premier slow. Maintenant à notre âge, les jeunes filles, c’est plus un slow qu’elle se prenne, non c’est une queue, comme quoi le monde évolue. Une autre musique redémarre, passant un titre que je connais foutrement bien. Je souris tout en montant sur le canapé, sautant dessus avant de m’agripper à Walker tout en le fixant. « Le chanteur de ce groupe bougeait son boule comme personne » que je dis en haussant la voix passant la main dans mes cheveux pour les ramener en arrière. Ce dernier se fou de moi je crois ne se gênant pas pour rire avant de me dire qu’il va pisser. J’hoche la tête tout en me dirigeant vers la télé pour changer de chaîne. Alors que je tourne le dos au téléviseur, une chanson – une mélodie bien connu me parvient aux oreilles. Je ferme les yeux tout en avalant ma salive avec difficulté, le sérieux reprenant ses droits à ce moment précis. Tout me revient, cette putain de mélodie qui fait remonter tous mes souvenirs avec Ethan. On l’écoutait souvent, et elle avait une signification particulière pour nous. Mes yeux s’ouvrent à nouveau et tout s’enchaîne. Ce moment sous la pluie à danser, cette scène au milieu de la route, ses mots m’avouant qu’il m’aime, le flash de cette fille là Lucy, Ethan me quittant. Bordel tout va trop vite, mes deux mains se posent sur mes tempes alors que je commence à crier. « LA MUSIQUE DOIT S’ARRETER » que je crie encore davantage partant dans un putain de sale trip. Je prends alors des bouteilles présentes sur la table avant de les lancer droit sur la télévision, les larmes coulant par moments. Je m’approche du poste, les images ne cessant de me revenir de plein fouet, l’ascenseur, le corps d’Ethan contre le mien, ces baisers, ces larmes, ces mots mettant un terme à notre histoire. « CA DOIT S’ARRETER, ARRETEZ LA MUSIQUE, PAS CELLE LA PUTAIN PAS ELLE » Je finis par lancer tout ce qui me tombe sur la main contre le poste de télévision, le faisant complètement exploser, prenant mes mains pour le renverser à terre, prise d’une soudaine force. Je tourne sur moi-même mes deux mains tenant ma tête, alors qu’une vive douleur émane de celle-ci. Je cris – maudis – expire. Je voudrais que tout s’arrête, que ces images arrêtent de venir me hanter. Disparait putain de douleur que je pense à ce moment précis. Je me tourne remarquant Ryan qui arrive complètement interloqué par mon attitude et pourtant rien ne m’arrête. Je donne encore des coups de pieds dans le poste au sol comme encore hypnotisée par la musique qui était là avant. Ryan arrive me retenant par les bras alors que je le repousse me débattant. « LACHES-MOI ! LA MUSIQUE DOIT FINIR » Que je crie tout en continuant de me défouler sur la télévision. Le joint mélangé à l’alcool me donne des putains d’hallucinations comme si la musique montait crescendo et que toute la pièce se resserraient autour de moi. Le visage d’Ethan apparaît de partout, sur les murs, devant moi, tout autour de moi. J’étouffe, je me sens totalement partir alors que je continue de crier, Ryan tentant de me maîtriser en vain.
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MessageSujet: Re: Ryan&Mia ▲ i have an allergic reaction to the universe.   Ryan&Mia ▲ i have an allergic reaction to the universe. EmptySam 3 Déc 2011 - 21:08

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    Ryan aurait très bien pu abuser d'elle, se jeter à son cou maintenant qu'elle était totalement ivre et coucher avec elle, puisque apparemment c'est ce qu'elle souhaitait plus jeune, qu'il n'y avait pas meilleur moyen qu'elle oublie ce cher Ethan, et qu'en fin de compte, elle se révélait être assez désirable aux yeux du jeune homme imbibé. Néanmoins, alors qu'il aurait très bien pu le faire également plus jeune, dragueur invétéré qu'il était, lorsqu'il avait appris à connaître un peu plus la jeune femme, ses hobbies, son caractère et compagnie, ils sont devenus si proches et une si belle amitié s'était forgée entre eux, que Ryan ne voyait plus l'intérêt de compliquer les choses en couchant avec elle. Il estimait que cette relation était suffisante et surtout simple pour une fois, et qu'il en apprenait chaque fois qu'il la voyait un peu plus sur la jeune femme, perspective plus alléchante à ses yeux. Pourtant, au départ, c'était pas vraiment son genre à Ryan. Apprendre à connaître les gens ou faire "ami-ami" avec les soeurs de ses potes,bon faut dire que là, le contexte n'était pas le même, mais généralement il préférait les laisser là ou elles étaient, car il se disait que les femmes ne pouvaient au final que lui apporter des emmerdes. Love Sucks. Mais avec Mia, c'était tout le contraire. Lorsque la jeune femme vint sur L.A., il l'aidait a trouver un emploi avec ses contacts et logements, et ils prirent quelques verres ensembles sans aucune ambiguïté, ou besoin de se jeter l'un sur l'autre pour enlever la peine qui régnaient entre eux. Non, ils ont juste pris un verre sans ambiguïté pour finir mort comme pas possible. Et depuis ce jour, ils ne se sont plus vraiment quittés, même si leurs rencontres se firent plus rares. Depuis le temps qu'ils se connaissaient désormais, Ryan n'en voyait même plus l'utilité, de coucher avec Mia, cela ne leur apporterait rien de plus ou de moins que ce qu'ils possédaient déjà, une formidable alchimie. Ils étaient comme des frères et soeurs, presque sachant que parfois ils se faisaient passer pour un couple, cela pouvait dériver sur de l'inceste donc cela fait un peu répugnant tout de même. Ils s'étaient déjà vus dans les pires situations possibles, comme lorsque par exemple Ryan avait vomi dans le lit de Mia a moitié nu, ou que Mia avait bouffé des croquettes pour chats chez lui, et qu'elle avait ensuite vomi sur le chat en question. Ils dormaient occasionnellement, que dis-je, souvent voir tout le temps l'un chez l'autre une fois qu'ils avaient passés une soirée ensemble, question de principe et surtout de sécurité, car dieu seul sait la façon dont ils auraient pu finir seul chez eux.

    Déjà, Ryan ne voyait plus très clair et dut s'y reprendre à deux fois avant d'accéder aux toilettes, se cassant la gueule ou se cognant contre les murs, et luttant contre l'envie infâme de se vider en ce moment même. Il dut ainsi s'asseoir rien que pour faire ces besoins naturels tant il avait la tête qu'il tournait, Maroon 5 et ses "ouhouhouuu" lui avaient sûrement un peu embrumés l'esprit. Tombant sa tête sur ses genoux, il commençait à somnoler et tenter de se reposer, ainsi, assis sur la cuvette à se gratter la tête et respirer doucement pour tenter de reprendre ses esprits et avoir ne serait-ce que la force de se lever. S'il arrivait jusqu'à la chambre, il allait probablement tomber sur le lit directement et Mia ne devrait pas tarder à le suivre, au stade de planage ou elle en était arrivé lorsqu'il la quittait deux minutes plus tôt. Il ne trouvait aucunement la force de se lever et à présent, à moitié endormi dans ses toilettes pourris, il semblait enfin apaisé, et ne pensait absolument à rien, si ce n'est l'envie de dormir. Cependant, alors qu'il pensait avoir trouvé la paix sur son trône, il fut réveillé en sursauts par des cris et des bruits lourds, de destruction massive, affolé, il sautait d'un bond de sa cuvette, se cassant la gueule parterre, comme alerté et dans un instinct extrême, il se relevait tel un félin courant vers le salon, pantalon en main qu'il tentait vainement de remonter et remettre en place. Et il assistait, ainsi déconcerté et désemparé au spectacle de Mia entrain de se broyer elle même et exploser toute sa rage, accessoirement dans la superbe télévision de Ryan. Ce dernier l'entends crier et chacun de ses cris résonnent dans sa tête, et il a l'impression de voir Mia en double entrain de propulser ses bouteilles et tout ce qui lui tombait sous la main dans son écran plat. Au début bégayant, celui ci fut sorti de sa rêverie lorsque Mia criait une seconde fois et il se jetait alors sur elle pour la calmer, la prenant par l'épaule, elle le rejetait, il tentait alors de l'attraper par derrière pour l'empêcher de bouger, mais il avait sous-estimé la force de tout son être, elle bouillonnait tout simplement de rage en ce moment même et la jeune femme réussit à le repousser à nouveau, commençant alors à lui balancer des livres dans la gueule, toujours en criant que la musique devait s'arrêter, elle le frappait, lui jetait des livres à la gueule car Ryan était sur la trajectoire de la télévision, il dut également éviter une lampe. « MIA MIA MIA MIA PUTAIN ARRETES ARRETES Y'A PLUS DE MUSIQUE CALMES TOI. » En vain, plus Ryan criait fort, plus il s'en prenait plein la gueule. Totalement désespéré, il finit alors par plaquer la jeune femme contre ce lit après qu'elle lui ait tout de même fait une entaille au front en lui balançant un dictionnaire dans la tronche, pour lui coller un baiser fougueux comme pas deux, serrant les deux poignets de la jeune femme fermement contre le lit. C'était ça ou toute façon il mourrait dans d'atroces souffrances. « Calmes toi, reviens, reviens moi Mia silteplaît. » dit-il d'une voix douce et calme avant de l'embrasser à nouveau, sentant qu'elle était encore un peu nerveuse suite à ses jambes qui s'agitaient toute seules. S'il avait à passer par la fenêtre, il mourrait la conscience tranquille, de se dire qu'il avait pu faire tout ce qui était en son possible.

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Mia Dexler

Mia Dexler
MIA ♌ I was a heavy heart to carry, this will be my last confession.
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MessageSujet: Re: Ryan&Mia ▲ i have an allergic reaction to the universe.   Ryan&Mia ▲ i have an allergic reaction to the universe. EmptyDim 4 Déc 2011 - 5:58

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J’avais la putain d’impression qu’à chaque fois, je tentais d’oublier mon quotidien pourri et que je voulais simplement m’amuser et oublier, il fallait que quelque chose vienne se foutre sur mon chemin. Avec mon frère, c’était mes parents incapables de comprendre mes réactions et qui me poussaient sans cesse à faire mon deuil. Ils estimaient qu’on devait tous avancer, parce que c’est ce qu’il aurait voulu. Moi ça m’oppressait plus qu’autre chose. J’avais cette sensation atroce de devoir oublier rapidement mon frère pour que mes parents soient contents. Il était hors de question que ça se passe ainsi – surtout pour eux. C’est ainsi que notre relation s’est détériorée par la suite. A présent, je ne sais même pas réellement si nous avons encore un semblant de relation, parce que mon père ne fera jamais ce pas vers moi me blâmant d’avoir ruiné mon histoire avec Noah et de m’être tirée comme une voleuse. Ma mère elle, de toute manière ne s’opposera pas à mon père, même si elle ne cautionne pas ce qu’il fait parfois. Non elle se contente de sourire comme toute bonne épouse pour verser des larmes par derrière. Je le sais – Je le voyais déjà quand je vivais encore mais je disais rien parce que ce n’était pas mon problème si elle était trop faible pour ouvrir sa gueule. Je me suis fais avorter et je pense qu’ils ne le seront jamais, puis de toute façon qu’est ce que ça pourrait leur faire. Avec Ethan, c’est le bébé qui a tout fait virer au drame. Une putain de fois sans capotes et voilà où ça nous mène, comme quoi cette foutue pilule est pas toujours efficace, je devrais songer à faire un procès à ce connard qui prône partout que c’est fiable. Maintenant, là, dans l’appartement de Ryan, cette musique qui venait de faire écho me ramenait quelques temps en arrière, le temps du bonheur, le temps de l’amour comme certains disent. Le temps où tout était encore bien avec Matthews. Je me souviens parfaitement des moments heureux et doux entre nous, de ceux où on ne souciait de rien, sauf notre bonheur à nous, lui et moi. Personne d’autre ne venait entacher cette bulle dans laquelle on était parfois. Rien n’était toujours parfait et rose, parce que la vie est une chienne. Pourtant avec Ethan, je me sentais prête à faire beaucoup, sûrement plus que tout ce que je n’avais pas imaginer un jour construire avec mon ex petit-ami, Noah.

Ryan venait de revenir dans la pièce et de découvrir le chao que j’étais en train de semer partout. J’avais l’impression d’être ailleurs, le mélange de l’herbe et de l’alcool qui me poussait à avoir des putains d’hallucinations pour me faire replonger dans un enfer, comme si mes pieds quittaient le sol et que je m’enfonçais plus bas que terre. Ryan criait, me disait d’arrêter mais j’en avais rien à faire, je continuais de balancer tout ce qui se trouvait sur mon chemin, des bouquins, des coussins, des Cds. Par moment, Ryan s’approchait un peu plus et c’est mes poings contre son torse qui s’écrasaient pour l’empêcher de dire quoique ce soir. Je tournais en rond, mes mains continuant de presser contre mes tempes alors que des paroles plus désordonnées les unes que les autres résonnaient dans la pièce. J’avais envie de tout oublier, de tout quitter, d’oublier ma souffrance, d’oublier Matthews tout simplement. Pourtant ça me semblait difficile. Je regarde autour de moi, ayant encore les notes de la chanson qui claquent dans ma tête alors que je crie que ça doit s’arrêter. Ryan finit alors par empoigner violemment mes poignets en criant mon nom me disant que la musique s’arrête. Je le regarde tentant de me débattre, parce que moi cette putain de chanson, je l’entends encore. Ce dernier finit alors par brusquement me faire retomber sur le lit. Je le fixe les yeux interloqués alors qu’il me regarde, me tenant encore et encore les bras pour ne pas que je bouge davantage. Ses lèvres finissent par furieusement se claquer contre les miennes alors que je ne trouve pas le moyen de rechigner – ne comprenant pas ce qui est en train de se passer. Il se décolle légèrement de moi me demandant de revenir à mes esprits pour lui. Je le regarde durant un quart de seconde, laissant mes jambes s’agiter quelque peu alors que ses lèvres reviennent se poser plus tendrement contre les miennes. Je ferme les yeux, sentant mon corps se relâcher. Je finis par me décoller en le fixant, remarquant alors le désastre autour de moi : les bouts de verre – les livres au sol, et cette entaille sur le front de mon ami. Je passe le bout de mes doigts dessus sans dire un mot avant de toucher mes lèves, réalisant que je viens d’embrasser un autre type que Matthews. Je me lève alors reprenant mes affaires en le regardant. « Je suis désolée. Je suis vraiment désolée » et sans un mot de plus, je quitte précipitamment son appartement, pas du tout prête à affronter tout ce qui vient de se passer là ce soir. Je marche dans les rues, courant presque, alors que des larmes continuent de couler. Je passe par une ruelle sombre, où un dealer à qui j’ai déjà eu à faire se trouve, je prends une dose, une putain de dose de coke qui me fera planer et oublier. Je regagne l’appartement de Caleb, seule, inévitablement seule. Je m’allonge alors sur le lit après avoir sniffé la dose, me déshabillant pour me retrouver en sous vêtement sur le lit. Mon corps se fond dans les draps alors que mon regard lui, retourne dans le vide, mes paupières lourdent par le flot d’émotions de la soirée se ferment rapidement.
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