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D&C | Déjà marre de ce trou à rat.

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MessageSujet: D&C | Déjà marre de ce trou à rat.   D&C | Déjà marre de ce trou à rat. EmptySam 12 Nov 2011 - 6:56

Denise Whitfield & Cayden Woodstock

L'amour c'est comme les maths c'est trop compliquer.


. /

    « Merde c’est quoi cette merde Denise ? » Je mis le coussin sur ma tête pour moins entendre le bruit mais le tout persistait. Mais qu’est-ce qu’elle foutait bon sang ? Je finis par retirer le coussin et regarder l’heure. Quatre heures du matin. Merde quoi. Je m’étais couché y a quelques heures seulement. Je lève la tête vers la porte de la chambre. Fermée. Facile à voir que personne n’était dans la pièce qui faisait office de salon, cuisine, salle à manger. Je n’avais pas l’habitude de vivre dans un endroit si petit. Mais je n’avais pas le choix. Mais si ce n’était pas Denise qui faisait ce bruit c’était qui ? J’entendis gueuler dans le couloir. Des portoricains qui foutaient leur merde. Je les entendais parler espagnol. Je ne comprenais pas un mot de ce qu’ils se disaient. Bien que parfois je pensais comprendre des insultes. Je repousse la couette et me lève du canapé. Ouè parce que je dormais sur le canapé. Elle n’avait pas d’autre chambre. Pis je me voyais mal dormir avec elle dans sa chambre. Vêtu simplement d’un caleçon. J’ouvre la porte en grand et assez brusquement. J’ai le temps de ne rien faire. Une arme se braque sur moi. Et merde. Il était armé. Je lève les yeux au ciel puis les bras devant moi. « Who who who, calmos amigo. » Il me dit un truc en espagnol. Je ne capte que dal. Bordel, il ne peut pas parler en anglais comme tout le monde ? Ils font chier tous. Puis c’est vrai, on est aux Etats-Unis, ils peuvent au moins apprendre la langue ! « No no no. Moi pas méchant. Euh… Moi amigo. » il tire une tronche. Il ne capte pas ou quoi ? « Ne me parle pas comme à un demeuré connard ! » Ah mais il connait la langue ! En voilà une bonne chose. Je suis rassuré de pouvoir dialoguer. Je baisse les bras et ça le perturbe. « Lève les bras ou j’te bute ! » J’ouvre des gros yeux. Il a mal baisé la nuit dernière ou quoi ? Je lève mes mains pour ne pas faire d’histoire. « Ecoute vieux, je veux juste aller me recoucher oké ? Tu ne peux pas faire ton buisness ailleurs ? » Il me regarde comme si je parlais chinois. C’est simple pourtant ce que je lui demande. Son pote ou pas son pote, est à côté de moi. Il n’attendait qu’une seule seconde d’inattention pour partir. Ce qu’il fit. Il prit ses jambes à son coup et dévala les escaliers pour rejoindre la sortie de l’immeuble. « Fuck ! » Celui qui braquait son arme sur moi me regarda. Pendant une seconde, je crus qu’il allait me tirer dessus mais il retira l’arme qu’il pointait sur moi et dévala à son tour les escaliers pour rattraper l’autre. Je soupire de soulagement. Je vais pouvoir aller me recoucher. Lorsque je me retourne pour aller rejoindre mon canapé pas du tout confortable d’ailleurs je la vois devant la porte de sa chambre en sous vêtement. Je ne peux pas m’empêcher de la mater de haut en bas. Puis ferme la porte d’entrée derrière moi. « Oh je t’ai réveillé désolé ! » Je roulais des yeux puis je m’allonge sur le canapé et ferme les yeux sans rien dire. Mais une seconde plus tard. « Merde les cons, j’ai plus sommeil ! » Je me relève. Elle est toujours là. « Quoi ? » Je vais ouvrir le frigo. Il ne fait même pas ma taille. J’ai toujours eu l’habitude d’ouvrir les grands frigidaires à double porte où un adulte peut y rentrer facilement. Là. Même pas un enfant de dix ans ne peut y rentrer. Y a une bouteille de jus d’orange. Je la prends. L’ouvre. Et en boit une gorgée à même la bouteille avant de recracher dans le levier le tout. « Putain c’est quoi ce truc ? Il est là depuis combien de temps ? » Je renverse tout ce qu’il restait dans le lavabo et pose la bouteille à côté. Je m’essuie la bouche. J’ai un goût dégueulasse maintenant. Quand je me retourne Denise est toujours là. Elle commence à me foutre les jetons à ne pas parler comme ça. « T’as perdu ta langue en dormant ou quoi ? » Je m’approche d’elle. Et me poste pile en face. Ca se trouve. Elle est somnambule là. Je souris. « T’es pas trop mal dans ses sous-vêtements. Peut-être un peu trop maigrichonne. » Je hausse les épaules. Je remonte mes couilles. Puis retourne vers mon canapé/lit.

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MessageSujet: Re: D&C | Déjà marre de ce trou à rat.   D&C | Déjà marre de ce trou à rat. EmptyDim 13 Nov 2011 - 10:35

Je n’avais aucune idée de l’heure qu’il était, les yeux en direction du plafond je ne cessais d’être désespérément à la recherche du sommeil. Depuis l’annonce de ma grossesse et mes disputes avec la majorité des personnes auxquelles je tenais, je devais avouer que j’avais bien du mal à dormir de manière correcte. Il faut dire que vu le bordel qui se tramait à l’extérieur, s’endormir irait relever du miracle. « Merde c’est quoi cette merde Denise ? » Je restais silencieuse, ne cessant de réfléchir, je n’avais pas la tête pour tenter de traduire le flot de paroles en espagnol des connards de l’étage. Je n’habitais pas dans un quartier pauvre et malfamé et malgré tout, des cas sociaux prenaient toujours un malin plaisir à foutre un bordel pas croyable. J’avais alors pris l’habitude de faire comme si de rien n’était, il était plutôt conseillé de ne pas se retrouver inclus dans ce genre d’affaire nocturne. Je vins cependant froncer les sourcils en entendant une nouvelle fois la voix de Cayden suivi de celle d’un parfait inconnu. Putain, cet idiot avait fait l’erreur d’ouvrir la porte de mon domicile, manque plus qu’il se fasse tirer dessus et je crois que je peux directement aller me pendre. Lâchant un soupir d’exaspération je ne mis pas bien longtemps à sortir de mon lit, me posant à l’extérieur de ma chambre, juste devant la porte. Je tendais l’oreille pour tenter de suivre la scène au maximum, priant pour qu’il ne se passe rien de dramatique. La tournure des évènements n’eut rien de tragique et je me sentis très clairement soulagée. « Oh je t’ai réveillé désolé ! » dit-il tout en regagnant le canapé, je ne répondis rien, me contentant de le regarder de haut en bas, je devais avouer qu’il était plutôt difficile pour moi de supporter de le voir se trimbaler avec si peu de tissu, notamment car il avait un physique toujours aussi attrayant. « Merde les cons, j’ai plus sommeil ! » Je semblais totalement ailleurs, ne laissant aucun son sortir d’entre mes lèvres. « Quoi ? » Je me contente uniquement de le regarder, adossée contre la porte de ma chambre. J’ignorais ce que j’attendais, pourquoi j’étais encore là, malgré ça, je ne bougeais pas d’un pouce, affichant tout de même un léger sourire en le voyant recracher l’intégralité de sa gorgée de jus d’orange dans levier. « Putain c’est quoi ce truc ? Il est là depuis combien de temps ? » J’hausse les épaules.

Mon comportement donnait facilement l’impression que j’avais dû fumer une dizaine de joints, bien sûr, cela n’avait pas été le cas, malgré mon intense envie de reprendre ma consommation de drogue, surtout depuis ces derniers-temps. « T’as perdu ta langue en dormant ou quoi ? » Demande-t-il tout en s’approchant de moi, « T’es pas trop mal dans ses sous-vêtements. Peut-être un peu trop maigrichonne. » Maigrichonne ? Ce mec a vraiment de la merde dans les yeux, ce n’est pas possible autrement. Je ne cessais de passer mon temps devant le miroir, la peau de mon ventre commençant à se tendre doucement. Je pouvais malgré ce détail continuer à cacher ma grossesse, la légère forme arrondie de mon ventre s’avérant être à peine visible actuellement. J’avais conscience du fait que je ne pourrai pas me cacher bien longtemps, Cayden serait très probablement le premier à s’en rendre compte et à découvrir les faits, notamment car j’allais avoir bien du mal à me cacher auprès de mon colocataire. J’avais encore quelques difficultés à me rendre compte qu’il habitait avec moi d’ailleurs et que malgré cela, il ne se passait rien entre nous. « Toi t’es toujours aussi baisable. » lançais-je tout en le regardant partir une nouvelle fois en direction du canapé. Oui, venant de moi, c’était un compliment. « Fais-moi une place, t’as pas sommeil, moi non plus. » Je n’attendis pas qu’il se décale pour me laisser tomber sur lui, le regardant droit dans les yeux. « Bizarrement, t’es pas si chiant à supporter quotidiennement. Je pensais qu’au bout de deux jours j’allais finir par te tuer et t’empailler dans la cour juste en bas. » Contre tout attente, je devais avouer que malgré notre passé, j’étais bien contente de l’avoir actuellement à mes côtés, il était en quelque sorte un soutien pour moi, un soutien que j’aimerai bien me faire une nouvelle fois, mais un soutien quand même. « Ah non par contre, la prochaine fois tu t’abstiens d’ouvrir la porte d’entrée quand t’entends du bruit dehors. Je n’ai pas forcément envie de te retrouver avec une balle dans la tête, puis le sang ça tâche. » Je me mets finalement à rire en revoyant la scène. « Tu aurais dû te voir ‘’Moi pas méchant, moi amigo’’, c’était vraiment magique mais t’es vraiment une brèle. »
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MessageSujet: Re: D&C | Déjà marre de ce trou à rat.   D&C | Déjà marre de ce trou à rat. EmptyMar 15 Nov 2011 - 6:18


    Je me retournais lorsque Denise me fit le compliment. Baisable ? Ouè, je trouvais que s’en était un surtout de sa part. Ca me fit même sourire. Elle s’approcha du canapé et s’affala à moitié sur moi. Je ne bougeais pas d’un pouce. Avoir une belle femme comme elle sur moi, ne me dérangeais pas. Ca restait bizarre tout de même. J’avais couché avec Denise de nombreuses fois avant que l’on se mette ensemble dans le genre « couple ». Mais ce n’était pas pour nous au final. Je me dis que reprendre l’époque de la baise ne serait pas une mauvaise idée. Difficile de ne pas être attiré par ce corps de déesse. Je passe mes bras autour de sa taille. Si quelqu’un entrait dans la pièce. Il penserait que nous venions de baiser sur le canapé même. Putain. Pourquoi ne l’avions-nous pas fait ? Idée que j’éjectais rapidement de ma tête. Ce n’était pas le moment. Je ris quand elle sort sa remarque. Je pouvais être sociable quand il le fallait. Et là. Elle m’hébergeait même si je payais la moitié du salaire. Elle aurait pu très bien me laisser à la rue. Je ne sais pas pourquoi elle m’a ouvert la porte. Je pense que si elle était venue au loft. Je lui aurais claqué la porte au nez. Ouè. Je sais être un vrai con. Surtout quand il s’agit des femmes. « Attention, il ne faut pas parler trop vite Whitfield ! » C’était le cas de le dire. Ca faisait à peine quelques semaines que nous vivions en ensemble. On se croisait rarement. J’essayais de trouver un putain de job et elle bossait à l’hôpital avec ses gardes et tout le reste. Nous n’avions pas vraiment parlé de nos vies privées. Elle savait juste que je n’avais plus rien. Et moi je savais juste qu’elle vivait ici. J’avais rien demandé pour Walker et elle. Rien que d’y penser. J’avais envie de gerber. Elle se fout de moi là et je ris ironiquement cette fois-ci. « Ah ah ah. J’ai les couilles d’ouvrir la porte. Pas de ma faute si tu as l’habitude de vivre avec des mauviettes comme Walker. Sérieux. Tu devrais revoir tes goûts. » Je n’ai jamais vraiment aimé qu’elle se soit mis avec ce connard après notre relation. Comment pouvait-elle passer d’un Woodstock à ça ? Fallait mieux ne pas y penser. Je ne voulais pas m’énerver. Je la repousse pour quelle s’asseye sur le canapé. Merde. J’étais déjà dégouté. Je me lève pour enfiler mon pantalon. Restant torse nu puis me dirige vers les toilettes. La porte mi-ouverte je me soulage et ça fait du bien. De là où elle se trouvait. Elle ne voyait rien et puis même. Ce n’était pas la première fois qu’elle la verrait. Ceci fait. Je me lave les mains et retourne dans le salon, m’enfin si on pouvait appeler ce truc comme ça. Je m’assieds à ses côtés et je mate le décor autour de nous. « Bordel, je ne sais pas si je pourrais m’habituer un jour à ce trou à rat. J’ai l’impression d’étouffer. » Ouè, je n’arrêtais pas de me plaindre du studio ou on logeait. Ce studio ne faisait qu’une pièce du loft où je vivais il y a encore quelques semaines et qui me manquait énormément. « Même ma voiture est plus grande. » Oké, j’exagérais mais c’était mon truc. A quatre heures du matin. On ne savait pas quoi faire et je n’avais plus sommeil. La télé devant moi. Je pris la télécommande pour l’allumer et mettre sur une chaine musicale. J’adorais la musique. Je chantais comme une merde mais je kiffais tout de même. En me relevant. Je commence à bouger comme un rappeur tout en chantant. «She take my money, when I'm in need. Yeah she's a triflin' friend indeed. Oh she's a gold digger way over town. That dig's on me. Now I ain't sayin' she a gold digger. But she ain't messin' wit no broke broke. » Je me rapproche de Denise et lui prends la main pour la lever pour qu’elle danse avec moi et chante. Kanye West gérait sa race et spécialement cette chanson-là. « Now I ain't sayin' she a gold digger. But she ain't messin' wit no broke broke. Get down girl, go 'head get down. Get down girl, go 'head get down. » Je la laissais continuer avec le sourire. « Vas-y Whitfield, remue moi tout ça ! » J’avais le sourire aux lèvres. Malgré le fait que j’avais tout perdu. Je ne démoralisais pas comme ces cons qui allait se bourrer la gueule et se plaindre sur leur petite vie minable. Je savais retomber sur mes jambes comme un puma, ouè parce que un chat c’est pourri. J’allais reprendre du poil de la bête et montrer à ces merdeux ce qu’ils ont perdu. Après tout j’étais un Woodstock et pas n’importe quelle autre merde. Bon oké. Pour le moment, je n’avais aucun plan, mais ça n’allait pas tarder. Je trouverais bien quelque chose mais pas aujourd’hui.

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MessageSujet: Re: D&C | Déjà marre de ce trou à rat.   D&C | Déjà marre de ce trou à rat. EmptyMar 15 Nov 2011 - 11:09

Je sentis ses bras m’entourer, je fus d’ailleurs plutôt surprise de son geste, même si nous semblions être en meilleur terme qu’auparavant je m’attendais à le voir beaucoup plus distant. Je ne fis aucune remarque, laissant s’installer le silence tout en tentant de canaliser les battements de mon cœur ce faisant de plus en plus rapide. Même si je me forçais à me faire croire que je ne ressentais plus rien pour lui, j’appréciais la sensation de bien-être que me procurait son étreinte. J’aurai voulu rester comme ça de manière définitive, à ses côtés, oubliant le reste de mes préoccupations. « Attention, il ne faut pas parler trop vite Whitfield ! » Il n’avait pas tort, je ne pouvais pas réellement me permettre de juger son comportement en si peu de temps, malgré tout, il semblait faire des efforts pour ne pas être trop désagréable à mon égard. « Ah ah ah. J’ai les couilles d’ouvrir la porte. Pas de ma faute si tu as l’habitude de vivre avec des mauviettes comme Walker. Sérieux. Tu devrais revoir tes goûts. » Je vins me crisper brutalement, n’appréciant en aucun cas qu’il parle de lui, surtout après ma dispute avec ce dernier. Alors que pour une fois, je semblais pleinement détendue il fallait forcément qu’il évoque Walker dans la discussion. Habituellement, j’étais du genre à rétorquer quelque chose de peu délicat, pourtant je venais de rester silencieuse, je n’avais rien à répondre et je n’en avais surtout pas l’envie. J’espérais alors qu’il ne poursuive pas dans ce sujet, à ce même moment il vint me décaler, me faisant alors m’asseoir de manière plus convenable sur le canapé. Je ne dis rien, ne comprenant pas réellement ce qui venait de lui passer par la tête pour qu’en plus de cela il aille remettre son pantalon.

Je restais immobile sur le canapé, couvrant la quasi-intégralité de mon corps à l’aide de la couette, en quelques secondes mon bien-être venait de s’écrouler. Je vins relever mon regard en direction de Cayden lorsqu’il ressorti des toilettes pour finalement revenir à mes côtés. « Bordel, je ne sais pas si je pourrais m’habituer un jour à ce trou à rat. J’ai l’impression d’étouffer. » Je vins lever les yeux au ciel, lâchant un soupir quelque peu exaspéré face à ces paroles. « Tu ne sais pas si tu pourras t’y habituer ? T’es complètement con, tu sais aussi bien que moi que tu ne resteras pas dans cette merde trop longtemps. » Je le connaissais plutôt bien et je savais pertinemment que malgré le fait qu’il soit actuellement dans le négatif niveau financier, il allait comme toujours parvenir à s’en sortir. D’ailleurs, il serait surement le seul. Malgré mon job à l’hôpital, je n’arrive pas à m’en sortir et honnêtement, je commence avoir très clairement rien à foutre. Je sais d’office comment je vais finir, très clairement agonisante le long d’un trottoir d’une boite de nuit à cause de la piqure d’héroïne qui sera de trop. Cela faisait d’ailleurs un moment que je tentais de contrôler mon envie de farfouiller dans les tiroirs à la recherche d’une quelconque dose de drogue et peu importe l’aspect, qu’il soit poudreux, solide ou autre. « Même ma voiture est plus grande. » Quel crétin, il n’avait guère changé sur ce point-là en tous cas, mais je devais avouer que j’étais plus habituée à force. « Ouais, ta connerie aussi. » Rétorquais-je tout en levant une nouvelle fois les yeux au ciel. Je vins arquer un sourcil en le voyant se relever après avoir allumé la télé, c’est alors qu’il se mit à chanter, ce qui n’eut aucun mal à me faire sourire d’ailleurs. Il était loin d’être un artiste mais je ne pouvais pas nier que le regarder me faisait automatiquement sourire, voire même rire. C’est alors qu’il prit ma main, m’entrainant avec lui. Il était quatre heures du matin, on devait mettre un bordel pas possible, mais putain que c’était agréable. Je me mis alors à le suivre dans les paroles, ma voix n’étant guère mieux que la sienne. « Vas-y Whitfield, remue moi tout ça ! » Dit-t-il tout en souriant, à ce même moment j’étais comme envieuse de sa force de caractère, le fait que malgré les galères il restait de bonne compagnie et qu’il tentait de passer au-dessus de tout ça. « T’as pas besoin de me le dire, tu sais très bien que je sais me servir parfaitement de mon corps. » J’étais bien, quasiment relaxée et presque heureuse. J’avais l’impression de replonger dans le passé, lorsque ma relation avec Cayden était au beau fixe et que nous étions encore ensemble. Au fond, tout ça me manquait.


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MessageSujet: Re: D&C | Déjà marre de ce trou à rat.   D&C | Déjà marre de ce trou à rat. EmptyMar 15 Nov 2011 - 13:07

    Je dépose mon regard sur elle quand elle me balance que je vais bientôt quitter ce trou à rat comme je l’appelle. Je hausse les épaules. « Ouè, à voir. » C’est sûr que je n’allais pas baisser les bras aussi vite. Mais j’avais déjà commencé à avoir un voir deux entretiens et aucun des deux n’avaient donné. Elle répliquait enfin à quelque chose. J’avais bien vu qu’elle avait évité le sujet « Walker Texas Ranger » mais que là, elle y allait comme je la connaissais. Je souris à sa remarque. « Ma connerie ne fera que d’augmenter avec l’âge bella. » Je lui fais un clin d’œil puis me lève pour la danse du jour en l’entrainant avec moi. Je n’avais pas envie d’être comme un morfale avec elle sur le canapé à ne rien faire. Puis merde si on réveillait les autres voisins. Pis ils devaient déjà être réveillés par les deux cons de tout à l’heure en plus. Je ne fais que de monter le volume de la télé lorsque Denise me rejoint. Oké, c’est moi qui l’entraine. Je lui souris quand elle me dit savoir se servir parfaitement de son corps. Oh ouè, je m’en rappelais encore de ce qu’elle pouvait en faire avec. Et rien que l’idée m’excita légèrement mais je la chassais déjà de mon esprit quand j’entendis la fin de la chanson. Je m’arrêtais une seconde pour voir ce qu’il y avait. Rihanna, We found love. Parfait. C’était pile ce qu’il fallait. Je soupirais avant de changer de chaîne. Non pas que je n’aimais pas la chanson mais ça n’allait pas vraiment dans le sens de la soirée. Je tourne ma tête vers Denise. Elle en fait une drôle de tête. « Quoi ? Elle est chiante, je l’entends partout ! » Je ne mentais pas en plus. Elle était partout à Los Angeles. Dès que je me rendais dans un endroit. Je l’entendais. Alors que Gold Digger était une ancienne chanson. Pis merde. Pourquoi je me justifiais ? J’avais zappé sur une TV reality complètement pourrie sur les Kardashian sûrement la rediffusion vu l’heure. « Ah c’est Kim qui se marie ? » Je n’avais aucune idée de laquelle était Kim mais c’était ce nom qui revenait souvent. Je me rassis avec Denise avant de lui passer la télécommande. « N’empêche, ils font des trucs sur n’importe quoi de nos jours. Qu’est-ce qu’on s’en bat les couilles que tel ou tel star fasse ci ou ça. Ou Jersey Shore. C’est merdique ce truc. Les meufs ont diraient notre voisine ! » La voisine d’en face était une black dont je n’arrivais pas à savoir si c’était une vraie femme ou un transsexuel. Je regarde Denise qui regarde l’émission. Plus je la regarde et plus je me dis que putain qu’elle est bonne. Je me mets du coup à penser au passé. A lorsque nous étions ensemble avant que le tout dégénère. J’ai juste le temps de remarquer que je bande avant qu’elle détourne le regard vers moi. Je cache mon érection en me levant rapidement dors à elle. « Je vais prendre une douche. » Bordel. Je suis sûr qu’elle aurait fait une remarque sur le fait que je bande sur la voisine. Après tout c’était la dernière personne dont je venais de parler. J’eu un frisson de dégoût qui me parcourra mais pas assez pour arranger la bosse de mon jeans. J’entre vite dans la salle de bain et ferme la porte. Je m’appuie contre cette dernière. Denise doit se demander quelle mouche m’a piqué à cet instant. Ca ne devrait pas trop l’étonner me connaissant. C’était mieux ça que le fait qu’elle me voit excité par… Je ne me laisse pas le temps d’avoir d’autres pensées pervers et quitte mon jeans et mon caleçon pour aller sous la douche. Une douche froide pour me rafraichir les idées. C’est toujours utile. Mais sur le coup j’ai allumé l’eau trop froide et je pousse un cri lorsque le premier jet me touche. « Oh bordel ! » J’ajoute de l’eau chaude mais rien ne vient et l’eau gelée coule toujours sur moi. « Non non non dis moi que ce n’est pas vrai ! » L’eau chaude ne marchait plus et j’étais à présent glacé. Je stoppe le tout et regarde autour de moi. Aucune serviette à portée de main. Mais une qui se trouve près de la porte. Je quitte la douche et manque de me casser la gueule à cause de l’eau sur le carrelage. J’enfile la serviette autour de ma taille et sort. Denise me regard bizarrement. « Y avait plus de putain d’eau chaude ! » Je sais que ça va la faire rire car elle adore quand il m’arrive quelque chose de ce genre là. Seulement je n’ai pas la tête à rire car je tremble de froid encore mouillé. Je suis con. J’aurais peut-être dû me sécher avec la serviette au lieu de la mettre directement autour de la taille. « T’aurais pas une autre serviette ou une couette chauffante non ? Je sens que je fais une hypothermie ! » Je pouvais toujours rêver. Je m’approche du canapé ou je prends la couverture avec laquelle je dors pour m’enrouler autour des épaules.

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MessageSujet: Re: D&C | Déjà marre de ce trou à rat.   D&C | Déjà marre de ce trou à rat. EmptyMar 15 Nov 2011 - 14:03

« Ma connerie ne fera que d’augmenter avec l’âge bella. » Je ne le lâchais pas du regard, rétorquant presque immédiatement : « Non, quand je ne pourrai plus te supporter, je n’hésiterai pas à t’achever. » Puis après réflexion, sa connerie ne pouvait très probablement plus évoluer, étant donné le stade à laquelle elle était rendue. En entendant Rihanna, je vins automatiquement dévier mon regard en direction de l’écran, jusqu’à ce qu’il change de chaine. Non mais il est malade ou quoi ? Cette chanson tue tout. « Quoi ? Elle est chiante, je l’entends partout ! » Et lui il est pas un peu chiant par la même occasion ? Je lève une nouvelle fois les yeux au ciel, accompagnant ce geste d’un soupir. « T’es naze. » Mes yeux toujours en direction de l’écran, je devais avouer que depuis quelques temps j’étais légèrement devenue fanatique des émissions de télé-réalité, notamment car mine de rien, ça divertit un minimum. « Ah c’est Kim qui se marie ? » Sa question me fait rire et je tourne alors en sa direction. « Ah ? Car ça t’intéresse peut-être ? » C’est alors qu’il se mis à critiquer la plupart des émissions, même si d’un côté il avait plutôt raison, je ne partageais pas le même avis et j’appréciais ce genre de chaine. Je ne pris pas la peine de défendre Jersey Shore, même si j’aimais également cette ‘’émission’’. Je me mis à rire lorsqu’il fit la comparaison entre les filles de l’émission et notre voisine, il faut dire que cette dernière avait un physique assez particulier et malgré mon grand sens de l’observation j’avais énormément de mal à placer un sexe défini sur cette personne. J’avais comme l’impression que mon quartier (pourtant loin d’être misérable) ne cessait d’accueillir des gens plutôt particuliers. La sécurité n’était plus vraiment au beau fixe en ces lieux et j’étais au fond bien rassurée de ne pas loger seule.

« Je vais prendre une douche. » Je fronce les sourcils, il faut dire que je n’étais guère habituée à ce qu’on me dise ça, surtout étant donné l’heure tardive, quoi que ça dépend des points de vus. « Et ça te prend comme une envie de pisser ? » Le voyant partir, je vins me remettre entièrement sous la couette, prenant la télécommande pour revenir sur les chaines de musiques. Alors que le silence était maitre, je fis un sursaut en l’entendant crier. « Oh bordel ! » Même si je savais d’office ce qui venait de lui arriver « Fais moins de bruit dans tu te branle Woodstock. » Je ne pus m’empêcher de rire en l’entendant se plaindre, pour une fois que ce n’était pas moi qui me retrouve confrontée à ce genre de situation. Je le regarde sortir, complètement trempé, une serviette autour de lui, autant dire que j’avais bien du mal à garder des pensées saines et platoniques. « Y avait plus de putain d’eau chaude ! » Je rigole de plus belle, m’écroulant à moitié sur le canapé. « Non sans rire, j’avais pas remarqué. T’as crié comme une gonzesse. » Il s’approche de moi, me retirant la couverture pour l’enrouler autour de ses épaules, je le laisse faire, après tout, il en avait plus besoin que moi. « T’aurais pas une autre serviette ou une couette chauffante non ? Je sens que je fais une hypothermie ! » Bah bien sûr, et je suis riche comme Crésus aussi. « Non mais tu t’es cru au Club Med ? Puis t’es pas au courant qu’une serviette ça peut servir pour s’essuyer ? Au lieu de l’enrouler directement autour de ta taille ? Crétin. Cela dit, je peux toujours demander à la voisine de venir te réchauffer, elle n'y verra aucun inconvénient je suppose. » Je me lève, me dirigeant vers ma chambre pour saisir la première serviette venue. De retour vers Cayden, je pris la couette de la main, lui enlevant complètement, je mis en guise de remplacement la serviette que j’avais été chercher. Je finis par m’asseoir une nouvelle fois près de lui, m’enroulant dans la couette tout en le regardant « Tu sais que comme ça, t’es encore plus baisable ? » Oui, c’était toujours un compliment. J’avais envie de lui, c’était plus que certain, et en même temps, ce n’est pas comme si c’était de ma faute, il avait cas être hideux et ce genre d’idée ne me serait jamais venu en tête.
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MessageSujet: Re: D&C | Déjà marre de ce trou à rat.   D&C | Déjà marre de ce trou à rat. EmptyMar 15 Nov 2011 - 15:04

    J’avais voulu une douche froide. Et bien je l’avais bien eu, même glacée. Du coup, je tremblais comme une feuille au milieu du salon tandis que Denise me regardait en riant. Elle trouvait ça marrant ? Surtout en ajoutant que je pourrais aller voir la voisine pour me réchauffer. Envie de gerber ! « T’es malade, je ne suis pas pédé ! » Bon oké, je n’étais pas sûr à cent pour cent que c’était un trans’ mais même. Surtout qu’elle était mi-brésilienne et c’est bien réputée là-bas pour que les transsexuels ressemblent à des filles encore mieux que les filles elles-mêmes. J’avais plusieurs potes qui s’étaient déjà fait avoir et heureusement pas moi. Et je compte bien sur le fait que cela ne m’arrive jamais. Je la vois aller dans sa chambre revenir avec une serviette et me la donner tout en reprenant la couverture. Je me sèche toujours en tremblant. « Je n’allais tout de même pas sortir nu ! » Lorsqu’elle se rassit, elle fit une remarque qui épargna toute les autres. Je lui souris en lui faisant un clin d’œil. Oké, en tremblant ça donne un truc bizarre et pas du tout sexy. « Je le sais ouè. » Oké, un peu vantard, mais elle s’y était faite depuis le temps je pense. Je finis de m’essuyer tout en cherchant un nouveau boxer dans ma valise. Je n’avais pas de tiroir à moi pour laisser mes affaires, du coup le tout était dans une grande valise que je laissais près dans un coin. Je l’enfilais dans le salon dos à Denise de façon à ce qu’elle puisse voir seulement mes fesses. Je pose les serviettes dans la salle de bain et je file vite rejoindre Denise sur le sofa. Tirant la couverture pour que je puisse également me couvrir. Sa peau chaude contre la mienne eut plus d’effet que la couverture elle-même. J’étais glacé et ça ne devait pas être agréable pour elle mais je ne dis rien, me contentant de me serrer contre elle pour qu’elle me réchauffe en même temps. Dès que mon corps serait à bonne température, je savais qu’on aurait trop chaud tous les deux serrer ainsi. Reportant mon regard sur la télévision, je vis qu’elle était repassée sur la chaîne musicale. Someone like you d’Adèle. Cette artiste avait une voix de dingue. Nous restions tous les deux dans le silence entrainant de la mélodie. Je tournais mon attention sur Whitfield un instant me demandant comment les choses en avait pu en arriver là. Moi ruiné comme un rat et elle dans ce trou à rat. J’avais pourtant eu l’espoir qu’elle réussisse ses études de médecines même si elles ne sont pas encore terminées. Mais plus précisément, je me demandais pourquoi ça n’avait pas marché entre elle et moi. Pourquoi nous nous étions éloignés l’un de l’autre. Je l’avais perdu et c’est ce con de Walker qui l’avait récupérée. Il avait sauté sur l’occasion car sinon je savais que jamais il ne l’aurait eu. Elle est bien trop parfaite pour lui. « Pourquoi… » Je ne savais pas comment dire la suite. Comment m’exprimer. « Pourquoi ça n’a pas marché nous deux ? » Je n’ai jamais été le parfait petit ami avec elle, je le sais. Je n’ai jamais réellement eu de copine d’ailleurs. Elle était en quelque sorte la première relation où je m’étais engagé sérieusement. Mon regard posé sur elle, j’attendais une réponse de sa part qui ne venait pas tout de suite. J’avais l’impression qu’elle essayait de lire en moi. De savoir si je plaisantais ou si j’étais vraiment sincère. Je finis par approcher mon visage du sien. Sortant ma droite de la couverture, je la pose sur sa joue que je caresse avec mon pouce. Mes yeux dans les siens. Je les fermes comme pour ne pas penser. Pour être intégralement dans ce que je faisais et ne rien laisser interrompre ce moment. Je savais que si je disais quelque chose. Elle m’arrêterait ou bien ce serait ma conscience. Mes lèvres touchent celles de la belle métisse. Je l’embrasse tendrement. Comme si c’était le dernier baiser que je donnerais de toute ma vie.


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MessageSujet: Re: D&C | Déjà marre de ce trou à rat.   D&C | Déjà marre de ce trou à rat. EmptyMar 15 Nov 2011 - 17:35

« T’es malade, je ne suis pas pédé ! » Je me mis à rire une nouvelle fois, il n’avait aucune raison d’affirmer cela étant donné que nous n’avions aucune idée du sexe de notre voisine/voisin. « C’est peut-être réellement une femme. Tu peux toujours aller vérifier remarque, tu me diras le verdict à ton retour. » Il n’irait pas le faire et je le savais, encore heureux d’ailleurs, ce n’est pas comme si notre voisin/voisine était un(e) canon, disons que son physique était assez particulier. « Je n’allais tout de même pas sortir nu ! » Comme s’il allait faire des manières désormais, j’étais plutôt surprise de sa réponse, il n’était pas véritablement pudique à ma connaissance et je ne voyais pas vraiment où était le problème, ce n’était pas comme si je n’avais jamais eu l’occasion de le voir nu. « Pourquoi ? Je connais déjà ton anatomie par cœur ! » Rétorquais-je naturellement tout en le regardant. Je ne pouvais pas m’empêcher de le suivre du regard, un léger sourire se dessinant sur mes lèvres lorsqu’il se mit dos à moi pour se changer. Je ne fis aucune remarque, tandis qu’il s’installait à mes côtés, sa peau gelée contre mon corps brûlant, je n’étais pas parvenu d’ailleurs à retenir ce frisson me parcourant le corps. J’étais toujours aussi silencieuse, me contentant de profiter de ce moment, je n’osais plus le regarder, probablement par peur de défaillir. Je désirais me montrer quelque peu distante et vraiment pas intéressée, je restais sur mes gardes, comme si je souhaitais me protéger. Mon regard partit en direction de l’écran, me laissant bercée par la musique passant actuellement. A ce moment précis, j’eus l’impression que mes soucis étaient bien loin, que je n’avais plus à me préoccuper de quoi que ce soit.

« Pourquoi… » Je vins décrocher mon attention de la télé, tournant mon regard en sa direction, un regard que j’avais désormais bien du mal à tenir. « Pourquoi ça n’a pas marché nous deux ? » Sa question me laissa sans voix, je semblais totalement décomposée. Je ne parvenais pas à savoir s’il posait cette question avec un réel intérêt ou si c’était juste par plaisanterie et curiosité. Je ne répondais pas, je ne pouvais pas, pourtant j’avais la réponse. Son visage semblait beaucoup plus près du mien, je pouvais sentir son souffle frôler ma peau et je me contentais alors de clore les yeux lorsqu’il vint s’emparer de mes lèvres à travers un tendre baiser. C’était la première fois qu’il m’embrassait de cette manière, aussi tendrement. Je finis par détacher mes lèvres des siennes, le regardant droit dans les yeux. Je ne parvenais pas à le cerner, s’il était sérieux, si ce baiser avait la moindre signification pour lui ou quoi que ce soit d’autre. « Car je n’ai pas fait le moindre effort. » J’avais privilégiée ma vie professionnelle au détriment de ma vie privée alors que j’étais profondément amoureuse de lui. Actuellement, ça ne pourrait pas fonctionner non plus, j’étais enceinte et il l’ignorait, je savais par la même occasion que sa réaction serait explosive et pas des moindres lorsqu’il l’apprendrait, je préférais alors retarder ce moment au maximum. Je n’avais aucune idée de ce qu’il cherchait à faire, ni de ce qu’il cherchait à obtenir. J’étais plutôt perdue et je sentais une fois de plus le contrôle de la situation m’échapper complètement. En toute honnêteté, je ne sais pas ce que je veux, je suis enceinte d’un homme auquel je me suis attachée et parallèlement, je me retrouve confrontée à une personne que je n’ai jamais réussi à vraiment oublier, sans oublier mon abominable plus ou moins ‘’demi-frère’’.

« Qu’est-ce que ça représente pour toi ? Je n’arrive pas à te cerner Cayden… » C’était plutôt rare que je l’appelle par son prénom, mais c’était sorti de manière plutôt spontanée et naturelle. Je voulais qu’il me réponde franchement, que je sache à quoi m’attendre. Je ne le comprenais pas, je ne comprenais plus rien d’ailleurs. J’avais comme l’impression de ne plus rien maitriser ces derniers temps et j’étais dans l’incompréhension la plus totale. Je n’avais aucune idée de ce qu’il allait me répondre, en même temps, j’avais toujours eu du mal à deviner ses réactions ainsi que de comprendre sa façon d’agir. Je ne sais pas si notre relation aurait fonctionné, j’aurai dû m’investir, j’avais longtemps souhaité être avec lui, faire partie intégrante de sa vie, lorsque l’occasion vint se présenter, je n’ai pas su me comporter convenablement. Au final, j’avais sacrifié cette relation pour rien, j’avais perdu la quasi intégralité de mon argent et mon studio pourtant convenable à la base avait fini par se transformer en un grand foutoir. Finalement j’avais tout perdu, les gens que j’appréciais, mon argent, ma famille également ainsi que mes amis, je ne donnais plus de nouvelles à qui que ce soit et je faisais mon possible pour que ma situation actuelle ne soit pas révélé au grand jour.


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MessageSujet: Re: D&C | Déjà marre de ce trou à rat.   D&C | Déjà marre de ce trou à rat. EmptyJeu 17 Nov 2011 - 10:52

    Je m’étais arrêté de regarder cette stupide télé pour poser mon regard sur Denise et les choses s’étaient passés sans que je ne m’y attende. Le « pourquoi » était sorti seul. Le reste à suivit. Ainsi que le baiser. Je ne l’avais pas embrassé depuis longtemps. Et pourtant en le faisant, tous les souvenirs sont remontés en moi. Je ne l’avais jamais embrassé de cette manière pourtant. C’était la première fois. Elle rompit le baiser la première. Je m’écarte d’elle et ouvre les yeux. J’aurais aimé qu’elle ne parle pas. Qu’elle ne pose aucune question par rapport à ce qu’il venait de se passer. Mais c’était Denise. Les questions et Denise, ça ne faisait qu’un. J’aurais dû m’attendre au fait qu’elle me repousse. « Je n’en sais rien. Oublie, excuse-moi. » A quoi bon parler ? Je ne savais pas avoir des conversations sérieuses. Et encore moins avec une femme dont j’avais envie de coucher. Je n’étais pas bavard. Parler des sentiments. C’est pourri. Au tant montrer les sentiments, le montrer avec des gestes. C’est tellement plus parlant. Parfois j’ai dû mal à mettre des mots sur ce que je ressens et le montrer est bien plus simple. J’enlève ma main de sa joue puis me concentre à nouveau sur la télévision. Mais je savais que je ne pouvais pas l’embrasser puis la laisser comme ça. Je soupire. « Ca ne représente rien pour moi. J’ai envie de baiser. T’es une fille et t’es bonne, alors voilà. » C’était complètement faux. Mais à quoi bon lui dire que j’avais eu envie de l’embrasser. Et de la prendre dans mes bras. Parce que c’était un manque chez moi. Qu’elle m’avait manqué. On avait joué au chat et à la souris. Je m’étais posé pour elle. Elle a préféré ses études à notre relation. Pourquoi ce serait différent maintenant ? Elle n’avait pas fait tout ça pour laisser tomber ses études à la fin. Puis j’étais dans une merde monumentale au niveau du pognon. Ma priorité devait être de trouver un job au plus vite avant que Cassie ne se doute de quelque chose. J’avais du mal à mentir à ma sœur. Et ca me pesait de plus en plus. On a beau se traiter de n’importe quoi. Elle reste ma petite sœur. Revenons à Denise. Je ne savais pas exactement comment la belle métisse allait prendre mon commentaire. Avant je l’aurais su. Elle aurait répliqué. Traité de con, idiot peu importe. Et m’aurait sauté dessus. Là. Les choses étaient tout autres. Même si j’espère qu’à la fin. Elle me saute dessus. Sous la couverture, je suis toujours serré à elle. J’ai envie d’avoir des gestes tendres. Et en même temps non car je ne veux pas qu’elle pense que je ressens encore des putains de sentiments pour elle. Elle était une fille et moi un homme. Nous visions ensemble. Et nous avons tous les deux des besoins. Des envies. La suite des évènements étaient plus que logique n’est-ce pas ? Pourquoi diable devait-elle encore tout compliquer en posant des questions ? Oké. Si on y réfléchi, j’ai été le premier à poser une question à la con. Je n’aurais pas dû mais ça m’avait échappé. On entend le bruit d’un son. Je repousse la couverture pour prendre mon téléphone qui se trouve dans la poche arrière de mon jeans. « Ouè c’est qui ? » Je ne reconnaissais pas le numéro qui s’affichait et puis merde. Qui m’appellait à cette heure-là ? « Putain mec, t’as de la chance que j’étais réveillé sinon… Ouè… » Je posais mon regard sur Denise. Mon pote me proposait de le rejoindre pour un after dément. Mais je n’avais pas envie de sortir. Pis surtout sortir sans elle. Nous nous voyons rarement à l’appartement. Quand j’étais là, elle n’était pas là et vice versa. « Non je ne peux pas là, une autre fois, amusez-vous bien ! » Je pose mon portable sur la table et me retourne vers Denise en baillant. Comme si j’avais sommeil et qu’il n’était pas trop tard pour retourner se coucher. « Je pense que je vais rallonger mon sommeil encore un peu. Ca ne peut me faire que du bien. » J’enlève mon jeans pour me retrouver comme plus tôt en boxer. Je croise les bras sur mon torse. J’attends qu’elle se lève pour retourner dans mon canapé me recoucher.

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MessageSujet: Re: D&C | Déjà marre de ce trou à rat.   D&C | Déjà marre de ce trou à rat. EmptyVen 18 Nov 2011 - 18:20


« Je n’en sais rien. Oublie, excuse-moi. » Je ne savais pas réellement comment le prendre, me contentant alors de rester silencieuse et je ne savais pas non plus ce que j’espérais entendre. Je n’étais jamais réellement parvenu à le rayer définitivement de ma vie, probablement car il y avait pris une place trop importante, cela dit, j’avais appris avec le temps à me détacher de lui. Alors que nous nous étions quittés en plutôt mauvais terme, il était aujourd’hui mon colocataire malgré le fait que je ne le voyais pas de manière si quotidienne que ça, mon job en tant qu’interne me prenant la majeure partie de mon temps. « Ca ne représente rien pour moi. J’ai envie de baiser. T’es une fille et t’es bonne, alors voilà. » Je sens à ce même moment ma gorge se serrer, ne parvenant pas à encaisser ses paroles. Comment pouvait-t-il osait me balancer ça en pleine figure alors que c’était la première fois que je découvrais la tendresse qu’il était capable d’apporter à un baiser. Je sentais la colère monter en moi et malgré tout, je me contentais de canaliser en prenant sur moi. Je ne prononçais pas pour autant le moindre mot, restant bien trop surprise de ses propos. J’avais toujours eu énormément de mal à le cerner, ne parvenant pas forcément à déceler le vrai du faux, surtout maintenant. Nos corps toujours l’un contre l’autre, je ne bougeais pas d’un pouce, n’osant plus rien faire au risque de tout gâcher. Je n’osais plus non plus tourner mon regard en sa direction, j’étais bien trop vexée. Je vins froncer les sourcils en entendant la sonnerie de son téléphone portable, je reste immobile, suivant tout de même d’une oreille attentive la conversation téléphonique qu’il entretenait actuellement avec je ne sais qui. Alors que je m’attendais à le voir partir, je fus plutôt surprise d’entendre qu’il allait rester ici. Je me rendais compte que pour ma part, j’avais quasiment perdu contact avec l’intégralité de mes proches et connaissances y compris avec Cassie qui était pourtant ma meilleure amie d’enfance. Je regrettais régulièrement ma vie d’étudiante, à ce moment-là j’avais l’argent, la popularité et un caractère beaucoup plus fort, je me retrouvais désormais enceinte d’un homme pour qui je ne représentais strictement rien, perdant également l’intégralité de ma fortune.

Je le regarde ôter son pantalon sans faire le moindre commentaire « Je pense que je vais rallonger mon sommeil encore un peu. Ca ne peut me faire que du bien. » Déclara-t-il tout en croisant les bras, comme pour me faire comprendre qu’il était temps que je dégage. Je vins relever mon regard en sa direction, osant l’affronter, je n’attendis pas plus longtemps pour lui coller ma main à la figure. J’avais toujours été de nature impulsive et mes soucis actuels n’arrangeaient en rien la situation. « Tu te fous de ma gueule Woodstock ? Tu m’embrasses comme tu ne l’as jamais fait auparavant et tu me balances après que cela ne représente rien pour toi ? Putain, mais va te faire foutre. » J’étais folle furieuse et mon unique envie était de balancer l’intégralité de mon mobilier. Je me relève brusquement pour partir immédiatement en direction de ma chambre, claquant la porte comme une hystérique. Ma réaction était très probablement excessive, je n’en savais rien, quoi qu’il en soit, il fallait absolument que je trouve un quelconque moyen d’évacuer cette colère ne cessant de me ronger. Après tout, peut-être disait-t-il la vérité, comme quoi ce baiser ne représentait rien, j’aurai alors préféré qu’il ne m’embrasse pas de cette manière. Même si j’avais plus ou moins refais ma vie depuis notre rupture (bien qu’actuellement, j’étais en train de tout perdre) je n’appréciais en aucun cas qu’il se comporte de cette manière avec moi, je l’avais aimé sincèrement, j’avais osé ouvrir mon cœur pour lui et même si au final notre relation n’avait pas fonctionné, dire que je l’avais complètement oublié serait mentir. Au moment de notre rupture, je ne m’étais pas rendu compte de ce que je perdais, mon poste d’interne à l’hôpital étant pour moi une priorité et ce au détriment de tout le reste y compris ma relation avec lui, au final, ce n’était pas pour autant que ma situation était une réussite. Quoi qu’il en soit, j’avais eu tort de déclarer qu’il n’était pas si chiant car c’était plutôt un beau connard, cela dit il l’avait toujours été et malgré son caractère et sa façon d’agir s’avérant merdique, j’avais trouvé le moyen de tomber amoureuse de lui, plutôt dur à croire d’ailleurs.
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