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don't give a fuck darling <brittany>

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don't give a fuck darling <brittany> Vide
MessageSujet: don't give a fuck darling <brittany>   don't give a fuck darling <brittany> EmptyJeu 25 Juin 2009 - 1:43

    Qu'est-ce qu'ils sont chiants, ces connards de la Côte Ouest! Pour une putain de fille, c'est comme si j'aurais pisser sur le Pape. J'avoue que Chelsea Williams est une icône dans ce bordel de campus à la con, mais de là à en faire un drame national. Rien à foutre de ces connards, et s'ils veulent pas de mon aide pour le football, c'est leur putain de problème. Je suis à l'UCLA pour décrocher une bourse et foutre le camp vite fait de cet endroit pourri. Y'a aussi la présence de CJ qui a influencé l'endroit où j'ai débarqué, mais c'est qu'elle m'évite on dirait. Si même ma meilleure amie se fout d'la charité en s'accrochant aux paroles d'une putain de webmiss. Je suis assis dans la chambre d'hotel, et je regarde la NFL à la télé avec une bière. Ma troisième de la soirée, ça commence plutôt lentement. Le coloc s'est tiré, je crois qu'il a eu peur qu'on l'assassine durant la nuit en croyant que c'était moi. Je souris, bah fuck, me voilà qui fait de l'humour. C'est le putain de monde à l'envers. Je passe la main dans mes cheveux, et me redresse un peu. Si j'enfilais un t-shirt, peut-être que le tissu merdique du canapé me foutrait la paix. Pas mal, comme idée, mec, seulement une heure que tu glandes là! Je m'étire le bras, j'ramasse un truc sur le sol et me renverse un peu de liquide ambré sur le torse. Quelle merde, non mais!

      WAYNE - « Fuck Dieu, fais pas le casse-pied maintenant mec »

    Comble de l'horreur, il y avait foutrement rien à faire ce soir. Quelle poisse, je déteste cet endroit pourri. Rien à faire de la Floride, si y'a pas de types marrants avec qui je peux faire la fête ou des filles pour la nuit que l'on baise sans créer un tsunami bordel. Tiens, merde, des annonces de TV, manquait plus que ça. Je calle ma bière sans ménagement, me la déchirer tout seul à la maison, c'est déjà arrivé une bonne dizaine de fois. Chaque fois, j'avais droit à la claque de CJ, mais ici, j'crois que je suis en sécurité. Faudrait que j'aille peur d'Andrews ou Draycott pour me sentir en danger. C'est pas le cas. Le jour où j'vais me faire donner une raclée, j'aurai certainement pas près de la vingtaine. Je m'étire doucement, et je me redresse. Pour la seule raison envisageable; une autre bordel de cannette de bière. J'entends une pub, je me retourne. La Vela, un club ? Tiens, je suis pile au bon endroit. J'enfile mon t-shirt blanc, j'suis en jeans troué. Je m'en balance royalement. Je vais entrer sans problème, mes ID, je les sors jamais.

      WAYNE - « Deux bières »

    Faut croire que la Floride possède son lot de canons, fuck! Rien que la waitress est salement sexy, et je ne me gêne pas pour lui dire. Sa façon de me répondre me plaît instantanément; elle pose les bières tout près, mais glisse ses mains sur mes avants-bras en s'approchant de manière à susurrer un truc à proximité « Ramène ce derrière d'enfer par ici, j'ai l'impression que c'est ton jour de chance » Ouais bon, on peut dire ça comme ça. Je lui lève ma bière, à cette rousse canon, elle efface ce putain de souvenir d'UCLA en moins de deux secondes de mon cerveau pour une merveilleuse ribambelle d'images qui me viennent naturellement. Je m'éloigne, mais me retourne. Fuck, elle me dévisage, et je souris, amusé. Bah, finalement, la Floride, c'est pas si foutument merdique!
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MessageSujet: Re: don't give a fuck darling <brittany>   don't give a fuck darling <brittany> EmptyJeu 25 Juin 2009 - 17:14

    J’étais de très mauvaise humeur, voilà ce qui pouvait expliquer bien des choses. La Floride me rendait hors de moi! Explications? Personne n’était là. Kristen était portée disparue depuis qu’on était arrivées, Chelsea? Je l’avais vu traîner avec Jay donc ni l’un ni l’autre était disponible. J’avais vu Jasper dans un Club, étrangement, en tant que couple on ne sortait pas dans les bars ensemble et il semblait plutôt d’humeur à s’évader dans le coin. Maia? Ni vue, ni connue. Il me restait quoi? Je l’ignorais. J’étais toute seule et être en solitaire ne me dérangeait aucunement mais seulement : lorsque je le désirais. J’aimais bien regarder House toute seule ou alors Kristen était à côté de moi et ne prononçait pas un mot alors que j’étais plongée dans mon émission. Elle s’endormait bien souvent à côté de moi et je ne pouvais pas la blâmer. Moi-même, j’éprouvais absolument rien envers House avant d’être en médecine à l’université. Selon moi, je devais trouver tous les diagnostics puisqu’autrement, je serais incapable de résoudre les problèmes de la vraie vie. Les cas de House étaient extrêmement rares mais quand même!

    Tout comme la relation que Jasper et moi avions. Un demi-frère et une demi-sœur, c’est pas le genre de truc qu’on croise à tous les jours… Après notre retour du Mexique, tout s’était bien passé. Enfin, de mémoire mais j’avais osé parler des trucs qui me tracassaient à Kristen. Elle m’avait écouté comme jamais et je lui en étais reconnaissante. Mais toute cette histoire, je commençais à en avoir marre. Du : « Je t’aime mais j’ignore si je serai capable d’être fidèle. » J’ignorais si je devais le prendre personnel ou faire quoi que ce soit. J’aurais aimé être capable de savoir quoi faire. D’avoir le guide d’emploi Jasper Bryan Draycott, ça aurait été un outil utile, non indispensable. Mais au lieu de ça, je me tourmente l’esprit à savoir quoi faire. Je l’aurais bien frappé et engueulé lui disant la chance qu’il avait d’être avec moi mais c’était très … indiscret, inhumain, superficiel, idiot? Je ne savais plus quel mot employé. Oui : Jasper B. Draycott me faisait perdre mon latin.

    Assise sur mon lit depuis près d’une heure à sangloter comme une enfant, j’aurais bien aimé que House sorte une de ses fameuses répliques tranchantes, que Kristen me caresse les cheveux et les mette derrière mes oreilles en m’écoutant pleurer, de voir Sawyer et de me confier à elle à cœur ouverte, que Jasper s’excuse et me promette qu’il serait fidèle, mais tout ça : ça pouvait se produire uniquement dans un monde parallèle, dans un monde littéralement parfait. Je refusais de l’avouer mais je croyais encore au prince charmant. Je me blottissais contre Teddy pour décider que j’étais plus forte que ça. Pourquoi j’aurais pas le droit de parler à quelqu’un? Pourquoi j’aurais pas le droit de m’amuser : J’en avais marre. Je me lève d’un bond pour me regarder dans le miroir… J’ai les yeux rougis, mes cheveux étaient tellement ébouriffés que j’aurais pu faire concurrence à un nid d’oiseaux! Une petite douche à l’eau froide rapide et me voici partie… Enfin, presque. Je sortais un verre de vodka-jus d’orange qui trônait dans le frigo depuis que Maia était venue. Je le buvais presque cul-sec. Ça faisait mal à la gorge et on voyait bien qu’il y avait nettement plus de vodka que de jus d’orange mais ça faisait tellement de bien. C’est en attrapant la carte de la chambre d’hôtel et mon petit sac à main que je partais.

    J’entrais dans une boîte de nuit dont j’avais tant entendu parler, toutes les éloges : c’était clair que je rencontrerais quelqu’un ce soir, en plus la Floride c’est tellement sexy. À peine entrée, j’entends un des joueurs de l’autre équipe crier : « Woah! La bombe… » Je roule les yeux et je les salue avec un sourire en coin. Ça faisait du bien que malgré mon statut de jeune fille en couple, j’attirais encore. Je m’avançais vers le bar : une tête familière, ces cheveux si… négligés mais en même temps soignés. Ça ne pouvait pas être quelqu’un d’autre que Nicolàs. Sa silhouette me rappelle bien des choses, notamment le vestiaires. Nous nous étions jamais rendus bien loin mais quand même, il m’attirait ce type et je savais que je jouais avec le feu en m’approchant de lui. Je m’assois par dessus lui, à califourchon, plus précisément. Bien que je n’avais pas touché à une goutte d’alcool, j’avais très envie. Wayne avait probablement entendu parler de mes péripéties à l’hôpital mais je m’en foutais. De toute façon, c’était pas comme si il allait m’en empêcher. Je me retourne vers la rousse qui avait servit les bouteilles à Wayne un peu plus tôt avant de lui demander un shooter de vodka pure. À savoir? Je détestais la vodka. Je retournais mes prunelles vers celles de Wayne et je caressais doucement sa joue. J’ajoutais d’une voix mielleuse…

      Brittany- Console-moi…


    Voilà que tout était dit. Je savais que je risquais ma vie : autant du côté de Wayne que celui de Jasper. Wayne parce qu’il allait probablement en profiter (ce qu’une partie de moi désirait) et de l’autre, Jasper avec qui j’étais en couple qui me disait de rester soft… Parce que je l’aimais. Il y avait tellement d’aspect positifs et négatifs dans ma vie que je ne savais plus trop quoi faire. Bref, j’approchais mes lèvres des siennes avant de souffler doucement quelques mots qui pouvaient me trahir… Mon haleine d’alcool. Je mordillais ma lèvre supérieure en caressant toujours sa joue pour descendre mes mains jusqu’à sa nuque où je remontais ses cheveux pour le masser avec délicatesse.
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MessageSujet: Re: don't give a fuck darling <brittany>   don't give a fuck darling <brittany> EmptyJeu 25 Juin 2009 - 23:25

    Je bois la première bière à proximité de cette bombe à la chevelure de feu. Fuck, c'est qu'elle est on ne peut plus sexy. Une barmaid, putain, c'est pas rien. La bière est pas terrible, mais rien à foutre, c'est de la bière. Ce bordel de breuvage doré que je bois depuis que j'ai 13 ans. Je m'adosse au mur du club, et puis je matte. Simplement parce que ça me fait marrer de voir les filles se trémousser comme des garces sur le dance-floor. Parce que des filles complètement saoules à cette heure, c'est drôle, fuck! Je pose ma bouteille vide tout près, et le mec à côté de moi se met à parler des chaudasses qui se trouvent ici. Ça me fait sourire, et je goûte à ma seconde bière. Il ne se la ferme jamais, ce connard. Je le laisse parler, rien à foutre de ce qu'il raconte. Je croise quelques types de l'équipe adverse qui vienne chercher les embrouilles parfois. Je leur réponds sèchement que leur cul, j'les botte sur le terrain. Et ça, aussi calme qu'un évèque. Fuck, qu'est-ce que je suis chic, comme type. Je fouille dans mes poches, merde, je me grillerais une putain de cigarette. Je passe tout près du bar avec un sourire enjôleur et un clin d'oeil. La rousse se mord doucement la lèvre. Oh fuck, ça va être sa fête ce soir si elle m'allume comme ça.

    Je sors, passe la main dans mes cheveux. C'est chaud ici, la putain de terrasse est bourré de mecs et de filles qui s'embrassent sauvagement. Un sourire à la commisure des lèvres, je m'approche d'une table de filles. Pas mal, je leur demande du feu. J'engage la conversation, l'une glousse. Putain, qu'est-ce que c'est facile! J'me la grille lentement, parce que j'ai foutrement rien d'autre à faire ici. J'attends simplement de voir comment va se terminer l'entretien avec la fille du bar, le reste sérieusement, je m'en fiche. Respirant une longue bouffée de nicotine, je prends une gorgée de bière. Je commence à être à sec. Ça fait quoi, 15 minutes ? À ce rythme-là, j'risque de plus savoir mon nom. Pas de match demain, c'est journée plage. Des filles en bikini, Chelsea avec Jason - ouais bon, ça s'est officialisé qu'on dit - et les cheerleaders et joueurs un peu partout. On m'a dit deux fois qu'ils criaient vengeance. J'ai violé personne, putain, je peux dire qu'elle était foutument consentante, Chelsea. Rien à foutre, au final. Ça pourrait simplement être marrant de sortir les poings. Je suis plutôt sage en Californie, en comparaison. Le babillage des jeunes femmes m'exaspère. Je me tire en beauté, écrasant ma cigarette contre le mur.

    Je pose mon cul sur un banc près du bar. L'autre côté. Putain, c'est elle qui vient me servir. Je lui demande la même chose. Elle me sert un sourire entendu, et magne son derrière jusqu'au frigo. Passant la main dans mes cheveux, je me recule légèrement. Fuck. On s'assoit sur moi. Je sursaute bordel, y'a personne qui était sensé le faire pour l'instant. Tiens, Brittany. Je me détends en reconnaissant la fille avec qui je jouais à chat et chien depuis mon arrivée. C'est que la brunette possède la fâcheuse tendance à m'allumer à fond avant de se défiler. Plus d'une fois, c'est arrivée, et fuck, c'est pas plaisant. Les vestiaires, par exemple, à tenter de me faire avouer que j'avais envie d'elle. En posant mes yeux sur elle, il est évident que tout mec normalement constitué rêve de se la faire. Je la vois demander un shooter de vodka. Je hausse un sourcil, amusé « Tiens, on fait la fête sans garde du corps ce soir ? ». Pourtant, elle se retourne et passe sa main sur ma joue « Console-moi ». La consoler ? De quoi, au juste, à ce qu'on dit à l'UCLA, ça va bien avec Draycott. Reste que ses putains de caresses, elles sont bien. Bordel, ses mains sur ma peau, c'est foutrement agréable.

      WAYNE - « Je sais pas ce qui se passe, ma jolie, mais c'est beaucoup trop beau pour être vrai. Allez viens, on va sur la terrasse »

    Je posai mes mains sur ses jambes pour la relever, mais la voilà qui s'approche de mes lèvres. Putain, qu'est-ce qu'elle est près. J'entrouve légèrement la bouche, sentant son haleine chaude et lourde d'alcool contre les miennes. Si ça en rebute certains, c'est pas mon cas. C'est pas son genre, d'accord, mais je suis pas son père. Encore moins son copain. Elle mordille sa lèvre. Non, fuck, pas ça. Je la dévisage, tenté. Je pourrais, ça serait facile. J'en suis sûr, mais c'est pas aussi marrant. Je la désire trop pour l'avoir si facilement « C'est vodka numéro 5, ça? ». Je lui souris, et je pose mes mains sur les siennes. Je la fais se redresser sans trop de difficultés. Putain, je dois la tenir tout près pour éviter que des mecs l'entraînent sur la piste de danse. Je m'éloigne, oubliant momentanément la torride barmaid. Dehors, la brise est fraîche. Je la laisse se poser, et je bois une longue, longue gorgée de bière « Des problèmes au paradis, Lagerfelt ? »
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MessageSujet: Re: don't give a fuck darling <brittany>   don't give a fuck darling <brittany> EmptyVen 26 Juin 2009 - 20:20

    À toutes les fois que je vais dans un bar, c’est un homme qui me sert. De toute façon, je ne supporte que très moyennement les barmaid et le regard qu’elles ont sur l’homme qui m’accompagne. Mais bon, dans un sens c’est pas comme si j’allais dans les bars à tous les jours. Mais de toute façon, il faut savoir que les femmes les plus belles sont dans les casinos. Plus précisément dans les casinos de mon père. Il avait le don d’engager des femmes superbes… J’étais probablement la seule qui était mineure mais tout de même. Généralement, il les prenait brune, plutôt grande, assez mince avec une jolie poitrine. Il n’aimait pas les fausses blondes et préférait largement les vraies aux yeux bleus ou verts. Vous voyez donc le tableau… Mais avant chaque soirée, on prenait des photos entre nous car nous travaillions toute la soirée et nous étions toutes occupées. Malgré nos caractères bien différents, on s’adorait et on était un peu comme une famille…

    Mais si j’avais su que Wayne draguait la barmaid, je me serais débrouillée pour lui faire savoir que Wayne est mon copain. Égoïste de ma part, peut-être bien mais quand même. Je voulais passer la soirée avec lui, il était ma bouée de sauvetage. Bien entendu, j’aurais pu également la passer dans les bras d’un des joueurs de l’équipe adverse. Il s’approcherait probablement de moi et moi sagement je reculerais en lui glissant un : « Pas avant minuit » mais bien entendu, je serais partie bien avant feignant l’ennui et l’indifférence. Au fond, j’étais une garce inavouée. Et ça me plaisait bien. À quand l’aveu? Probablement jamais mais rien de dramatique, finalement. Demain était une journée plage mais je savais que Chelsea désirait qu’on répète quelques mouvements et mes belles petites fesses, je pouvais y faire attention et me présenter ou bien risque ma vie (ainsi que mon joli petit derrière) et ne pas y aller. J’irais même si j’allais être probablement en retard. Vive les gueules de bois!

    Assise sur Wayne, je ne prononce pas d’autres mots. Il commente sur le fait que je suis seule. C’était la pure vérité mais si les rumeurs disaient que ça allait bien à l’UCLA avec Jasper, c’était presque tout le contraire. On se disputait et on se réconciliait presque aussi rapidement mais je gardais une certaine rancune. Au Mexique, il m’avait dit qu’il m’aimait mais qu’il ne savait pas s’il pouvait me rester fidèle. Ça m’avait découragé à un point fou mais je ne laissais pas cette révélation m’abattre. C’est vrai qu’être en couple, on doit considérer la confiance comme un point important mais à un certain point, je ne savais pas trop si je voulais réellement l’avoir entendu. Mes mains passaient sur son torse et j’avais eu le temps de déboutonner un seul bouton pour passer mes mains à l’intérieur de sa chemise et me laisser le total contrôle. Il me suggère – m’ordonne ? – d’aller sur la terrasse. Il semble s’en amuser en tout cas. Ses mains sur mes jambes, je me relevais sans trop de problèmes. J’ai toujours su que Wayne trouvait les talons hauts sexy sur une demoiselle, c’était probablement l’une des raisons pourquoi j’avais mes Manolo Blahnik dans les pieds.

    Lorsque ma bouche était près de la sienne, il ajoutait légèrement amusé : « C’est vodka numéro 5, ça? » J’avais échappé un sourire en coin mais pas plus. La référence à Chanel était bien évidente mais elle ne m’amusait pas tant que ça. Mes mains étaient dans les siennes, ses grandes mains carrément parfaites qui avaient le don de me faire frissonner. J’aurais bien partit avec quelques mecs danser mais Wayne m’intéressait un peu plus à l’heure actuelle. Aussitôt arrivés sur la terrasse, il m’aide à m’asseoir sur une chaise mais je me relève quelques secondes plus tard pour aller sur lui. Je suis tellement mieux assise sur lui que sur une simple chaise.

      Brittany- T’es plus confortable. Et ouais, quelques problèmes.


    Je soupirais tristement avant de mettre ma tête dans son cou. J’avais le goût de sangloter mais ma fierté personnelle m’en empêchait radicalement. De toute façon, j’aurais eu le cran de pleurer devant Kristen mais pas devant Wayne. Me voir dans des situations de faiblesses, c’était pas la meilleure chose. Je caresse de nouveau la joue du jeune homme sur lequel je suis assis. Je détourne le regard vers la terrasse, je remarque les autres cheerleaders de l’équipe adverse qui semblent bien s’amuser autour d’un verre. Et dire que moi je suis quasiment dépressive. The Loner Cheerleader, c’est bien moi. Du bout des doigts je caresse sa joue, je descends jusqu’à sa nuque et à l’entrée de sa chemise. Je murmure doucement…

      Brittany- Jasper me fait du mal… Psychologiquement, j’veux dire.


    Pourquoi je lui racontais tout ça? J’en ai aucune espèce d’idée… Peut-être pour me soulager d’un poids. En fait, je l’ignore. Jasper me brisait en mille morceaux à mesure que le temps avance et ça ne me rassurait pas le moindre du monde. « Je sais pas si j’arriverai à être fidèle. » Vous voulez répondre quoi à ça? Œil pour œil, dent pour dent? Avec chaque fille que tu couches, j’me tape un mec? Mais voyons! Un Je t’aime de tout mon cœur Jasper et j’espère que tu ne le feras pas. Vous voulez dire quoi? Et moi, l’idiote : qu’est-ce que j’ai répondu? « Embrasse-moi et on en parle plus. » Mon attitude avait été la pire de toutes… Et dire que je lui faisais confiance et qu’il était probablement en train de se taper Maia ou Hope… Mon cœur débattait et s’alourdissait, les larmes me montaient aux yeux. Je les essuyais d’un revers de main impulsif. J’ajoutais avec une boule dans la gorge…

      Brittany- Je sais que tu me ferais jamais ça…


    En fait, qu’il le fasse ou non, mes caresses étaient toujours présentes. Et je m’en moquais éperduement. Qu’il aille voir une autre fille ça je m’en moquais, voir d’autres filles non plus ça m’était tout aussi égal. Mais qu’il parte pour aller en voir une autre : inacceptable. Je me mordille la lèvre inférieure, les yeux pleins d’eau puis je continue de le toucher du bout des doigts avec un sourire forcé. J’étais malheureuse alors qu’en fait : je devrais être la fille la plus heureuse du monde entier. Je suis définitivement anormale.
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MessageSujet: Re: don't give a fuck darling <brittany>   don't give a fuck darling <brittany> EmptyVen 26 Juin 2009 - 22:57

    Bah fuck, c'est que Brittany n'a pas l'air dans son assiette ce soir. Se jeter dans mes bras comme ça, c'est pas désagréable, mais putain, ce qu'elle a le don habituellement de se faire désirer avant. Là, maintenant, la voilà sur mes genoux. Qu'est-ce qu'elle est canon, bordel. Je la regarde, amusé et surpris aussi. Difficile de ne pas remarquer que quelques types autour me lancent des regards assassins. C'est que Lagerfelt, dans la place, elle fait de l'ombre à plusieurs. Je passe une main libre dans mes cheveux ébourifflés, toujours le regard sur la jeune femme qui ne pèse à peu près rien sur mes jambes. Fuck, ça m'étonnera toujours ça. Je prends une gorgée de bière. Le liquide frais s'épanche dans ma gorge tandis que je prends mes aises. Le fait que la brunette soit assis sur moi ne me dérange nullement. En fait, il suffirait de voir la tête des types de l'équipe adverse pour avoir envie de rire. Quel crétins à deux balles! Aucune réaction quand je lui demande où sont les types qui devraient l'accompagner. Aucun commentaire davantage, si elle ne réagit pas, c'est peut-être pas le moment de la pousser à bout. Reste, au nombre de fois qu'elle s'est volatilisé quand j'avais vraiment envie, je le lui devrais bien. Au fond, je suis un chic type, quand je suis pas un putain de connard « C'est un hasard que tu me trouves, ou tu venais vérifier que t'était toujours aussi canon ? ». Je lui souris, puis la déplace légèrement. Pas moqueur pour un sou, c'est plutôt un compliment. Même quand elle a l'air déboussolé, Brittany Lagerfelt réussit sans difficulté à être la plus belle de la place. Pas trop honteux, hein ?

    Non, mais j'ai résisté à ses mains qui s'approchaient dangereusement des boutons de ma chemise. Je suis un putain de dieu. Je la redresse, sans difficulté. Sa main cesse de glisser contre ma peau. Fuck, c'était bien. On prend le chemin de la terrasse, elle a foutument besoin de prendre un peu d'air. Jamais elle avait consommé, et Dieu seul sait les nombreux partys où je l'ai croisé, et où on a échangé oeillades, et une fois ou deux des caresses voilées dans l'ombre. Ça me fait sourire, Brit, y'en a qu'une, putain. Je lorgne sur ses longues jambes dénudées, comme tout mec hétéro de la place. Y'en a un ou deux qui font mine de s'approcher, mais je dois avoir l'air foutrement sérieux, ils s'arrêtent avant d'arriver à destination. C'est que j'ai pas la carrure du mec que l'on peut faire chier et s'en tirer intact. Une fois dehors, la brise me frappe de plein fouet. Bordel, qu'est-ce que ça fait du bien. Je prends une longue gorgée de bière tandis qu'elle s'assoit, mais elle revient s'assoir sur moi. Ça me fait sourire, je la regarde, amusé, se justifier « T'es plus confortable. Et ouais, quelques problèmes ». Sa tête atterrit dans mon cou. Ma main glisse de son dos à sa nuque, où je joue légèrement avec ses cheveux qui sentent bon. Fuck, c'est vraiment du n'importe quoi, Wayne Ledger consoler quelqu'un. Je suis maladroit, putain. J'essaie, parce qu'elle a l'air d'en avoir foutument besoin « J'ai une bière et du temps. Je t'écoute » .

    Je la regarde, sachant pas trop si j'ai dis ce qu'il fallait. Et puis merde, hein, au moins j'ai essayé. Je lui souris quand sa main glisse sur ma joue où j'ai pas pris le rasoir de la foutue journée. Rien à foutre. Elle détourne la tête, je la laisse faire. J'en profite pour boire une gorgée, et je finis la putain de bouteille. C'est que ça va vite ce soir, nom de dieu. Tandis que je m'étire tant bien que mal, ayant toujours la brunette sur les genoux, sa main descend dans ma nuque et sous le tissu de la chemise. Je frissonne, putain, pas possible de faire autrement. Elle sait que j'ai envie d'elle, fuck, pourquoi elle fait ça ? Heureusement, sa voix change le cap de mon esprit, qui commençait à divaguer sur les caresses qu'elle procure, Lagerfelt « Jasper me fait mal.. Psychologiquement, je veux dire ». Elle était mieux de le rajouter, déjà, mes poings se crispaient. Une femme, on la touche pas. Sauf quand on baise, mais jamais on lui fait mal. Intentionnellement. Je suis peut-être un emmerdeur, mais jamais j'frapperai une femme « Fuck, j'sais pas quoi te dire, sauf que tu mérites pas ça Lagerfelt ». Pour qu'elle me l'avoue, c'est qu'elle était blessée, bordel. Pour piler sur son orgueil et sa fierté. Je la regarde doucement, presque avec tendresse. C'est que cette fille, je la connais depuis un moment déjà. Je la serre contre moi, sentant son coeur battre à la chamade. Wow, bah c'est une première.

    Je glisse ma main dans la sienne, la posant sur sa jambe « Je sais que tu me ferais jamais ça ». Je la regarde, les yeux ronds. Fuck, on change de répertoire. Je me suis endormi, ou quoi ? Putain de merde, non mais qu'est-ce que.. ? Je veux pas faire le casse-pied, mais j'aurais jamais penser qu'on me comparerait comme ça à Draycott. D'accord, il avait l'air à apprécier la bonne chaire, mais de là à ce que Lagerfelt croit que j'étais moins cruel, y'avait un putain d'écart. Elle se mordille la lèvre, fuck, qu'est-ce que c'est excitant. Je pourrais tellement, mais non. J'peux pas, pas comme ça, pas parce qu'elle est à l'envers. Ses mains parcourent mon torse, son sourire figé, ses yeux brillants. Je la prend par les poignets, je pose mon front contre le sien. Simplement pour la calmer, je sais pas. Ça m'est venu comme ça. Fuck, quelle situation « Écoute, je suis ta pire référence niveau relation, mais si je ferais pas ça, c'est que tu ressens pas pour moi ce que tu ressens pour lui. T'inquiète, je te ferai pas le coup du type jaloux. Je sais qu'on se plait physiquement, parce que bon dieu, qu'est-ce que t'es belle, mais faut pas. Pas comme ça. Pas pour que tu tentes d'oublier, ça marchera pas, Brit. » ! Il sourit, puis la relâche et glisse sa main sur sa nuque, en souriant « Je suis un coup d'enfer, Lagerfelt, mais ça a rien à voir avec le coeur » .
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MessageSujet: Re: don't give a fuck darling <brittany>   don't give a fuck darling <brittany> EmptySam 27 Juin 2009 - 1:00

    Me faire désirer? J’y arrivais sans problème et ce par n’importe quel homme. J’avais le don de les faire languir, de faire en sorte qu’ils veulent en savoir plus sur moi, qu’ils veulent se rendent plus loin. Si je voulais me les faire sur-le-champ c’était également possible mais généralement, les faire languir, c’est plus drôle. Prenez Wayne, par exemple… Qu’est-ce que je m’amuse follement à le faire attendre, je m’en amuse à un point fou. Bien entendu, ça va arriver un jour. Quand? Ça reste un mystère mais ça va arriver… C’est un désir tellement intense que ça ne peut qu’arriver un jour… Mais bon, en attendant je m’amuse. J’ai un copain, comme toute fille sexy et gentille qui se doit. D’ailleurs, je ressens un regard se porter sur moi, une sorte de regard que j’aime pas tout particulièrement : un regard de jalousie. Exactement le même que j’ai envers Sofia. On me le répète souvent : « Brittany! T’as rien à envier à personne! » mais je complexe toujours sur quelques trucs en ce qui me concerne. J’entends siffler derrière mon passage et telle une célébrité je salue les jeunes hommes… Je regarde Wayne qui se met bien à son aise mais je souris en entendant ce qu’il dit… J’aurais bien répondu que c’est du hasard mais on prend toujours un compliment.

    Je le regarde qui semble un peu surpris que je boive. Je ne suis pas une Sainte comme Chelsea l’est… Bref. Passons, parce que oui : j’ai lu l’histoire de Wayne et Chelsea grâce à la webmiss et je la trouvais un peu ridicule mais à quelque part : je trouvais ça cool. C’était quand même avec Wayne, toute cette histoire. Je ne remarque même pas les jeunes hommes qui s’avancent, mon attention est totalement braquée sur mon héros de la soirée. Il déclare avoir une bière et du temps, je hoche donc la tête. Heureusement qu’il est là parce qu’autrement, je savais que je me ramasserais probablement dans le lit d’un des adversaires… Surtout que Jasper serait très en colère contre moi et contre le type. C’est fou le nombre de trucs que je vois interdis en étant une femme quasiment mariée. Mais sans rire, c’était presque la vérité.

    Après ma confession, je le sentais se crisper, je m’allongeais sur lui en débutant un léger massage. C’est vrai que face à lui, c’est pas ce qu’il y a de plus facile mais bon. Je vois qu’il me regarde dans les yeux, il pourrait détourner le regard vers ma poitrine puisqu’elle est à sa portée. Je mordille ma lèvre inférieure avec un léger sourire en coin. Il ajoutait que je ne méritais pas ça, je le savais déjà. Avec Jasper, j’avais énormément souffert… Trop à mon goût que je n’ose même plus devenir positive et profiter des moments avec lui. Il me serre contre lui puis je soupire, un poids venait d’être ôté. Mais il venait de m’en remettre un en se justifiant sur notre relation… Je ne comprenais pas trop mais je voulais dire qu’il ne me ferait jamais ça, que malgré notre relation purement physique, il ne me ferait pas de mal. Pendant qu’il me parlait, il me tenait par les poignets et je l’écoutais, mon front contre le sien.

      Brittany- Wayne… Prends pas ça pour une déclaration d’amour puisque ça n’en est pas une. Mais rends-toi compte que TOI, en tant que relation purement superficielle je te compare à mon petit ami qui est censé être fou amoureux de moi et je critique mon petit ami. Tu t’en rends compte?


    Je m’étais relevée pour lui parler sérieusement mais je ne me recouchais pas, je préférais caresser son torse du bout des doigts sans le regarder dans les yeux. Je voyais un attroupement de garçons sortir sur la terrasse me regarder. Je me retourne vers eux l’air vachement intrigué. Qu’est-ce qu’ils me voulaient? Les filles de la Floride gloussaient et je retournais m’allonger par dessus Wayne. Je lui faisais un clin d’œil avant de poser mes lèvres contre les siennes. Je ne croyais pas avoir à l’embrasser, ce soir mais il fallait avouer que les types me faisaient peur. Je me relevais légèrement pour les voir partir, déçu. Les cheerleaders de l’autre équipe avaient arrêté de glousser. Quelque chose me disait que ce n’était pas bon signe… Les Cobras gagnaient tout les mains en l’air et j’en étais fière mais quelque chose me disait que l’équipe adverse nous aimait pas du tout! Je passais mon doigt sur ses lèvres, puis avec un sourire en coin j’ajoutais plus ou moins sagement…

      Brittany- J’crois qu’ils étaient venus me voir… Mais je t’aime bien plus qu’eux et j’ai peur.


    J’avais prononcé le « Je t’aime » plus fort que les autres mots pour que les cheerleaders m’entendent mais je savais que Wayne comprenait. De toute façon, ma crise de paranoïa était plus que dingue ce soir, valait mieux pas que les autres soient proches de moi. Il avait toujours eut l’habitude de rester près de moi… Je ne me confiais pas vraiment à lui mais ce soir, j’en avais besoin et Kris était absente. Mon cœur était gros et j’avais peur. La crainte… Mais si la Webmiss parlait comme quoi j’ai embrassé Wayne et dis je t’aime au jeune homme devant moi, j’étais dans le pétrin jusqu’au cou… J’espérais secrètement que Wayne ne dise rien à quiconque. J’étais assez pitoyable à l’heure actuelle…

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MessageSujet: Re: don't give a fuck darling <brittany>   don't give a fuck darling <brittany> EmptyMer 1 Juil 2009 - 0:12

    Y'a un putain de moment dans une vie où on se maudirait presque d'être un « bon gars ». Fuck, y'en a un tas de mecs de l'UCLA qui serait pas d'accord que je suis un mec bien. Pourtant, il y a Brittany bien lovée sur mes jambes, qui me caresse le torse, glisse ses doigts dans mon cou, ma nuque et mes cheveux, et je fais absolument rien. Même pas foutu ma langue dans sa bouche, c'est pas sérieux. Qu'est-ce qu'elle est canon, ce soir, on dirait que le fait qu'elle soit tourmentée ajoute une touche dramatique à son charme. Comme si, bordel, elle en avait besoin. C'est que de notre université, en dehors de Sofia, c'est la brunette la plus chaude de l'endroit. Ce que je partage avec Parker est spécial, tout comme mon jeu avec Lagerfelt. Qu'est-ce que je suis bien, niveau filles, à cet endroit. Putain, c'est qu'elles sont toutes sexy, ici. On dirait que je suis tombé foutument bien, finalement, même si la populace masculine me gonfle. Que des pauvres types qui en veulent à celui qui a plus de veine. Des putains d'emmerdeurs, en majorité. Certains simplement parce que j'ai mis les pattes sur leur jolie porcelaine. Désolé, y'a pas de nom sur aucun postérieurs. J'ai vérifié. Je lève les yeux quand je la vois ravie des sifflotements des taulards de la place. Des putains de moins que rien. Elle vaut mieux que ces désespérés qui sifflent à qui bon en attendant qu'une fille soit trop déchirée pour se rendre compte qu'ils ont l'air de vrais tarés. Ça me fait rire, en même temps, que les filles apprécient pareille merde, au fond. Siffler, c'est pas vulgaire, au fait, Lagerfelt ? Son sourire parle pour elle. Shit, qu'est-ce qu'elle est chaude!

    Quoi qu'il en soit, je m'en fais pas trop. Tant que je suis dans les environs, y'a pas un putain de connard qui pose les mains sur Brittany. Pas que je suis incroyablement jaloux, mais je me vois mal la laisser seule dans l'état qu'elle se trouve. J'vous le jure, j'suis un mec bien. J'aime juste profiter des bonnes choses un peu trop.. en parlant de bonne chose, je me descends une bonne gorgée de bière fraîche. Ça fait du bien, bordel, c'est que je déblatère en compagnie de la belle brunette. Je préfère écouter, franchement. Je pose mes yeux sur elle, l'invite à parler. J'attends que ses jolies lèvres fines s'entrouvent et déverse sa voix et ses propos. J'attends pas très longtemps, en fait. Je reste quand même stupéfait devant ce qu'elle me dit. Fuck, c'est pas toujours le pied dans le petit monde de Lagerfelt. C'est dans un putain de moment pareil que je me sens foutrement bien à ma place. Pas de problème de coeur, j'entre pas en foutu relation complexe. Rien que du sexe pour du sexe. Elle parle de nouveau « Wayne... prend pas ça pour une déclaration d'amour puisque ça n'en est pas une. Mais rends-toi compte que TOI. en tant que relation superficielle, je te compare à mon petit ami qui est sensé être fou amoureux de moi et je critique mon petit-ami. Tu t'en rends compte ? ». Je me redresse, déconcerté. Fuck, je peux pas me retenir, je ris. J'éclate de rire, fuck, c'était beaucoup trop drôle « Oh fuck, pas trop le choix. Je le prends pas comme ça, t'inquiète. Toi non plus t'es pas mon genre ». Je souris, moqueur. Je lui ébouriffle les cheveux. Comme je le fais à CJ, quand elle se prend la tête.

    Ça devrait me troubler plus que ça, ses doigts sur mon torse. On dirait qu'après tout ce qu'elle a dit, ça me ferait bizarre d'avoir envie qu'on s'envoie en l'air. Bien sûr, si Lagerfelt m'inciterait de manière insistante, ça reviendrait au galop. Je suis pas un putain de saint, à la fin, non plus. Pour l'instant, ça va. Bizarrement, elle me fait penser à CJ. Ma CJ, ma bordel de meilleure amie. Elle s'est volatilisée à faire j'sais pas quoi. Ça me crispe un peu, Brittany l'aura peut-être remarqué. Je secoue la tête, passe ma main libre dans mes cheveux, pour me changer les idées. Fuck Lewis à la fin, je suis venu ici pour elle, et elle magne pas son cul jusqu'à ma chambre? Merde à la fin. Revenant à moi, j'ai le temps de voir son clin d'oeil à peine avant que ses lèvres se posent sur les miennes. Fuck, non mais qu'est-ce que.. ? Je réponds, légèrement, j'sais foutrement pas ce qu'elle attend que je fasse. Je vois des ombres se magner, et la brunette qui quitte mes lèvres. D'accord, c'était bon, et je ne serais pas contre recommencer. Je la regarde, amusé, un sourire mutin aux lèvres « J'crois qu'ils étaient venus pour me voir... Mais je t'aime bien plus qu'eux et j'ai peur ». Intonation, à son air, je finis par comprendre. Enfin, je crois. Les filles, putain de mystère, hein ? Quoi qu'il en soit « T'a pas à avoir peur, Lagerfelt. Je me suis jamais fait piqué de filles jusqu'à maintenant ». Je la regarde, attrape ma bière et en enfile près de la moitié « J'suis pratiquement à sec, t'a soif ? »
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MessageSujet: Re: don't give a fuck darling <brittany>   don't give a fuck darling <brittany> EmptyMer 1 Juil 2009 - 1:23

    Ma réputation était bien… Enfin, je l’aimais bien. Autant avec les parents, que les étudiants et je sais toujours quelles cartes jouer. Parlant de ça, j’étais imbattable au Poker, sans prétention. On ne m’avait jamais battu jusqu’à maintenant et les hommes qui croyaient parler avec une jeune fille naïve qui ne comprend pas les règles se voyent surpris lorsque je leur montre mon brelan de roi… C’est surtout mon côté masculin qui ressort puisque lorsque je joue au poker, je joue généralement avec le strip et en plus, je bois de la bière. Je suis une joueuse hors pair, bien que mon père m’ait souvent grondé pour ce talent caché, avec l’argent que je ramassais en une seule année, je pouvais rembourser mes études de médecine au moins quatre fois, pour vous donner une petite idée du lot… Mais d’ici là, je profitais de mes études et des bienfaits qu’il pouvait y avoir… Mais il y avait un seul désavantage et il s’appelle : Sofia Parker. Sérieux, cette fille je l’aime pas. Elle est vraiment sexy, oui je le reconnais, elle est belle et elle a du charme. Personnellement, je la vois plutôt dans un manoir Playboy qu’à l’université mais c’est son droit : tout est possible. Prenez le film : The House Bunny, la fille se ramasse à l’université après avoir passé une nuit en prison parce qu’elle a fait une fellation à un policier qui voulait lui faire passer l’Alcootest... Pourquoi c’est pas Sofia qui est allée à Hollywood tourner le film? On aurait eu la paix pour un petit moment… Bref, j’aime pas cette fille. En plus, elle veut trop retourner avec Jasper et ça m’effraye… La simple idée qu’ils retournent ensemble et que je la vois dans la cuisine en me levant le matin, ça me donne la nausée, cette fille, elle m’enrage. Je sais qu’elle pourrait user de quelques charmes et Jasper retomberait dans ses bras… Pas que je n’avais pas confiance en Jasper mais elle me faisait sentir tellement insécure et tellement… débutante. Je détestais lorsque Jasper me comparait à elle, en plus : mes trois mâles fétiches l’avaient dans leur mire. Je pense notamment à Jasper (bien évidemment), Wayne et Enzo. Je la détestais. RAH! Elle a le don de me faire sortir de mes gonds, suffirait qu’elle soit en face de moi pour que je la… Bon, je vais rester vague à ce sujet puisque certaines personnes l’aiment bien. Je ne lui ai jamais démontré officiellement que je ne l’aimais pas mais Kristen savait à quel point elle représentait un danger pour moi… Un danger mortel. Suite à la constatation que j’avais fait, Wayne se mettait à rire. Je ne trouvais rien de drôle là-dedans… Frustrée, je croisais mes bras contre ma poitrine. « Toi non plus t’es pas mon genre. » Est-ce que je perdais de mon charme ou quoi donc? Ça faisait deux mecs qui me sortaient ça en un très court délai, ça commençait solidement à m’emmerder… Je devrais vérifier sous peu parce que là : j’en peux plus. Je commençais à la prendre comme une insulte! Je suis une femme, j’ai des pouvoirs et je devrais les mettre en place…

    Wayne était crispé d’où la raison où mon massage servait un peu… Mais la présence des autres n’était pas très agréable, pas que Wayne embrasse mal, bien au contraire mais ça m’embêtait un peu d’embrasser quelqu’un d’autre que mon copain. D’ailleurs, le dernier qui m’avait embrassé avait reçu une panoplie de coups… Non mais il l’avait cherché et il savait parfaitement que j’étais en couple. Je lui aurais bien flanqué une droite mais là, c’est mon ego qui aurait pris le coup, j’avais préféré partir en criant, en pleurant aussi. Parce que je savais que lorsque la webmiss le mentionnerait au monde entier : j’allais être dans le pétrin… J’allais être la fille : « Belle mais infidèle » et ça, je ne voulais pas… C’était une réputation que je ne voulais pas acquérir. « T’a pas à avoir peur, Lagerfelt. Je me suis jamais fait piqué de filles jusqu’à maintenant ». Bon, il avait trouvé un moyen de me rendre encore plus mal à l’aise. Je regarde Wayne puis sa bière. Pourquoi pas… J’allais être malade comme un chien mais c’était bien le cadet de mes soucis.

      Brittany- Mouais… Ça serait une idée…


    Je songeais à la bière. J’ignorais s’il allait me pousser de sur ses jambes ou il ferait peut-être venir quelqu’un mais c’était le cadet de mes soucis, je somnolais sur place et j’étais bien sur lui. Toute façon, il m’aurait bougé, je me serais replacée bien rapidement. Encore une fois, je passe le bout de mes doigts sur sa mâchoire carrée… Wayne était séduisant, il avait un petit quelque chose qui le rendait sexy mais je ne pouvais pas dire quoi. Bien entendu, il avait une belle gueule mais elle était un peu trop grande à mon goût de toute façon.
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MessageSujet: Re: don't give a fuck darling <brittany>   don't give a fuck darling <brittany> EmptyVen 3 Juil 2009 - 0:07

    Il y a des gens qui ont peur de tout. De ce que les autres peuvent penser, de ce que le miroir leur renvoie comme reflet. Je dis, FUCK! Si on a pas les putains de moyens de vivre pour soi, bah la vie, elle craint nom de Dieu. J'ai peut-être la réputation la plus sale de toute cette putain d'université à la con parce que je m'envoie en l'air avec des filles plus que sexy, du genre Crystel et Sofia, mais qu'est-ce que j'en ai vraiment à foutre ? Je profite de chaque bordel d'instant en Californie pour faire ce qui me plaît quand ça me plait. Fuck, c'est pas donner à tout le monde, ça. Même des gens qui font la belle vie, avec un tas de tunes, peuvent pas se vanter de pouvoir faire pareil. À voir la tête de Lagerfelt ce soir, on dirait que c'est son cas. Comme à tellement d'autres, merde, qu'est-ce que ça fait chier cette tendance qu'ont les filles à se préoccuper de tout le monde. J'ignore si je me fous le doigt dans l'oeil, mais putain, c'est que Brittany a ce qu'il faut pour être heureuse. Elle étudie en putain de médecine, elle va avoir assez de fric pour faire ce qui lui chante, même si elle semble en conflit présentement, cette fille est amoureuse d'un mec pour de vrai. Je l'envie foutrement pas, l'amour, c'est trop compliqué. Fuck, je la regarde, et je crois qu'elle mérite pas d'avoir une tête pareille. Vraiment, si elle me fait des caresses et du charme comme ça, c'est pour s'assurer quelque chose. Se prouver quelque chose, bordel. Si ça peut lui faire plaisir, je la laisse faire, parce qu'en fait, dur de lui résister, mais elle le fait pour les mauvaises raisons. Je dois pas être un si mauvais type si j'en profite pas, du fait qu'elle soit au bout du putain de rouleau. Je passe la main dans mes cheveux et je la regarde penser, ouais Lagerfelt, t'es canon, t'es intelligente et t'a de l'avenir. « Tu sais Lagerfelt, je sais pas ce que tu fous sur mes genoux si tu tiens à ce point-là à Draycott » Fuck, soit en consciente, c'est pas mon foutu boulot de t'en convaincre ou te diriger. J'suis Wayne Ledger, aka l'emmerdeur, tu te rappelles ?

    Je la vois croiser les bras, se refermant. Putain, qu'est-ce que j'ai dis ? J'y réfléchi, et un sourire me vient. Quoi, elle boude parce que je lui ai dis que c'était pas mon type ? Putain, c'est qu'elle a complètement oublié toutes nos petites écartades par-ci par-là du dernier mois. Avant qu'elle ne change son putain de statut de célibataire. J'ai pas de foutu problème à passer outre, quand la fille en redemande, mais Brittany, elle le prend sérieusement. Ouais, j'ai même été surpris au début. Je pose ma main sur son épaule, la touche du bout des doigts « M'boude pas. Tu sais pertinemment l'effet que tu me fais ». Vrai, elle est belle. Des yeux hypnotisants. Des lèvres attirantes. Un regard pétillant, et un corps de bombe, bordel. En y repensant, ça tient du foutu miracle que je garde la tête froide. Elle m'a embrassé, merde. Pour des raisons malsaines, même pour moi d'accord, mais qu'est-ce qu'on en a à foutre? Je regarde les types s'éloigner et une bande de filles se la fermer. L'autre équipe, pas dur de deviner en fait. Je pose les yeux sur Brittany, trop silencieuse à mon goût. Fuck, reprend-toi Lagerfelt. Je bois une gorgée de ma bière, même si je meurs d'envie de voir la brunette réagir. Elle me tient au chaud, je sens la putain de brise dans mon dos.

    « Mouais... Ça serait une idée... » Sa réponse me laisse pantois. Fuck, qu'est-ce que c'est la poisse de la voir comme ça. On peut pas décemment penser que boire résout les putains de problèmes. Pas quand on étudie médecine, bordel. Je la regarde, songeant presque à m'arrêter là, simplement parce que ça me gonflerait de la voir tenter de se noyer dans l'alcool. Qu'est-ce que je me ramollis, fuck. Je relève la tête, sent ses doigts sur mon visage et tente d'en faire abstraction. Putain, je suis un gars, et c'est une sacré fille. Je fais un signe à un serveur, il approche et zieute sans vergogne Brittany. Elle va peut-être se sentir mieux si on la regarde avec un désir palpable. Même pour moi, putain « Une bière... nan, deux. Une bouteille d'eau pour la demoiselle ». Le type se barre, non sans se retourner une fois. C'était trop tentant « Oh, et mec, n'y songe même pas une foutue fois ».
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MessageSujet: Re: don't give a fuck darling <brittany>   don't give a fuck darling <brittany> EmptySam 4 Juil 2009 - 2:08

    Le bonheur… Tout le monde avait sa propre définition. La mienne constituait à être heureuse dans tous les domaines et là : je touchais au bonheur, ou presque. Bien entendu, ça arrivait fréquemment. Je veux dire que j’obtenais les résultats frôlant la perfection à l’école, j’avais une belle grande famille heureuse, mes amis allaient tous très bien et finalement, j’avais un mec qui était quasiment parfait outre le fait qu’on se disputait quasiment tout le temps. La majorité du temps, j’étais heureuse. Mais les gens qui disent que je mène le style de vie des « Rich & Famous » je les contredis. C’est pas parce qu’on est riche ou encore famous qu’on est heureux. Par exemple, Britney Spears : elle a du être heureuse à un certain moment donné mais est-ce qu’elle l’était toujours? Probablement pas. La preuve : son père devait l’aider à gérer ses enfants, ses finances. Bref : tous ses biens matériaux. Si mon père avait à faire ça… Je crois que je serais encore en plus mauvais état que je le serais vraiment. Pour toute explication, mon père est en prison pour fraude à cause de ses casinos qu’il pratiquait illégalement et tout le tralala. Moi, je m’en fous de lui. Il est en prison, qu’il y reste. Je suis avec Matthew et maman et rien ne peut nous arriver. De toute façon, je sais que Matthew oserait appeler la police s’il venait à la maison. Mais quoi qu’il en soit, pour en revenir au bonheur, j’avais compris avec le temps que les gens pauvres ou dans la moyenne, croyaient qu’être riche rendait heureux. Si t’es matérialiste, probablement que c’est vrai. Si t’as d’autres valeurs : non, l’argent ne fait pas le bonheur. Bien sûr, je ne nie pas son utilité : on a tous besoin d’argent un jour ou l’autre pour une raison ou pour une autre.

    « Tu sais Lagerfelt, je sais pas ce que tu fous sur mes genoux si tu tiens à ce point-là à Draycott. » Je le regarde, il a entièrement raison mais je ne bouge pas. J’aimais Jasper mais avec Jasp’ : je m’asseyais différemment sur lui. Pas de ma faute si je provoquais Wayne involontairement. Mon regard est vague, je ne suis plus là. Je suis vidée, fatiguée, un peu réchauffée à cause de l’alcool et surtout triste. Je soupire puis je pense à Jasper. Les larmes me montent aux yeux, pourquoi suis-je si faible? Je craignais tellement qu’il soit avec une autre fille, qu’il m’oublie… Il me promettait d’essayer d’être fidèle mais moi je faisais quoi là dedans? J’étais qu’un remplacement, une fille qu’on embrasse et qu’on jette sans raison? Ça commence à porter atteinte à mon estime personnelle. « M’boude pas. Tu sais pertinemment l’effet que tu me fais. » Oui je le savais mais je commençais à en douter fortement. On dirait que je perds le contrôle, que je pleure plus souvent. Étais-je enceinte? Je commençais à ne plus en douter.

    Wayne avait fait venir le serveur puis il commandait deux bières avec une bouteille d’eau. J’avais soif et valait mieux que je bois de l’eau si jamais j’avais quelque chose. De toute façon, Chelsea me tuerait demain sur le terrain si je n’étais pas à mon maximum. Je n’ai même pas remarqué le regard qu’il me porte, à dire vrai : c’est le cadet de mes soucis. Je regarde Wayne, j’étais intriguée…

      Brittany- Pourquoi tu lui as dit ça? Remarque que j’le veux pas de toute façon.


    Je débarque lentement de sur lui puis je m’assois sur une chaise aux côtés de Wayne. Je remonte mes longues jambes et j’appuie ma tête sur mes genoux en soupirant. J’ajoutais un « J’sais pas ce que j’ai… » en détournant le regard vers la rue. Des piétons, des voitures, tout ce qu’on aurait pu retrouver en temps normal ici ou ailleurs. La Floride me rendait mal à l’aise, j’avais l’impression de ne pas être à la hauteur. Je doutais de moi et je savais que ce n’était pas un bon moment pour douter de mes capacités à si peu de temps des examens de fin d’année. Les larmes me montaient aux yeux lorsque le serveur arrivait, il me regardait puis il déposait les boissons sur la table et une larme coulait.

      Serveur- Ça va pas?
      Brittany- Je m’en fous. Dégage.


    Le serveur ne se fit pas prier pour déguerpir. Je regardais Wayne qui souriait maintenant. Pfff! Je me levais lentement pour prendre le bras de mon confident de la soirée et le tirer debout. J’avais besoin de marcher. Il laissait l’argent sur la table et nous partions, moi avec ma bouteille d’eau et lui avec ses bières. Je marchais lentement mais lui semblait exaspéré… J’accélérais doucement. Est-ce que je devais lui dire pour mes craintes? J’en sais rien. Mais il y avait des choses que je voulais savoir… Dont une en particulier.

      Brittany- Wayne, j’peux te poser une question?
      Wayne- Mouais.
      Brittany- Pourquoi t’utilises pas ton premier prénom?


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MessageSujet: Re: don't give a fuck darling <brittany>   don't give a fuck darling <brittany> EmptyLun 6 Juil 2009 - 22:14

    Il y a mille et une manière de parler. Moi, j'y réfléchis pas, je pense et je dis ce qui me vient tout naturellement. Merde si ça blesse, merde si ça ne fait pas l'affaire du putain d'interlocuteur. Je commencerai pas à censurer pour les oreilles sensibles, c'est foutrement pas mon truc. Pas mon putain de genre non plus. D'ailleurs, j'ai beau avoir tord, je suis toujours honnête. C'est pas le cas de tout le monde, et particulièrement pas de certaines personnes qui ne veulent pas voir la vérité en face. J'vise pour de vrai personne en particulier, mais fuck, qu'est-ce que j'en ai vu en vingt quelques années des gens se mentir à eux-même. C'est d'un putain de ridicule, pas croyable ! Je ne crois pas avoir le plus brillant des avenirs devant moi. Si je suis à la fac, c'est grâce à ce que je sais faire sur un terrain de football. Si j'y reste, c'est toujours à cause de cette putain de faculté à envoyer mordre la poussière les gens qui s'en prennent aux types de mon équipe. Pas parce que j'excelle en cours. J'suis foutrement moyen, parce que j'en ai rien à foutre. Je suis à des centaines de kilomètres de chez moi, et ma seule famille ici, c'est CJ. Ma putain de meilleure amie pour qui je ferais n'importe quoi. Ma vie, c'est pas celle qu'on rêve de vivre. Mais fuck, c'est la mienne, et je vais en profiter à cent pour cent. Qui dit mieux, bordel ?

    Au regard que me lance Brittany, je vois qu'elle réalise que j'ai raison. Je l'imagine déjà se lever et foutre le camp. Pourtant, elle reste assise là, sur mes jambes, où parfois le tissu de sa robe se relève pour découvrir sa peau douce comme de la soie. C'est d'une cruauté, j'crois que je dois être masochiste à quelque part pour la savoir si proche et faire que dalle. Je croise son regard, passe la main dans mes cheveux. Qu'est-ce que tu fous là Lagerfelt si t'aime Draycott, merde ? Comme c'est illogique, des filles, nom de Dieu! Ça se laisse envahir par certaines vérités, mais au lieu de s'en motiver, ça déprime. J'avais jamais vu Brittany avec une mine comme ça. Même l'étincelle dans ses yeux semble s'éteindre. Elle est toujours aussi jolie, mais elle ne brille plus. Pas ce halo pétillant, ce malice qui la rend d'autant plus irrésistible. Je soupire légèrement en détournant la tête et en cherchant des yeux le putain de serveur. Quand je réfléchis, j'ai besoin de boire. J'me déshydrate foutrement trop vite, j'crois. Je commande, et elle ne rechigne pas. Plus d'alcool pour ce soir, Brit. Elle n'argumente pas, et j'envoie balader le serveur qui la lorgne sans tenter de la jouer discretos. Je le fous devant le mur « Pourquoi tu lui as dit ça? Remarque que j'le veux pas de toute façon... ». Je la regarde dans les yeux, mais putain, qu'est-ce qu'elle me fait là ? Ma voix est plus dure que je l'aurais voulu « Évidemment Lagerfelt, mais on regarde pas une fille comme ça. Pas quand elle est sur les genoux d'un type et sort avec un autre ». Je me mords la lèvre. J'veux pas qu'elle le prenne mal, Brittany, mais la situation était déjà assez ambigüe comme ça. J'préservais son honneur ou un truc comme ça. Ou j'étais peut-être pas à l'aise qu'on la regarde comme ça. Fuck, je protège la copine d'un type qui cherche ma peau. J'dois vraiment être maso « N'le prend pas mal, hein ? Ça te manquait de respect, je trouve ». L'eau arrive, ma bière aussi. Le type en prime. Je lui envoie un putain de sourire, et il se tire.

    Brittany prend place sur une chaise, j'en profite pour me dégourdir les jambes un peu. Pas qu'elle soit lourde, mais c'est au moins 5o kilos pendant un moment, non ? Quoi qu'il en soit, je bois une longue, loooooongue gorgée. Ça me remet les idées en place « J’sais pas ce que j’ai… ». Je détourne les yeux et les pose sur Lagerfelt. Je lui tend sa bouteille d'eau, avec un fin sourire aux lèvres « Tiens bois, ça peut pas te faire de tord ». Fuck, qu'est-ce que je deviens douillet avec cette fille ce soir! J'me reconnais presque plus, bordel. La seule avec qui j'agis comme ça, d'habitude, c'est CJ. Et elle m'envoie balader de temps à autres, avant de sauter dans mes bras. Putain de CJ. Je pars dans ma tête un instant. Je bois. Quand je reviens, le putain de serveur est de retour. Près de Lagerfelt. Je la regarde, mais c'est la larme qui coule sur sa joue qui me saute aux yeux. J'ouvre la bouche, mais j'sais pas quoi dire. Fuck, je la referme, et je tente de sourire. Qu'est-ce que je peux faire, j'suis pas un foutu professionnel des relations sociales. J'ai jamais de copine, c'est trop de boulot. J'ai qu'une seule vraie amie, voire deux avec Sue. Des mecs, ça pleure jamais devant quelqu'un d'autre. Je termine ma bière. J'peux que faire ça.

    Elle me tire par le bras, j'attrape ma bière et balance un peu de fric sur la table. Pas un tas, le mec, je le sens pas du tout. Qu'est-ce qu'elle est lente, Lagerfelt, tout d'un coup. Je retiens une remarque, mais je la sens accéléré. Elle lit dans mon putain d'esprit, ça me ferait presque peur si j'aurais pas une couple de bières dans le corps « Wayne, j'peux te poser une question ? ». J'aurais préféré zappé le moment où je dois répondre, mais c'est Brittany et elle vient de verser une larme. J'ai pas trop le choix, je me vois mal la rembarrer. J'en serais incapable de toute façon « Mouais ». « Pourquoi t'utilise pas ton premier prénom ? ». Je me raidis instantanément. C'est la question à deux balles que j'ai évité toute ma putain de vie. Je me mords la lèvre, et je soupire. Croisant le regard de la jeune femme, je lui lance une réplique de merde « C'est une longue histoire... ».
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MessageSujet: Re: don't give a fuck darling <brittany>   don't give a fuck darling <brittany> EmptyMar 7 Juil 2009 - 21:51

    Pourquoi j’avais choisis UCLA? Je me le demandais. Je savais que Matthew voulait quitter Las Vegas voir même le Nevada. Ce n’était pas parce que je l’avais suivi mais j’avais pensé que Maman avait grandi là-bas, je savais que lorsqu’elle viendrait me voir : elle pourrait aller voir ses amis de collège. Mais avec toute l’histoire de papa, je préférais également m’éloigner des casinos, de la prison où il était. Connaître de nouvelles personnes qui ne me jugeraient pas sur mon passé, personne ne connaîtrait véritablement les Lagerfelt et de toute façon, je savais que Matthew prendrait bien le fait que je sois à la même université que lui, ça lui permettrait de me surprotéger pendant encore quelques années. Désormais, je suis occupée un peu partout. Preuve? Je suis actuellement en Floride. Et encore… J’ai un copain, des amis, une meilleure amie, un meilleur ami, des ennemies et surtout : une famille assez particulière. Ça ce n’est qu’au niveau des relations. Je suis extrêmement occupée avec des activités en dehors des cours. Et il y avait Wayne…

    Wayne avec qui je parlais de temps à autres. Comme à l’heure actuelle. Il tentait de me protéger des autres qui faisaient concurrence à mon copain. En fait, j’en aimais aucun. J’aimais Jasper et c’était tout. Peut-être que dans leurs têtes d’idiots, c’est autre chose. Assise désormais sur une autre chaise, Wayne me tend la bouteille d’eau. Je l’ouvre avec une grâce habituelle puis j’engloutis une partie du liquide neutre que contenait ma bouteille. Je commençais à dégriser de la vodka précédemment avalée et un mal de tête commençait à prendre le contrôle sur ma personne. Pourquoi étais-je aussi confuse? Si mal à l’aise? Je n’aimais pas être comme ça. Douter de tout, douter de rien et avoir envie de mourir comme ça, c’était inhumain.

    Nous marchions maintenant, il faisait nuit et j’ignorais l’heure mais il devait être tard pour les couche-tôt et tôt pour les couche-tard. Je tenais la main de Wayne depuis quelques secondes parce que je savais que je tomberais sous peu. Mon équilibre est compromis, ma tête veut désormais exploser et je commence à avoir un mauvais sens des distances. Je sais que j’ai bien fait lorsque je manque de tomber sur le sol, c’est Wayne qui m’a rattrapé, ça aurait été le pape, ça m’aurait un peu plus surpris. En tout cas, ce soir il prenait vachement soin de moi, il était pas un professionnel avec les relations mais ce soir, il arrivait à ne pas faire en sorte que je me morfonds encore plus. J’avais quasiment tombé et ça, peu de temps après que je lui ait posé ma question, Bravo Brittany : tu fais fort. J’émets un grognement puis je me raccroche à l’index de Wayne pour être sûre de ne pas tomber de nouveau. De loin, on ne nous aurait pas pris pour un couple, seulement deux amis dont un qui ramène l’autre qui est carrément perdu dans ses délires. Je précise que je suis la perdue dans ses délires et que W. est encore capable de marcher. J’entends son soupir puis sa réponse, une longue histoire… Je mourrais d’envie de la connaître évidemment.

      Brittany- J’ai droit de la connaître?


    Je commençais à m’endormir et je retenais plusieurs bâillements. C’était mal mais je devais le faire, je ne voulais pas qu’il croit que c’était le temps de rentrer. De toute façon, j’avais aucune maudite idée de l’endroit où nous allions contrairement à lui (enfin, j’osais espérer). Puis je pensais à mes problèmes avec Jasper et dire que précédemment on s’embrassait collés sur mon lit dans la chambre d’hôtel où il me mordillait les oreilles juste pour m’agacer et j’en riais. Et dire que ce soir, je pleurais sur l’épaule de Wayne. Brittany Ashleigh Lagerfelt : vous avez un sérieux problème.


hj ;; désolée ._. mais j'arrive pas vraiment à faire mieux
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MessageSujet: Re: don't give a fuck darling <brittany>   don't give a fuck darling <brittany> EmptyJeu 9 Juil 2009 - 22:39

    Qu'est-ce que c'est compliqué, les putains de relation humaine! Fuck, je déteste devoir me soucier de quelqu'un d'autre que de moi-même, et même si ça fait de moi un bordel d'égoïste, mes problèmes, bah je les gérais comme je pouvais. La merde dans laquelle je m'enfonçais, je m'en sortais seul, comme un grand. C'était vachement moins complexe que de tenter de comprendre ce qui se passe dans la tête de quelqu'un d'autre. Foutrement moins dur que d'essayer de contenir mon caractère merdique et les répliques à deux balles qui me viennent naturellement, et principalement quand c'est pas le moment. Pourtant, y'a quelques personnes avec qui je faisais un effort. J'ignorais tous les autres avec une réplique acide ou le je-m'en-foutisme typique de ce genre d'emmerdeur que j'incarne parfaitement. Y'a qu'avec CJ que je réussissais à me soucier réellement du sort d'un autre. Ou encore avec mon merdeux de petit voisin dans l'Iowa qui semblait plus ou moins bien s'en sortir, depuis que jm'étais exilé pour le putain de soleil de la Californie. Bah allez savoir pourquoi, merde, ce soir, je prenais sur moi pour rendre service à Brittany Lagerfelt. La même fille qui m'allumait dans les vestiaires y'a moins d'un mois, et avec qui je passais le temps à jouer au chat et à la souris. Fuck, ce soir, c'était pas du tout la même fille. Elle semblait égarée, perdue, fade. Pas ce foutu sourire enjôleur et ses grands yeux pétillants. Nan, ce soir, je la regardais et j'y voyais que de la putain de tristesse, des regrets, de foutus trucs que j'évite habituellement comme la peste. C'est foutrement contagieux, le pessimiste. La vie est trop courte pour le subir. J'aimerais foutrement qu'il y ait plus de monde au courant de cette philosophie, même si elle est à deux balles.

    Je prends une gorgée de bière, tandis que Lagerfelt consomme de l'eau. Fuck, de l'eau, y'a pas truc qui existe plus dégueulasse. Ça lui fera du bien, quant à moi, bah je me contente. J'en suis à je sais pas trop combien, mais son histoire me dégrise. J'en ai même oublier la barmaid absolument sexy qui m'avait plus ou moins invité à continuer les festivités après son quart de travail. On s'envoie pas en l'air ce soir parce qu'on prend soin d'une fille. Y'a pas de justice. Mais Brittany en vaut le coup. Je suis pas un mauvais type, putain, seulement un mec qui aime prendre son pied. On peut faire exception ce soir, si ça en va pour le bien-être de quelqu'un. Je passe la main dans mes cheveux, fuck, j'pense jamais comme ça. Qu'est-ce qu'elle me fait, Lagerfelt ? Les types qui la sondent comme une putain de poupée m'exaspère, le connard de serveur qui la matte comme un morceau de viande, shit, j'agis comme un type jaloux. Possessif. Protecteur. C'est pas mon foutu boulot, c'est Draycott qui a signé le contrat, pas moi, foutre. Je termine ma bière. Laisse un peu de tip sans le vouloir, et me promet mentalement de la jouer moins copain-copain. Après tout, Lagerfelt et moi, hors de notre petit jeu, on se parle pas. On est pas des amis, que des connaissances qui s'attirent. Du moins, c'était le cas. Fuck, aujourd'hui, j'sais pas trop on est casé où. J'suis le type qui lui évite de se faire violer ou piller, ce soir. Et ça s'arrête là.

    Je me rappelle soudainement qu'on était en Floride. On marchait, elle me tenait la main du bout des doigts. J'ignore pourquoi. Où on va? J'ai pas eu l'occasion de visiter la ville, mais on est au centre, non ? L'hôtel où on crèche, joueurs et poms poms girls, doit pas être loin, fuck. J'ai un putain de mauvais pressentiment à propos de Lagerfelt. Quelques secondes plus tard, elle s'effondre. Heureusement que j'ai des foutrement bons réflexes, j'lui évite d'écraser son joli minois contre le sol. La regardant, mi-incrédule, mi-inquiet, elle se redresse tant bien que mal. Qu'est-ce qu'elle me fout là, putain de merde ? Elle grogne, ça ne me fait même pas sourire. Pourquoi elle s'effondre comme ça ? J'suis pas l'étudiant en médecine, aux dernières nouvelles. Me reprennant un doigt, comme pour s'assurer d'un support. J'kiffe pas trop la situation, en fait « Si tu t'effondres à nouveau, j'te prends dans mes bras même si tu veux pas, compris? ». Vaut mieux qu'elle ne discute pas. Je la regarde, d'un air sérieux. J'suis foutrement jamais sérieux, mais là, c'est pas drôle. Putain, vachement pas. Je regarde à gauche, puis à droite. Les bâtiments me disent rien, pour être honnête. Jm'en fiche un peu, je suis pas pressé « J'ai le droit de la connaître ? ». Fuck. C'est toujours aussi curieux, des filles? Je passe ma main dans mes cheveux, lève les yeux au ciel. Elle ne cille pas, bon Dieu. Elle veut vraiment savoir, fuck, c'est merdique en plus « C'est celui du type qui a engrossé ma mère, et je veux rien avoir à foutre avec cette ordure-là ». Tu voulais la vérité crue et sale, Lagerfelt ? La voilà, j'le dis en me dépêchant. J'veux me débarasser du sujet, qu'il se close et qu'on passe à autre chose.
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