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Ethan&Noah - « Words are like violence, break the silence. »

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Ethan Matthews

Ethan Matthews

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Ethan&Noah - « Words are like violence, break the silence.  » Vide
MessageSujet: Ethan&Noah - « Words are like violence, break the silence. »   Ethan&Noah - « Words are like violence, break the silence.  » EmptyLun 24 Oct 2011 - 15:18




    « Ethan, réveilles toi... »
    « Hum. Mia, pas maintenant, j'ai mal au dos fais moi un massage.. »
    « Non mais.. je rêve. ETHAN MATTHEWS, ici Parker, tu te réveilles, je pars en week-end avec Aaron, et je veux que la maison soit comme neuve à mon départ. »

    Un coussin d'oreiller dans la tronche, ca fait sacrément mal tout de même. On dirait pas comme ça, un oreiller c'est doux, c'est moelleux, c'est tendre, c'est confortable, ca paraît innocent. Cependant, propulsé dans votre figure, accompagné d'un petit coup de pied dans le cul jamais trop le bienvenue, eh bien ça fait un mal de chien. Surtout lorsque la veille, on a été traîner dans des bars à South Central, qu'on a eu de violentes bagarres à l'intérieur, qu'on a ensuite fréquenté les maisons de camé pour se droguer à la coke et ce genre de substances, et qu'on est ensuite allé dans une Skins Party drogué à la coke, ainsi que l'ectasy et toutes sortes de pilules. Ca fait même très mal un coussin dans ces moments là. Ethan se demandait alors ce qu'il avait bien pu foutre de la soirée, enfin surtout comment il était rentré chez lui, les yeux explosés, des bleus sur tout son corps avec quelques égratinures par ci par là, il se demandait comment il avait fait pour rentrer vivant. Depuis que Mia l'avait quitté, il avait commencé par beaucoup boire chez lui, dans sa chambre afin de ne pas déranger cette satanée Parker, Noah logeait dans une autre chambre qui était au départ un vide grenier que Ethan avait emménagé pour lui. Etant donné que Noah s'avérait être beaucoup plus charmant et classe que Ethan, et qu'il avai un job bien payé et participait un peu au loyer, et que son séjour était temporaire, Parker avait plutôt bien pris la chose et avait été donc rapidement d'accord pour qu'il vienne. A croire qu'elle abritait tous les sans-logements de la ville, ou presque. Noah ne savait donc pas que Ethan buvait beaucoup, mais avec les gueules de déterrés qu'il se tapait en ce moment, il devait l'avoir deviné. Ethan avait donc prétexté qu'il avait des soucis en ce moment, au niveau du travail, que ses potes lui prenaient la tête, qu'il forçait un peu sur la bouteille mais qu'il allait s'en remettre. Cependant, ce n'était pas tout, Ethan par de vieilles connaissances avait commencé à refréquenter le sombre bâtiment désaffecté de South Central avec ses mauvaises fréquentations, comme son dealer, commençant à refumer pas mal de cannabis et shit, avant de passer à des sensations plus extrêmes comme la cocaïne ou des pilules diverses et variées. Toutes ces substances le tenaient loin de Mia, de son visage et des sentiments qu'il éprouvait pour la belle l'espace de quelques instants, quelques heures au grand maximum, mais dès le lendemain, même avec une gueule de bois pas possible, elle était toujours là, indubitablement, inexorablement dans son esprit et dans son coeur. Rien qu'à voir ce matin comme les autres ou Parker pour la première fois depuis longtemps était venu le réveiller, il avait susurré le nom de Mia, dans un espoir vain qu'il ouvrirait les yeux, et qu'il la verrait à ces côtés, entrain de le frapper affectivement sur la tête avec son coussin, l'embrasser en guise de réveil, se blottir contre lui et traîner quelques peu dans le lit.. mais il n'en fut rien. Aussi, la voix stridente de Parker l'avait-elle durement ramené à la réalité, et il avait eu l'impression que son cou avait été brisé en deux suite au punch de Parker avec son oreiller. La tout de suite il n'avait envie de qu'une chose, sauter par la fenêtre pour ne plus à avoir à entendre parler de cette Parker, de cette douleur atroce, de cette vie de merde. Parker lui refoutait alors un deuxième cou, criant toujours et encore des paroles insignifiantes, menaces et compagnie avant de le tirer par le pied hors du lit. Quelle furie, Ethan aurait bien attraper une carabine pour lui tirer en pleine face là tout de suite. Cependant, à la place, il maugréait quelques instants avant de finalement se lever, enfiler un t-shirt et tenter de retrouver la capacité de ses membres. Parker gueulait encore peu, juste histoire de, avant de finalement lui balancer les outils de ménages, et Ethan, comme un automate, presque inconscient, totalement dépressif, s'exécutait alors pendant deux bonnes heures, à faire ces putains de tâches ménagères.

    Pendant ce temps, il ne put alors s'empêcher bien entendu de penser à Mia, mais également à Noah. Son bon vieux Noah, sur lequel il avait toujours pu compter toute sa vie. Cela faisait maintenant des semaines qu'il ne lui avait pas parlé de Mia, du fait qu'il était lié à elle, et qu'il devait être en partie une des causes du pourquoi elle avait rejeté ses avances, car oui, Noah lui en avait bien entendu parler. Ethan avait donc écouté et entendu les avances qu'il lui avait fait l'autre jour à l'hôpital, le jour ou il s'y trouvait également, ce foutu jour ou il avait le lien et ou avait commencé les emmerdes. Ethan avait donc compati à sa douleur, car aujourd'hui, il vivait exactement la même, lui donnant des conseils en cartons et compagnie. Cependant, maintenant qu'il n'était plus avec Mia, il ne se voyait pas en plus continuer de mentir à Noah lorsque ce dernier lui parlait de Mia, ou même tout court le regarder dans les yeux, le fréquenter alors qu'il cachait un si lourd secret derrière lui. Déjà qu'il ne savait pas comment il avait fait pour tenir tout ce temps auparavant en sa compagnie, sans jamais piper un mot sur son actuelle relation avec la jeune femme, maintenant qu'il était au bord du gouffre, il n'avait plus rien à perdre. Il pouvait plus, quitte à tout perdre, autant le faire avec franchise et honnêteté, Ethan n'avait plus envie de continuer à faire semblant avec son cousin et celui qu'il considérait comme meilleur ami. Parker enfin parti pour de bon, Ethan s'installait donc dans le canapé, se roulant un joint devant un film français de drogué, lorsque Noah rentrait du boulot en fin de soirée, et qu'il put donc voir un Ethan à moitié affalé sur le canapé avec une gueule de zombie. Ethan n'avait strictement préparé aucun discours, et avant même que Noah ne le salue, il se levait rapidement et avec un regard sincère et dépité finissait par lui avouer : « Noah, j'ai un truc à te dire. Mia, ta Mia, je la connais. En fait, c'était aussi ma Mia il y a quelques jours, j'étais son actuel petit ami lorsque t'es revenu sur L.A. J'avais jamais fait le lien, puisqu'elle habitait à Londres, j'ai jamais compris, des Mia, il doit en exister des tonnes et des tonnes, de toutes les origines et ADN sur cette planète. J'ai fait le lien l'autre jour à l'hôpital, mais j'ai pas eu le courage et la force de te le dire, tu comptes trop à mes yeux, et j'avais pas envie qu'une fille nous sépare comme dans les mauvais soap-movies américains. Quoiqu'il en soit, aujourd'hui on est plus ensembles mais j'pouvais plus supporter l'idée de te mentir plus longtemps, d'ou mon état qui laisse à désirer ces derniers temps, j'ai beaucoup hésité à te le dire. » Surtout ne pas parler de combien il est encore attaché à Mia et combien elle l'a brisé en deux, cela ne ferait qu'augmenter la rancune et colère que Noah doit éprouver pour lui en ce moment même. Déglutissant difficilement, Ethan attendait une réaction qui se faisait décidément longue de la part de Noah, alors, presque suicidaire et dépressif, il lui tendait sa joue en disant : « T'as le droit de me frapper hein, je le mérite. Evites juste le nez car j'ai pas d'assurances et pas assez d'argent pour pouvoir m'en refaire un à l'hosto' après. »
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MessageSujet: Re: Ethan&Noah - « Words are like violence, break the silence. »   Ethan&Noah - « Words are like violence, break the silence.  » EmptyMar 1 Nov 2011 - 6:24

    Les journées se ressemblaient toutes, aussi fades et ternes les unes que les autres. Et c’était comme ça depuis plus d’un an, le soleil éclatant de Los Angeles ou la pluie morose de Londres n’y changeaient absolument rien. C’était comme ça depuis qu’elle était partie. Ce à quoi il se raccrochait désespérément n’était cependant pas un amour de véritable adulte, l’immature qu’il était se complaisait à entretenir une fable adolescente. Il se refusait à grandir, à tirer un trait sur le passé. Même s’il avait vaguement essayé, il n’arrivait pas à la remplacer. Séduire d’autres femmes, les mettre dans son lit… c’était facile, et même délicieusement plaisant. Mais aller au-delà, apprendre vraiment à les connaitre, poursuivre ses attentions, restait au dessus de ses forces. Il ne voulait plus courir à perdre haleine, sans ralentir ni se méfier, et se retrouver dans une impasse, sans personne à ses côtés : seul, seul face à un mur. Cette situation ne pouvait plus se reproduire, la plaie béante et infectée dans son palpitant ne supporterait pas d’avoir une jumelle. Du moins pas avec une autre que Mia, histoire d’épargner sa fierté en ne lui trouvant pas un second bourreau. Inlassablement il continuait ainsi à se fermer, à compter les secondes qui s’égrenaient une fois le manque charnel assouvi. Se demandant jusqu’à quel moment repousser la troublante créature blottie entre ses draps ne le ferait plus passer pour un salopard insensible. Tenir toute la fin de la nuit, sans rien faire d’autre que regarder et écouter l’autre dormir paisiblement, lui était impossible. Parfaitement conscient qu’au réveil il aurait sinon droit à un de ces putains de retours en arrière, ce vif pincement au cœur causé par cette pointe de déception de croire l’espace d’un instant que c’était Elle qui se trouvait là tout contre lui, alors qu’il ne s’agissait en fait que d’une inconnue. Il s’évitait désormais ce genre de torture, tout en se demandant quand ces images d’un temps révolu cesseraient de venir le tirailler. La douleur de chacun de ces souvenirs ayant rythmé la moitié d’une décennie, soit une éternité quand on a la vingtaine, lui coupait toujours un peu le souffle, arrêtait de faire battre son cœur, comme si son corps tentait de mourir seul. Sans l’accord de son cerveau. Et ça avait empiré depuis qu’il l’avait ‘retrouvée’, et qu’elle l’avait à nouveau rejeté sans l’ombre d’une hésitation. Hantant la moindre de ses pensées de plus belle, l’empêchant de se concentrer correctement sur son travail. Vu son état aigri et dépressif comme jamais, ses clients avaient du souci à se faire. Obnubilé par son propre mal-être, il n’avait pas cerné celui de son cousin. Egoïste fini préférant se morfondre sur lui-même plutôt que d’ouvrir les yeux sur la détresse d’un ami cher. Il aurait pourtant du voir les signes, identifier ce à quoi il avait laborieusement survécu un an auparavant. Une loque qui souffrait à peine les paupières entre-ouvertes, et qui devait continuer à respirer comme si de rien n’était, en dépit de la souffrance de supporter dans sa poitrine un cœur écorché, qui lacère les parois de sa cage écarlate jusqu’à vous en faire suffoquer. Une loque qui se réfugie dans la drogue et l’alcool pour mieux oublier, pour mieux dédramatiser. Ses médicaments magiques. Un peu de plaisir en poudre ou en bouteille pour oublier, pour repartir. Son lavage de cerveau personnalisé.

    Les ténèbres avaient englouti la ville depuis déjà plusieurs heures lorsqu’il rentra enfin dans l’appartement où il était supposé être hébergé provisoirement. Provisoirement… c’était quand il songeait au sens de ce mot qu’il se demandait ce qu’il espérait en débarquant ici avec ses gros sabots pour revenir dans la vie de son ancienne copine. Réussir à la convaincre de traverser l’océan avec lui pour retourner là où ils avaient pu être heureux, alors que l’endroit ne lui inspirait plus qu’horreur et affliction ? La récupérer alors qu’il n’avait pas su la retenir lorsqu’elle habitait encore sur le même continent ? C’était risible au fond, profondément niais et utopique. Comme quoi, le cynique avéré qu’il était n’avait pas perdu ses plus nobles illusions. Plongé dans ses amères réflexions, il s’apprêtait à en sortir pour saluer Ethan étendu sur le sofa, lorsque celui-ci l’en tira complètement en se levant et en s’élançant dans un long monologue. Il lui fallut un long espace de flottement pour percuter, pour que tout le charabia et les bouts de phrases entremêlées s’assemblent afin de former un ensemble clair et intelligible. Pour le tact, on repassera. Pour l’art de faire des annonces effroyables avec délicatesse, il ne remporterait de toute évidence pas la palme non plus. Il déconnait là, forcément. Voilà ce que pensa Noah lorsque le silence régna dans la pièce, soufflant un vent d’expectative déroutant. Apte à lui glacer le sang. Y’avait nécessairement une caméra planquée quelque part dans un coin qui enregistrait la scène histoire d’envoyer ça à vidéo gag. Ou bien il allait se réveiller d’urgence de ce mauvais rêve et réaliser que tout ça n’avait été que le fruit de son imagination détraquée et débordante. N’importe quelle connerie susceptible de gommer la réalité et de l’empêcher de s’y confronter de plein fouet vaudrait mieux que ça. Cette abominable révélation qui allégeait certainement la conscience de son semblant de colocataire. La permission qu’il lui accorda de le frapper fut l’apothéose, déformant son visage aux traits de fer d’une rage certaine, teintée de la futile espérance qu’il ne s’agisse que d’un canular. « - Tu te fous de ma gueule, Ethan ?! Bordel si c’est une blague, je t’assure qu’elle est pas drôle. » Son ton agressif n’appelait pas à la plaisanterie, alors qu’il s’avançait d’un pas menaçant. L’évidente culpabilité de celui qui lui faisait fébrilement face ne parvint pas le moins du monde à l’attendrir, et il ne pensait plus qu’à une chose : le défigurer pour que la gente féminine ne puisse plus jamais se laisser séduire par sa jolie gueule d’ange, voire même le castrer si ça suffisait pas. Ignorant ce qui le détruisait avec le plus d’ardeur : qu’elle ait été capable de le remplacer si rapidement, pendant qu’il crevait à distance comme un misérable rat en son absence, ou que l’unique personne en qui il plaçait une confiance aveugle l’ait trahi de la pire façon qui soit. Il avait honte de s’être montré si con, affreusement. D’avoir étalé tous ses sentiments mielleux dans l’hôpital, soumis comme un vulgaire toutou qui gratte à la porte de son propriétaire en couinant alors que celui-ci l’a abandonné au bord de l’autoroute en priant pour qu’il se fasse écraser avant de retrouver son chemin. D’avoir poussé le vice jusqu’à tout raconter à l’unique membre de sa famille qui possédait son estime, qui pouvait bénéficier de son dévouement le plus total en cas de problème. L’un comme l’autre, ils s’étaient franchement foutus de sa gueule. Elle, en ne lui touchant pas un mot de sa relation, acceptant son pardon offert sur un plateau d’argent alors qu’elle n’en méritait peut être pas tant. Lui, en jouant l’oreille attentive alors qu’il devait intérieurement bien rigoler. La colère aveuglait son jugement, tordait sa raison pour ne laisser que la démence d’avoir été trompé subsister. Il se calmerait plus tard certainement, finirait surement par pardonner en partie… mais pour l’heure, seule sa fureur tenait les rennes. Ses doigts s’emparèrent du col de la chemise d’Ethan, le bousculant contre un meuble derrière lui avec hargne alors que ses prunelles d’acier le fusillaient littéralement. « - Dis-moi que c’est pas vrai… Que l’alcool, la coke ou je ne sais quel champignon hallucinogène te fait délirer, ou que t’as rien trouvé de mieux pour me foutre en rogne. Retire ce que tu viens de dire… Tout de suite. » Ordonna t’il les dents serrées, contenant difficilement l’emportement qui sifflait dans ses veines brûlantes. S’il osait confirmer, il était fort probable qu’il ne réponde plus de lui, ni de ses poings.

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Ethan Matthews

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MessageSujet: Re: Ethan&Noah - « Words are like violence, break the silence. »   Ethan&Noah - « Words are like violence, break the silence.  » EmptyDim 6 Nov 2011 - 12:23

    Le mensonge, l'énoncé délibéré d'un fait contraire à la vérité, ou encore la dissimulation de la vérité, signée Wikipedia. Toujours selon ce dictionnaire en ligne, il existe plusieurs types de mensonges. Avant, Ethan considérait le mensonge comme un vice, et pêché à part entière. Pas que Ethan ne soit croyant dans une religion quelques qu'elle soit, mais il pensait, du moins plus jeune, que les hommes naissent bons et que c'était surtout la société qui les pervertissaient. S'il existe des mensonges, c'est qu'il existe des gens mal dans leur peau, soit qui aime faire du mal aux autres, et se sentir puissant à réussir à leur cacher la vérité. Il considérait le mensonge comme une arme très puissante mais totalement déloyale et injuste. Il trouvait que le mensonge finalement, cela a beau être une arme imparable, c'était aussi un acte "petit" et de gamin, lorsqu'on veut pas récolter une punition ou se faire réprimander. Il représentait tout ce qu'il haïssait au plus haut point possible : la bassesse, hypocrisie, fausse gentillesse ou simple cruauté. Les gens ne sont pas foutus d'assumer leur lâcheté et préfère se défiler derrière de belles paroles. Les rares fois ou il tentait de de mentir, souvent pris par surprise ou quelques peu désarçonné, le sentiment de culpabilité lui revenait alors en pleine figure comme un uppercut. Etant donné qu'il n'était pas spécialement un fana de boxe ou dans un trip sado-maso, il avait alors préféré rentrer dans une spirale d'épanouissement personnel, ou il disait tout d'un ton franc et honnête. Au quotidien, cela pouvait lui paraître parfois bien dur, mais il n'éprouvait jamais de regrets. Le mensonge est un soi quelque chose de malsain et assez paradoxal, certains gens sont bien mythomanes, c'est tout simplement car il n'arrive plus à sortir de la spirale vicieuse dans laquelle ils sont rentrés, et tout finit par leur retomber sur la gueule un jour ou l'autre alors. En un mot, le mensonge était une drogue à ses yeux, mais qui ne possédait que des effets nocifs. Désormais, tout avait bien changé depuis qu'il était sorti de sa dépression et que la société avait lui aussi finit par le pervertir, surtout après sa rupture avec Mia. Maintenant, aux yeux de Ethan, les mensonges qu'ils avaient proférés ces derniers temps s'apparentaient à un mélange entre le mensonge officieux, celui qu'on fait à soi même, comme pour se rassurer ou se rendre service, et le mensonge blanc, qui vise à ne pas heurter les sentiments de la "victime" de notre mensonge. Pour quelqu'un qui avait toujours été d'une franchise sans égale, n'ayant jamais supporté le mensonge, du aux compromis qu'ils a du faire plus jeune pour survivre sous la tutelle de ses parents qui voulaient l'envoyer crever sur un champ de bataille dans un pays du Moyen-Orient, jamais il n'avait pensé pouvoir mentir un jour dans sa vie à quelqu'un, ou du moins, pour quelque chose d'aussi "important". Il considère actuellement le mensonge juste comme une "trappe" de sortie, face à ses perpétuels doutes d'indécis et sa lâcheté, son égoïsme aussi quelques part. Il avait lâché la franchise, sa plus grande qualité, au bénéfice de sa lâcheté, son plus grand défaut.

    Aujourd'hui, il s'était ancré dans un cercle vicieux avec Noah et Mia, n'ayant jamais pu se résoudre à avouer quoique soit à l'un et à l'autre, sous la quantité de conséquences catastrophiques et sanglantes probablement que cela entraînerait. En effet, s'il l'avait dit à Mia, elle l'aurait probablement quitté sur le champ, ou se serait frité avec lui de lui avoir menti, pensant qu'il sortait avec elle par intérêt ou je ne sais quel théorie du complot ; et s'il l'avait dit à Noah plus tôt, il serait encore avec Mia et la douleur aurait été probablement deux fois plus grande pour le jeune homme, Ethan n'aurait pas pu supporter de voir la tête si abasourdi et souffrante de celui qu'il considérait comme son meilleur ami. Dans les deux cas, il aurait donc fini par perdre son meilleur ami et seul lien familial présent actuellement, et sa petite amie. Enfin, c'était sûrement le cas en ce moment même aussi. Ethan avait été ainsi malgré lui, pourchassé par le destin et la tragédie de son existence, contraint à choisir entre dire la vérité, et ne rien dire, et pourtant, dans les deux cas, les conséquences seraient probablement les mêmes et toutes les deux affreusement douloureuses. Il avait été piégé dans un sacré dilemme typiquement racinien ou cornélien, qui faisait aussi probablement passer ces derniers pour de la pisse de chat à côté de lui maintenant. Il n'avait jamais voulu mentir, a qui que soit pour n'importe quoi, et à chaque fois qu'il avait joué la carte de la franchise, celui avait certes parfois attiré des emmerdes, mais dans le fond, il finissait toujours pas s'en sortir et être récompensé d'une manière ou d'une autre pour son honnêteté. C'était un mec droit, juste, loyal. Aujourd'hui, il était tout le contraire et il venait de s'en rendre compte après avoir lâché cette bombe atomique comme si de rien n'était, alors que cela faisait des semaines qu'il avait menti à la gueule de son propre cousin, auquel avant, il n'avait jamais rien caché. Il pouvait apercevoir la déception et rage traverser son regard et transpercer le sien, et Ethan avait juste envie de crever dans l'instant même, car de toute façon, il avait à peine à se reconnaître dans la glace tant son visage était fermé, et presque inhumain désormais. Il n'avait jamais été très chaleureux, mais son visage respirait cependant le respect, le dynamisme et possédait une certaine vivacité. Aujourd'hui, plus aucun éclat dans son teint et sur son visage, plus aucune étincelle dans son regard. Alors que Noah commençait à proliférer nerveusement quelques paroles, agacé, au bord de la crise de nerfs, Ethan se contentait de rester statique et affronter son regard, car il allait plus jouer le lâche désormais, que Noah le passe par la fenêtre, parfait, de toute façon, il avait plus aucun réel intérêt de continuer à fouler cette Terre de merde. Son sang ne fit qu'un tour lorsque celui ci le prit par le col de la chemise pour le pousser contre un meuble, son regard littéralement entrain de le glacer jusqu'à l'échine. Ethan était désormais le pied au mur, et il pouvait pas abandonner, néanmoins, il avait encore du mal à s'admettre à lui même qu'il n'était désormais plus qu'un sale scélérat : « Tu connais déjà la réponse à ta question Noah, me force pas à te la redire. » Il savait également pertinemment que ce dernier n'arriverait à se contenter de cette réponse, et que s'il pouvait quand même sauver son visage quelques peu, il avait qu'à tenter autre chose. La survie de l'homme, même pour le plus grand des suicidaires reste le premier instinct de l'homme. Voilà pourquoi un suicidaire n'arrive généralement pas à mettre fin à ses jours en tentant de se noyer dans son bain. Un être humain, quelques qu'il soit, trouvera toujours le moyen d'essayer de s'en sortir et de persister encore dès qu'il en les moyens, et voilà pourquoi les suicidaires ont plutôt tendance à se jeter de fenêtres ou sous des voitures, pour une mort immédiate, et éviter la terrible agonie. Ethan n'avait donc pas envie de connaître là tout de suite les poings de Noah, car il ne les tueraient pas, et que pendant deux semaines, les coups lui rappelleraient combien il se déteste pour ce qu'il a fait à ce dernier, et combien ça fait mal d'être con comme lui. Il enchaînait alors rapidement : « J'peux pas te demander de me pardonner, mais essayes au moins de me comprendre, tu m'as jamais dit son nom de famille, je savais qu'elle venait d'Angleterre, mais j'ai jamais su d'ou exactement, elle m'a jamais parlé de toi tout comme toi depuis tu m'as jamais parlé d'elle, des Mia, putain il en existe des tonnes sur cette Terre. Quand j'ai enfin fait le lien, ça faisait cinq mois que j'étais avec elle, et j'ai pas pu me résoudre à la quitter comme j'ai pas pu me résoudre à te perdre toi en t'avouant cette cruelle vérité. »
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