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LET'S TWIST AGAIN

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MessageSujet: LET'S TWIST AGAIN   LET'S TWIST AGAIN EmptyDim 4 Juil 2010 - 13:45


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LET'S TWIST AGAIN.
― jude & enzo and ?.



Le jeune Ersley monta alors sur la table de la salle à manger et, une bière à la main, il se mit à hurler assez fort pour qu’on entende un tant soit peu sa voix au dessus du son beaucoup trop fort de la musique : « heeeeeeeeey MACARENA !!! ». Il se mit alors à sautiller tel un gamin sur la pauvre table en bois pour finir par sauter carrément au sol, se mêlant à la foule qui était bien trop disproportionnée par rapport à la superficie de la maison. Ni Jude, ni lui-même n’avaient pensé qu’en mettant simplement une petite annonce sur facebook quant à leur petite fête à deux, il y aurait autant de monde ! C’était incroyable, Enzo était euphorique.

Mais revenons-en quelques heures plus tôt, voulez-vous ?
La maison Ersley n’avait jamais été aussi vide depuis un bon moment. Maia venait de partir pour sa tournée musicale, Leah était à Phoenix pour une durée indéterminée, Liam avait étrangement disparu de la circulation, mais cela ne semblait inquiéter personne étant donné que c’était assez fréquent et leur père était parti pêcher pour le week-end avec un vieil ami à lui. C’était donc le moment où jamais de se lâcher. Les Ersley étaient si nombreux qu’il était rare de faire des fêtes chez eux, mais cette fois-ci était la bonne, une occasion rare de pouvoir faire la fête sans limites ! Jude était donc passé prendre Enzo à l’université vers 19heures. En faite, malgré les interrogations de son frère, Enzo avait refusé de répondre à ce dernier quant à ce qu’il faisait dans la salle informatique de l’établissement à une heure pareil. Enzo avait laissé sous entendre qu’il voyait régulièrement une fille pour s’envoyer en l’air mais refuser de lui dire que cette fille était belle et bien sa sexy professeure de droit, non pas qu’il n’avait pas confiance en son frère, c’était juste qu’il avait promis à Juliet - la professeure en question - de ne le dire à personne, de peur de se faire virer.


    - c’est bon, j’ai quand même le droit de faire des recherches sur internet pendant la nuit, non ?

Il n’avait trouvé que ça pour répondre à son jumeau. Certes, ça n’était pas très malin puisqu’il avait un ordinateur portable dans sa chambre universitaire et un autre dans sa chambre dans la maison des Ersley. S’il avait vraiment voulu allé sur internet, il n’avait pas besoin de se déplacer jusqu’à la salle informatique de la fac. Enfin bon, Jude était intelligent, il n’allait surement pas tarder à le lui dire. Enzo connaissait son jumeau mieux que quiconque, après tout, ils avaient vécu toutes leurs vies ensemble, l’un avec l’autre. Bien vite, ils étaient arrivés dans la cours de la maison familiale, vide, à leur plus grand bonheur. Jude s’était garé et il ne fallut pas plus longtemps à Enzo pour sortir de la voiture et ouvrir la porte d’entrée de la maison. Il se retourna alors vers son jumeau, la mine interrogative :

    - t’es allé faire les courses ou on pioche dans la réserve d’alcool de papa ?

A l’origine, cette fête qui au fur et à mesure des minutes était devenue LA fête de l’année, n’était qu’en petit comité. Il n’y avait que Jude et Enzo, devant la télévision, à boire et manger une bonne pizza. Ils regardaient le sport à la télévision et étaient tout excité parce que leur équipe favorite était en train de gagner et puis, vous savez comment sont les mecs devant le sport à la télévision : ils hurlent, ils crient, ils boivent, ils insultent la télé, ils rient aux éclats… et cette fois n’échappait pas à la règle. Puis, le coup de sifflet final se fit entendre et Enzo se leva, fou de joie et surtout ayant un taux d’alcoolémie dans le sang beaucoup trop élevé. Il riait comme un niait ce qui était typique chez lui lorsqu’il avait bu. Sa tête tournait légèrement mais il avait encore un peu conscience de ce qu’il faisait, c’était bon signe. Il prit son frère dans les bras, exprimant sa joie de voir son équipe gagner et c’est alors que lui vînt cette apparition :

    - Oh Judy ! Et si on invitait des gens ?

Il regardait son frère, ayant du mal à tenir debout. Oui, c’était l’occasion de voir tous leurs amis. Certes, il y en avait certain qu’il se serait bien privé de voir ce soir là mais que voulez-vous, les nouvelles vont vite et malgré tout, les Ersley n’avaient pas prévu autant de personne à leur petite sauterie. Enzo alla alors chercher son ordinateur portable posé sagement sur le bureau dans sa chambre et l’apporta au salon où il le posa sur la table basse, juste devant la télévision, à côté du carton de pizza vide. Il l’alluma alors et après avoir jeté un coup d’œil complice avec son frère, il laissa ce dernier se connecter à sa session facebook et annoncer leur petite fête à leurs amis. Pendant ce temps, Enzo avait finalement abdiqué et était allé pioché dans les réserves d’alcool de leur père. Une fête sans alcool n’était pas une vraie fête et puis avec ce qu’il apportait, il y aurait surement assez à boire pour désaltérer un régiment. Le seul problème que les deux jeunes hommes rencontrèrent fut, cette population bien plus nombreuse que ce qu’ils avaient prévus, débarcant dans leur maison. Okay, ils étaient pas mal connus sur le campus mais de là à se retrouver avec autant de personne. Plus les minutes défilées, plus il y avait de monde et plus Enzo était bourré. Il tenait assez bien l’alcool en règle générale mais pour la peine, il avait vraiment beaucoup bu. Il riait, s’amusait, saluait les gens, même ceux qu’il ne connaissait absolument pas. Le jeune homme avait toujours une bouteille à la main et criait pour tenter de se faire comprendre lorsqu’il voulait s’exprimer. Une fois descendu de la table, le jeune homme aperçu son frère au loin, il se fraya un chemin à travers les gens pour finir assis sur le canapé à côté de son frère. Il passa l’un de ses bras au dessus de l’épaule de son frangin puis, parla le plus fort possible pour que ce dernier entende ce qu’il dise par-dessus le son de la musique.

    - crois-moi, cette fête est LA fête de l’année, brother !

Il porta alors le goulot de la bouteille de bière qu’il tenait dans sa main, à sa bouche et en avala deux grosses gorgées le rendant de plus en plus euphorique. Il finit par poser sa bouteille sur la petite table à ses côtés puis regarda son frère une fois de plus, le voyant étrangement double.

    - alors il parait que tu voulais me dire quelque chose.. Enfin, d’après ce que tu m’as dit sur facebook !

A vrai dire, ça faisait un bon bout de temps qu’il n’avait pas passer autant de temps avec son jumeau. Bien avant la mort de leur mère. Et malheureusement, cette tragédie n’avait fait qu’éloigner encore plus Enzo de sa famille. Mais il y avait quelques mois, il était parti de Los Angeles pour faire une sorte de break et il avait alors compris à quel point sa famille était importante pour lui. Depuis, il avait renoué avec son père et passait plus de temps à la maison familiale. Quant à Jude, il ne savait pas vraiment comment réagir. Son frère était la personne qu’il connaissait le mieux sur cette terre et pourtant, il n’avait rien vu venir quant à son mal être et sa tentative de se suicider. Il s’en voulait et s’il buvait autant c’était aussi pour oublier cette culpabilité ne serait-ce qu’une soirée. Il avait cette impression de l’avoir abandonné alors qu’il l’aimait plus que tout ! Il était son frère après tout et chez les Ersley, bien qu’ils étaient beaucoup de frères et sœurs, ils avaient chacun des liens bien différents. Jude était son jumeau, il avait son sang, son physique et une partie de son être lui appartenait.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: LET'S TWIST AGAIN   LET'S TWIST AGAIN EmptyDim 4 Juil 2010 - 17:26


    La fin de l’année scolaire s’annonçait gaiment à l’université de Los Angeles. Les salles d’examens s’étaient vidées pour finalement lâcher ces étudiants transits par leurs études et leurs exercices plus ou moins difficiles aux joies et périples de la saison estivale. Néanmoins, l’été n’était pas seulement clamé, plusieurs événements pouvaient être à célébrer, allant de la grossesse de Brittany à l’anniversaire de Desiree. En somme, n’importe qui pouvait pénétrer à la demeure des Ersley pour lever son verre à bon lui semblera, de toute manière, nous étions là pour nous divertir et non pour ressasser les ardus moments que nous avait réservés cette année plutôt généreuse, il fallait l’avouer.

    L’annonce du père Ersley qui voulait étonnement s’évader de son quotidien et de son cher travail pour aller traquer les poissons dans une barque au beau milieu de nulle part m’avait totalement sidéré, ainsi qu’Enzo. Rien que le physique de mon père ne s’apparentait pas au pêcheur type, il n’avait rien d’un amateur de poissons, c’était d’ailleurs impossible qu’il cuise le moindre poisson sans avoir l’idée d’en ôter les arrêtes. Mais peu nous importait, cette déclaration bien que surprenante rimait qu’à une chose : maison réservée qu’aux deux jumeaux de la fratrie Ersley, Leah étant partie se ressourcer dans sa ville natale, Maia s’éclatant à une tournée avec Faber Drive, puis Liam déclaré disparu, bien que nous savions tous qu’il devait être à rôder en Arizona avec ses copains.

    D’emblée, nous avions toutefois prévu notre fête le lendemain, favorisant le match que nous attendions tous les deux impatiemment. Néanmoins, lorsqu’il s’avéra que nous étions les vainqueurs du tournoi le plus prestigieux de tous à mes yeux, Enzo se vit transporté d’une euphorie des plus totales, et c’est d’un accord plus que commun qu’une annonce fut établit sur Facebook. Ce soir, ou plutôt en ce début de nuit, rien n’arrêterait les étudiants de Los Angeles ayant un accès à Internet. Tous étaient cordialement invités à la demeure des Ersley et aucune règle n’était établit, mis à part celle de passer un moment des plus mémorables. L’alcool coulait à flot rien qu’avec celui que nous avions acheté et celui que nous avions volé à Liam comme à notre géniteur. On était les rois du monde, plus rien ne comptait, absolument rien, du moment que ce n’était pas quelque chose de fabuleux.

    - Oh Judy ! Et si on invitait des gens ?

    Un enregistrement rapide sur Facebook, un message posté sur le mur d’un parfait nerd, et il ne fallut que quelques dizaines de minutes pour que les premiers arrivants prennent place dans la maison de Sunset Hills. A peine le temps pour que je parvienne à sauver le maximum respectable en les enfermant dans diverses armoires et tiroirs à clef. Il ne manquait plus que la maison se fasse piller comme une banque pour se faire renier par notre cher père. Mais l’essentiel était sauvé, et Enzo mettait déjà le feu à la fête en allumant la chaîne hi-fi du salon ainsi que plusieurs radios dans le premier étage de la maison où tout se déroulait. Rapidement, je reconnus des visages et enfin, tout semblait aller bien dans la vie californienne, enfin, nous respectons les stéréotypes des angelinos au sang chaud. Une heure plus tard, j’apercevais mon frère, encore plus ivre qu’avant, si cela était possible, faire le singe comme beaucoup de ses compatriotes. Il me rejoint non sans difficultés et me hurlait afin de surpasser un maximum le bruit de la musique tonitruante :

    - Crois-moi, cette fête est LA fête de l’année, brother !
    - Elle a bien intérêt ! Vu l’état dans lequel tu seras demain !

    Un couple passa devant nous et je priais le Ciel pour qu’ils n’aillent pas s’isoler dans une des chambres à l’étage. Enfin, si c’était celle de Liam – que j’avais au préalable laissée grande ouverte à toutes éventualités -, cela ne me causerait absolument aucun remord. J’entendis de nouveau la voix d’Enzo :

    - Alors il parait que tu voulais me dire quelque chose.. Enfin, d’après ce que tu m’as dit sur facebook !

    Je riais, amusé par la mémoire de mon double même dans cet état et au visible intérêt qu’il démontrait. Je regardais autour de moi, il valait mieux attendre demain pour évoquer ces choses-ci et profiter pleinement de l’ambiance qui battait son plein. N’était-ce pas la fête de l’année selon le playboy des Ersley ?

    - Ça pourra attendre, je te dirais ça demain avec les Dolipranes. En attendant, santé !

    Je remplissais gauchement de rhum la bouteille de bière de mon frère qu'il venait de finir et garda la bouteille originale pour moi. Je ne comptais pas rester aussi sobre qu’un saint ce soir. Probablement ne buerais-je pas autant que mon jumeau, mais je voulais aussi sentir le plancher sous mes pieds valser au rythme de la musique. Je grimpais sur une table, question d’avoir une vue d’ensemble. Secrètement, j’espérais que Blake se pointent, question de pimenter un peu l’affaire à notre manière bien particulière…


Hj : t'inquiètes bro, c'est parfait LET'S TWIST AGAIN 952227
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MessageSujet: Re: LET'S TWIST AGAIN   LET'S TWIST AGAIN EmptyLun 5 Juil 2010 - 2:27



Un ouragan avait envahi la magnifique ville qu'est Los Angeles. J'étais la seule survivante. Je courais le plus vite possible à travers la ville qui était inondée. Je traversais la celle-ci à pied. Ça fait mal, vraiment mal. Pourtant, même si tout paraissait si réel, je croyais être sous l'effet de drogue. Toutefois, ce n'était pas le cas ; tout était vraiment détruit. Les cadavres de mes amis étaient sur le sol comme de vulgaires chaussettes. Ceux-ci était mort noyés, ou encore blanc comme des draps. L'ouragan me poursuivait, je ne courais plus assez vite. Je n'en avais plus la force. Celui-ci détruisait tout sur son passage. La ville était pratiquement déserte. Il n'y avait plus aucune trace de vie. Malheureusement, je perdis pied et tomba littéralement dans l'eau. L'ouragan me rattrapa. Je n'eus même pas le temps de crier qu'il se transforma en Jude Ersley. Il envahissait mon espace avec ses bras. Les baisers qu'il me donnait me retiraient l'âme comme s'il s'agissait de Satan...

« Vous avez reçu un nouveau message » ; Bon matin belle demoiselle! Est-ce que vous voudriez passer une journée entre fille? Même si vous ne voulez pas je vais venir quand même. (a) Bref, j'arrive dans au moins dix minutes. Je t'aime madame Brittany ♥ Il existe des journée, comme aujourd'hui, où j'aimerais rester dans mon lit toute la journée. Malgré moi, voyant que Brittany allait venir chez moi, il était en mon devoir de me lever de ce lit très, voir trop confortable. « Ah, encore un petit dix minutes de repos et ensuite, je me lève! » Comme à tous les coups, je me rendormis. À peine quinze minutes plus tard, j'entendis des bruits, mais je n'y fis pas attention. « Allez lève-toi ! » Voyant que je ne bougeais absolument pas, elle prit les grands moyens. Elle ouvrit mon rideau ; les forts rayons du soleil éclairèrent ma chambre. Puis, celle-ci ouvrit mon radio pour ensuite le mettre au maximum. Celle-ci vint sautiller sur mon lit en chantant et dansant comme je ne l’avais jamais vu faire. « AHH, mais t'es cinglée ? » Je me levai, puis alla dans la salle de bain afin d’aller prendre ma douche matinale habituelle. Sûrement comme à l’habitude, Brittany m’attendait en regardait l’un des multitudes magazines de modes qui était dans ma chambre. Après quinze minutes, je sortis de celle-ci amenant un vague de vapeur et de chaleur avec moi. « Ça te dis d’aller au centre commercial ? Il faut absolument que je dépense. » Vous aurez pu deviner que je suis une acheteuse compulsive. Brittany se contenta de répondre un simple oui avec un énormément d’enthousiasme. Nous allâmes donc, comme à pratiquement toutes les semaines, dépenser une petite fortune. Enfaîte, le magasinage était l’un de nos nombreux points communs.

Après avoir visitées toutes les boutiques intéressantes, nous retournâmes chez moi pour y passer le reste de la soirée tranquille. « Blake… j’ai mal… au ventre, je crois que je vais vomir » « Non! Pas dans mon auto pitié, on arrive bientôt j’ai qu’à aller plus vite » J’accélérai le rythme puis nous arrivâmes, donc rapidement dans ma villa dans Sunset Hill. Elle se dirigea dans la salle de bain avec un pas très rapide. Pendant ce temps, j’allai sur internet voir les actualités sur facebook. C’est à ce moment que je vis l’annonce que les jumeaux faisaient une fête dans leur villa ayant celle-ci pour eux. J’entendis des sanglots dans la salle de bain. J’y suis allé automatiquement. Elle était assise regardant le fond de la toilette. Je m’accroupis au côté de celle-ci. « Britt qu’est-ce qui… mais merde qu’est-ce que » Elle pleura davantage, je m’approchai un peu pour mieux voir. Je compris donc, que Brittany avait fait une fausse couche et que son embryon ne pouvait plus évoluer. Je l’aidai à se relevé puis je la serra dans mes bras le plus fort possible. Ce bébé ne naîtra jamais, il n’aura jamais la chance d’ouvrir l’œil et de voir le monde. Elle répétait mon bébé sans cesse. C’était une vraie torture de la voir dans cet état. Je l’amenai dans le séjour. Brittany écoute moi, Enzo et Jude font une fête chez eux est-ce que tu veux y aller. oui! Elle essuya ses larmes, puis alla chercher deux bouteille d’alcool que nous buâmes à une vitesse foudroyante, comme si c’était de l’eau douce. Après c’être rapidement maquillé, nous nous rendîmes à la fête.

Arrivé chez les Ersley, j’aidai Brittany à marcher puisqu’elle avait trop bu pour réussir seule. Par chance, je trouvai immédiatement Gavin et lui laissa. Maintenant, il ne me restait plus qu’à trouver les deux jumeaux. Une tâche plutôt difficile, puisqu’il y avait beaucoup plus de gens que je ne l’imaginais. Je demandai à plusieurs personnes, mais aucunes ne pouvaient et voulaient me répondre. C’est alors que je vis Enzo ou peut-être Jude il n’y avait aucun moyen de les différencier, seulement leurs comportements. Jude n’a pas l’habitude de boire énormément, donc le gars avec la bouteille de rhum était sûrement Enzo. « Enzo, t’as vu Jude? » « Je suis Jude » « Ah… Bonsoir, depuis quand tu bois comme ça? J’espère que tu vas avoir assez bu pour que je profite de toi à la fin de la soirée » Je lui fis un petit sourire puis vola sa bouteille afin d’en boire un peu, beaucoup. (a)
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MessageSujet: Re: LET'S TWIST AGAIN   LET'S TWIST AGAIN EmptyLun 5 Juil 2010 - 4:32

J'étais réveillée depuis un bon moment déjà, en fait la question était plutôt avais-je dormi? En fait, depuis que j'avais appris ma grossesse, j'avais l'impression que tout allait de travers. Je me réveillais avec des nausées ou un étourdissement d'enfer. Je ne pouvais pas prendre de comprimés puisque ça allait causer du tord au bébé mais croyez-moi, j'aurais troqué mon âme au Diable en échange d'un Advil qui ne ferait rien au bébé. Mais d'ici là, je mangeais plutôt normalement en revanche. Encore heureux, je me voyais mal faire les courses pour une armée mais mes goûts étaient différents. Prenons un exemple arrivé récemment; je voulais des cornichons avec de la crème glacée aux pistaches mêlés ensemble. Ça aurait rendu n'importe qui malade mais moi, ça m'aurait bien soulagé puisque les deux goûts s'emmêlaient dans ma bouche et me procurait un certain surplus de salive. Alors que j'avais les deux yeux ouverts tel un hibou, je m'étais levée en priant pour que petite crevette se rendorme aussi vite qu'elle s'était réveillée. Je regardais mon téléphone portable; aucune nouveauté. J'étais toute seule dans l'appartement de Gavin puis il m'avait laissé le droit d'y être alors bon. L'endroit était rangé puisque de deux heures du matin à quatre, je n'avais rien à faire. J'avais frotté un peu tout ce qui se trouvait là sans toutefois passer l'aspirateur. Je m'étais fais des légumes sautés et pourtant, le goût ne faisait que m'écœurer. Dommage, ça attendrait après la grossesse... Entre mes folies ménagères, mes crises existentielles de nourriture et ma stupéfiante grossesse, je regardais un peu sur Facebook les actualités de tous et chacun, prendre des nouvelles de Las Vegas et de Nathaniel qui revenait de soirée un peu plus que ivre. Le rejoignant sur Skype, il me disait qu'il était très heureux pour ma grossesse et qu'il espérait me voir gagner un peu de poids. Le temps passait puis je reçevais un message texte de Gavin: « Il n'y a plus de place pour le vol de 9h40, je prendrai celui de 18h49. On se voit plus tard, impatient de vous revoir le bébé et toi. xxx Gavin » Bon... Mon copain reviendrait donc plus tard. Je comptais bien lui texter mes projets de ce soir afin que bon, qu'on s'amuse. En attendant, il est presque 9h et c'est l'heure de réveiller quelqu'un... Pourquoi pas Blake?

« Bon matin belle demoiselle! Est-ce que vous voudriez passer une journée entre fille? Même si vous ne voulez pas je vais venir quand même. (a) Bref, j'arrive dans au moins dix minutes. Je t'aime madame Brittany ♥ » C'était ça mon message, plutôt clair en soi. J'arrivais au coin de chez elle pour ensuite entrer sans même frapper à la porte puisqu'on avait souvent l'habitude de me voir là. Je laisse mes escarpins à l'entrée et je monte au premier pour entrer sans même frapper à la porte; enfin peut-être mais Blake ne bougeait pas d'un poil. « Allez, lève-toi espèce de paresseuse! » lui dis-je en riant. La jeune fille ne semblait pas destinée à bouger. Très bien... De gré, ou de force, tu vas te lever Blake Zoey McBride; crois-moi sur parole! Je me dirigeais donc vers les rideaux de la chambre que j'ouvrais d'un coup de main vif laissant ainsi pénétrer le soleil et la clarté. Je regardais à travers la fenêtre et je tombais sur la piscine des voisins, sourire en coin en y voyant un beau Mexicain... « Dis donc, j'vais déménager ici si t'as une aussi belle vue sur ces hommes... » lui dis-je en riant. Puis j'ouvrais le radio que je montais sans hésitation au maximum. Oh tiens tiens, Memories... Je montais sur son lit et je commençais à sautiller. Je regagnais mon âme d'enfant alors même que je devais étourdir le pauvre foetus dans mon ventre. Aucune fatigue ne me tenait et je préférais danser sur la chanson et même chanter bien que ma voix soit à revoir. « AHH! Mais t'es cinglée!? » Je riais à sa question et son commentaire à la fois alors qu'elle partait à la conquête de la salle de bain. Je continuais un petit moment de sauter et danser sur le lit puis j'arrêtais brutalement le radio pour prendre une des revues de mode sur la commode. Le nouveau Vogue... Je crois qu'il est chez ma mère. Enfin bref, je feuilletais un peu tout ça et je sentais le nouveau parfum de Sarah Jessica Parker avant de regarder la porte s'ouvrir. Elle me suggérait le shopping et immédiatement, mes yeux scintillaient, oui du shopping! Je me levais d'un bond et on allait faire du shopping. Victoria's Secret, Banana Republic, Prada et bien plus encore nous avait accueillies aujourd'hui à bras ouverts.

« Blake... J'ai mal au ventre. Je crois que je vais vomir. » Et elle avait la même réaction que si quelqu'un m'avait dis ça alors qu'il était dans ma porsche. Non... Non... Non! Dès qu'on arrivait je partais à la course vers la salle de bain du rez-de-chaussée. Pas le temps de me rendre au premier, j'allais mourir avant. Cette douleur était si stridente que je me demandais par où ça allait sortir... En haut, en bas? J'espérais que le bébé aille bien. Il fallait qu'il s'en sorte... Il fallait que ce soit simplement une de ces stupides nausées qui me rendait la vie impossible. Après avoir tenté de vomir normalement, je m'enfonçais les doigts dans la gorge afin de dégobiller mais rien d'anormal sortait. Fuck. Fuck. Fuck. Je tirais la chasse d'eau pour ensuite soupirer et m'asseoir sur la toilette, peut-être le bas? Je m'asseyais sans problème puis je sentais une pression de mon ventre se relâcher, un liquide inhabituel... Ce n'était pas mes règles ni même mon urine. C'était … Non. Une pression avait poussé pour sortir. J'avais déjà l'instinct qu'il n'était plus là, qu'il était en dehors de ma vie... Qu'il n'y était plus. Je ne sentais plus sa présence. Je me relevais pour ensuite découvrir le cadavre qui aurait pu être mon enfant. Non... Non... Pas maintenant. J'ai besoin de lui. Le noeud dans la gorge, les larmes aux yeux, je regardais MON bébé dans la cuvette puis je me mettais à sangloter doucement laissant mes larmes couler à flot. Blake m'avait entendu et elle était arrivée dans la salle de bain. Elle regardait la toilette et elle avait compris. Je continuais de pleurer, je n'avais qu'une envie, crier. Crier à l'injustice; pourquoi moi? Pourquoi maintenant? Je voulais mourir... Il devait survivre et moi mourir. Qu'est-ce que j'allais dire à Gavin? Qu'est-ce que j'allais dire à mes amis, à ma famille? Blake me relevait quasiment de force alors que j'étais brisée. Elle me serrait dans ses bras alors que je sanglotais davantage, rien ne semblait s'arrêter. Je n'en avais même pas envie. « C'était mon bébé... Mon enfant... Ma vie... Non... » Ça pouvait pas arriver. Pas à moi, j'avais suffisamment souffert. Jasper et maintenant Gavin... Et cette fois, c'était impossible de fuir. Moi qui croyais que je touchais enfin au bonheur, que je goûtais à tout ça... Ce n'était qu'une maudite illusion!

« Brittany, écoute-moi. Enzo et Jude font une fête chez eux... Est-ce que tu veux y aller? » « Oui! » Aucun doute. J'avais besoin de passer à autre chose, de tout oublier. Je suppliais Gavin de m'oublier alors que moi, je ne demandais qu'à faire une croix sur le passé que j'avais. À force, je savais où Blake planquait ses bouteilles d'alcool. Je partais rapidement puis je revenais avec de la Tequila, de la Vodka et du Rhum. Qu'importe... On allait survivre peu importe ce qu'on allait faire. À même la bouteille de vodka, je buvais. La gorge m'en brulait mais tout ce que je voulais c'était oublier... La douleur, mon bébé et Gavin qui arrivait bientôt. Avant d'être trop ivre, je lui envoyais un message texte. « Je peux pas aller te chercher à l'aéroport... Rejoins moi au 1903 Sunset Hills. Je t'aime. B. » J'essuyais mes larmes et j'entamais un maquillage alors que l'alcool commençait à faire effet.

Blake nous avait rendu jusque chez les Ersley et m'aidait à marcher alors que je tenais les bouteilles. Attention tous et chacun, Blake et Brittany sont dans la place. Enfin... Dès que nous étions arrivées, Blake me laissait entre les mains de Gavin, ah tiens... Il était déjà rentré celui-là? Oups... Ça sentait déjà les ennuis à plein nez. Alors que Gavin s'apprêtait à me prendre dans ses bras, je me reculais et m'accrochais dans... L'air, je sais pas? Puisque je tombais sur les fesses. Roh... La soirée commençait bien mal. Je sentais les reproches venir et je n'avais pas envie de les écouter. Maux de tête avec la musique qui criait presque dans toute la maison. Alors que j'étais sur les fesses, une blonde passait: « Salut Chelsea! » lui dis-je en commençant à la suivre à quatre pattes. Adieu dignité! Gavin me rattrapait assez facilement, beuh c'est pas du jeu, il est debout. Il se mettait même en face de moi alors que j'étais rentrée dans ses jambes. Je relevais la tête vers lui pour dire: « Si t'es gentil, j'te ferai l'amour dans la chambre de Jude? » tentais-je désespérément n'étant pas en pleine possession de mes moyens. C'est en m'accrochant sur lui que je me relevais. Woah. Je baissais mon regard vers mes pieds où j'avais mes talons hauts. Règle #1: ne jamais porter de talons hauts lorsqu'on est ivre. Je les retirais rapidement pour les glisser dans les mains de Gavin qui ne semblait plus rien comprendre. « Tiens-moi ça... » Et je repartais follement dans mon délire en tentant tant bien que mal de courir: « CHELSEAAAAAAAAAAAAAAA... » Ouaiiiis... Je cours mais j'sais pas marcher. C'est à rien y comprendre. Puis lorsqu'elle s'arrêtait, allez savoir pourquoi, je tombais. Roh... Ça sent les ecchymoses demain matin... Je m'éloignais vers la cuisine où il y avait un couple qui s'embrassait à pleine bouche. Beurk. Pas sympa... « Y'a des chambres, vous savez. » Pfff... Quelle garce j'étais ce soir. Gavin n'avait pas eu le temps de prononcer un mot qu'il me poursuivait encore. Je riais comme une gamine et je continuais ma course folle. Gavin se plaçait devant moi et c'est avec une moue d'enfant que je lui disais: « Rooooh! T'es pas sympa! Tu dois me laisser gagner. » Je repartais dans la direction opposée et je revoyais Chelsea mais habillée différemment... Cette fille est définitivement trop forte pour moi. Comment a-t-elle fait pour se changer en trente secondes!?! « CHELSEAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA... » recommençais-je avec un grand sourire alors que la blonde ne se retournait même pas... Pfff!
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Nick Harrison

Nick Harrison
Nicky ;
« fast life, rock life, every night. »

→ crédit : © cyrine&tumblr
→ discussions : 1621
→ anniversaire : 15/11/1992
→ âge : 31
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MessageSujet: Re: LET'S TWIST AGAIN   LET'S TWIST AGAIN EmptyLun 5 Juil 2010 - 5:22

« Oh when I look back now that summer seemed to last forever and if I had the choice, ya I'd always wanna be there those were the best days of my life. » Ces paroles de Bryan Adams qui sont adaptées à la situation présente, et qui donnent envie de chanter à certains, alors que d'autres ne sont que spectateurs de cet événement, passifs comme il n'y en a pas beaucoup. Je suis pas d'humeur à boire énormément ce soir, après tout dépend de ce qui va se passer. Faut dire que c'est le genre de soirée où on rencontre toutes les personnes qui ne doivent jamais se retrouver dans la même pièce. Et c'est en partie ce qui m'incite à rester raisonnable, du moins si j'y parviens assez longtemps, étant donné qu'il m'arrive de flancher, et parfois plus vite que prévu. D'ailleurs après réflexion, je me demande pourquoi j'ai accepté de venir après l'invitation téléphonique que m'avait fait Jude, où j'avoue que je n'avais pas compris grand chose avant qu'Enzo intervienne pour articuler des phrases plus cohérentes. Je sais d'avance que je vais rien foutre d'intéressant pour des raisons que je ne préfère pas étaler et qui me rongent suffisamment de l'intérieur. L'ambiance générale est plutôt bonne, même que c'est le genre de soirée que j'apprécie du début à la fin, sans trop savoir ce qu'adviendra ma personne, une fois avoir terminé les bouteilles que je planque un peu partout, afin d'être servi jusqu'au bout. Sauf que là, je vais me faire un sandwich, ça comblera le vide de mes mains, et je commence à avoir la dalle. J'ouvre donc le frigo de la cuisine, pendant qu'Enzo et Jude font du trafic de boissons par bouteilles, avant de constater que cet enfoiré n'a rien de consistant qui puisse soulager ma faim passagère. Et dire qu'un mcdo serait tellement bien passé… Ben non, de la margarine allégée, de la confiture d'un fruit dont je ne connaissais pas l'identité, des cornichons, fruits et légumes, mais rien qui puisse s'avaler en deux temps chronos. « Vous faites chier. » La bière est consistante elle, et merde ce qu'elle me fait de l'œil cette conne. Je prends la première bouteille qui me tombe sous la main, avant de la décapsuler et de l'amener à mes lèvres afin d'en boire plusieurs gorgées d'affiler. Au même moment, je reçois une frappe derrière la tête qui me fait manquer une gorgée, prêt à m'étouffer et recracher ce que j'ai présentement en bouche, sauf que je me retiens. « Allez Nicky ! Plus vite ! T'enchaineras avec le whisky écossais. » C'est mon enfoiré de cousin qui tente de planifier chacune des bouteilles qui doit finir en ma possession, alors que je lui envoie un doigt d'honneur à la face, parce qu'il me fait chier sur ce coup, et qu'il aurait pu me laisser tranquille. Il y aurait bien une présence dans la capacité de changer mes plans, cette même présence qui fête ses vingt-trois ans, et qui me doit un magnifique tête à tête comme on les connait si bien. Je vais pas la lâcher, maintenant que je suis assez libre pour ne pas avoir à réfléchir de mes agissements. Bref, je fais un tour des lieux, la cuisine commence à me souler grave, et elle ressemble à une patinoire parce qu'ils font pas foutus de savoir boire. Arrivé au salon… « Merde, j'ai perdu mon tampon ! » ça pour de la conversation. « T'es sûre de l'avoir sorti de ton sac ? » J'arque un sourcil, avant de jeter un coup d'œil sur les autres qui sont éparpillées sur le tapis à se prendre des fous rire. « Mon taaaampon ! Je viens d'avoir mes règles putain. Aaaah salut Nick ! T'aurais pas vu un tampon ? Il est dans un emballage blanc, et… » Je lui coupe la parole, parce qu'elle commence à me gaver autant que les autres. « Ferme ta gueule et fais un tour à la salle de bains. » Merde je suis pas une putain de gonzesse, et ça parait logique de se rendre à cet endroit en sachant qu'il y a une boite à pharmacie non. Je reprends quelques gorgées de ma bière, avant de faire demi-tour pour tomber sur un mec de l'équipe de foot que j'aurais dû fracasser depuis bien longtemps. « Alors Harrison comment va Crystel ? Ah c'est vrai, j'allais oublier… Ça fera un peu plus de place pour les autres, remarque. » Il est accompagné de l'un de ses potes qui lui sert d'accessoire, et qui va me servir dans les minutes à venir pour les expulser tête contre tête. S'il y avait bien un sujet à éviter, ça ne pouvait être autre que celui-ci. « Aussi bien que ta mère quand elle prend son pied. Ah c'est vrai, tu le savais pas… Au faite, j'espère que tu prends une commission à chaque fois qu'elle se fait tourner dans ta chambre. T'as bon goût pour les posters. » Je me marre de manière assez ironique avant de tendre ma bouteille, de la même manière que pour trinquer. On fait moins le malin maintenant, et si Ryan ne s'était pas interposé aussi rapidement qu'il l'a fait en me repoussant jusqu'au bout de la pièce, je lui aurais fait bouffer chacune des miettes se trouvant sur le tapis. Merde je me fais chier, c'est quand qu'elle arrive Déesse ?

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MessageSujet: Re: LET'S TWIST AGAIN   LET'S TWIST AGAIN EmptyLun 5 Juil 2010 - 10:25

    J'avais parcouru des kilomètres en très peu de temps. L'aéroport de Glasgow ne permettait pas de rejoindre Los Angeles aussi vite que je le souhaitais. Alors après m'être plaint maintes et maintes fois, on m'avait dit que le plus simple c'était de prendre un avion pour Londres et à Londres de prendre un avion direction les Etats-Unis. Y avait pas plus compliqué... Ma batterie allait faire du trajet. Mais je n'avais pas le choix. J'avais dit à Brittany que je rentrerais bien plus tard du coup, et je ne pouvais pas me le permettre, j'allais être père, ça trottait dans ma tête depuis que j'avais mis les pieds sur le sol écossais, et que j'avais trouvé ce fameux test de grossesse qu'elle avait caché dans un de mes caleçons. J'arrivais pas à réaliser, j'étais trop énergique, je dormais pas, et pourtant le concert d'hier aurait du m'épuiser. On s'était donnés à fond tous les trois, c'était juste génial, les gens avaient eu l'air de bien aimer, et malheureusement, cela signifiait que les moments avec Brittany allaient être bien moins longs, et qu'il fallait que je profite. Mon frère ne comprenait pas pourquoi je tenais à aller à Londres, mais j'irais. Changement de programme, argent à sortir de nouveau. J'étais de plus en plus fauché... Heureusement, je n'emportais plus la grosse batterie, mais bien la batterie électronique qu'Harry m'avait offerte en guise d'aide. J'avais donc laissé l'objet le plus imposant de ma maison à Kilmarnock. Et pendant le trajet, avant de changer d'avion, je me repassais tout en revue... J'avais appris que j'étais père en premier lieu, j'avais même eu du mal à rester ici, je voulais repartir, j'avais laissé la fille de mes rêves, enceinte, seule. Ma mère m'avait assuré que ce n'était pas la mort et que ce n'était qu'un petit weekend. Oui, mais le weekend m'avait paru affreusement long, jusqu'au concert. Là ça avait été tout autre chose. Je prenais du plaisir à jouer, mais en plus à transmettre. J'avais jamais joué avec Charlie, seulement avec mon frère, vivant loin, je m'étais seulement contenté des enregistrements, mais je connaissais tout sur le bout des doigts, et j'étais fier de voir que les gens étaient assez réceptifs à tout ce travail, qui avait été pour le moins compliqué. Et alors qu'on était qu'une première partie, on avait reçu de bonnes critiques, Charlie avait juste géré la chose. Moi, ça m'impressionnait un peu. Ca allait vite. Ca s'était vite terminé, et je m'étais jeté sur mon téléphone après ça, je ne pouvais pas garder ça pour moi, et j'explosais mon forfait en textant Brittany. Je voulais l'entendre, mais j'attendrais d'être seul, car les gars voulaient aussi profiter de ma présence pour me parler de la suite du programme. On était sortis faire la fête, et même si j'avais bien déconné, je n'avais pas trop la tête à ça. Si bien que mon frère se moquait de moi, me rabattant les oreilles à me dire que même les pères de famille s'amusaient, mais que moi, sans l'être encore, j'avais déjà perdu une partie de moi. Non, juste que je m'en voulais de m'amuser, alors que la mère de mon enfant elle passait de sales moments.

    Et le weekend en Ecosse s'achevait. J'étais maintenant en Angleterre, prêt à m'envoler pour Los Angeles, retrouver Brittany, et reprendre ma petite vie paisible. D'ailleurs je recevais un message de sa part, une fois que j'atterrissais, coïncidence. Elle disait qu'elle ne pouvait pas venir me chercher à l'aéroport et que je devais la rejoindre... Bien. Euh non pas bien. 1903 Sunset Hills, ce n'était pas chez les Ersley ça? Merde. Qu'est ce qu'elle foutait bien là-bas? Ce n'était pas comme si j'avais envie de sonner et de dire à Jude et son frère Enzo: 'Salut, je viens chercher ma copine...' Comme d'instinct, j'allais vite sur Facebook sur mon téléphone en attendant que ma batterie électronique daigne pointer le bout de son nez sur le tapis roulant des bagages. Une fête. Une fête avait lieu chez les Ersley. Qui dit fête, dit alcool, et qui dit alcool dit....Brittany et le bébé. Ca y est ma batterie était là. La prenant aussi vite que Flash, je me mis à courir avec le carton sous le bras, bousculant les gens qui râlaient, ouais je n'avais pas le temps de m'expliquer, je m'excusais simplement à la volée. Il fallait que je rentre à la maison avec ça. J'avais plus assez d'argent pour le taxi. Tant pis, je marcherais, avec cette merde qui pesait quand même assez lourd. Et je hâtais le pas, je ne voulais absolument pas que quelque chose arrive, les gens étaient tous juste au courant... Personne ne l'empêcherait. J'arrivais à la maison après avoir chopé le bus en clandestin. Par chance je ne m'étais pas fait contrôler, sinon j'aurais été dans une galère. Rentrant dans la maison, tout était rangé. Je ne me risquais même pas à appeler Brittany, elle devait déjà être là-bas. Même si j'étais conscient que le temps m'était compté, je n'allais tout de même pas y aller ainsi. Une douche, des vêtements propres, et je laissais trainer le reste. Pas le temps. Attrapant ma veste au passage, je sortais, jusqu'à me rendre compte que j'avais pas fermé la porte. Maintenant je pouvais prendre ma voiture, et direction Sunset Hills, genre comme si j'y étais déjà allé...

    Ca devrait pas être bien compliqué, et en effet ça ne l'était pas. Hors de question de me garer devant chez eux, ça devait être plein. Je marchais donc un moment, avant d'arriver devant la fameuse maison des Ersley. Reconnaissable entre milles, il y avait déjà un monde fou devant, et la porte était grande ouverte. Me faufilant parmi certains qui me regardaient bizarrement, j'ignorais et je cherchais des yeux celle qui ne devrait pas être là. En fait, c'est Blake qui me trouva, et elle était en compagnie de Brittany, et de...bouteilles. Blake s'éclipsa immédiatement, et alors que j'allais prendre Brittany dans mes bras, je me pris un sacré vent, et vit ma copine se fracasser au sol tombant sur les fesses. Elle était complètement pétée... « Brittany, putain! » Et elle fit un drôle de numéro, fuyant à quatre pattes. J'avais fait quoi au juste? Je voulais des explications, alors je n'allais pas la laisser filer. La poursuivant, chaque chose qu'elle disait était le fruit de l'alcool. Génial. Je ne relevais même pas quand elle me proposa de coucher avec moi dans la chambre de Jude, je n'étais pas là pour faire la fête, mais pour la ramener à la maison. Elle se relevait, j'allais enfin pouvoir lui parler, et prêt à ouvrir la bouche, je me retrouvais maintenant avec des talons sur les bras. Elle me rendait complètement fou. Finalement, à la poursuivre, je finis par l'attraper alors qu'elle beuglait encore après Chelsea, qui devait surement être sa sœur puisque ce n'était pas la même que tout à l'heure. L'attrapant par le bras, je m'énervais un peu: « T'as fini de me faire courir dans tous les sens?! En plus t'es complètement folle de te saouler alors que t'es enceinte! Tu joues à quoi Brittany?! Et moi j'ai fait quoi dans l'histoire pour que tu m'évites? » Je n'y comprenais plus rien, la musique résonnait un peu trop dans ma tête, j'étais fatigué du voyage, fatigué de lui courir après alors que les autres s'amusaient. D'ailleurs, les gens étaient tellement nombreux...Tous plus jeunes que moi évidemment, y avait qu'un con de 27 ans, c'était moi. Mais j'étais évidemment pas invité, moi tout ce que je voulais c'était ramener la femme enceinte à la maison. En plus, je ne tenais pas à tomber sur tous ces jeunes qui m'en voulaient parce que je sortais avec Brittany...comme Jude, Kristen, Enzo...et d'autres... « Viens on rentre à la maison Britt', t'es déjà assez entamée comme ça... » dis-je n'ayant toujours pas lâché son bras.
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Desiree Callahan

Desiree Callahan
    LUX # I Want A Lover I Don't Have To Love

→ crédit : Twix.
→ discussions : 654
→ anniversaire : 23/04/1991
→ âge : 33
→ études : Cinéma
→ arrivée en ville : 03/06/2010


○ the good life
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MessageSujet: Re: LET'S TWIST AGAIN   LET'S TWIST AGAIN EmptyLun 5 Juil 2010 - 12:18


Il existe certaines personnes pour qui les mots « gueule de bois » ne signifient pas grand chose, tout simplement parce que, concrètement, elles n'en ont pas souvent et ne sont pas réellement en mesure de vous décrire, symptôme par symptôme, ce que l'on peut ressentir quand on en est carrément victime. Desiree était de ces personnes là, celles qui n'avaient pas grand mal à se remettre de la soirée plus qu'arrosée qu'elle avait passée la veille. Certains disaient que c'était une sorte de don du ciel, parce qu'elle n'avait pas à employer les remèdes de grands mères pour évacuer ce mal de crâne gigantesque et douloureux, parce qu'elle n'avait pas une tête de zombie le matin devant la glace. Bien sûr, comme tout le monde, le matin, au réveil, elle avait de petits yeux et n'était pas particulièrement bien coiffée, mais elle n'avait jamais le teint blafard -sauf s'il était malade- et n'avait pas de grosses cernes sous les yeux, qui lui donnaient 50 ans de plus. Alors, oui, beaucoup l'enviaient, mais elle, elle répliquait simplement que si eux étaient sujets à toutes ces gueules de bois monumentales, c'était tout simplement parce qu'ils étaient de petits joueurs et avaient de petits bras, qu'ils ne buvaient pas assez, pas assez souvent, et qu'ils n'avaient pas habitués leur organisme, c'était tout. Cependant, lorsqu'elle se payait une bonne cuite, elle n'était pas forcément debout à 8 heures tapantes et prête à se taper le marathon de New York dans la foulée. D'abord, on n'était pas du tout à New York, ensuite, elle estimait qu'elle se levait suffisamment tôt comme ça tous les autres jours de l'année -hum hum- et qu'elle pouvait au moins pioncer un max' certaines fois sans que personne ne se trouve assez malin pour faire un petit commentaire. De toute façon, personne n'osait réellement, puisqu'elle était d'attaque pour sortir les gants de boxe dès le premier pied posé au sol, et même avant ! Ce matin, elle s'était levée à 14 heures 30, dans sa piaule, à la Villa qu'elle occupait le week end et certaines fois dans la semaine, son pied à terre en quelque sorte car elle était toujours à naviguer par monts et par vaux ! Après avoir avalé son habituel petit déj', à savoir un verre de jus multivitaminé couplé à de la vodka & un yahourt nature dans lequel elle avait rajouté sans cesse trois tonnes de sucre, elle avait filé prendre une douche, se brosser les dents, les cheveux, se maquiller, et enfila à la va vite un haut de maillot de bain et un bikini, et avait passé par dessus une robe tunique plus qu'élimée puisqu'elle l'avait depuis ses 16 ans et qu'elle était usée jusqu'à la corde au presque -elle était surtout bien trop courte- et avait enfilé un mini short en Jeans plus que mini. Passant devant la porte de la chambre de Caden, qui avait lui aussi ce même pied à terre qu'elle, elle avait tambouriné le bois de toutes ces forces, criant à son cadet qu'elle allait surfer et que s'il voulait venir avec elle, il allait devoir se bouger ! Mais Caden était déjà levé, à bricoler le moteur d'une des nombreuses voitures garées un peu à l'arrache partout. Elle manqua de lui fermer le capot sur la tête, prétextant, en roulant des yeux, qu'elle ne l'avait pas vu, plongé presqu'entier qu'il était dans le moteur, et qu'il ne fallait pas en faire toute une affaire ! C'était ce moment là qu'il avait choisi pour lui sauter dessus en lui souhaitant joyeux anniversaire. Ce n'était pas qu'elle avait zappé, juste que c'était pas encore l'heure ! Quoi qu'il en était, il avait refermé le capot de la voiture et lui avait tendu les clefs du véhicule, qui était son petit présent de la part de ses 2 frères cadets. Une Saturn VUE métallisée, dans le coffre de laquelle ils glissèrent leurs surfs respectifs. Puis étaient arrivés sur la plage qui avait eu leur coup de coeur du jour. Enfermant dans la voiture toutes les petites affaires leur étant inutiles lorsqu'ils surfaient, se mettant en tenue, c'est à dire en short de bain pour Caden et en maillot de bain pour Desiree, se saisissant de leurs planches, ils avaient foncé se payer leurs premières vagues. Mettre des combi' ? Très peu pour eux !

Elle était restée plus longtemps que lui dans l'eau, à surfer, ou simplement à s'allonger sur sa planche et à avancer à la force des bras qui faisaient ici office de rames, Monsieur s'étant un peu ramassé dans l'une des dernières vagues qu'il avait surfé. Effectivement, il saignait un peu sous le menton, aurait tout au plus trois points de suture, mais après tout, c'était sa faute, il n'avait qu'à s'en prendre à lui même de ne pas avoir su se réceptionner comme il le fallait sur sa planche après s'être laissé un peu trop emporté par un rouleau. Lorsqu'elle le fit se redresser de la serviette où il avait posé son séant, elle regarda en sa direction, avant de se demander pourquoi ce crétin agitait ainsi les bras. Bien sûr qu'elle savait où il était, il était con ou quoi ?! « Mais oui, j'te vois, crétin ! » Le sens du vent portait dans le bon sens pour que son message parvienne à son frère cadet, d'autant plus qu'elle s'était rapprochée du rivage, alors pourquoi continuait-il à agiter aussi frénétiquement les bras ?! Il mettait ses mains en porte voix, mais elle n'entendait absolument rien de ce qu'il hurlait, parce qu'il hurlait, ça, c'était sûr, vue la tronche des gens assis autour de lui ! Elle n'avait pas le choix et dû quitter cette eau dans laquelle elle était pourtant si bien. Mais il allait s'en manger une s'il l'avait dérangé pour rien. Hélas pour elle et ses envies de cogner, il avait eu raison de l'interpeller : une méga fête était organisée chez les Ersley. C'était ça qu'il hurlait depuis tout à l'heure, et ça aussi qu'il lui dit en lui tendant son LG enV VX9900. En guise de remerciements, elle le frappa au niveau de l'épaule. « Hey ! Nan mais ça te prend souvent ?! » « Toutes les fois où tu joues au con Caden Storm Callahan !! Tu pouvais pas le dire avant ?! C'est, genre, l'une des plus grosses fêtes de l'année, c'est, genre, mon anniversaire, et toi ... Je devrais te tuer pour ça ! » « Mais bien sûr ! » Envoyant un regard rieur à son frère qui, lui, roulait des yeux devant le petit manège de sa soeur, auquel elle l'avait depuis toujours habitué, Desiree décida d'ores et déjà qu'elle serait de la partie ! Le seul souci, c'est qu'elle était trempée, que ses cheveux étaient collés par le sodium de la mer, et qu'elle n'avait pas les habits adéquats ! Merde, et pas le temps de rentrer à la Villa, ou elle allait passer trois plombes à faire tout ce qu'elle avait à faire ! Okay, bon, très bien, elle allait devoir élaborer un plan, et c'était déjà en train de se faire dans sa tête, juste là, maintenant ! « You're in ? » « Ouais, bien sûr, mais je vais sans doute d'abord repasser à la villa, pour me changer ! » « Pas moi ! Je file direct au magasin le plus proche, je m'achète un truc à me mettre, de l'alcool, plein de trucs, je téléphone au livreur de pizza, et je file direct chez les Ers'. Donc, tu rentres à pattes, ou tu fais ta pute pour trouver un chauffeur ! Ciao ! » Sans lui laisser le temps de répondre, Desiree avait enfilé en 4ème vitesse ses fringues, s'était saisie de son sac et avait planté son frère sur la plage, lui laissant les planches de surf en garde !


30 minutes plus tard

Putain ce qu'il y avait déjà comme voitures garées devant la Villa ! Elle galéra un peu pour se garer, surtout que sa Saturn prenait pas mal de place. Mais elle était championne des figures en 4 roues, cela ne posa pas autant de problème que cela aurait pu au final. Première étape, filer prendre une douche, rapide, et discrète, histoire que personne ne se prenne de l'envie de venir l'attaquer sous la flotte ! Au final, elle était repassée chez elle avant d'aller faire les courses nécessaires, parce qu'elle puait vraiment trop le sel. Sautant hors de son véhicule, elle retomba pile poil sur ses Jimmy Choo, sans se fouler ne serait qu'une seule cheville. Ouvrant le coffre, elle soupira devant l'ampleur de la tâche : elle avait quelque chose comme 10 packs de bière, trop de bouteilles de vodka, téquila, Smirnoff et autres alcools, des tas de paquets de chips, et elle avait sans doute vidé les stocks de pizza de l'une des entreprises alentours, qui allait normalement débarqué dans 10 minutes grand max' maintenant. Okay, elle était athlétique et sportive, mais elle allait tout de même avoir besoin d'aide. Ne perdant pas plus de temps, elle entra dans la villa, dont la porte était grande ouverte parce qu'un premier fêtard en était déjà rendu à se vider de ses tripes sur le palier. L'un des copains du pauvre malheureux tenta de le guider plus loin, hors du passage, mais ne réussit qu'à se faire vomir sur les pieds ! En voilà un qui était récompensé de sa BA de la journée, ça oui ! N'y prêtant au final pas plus attention que cela, la jeune femme pénétra dans la villa, et tenta de se frayer un chemin dans toute cette masse de gens. Mais en grande majorité, les gens s'écartaient d'elle, parce qu'elle avait un physique assez imposant, et parce que tous ces gars n'étaient pas encore assez murgés pour ne pas capter qu'en étant serviable avec elle, ils pourraient en tirer sans doute bénéfice. Des claques ouais ! Malheureusement, il y avait déjà des grands malins ... « Callahan ! Tu veux un câlin pour ton anniversaire ? » « Mon prénom, c'est Desiree. Je réponds aussi à tout un tas d'autres surnoms, de la part de mes amis, mais t'es pas mon ami, tu peux la bière, et ... Un drôle de truc aussi, et j'ai sûrement pas envie de te faire un câlin ! Peut être qu'avec la poubelle, dehors, t'auras une chance ! Et ça, c'est confisqué ! Ho, et merci d'avoir pensé à mon anniversaire » Nan mais il venait de se coller à elle, avec quelque chose ressemblant à un couteau Suisse dans la main, sans doute parce qu'il venait de se décapsuler une énième bouteille, et c'était dangereux de tels objets. Le repoussant vers un groupe de garçons, qu'elle reconnut pour être des joueurs de basket, elle lui prit son couteau, avant de jouer avec. Arrivant près d'un canapé, qui faisait office de lit, ou un truc dans le genre, à deux jeunes gens visiblement pressés de se faire la fête, elle quitta ses chaussures, un instant, histoire de ne pas planter ses talons dans le cuir, ce serait réellement stupide. Se hissant sur le dit canapé, elle porta deux doigts à sa bouche et se mit à siffler, au dessus de tout ce vacarme, pour attirer l'attention. Comme si elle ne l'avait pas déjà fait ! « J'ai tout un tas de trucs dans le coffre ! Des volontaires pour jouer les porteurs ?! » Plusieurs garçons se poussèrent du coude, se précipitant vers elle, et la jeune femme roula des yeux. Une vraie basse cour de coqs, sérieux ... « Okay, je suis la Saturn métalisée garée devant ! [...] L'espèce de gros 4x4, c'est mieux ?! Allez, go, au boulot ! » Quelle capacité à haranguer la foule, incroyable ! Redescendant de son perchoir, elle tendit les clefs à l'une des cheer', qui s'était proposée pour fermer le véhicule une fois que la marée de porteurs aurait fini son boulot. Enfilant de nouveau ses chaussures, elle piqua le verre en plastique que tenait un joueur de l'équipe de foot, et le vida, cul sec. La couleur orange fluo d'un surligneur, le goût d'un bain de bouche à la menthe verte extra forte et d'un Malabar bi-goût, la consistance à mi chemin entre le jus et la purée de fruits, bref, c'était écoeurant, mais sûrement très alcoolisé ! Visiblement, elle venait de décoincer les gens, qui semblaient se bouger un peu plus au lieu de rester en tas, à moins que ce ne soit parce que, soudain, accueillis par des cris de joie, les livreurs de pizza venaient d'arriver. Ils avaient pas mangé depuis 1000 ans ou quoi ?! Et ils avaient régressé au stade Cromagon pour émettre des hourra si bestiaux ? On se croirait les vestiaires des joueurs de l'équipe de foot avant un match ! Yep, elle y était déjà allée, yep, c'est interdit, surtout avant le match, quand on est cheer' et donc une fille, mais ... Et alors ?! Alors qu'elle progressait de plus en plus loin, les premiers porteurs revenaient avec les paquets, et elle ne se priva pas pour piquer dans l'un d'entre eux un paquet de marshmallow, qu'elle ouvrit d'un coup d'ongle. Relevant la tête, elle soupira de soulagement en apercevant Ryan et Nick. « Merci ! Two of my boys ! Je suis sauvée ! Putain, mais Jude a invité toute la ville ou quoi, y compris les décérébrés ?! Y en a un qui me menaçait avec son couteau suisse ! Tiens, Ryan chéri, cadeau ! Hey, Apollon, t'es contrarié pour faire cette tronche ?! Y avait rien à bouffer j'imagine ! » Mangeant marshmallow sur marshmallow, elle piqua une nouvelle fois le verre d'un jeune homme, qui n'avait qu'à filer en prendre un autre, après tout, s'il n'était pas content ! Portant le verre à ses lèvres, elle se livra malgré elle à une nouvelle expérience. « Qui fait des trucs comme ça ? C'est juste ... Immonde, et pourtant, je suis sûre que y a que des bons trucs dedans ! Yeurk ! » Ouais, immonde, mais cela ne l'empêcha pas de finir le verre vite fait. « Oh, regardez, c'est ... Je sais plus qui, mais on va le voir, allez ! » Collant d'emblée le paquet dans les bras de l'un des deux, elle attrapa l'autre par la chemise et le traina avec elle.


Dernière édition par Desiree G. Callahan le Lun 5 Juil 2010 - 19:19, édité 1 fois
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Ryan Walker

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MessageSujet: Re: LET'S TWIST AGAIN   LET'S TWIST AGAIN EmptyLun 5 Juil 2010 - 17:46

    Ca y est, c'était enfin le Jour J. Ou plutôt le soir S. Ryan en avait entendu parler partout. Que cela vienne des petits flyers cheap dans tout les casiers une fois par jour, les affiches de merde affichés dans les coins des étudiants secrets, eh oui, pour éviter que tout les professeurs et compagnie soit au courant, la pub active de mademoiselle Callahan, il fallait être à la fois sourd et aveugle pour ne pas être au courant de cet événement. Ryan avait été bien sûr également au courant de la fête des jumelles, bien qu'ils ne les connaissent pas et avait dit qu'il viendrai, il avait eu un contretemps à ce moment là et avait complètement oublié d'y aller. Surtout qu'a l'heure ou il y serait allé, il serait probablement ennuyé à être le seul encore sobre, voir tout le monde bourré, des gens qui baisent a droite à gauche, les vomis partout sur les baskets, une autre fois merci. Ryan préféra donc ne pas s'y rendre. La fête des Ersley avait l'air cependant plus cool, bon même si tout le quartier était aussi invité à cette énorme fête. Il avait mieux prévu son coup ce coup là et comptait y aller avec Alex, car il savait que ce dernier buvait moins que lui et pouvait toujours le raccompagner si la soirée tournait mal, il serait plus en sécurité avec Alex qu'avec quiquonque. Cependant Ryan était un peu à la bourre. En effet, il n'avait pas vu le temps passer devant ... Made sur MTV. Eh oui, une meuf super moche voulait devenir reine du bal de fin d'année, et elle était devenu tellement belle et sexy à la fin que Ryan ne pouvait pas décrocher les yeux de la TV avant d'entendre le verdict fatal. Bien sûr elle gagna comme à chaque fois dans cette émission, et Ryan se fit incendier par Alex au téléphone. Ryan n'était même pas encore habillé et douché. Il tenta d'un air sérieux mais néanmoins pas très crédible de s'excuser:

    " C'est pas de ma faute, tu l'aurais vu la nana de "Made" , elle était tellement folle, j'étais comme captivé devant l'écran. Toi t'as pas vu le thon que c'était avant aussi, tu ne peux pas comprendre."

    Bref, Alex s'arrêta un peu avant de repousser sa guelante, et tandis qu'il décidait à monter et attendre Ryan chez lui plutôt que dehors, Ryan alla se cacher dans la douche histoire de ne pas se prendre une rouste ou avoir à faire face au regard noir de son ami. Il se doucha rapidement et mis un peu de Axe, une espèce de connerie française qui apparemment, "selon la légende" comme on dit ramène plus de meufs. En tout cas, Ryan avait vu quelques pubs sur le net et avait les avait trouvées plutôt drôles, si bien qu'il en achetait online. Vous avez dit naïf et débile? Bref, il opta ensuite pour son parfum Calvin Klein "One" , un jean Diesel taille basse avec ses chaussures Feiyue et un T-Shirt Pepe Jeans noir accompagné d'une ceinture Paul&Joe. Ryan aimait rester décontracté et à la fois classe. Ryan revenait dans le salon et attendait l'avis de son cher ami. Mais apparemment celui-ci e boudait, en effet, Alex était toujours à l'heure partout et détestait les gens en retard. Il est vrai que la ponctualité et Ryan n'étaient pas de bons amis. Avec Ryan c'était quitte ou double : soit il arrivait pil poil à l'heure, soit il était en retard d'une bonne dizaine de minutes. Ce dernier se gratta les cheveux et regarda l'heure: ça va, il n'avait pour l'instant que sept minutes de retard! Ryan tenta alors de détendre un peu Alex et lui dit avec un air de baba cool:

    " Eh mec desestresse, il y a tout UCLA à la fête, ils sont sûrement pas entrain de nous attendre à l'heure qu'il est. Si c'est pour l'alcool que tu t'inquiètes, détends ton string car on doit en acheter de toute.."

    Alex le regarda avec terreur. Ryan avait ommis ce petit détail. Il devait acheter de l'alcool. Donc en fait, non seulement ils étaient déjà en retard, mais en plus, un quart de l'ambiance qui allait se dérouler dans la soirée dépendait de lui. C'est limite si Alex le traîna par la peau du cul jusqu'à la voiture et l'emmena au supermarché le plus près. Ryan acheta donc trois bouteilles de vodka, une cachaca et un Malibu pour les exotiques, une bouteille de rosée pour les raffinés, un peu de bière et du Martini. Heureusement que son passeport était resté dans la poche de son jean qu'il n'avait pas mis depuis des mois car le gérant lui demanda une carte, un peu étonné par autant de quantité. Ryan fut un peu exaspéré qu'on est encore à lui demander sa carte à 23 ans mais bon , que voulez-vous. Ils arrivèrent donc rapidement à la soirée, et Alex aida à porter le gros sac rempli de boissons de Ryan, tout les deux tentant de circuler dans la foule Uclienne invité. Ils arrivèrent rapidement dans le grand salon ou le "bar" ou plutôt la grande table de marbre avec toutes les boissons que tu veux à volonté, et en brandissant le sac à Enzo, ou Jude bref un Ersley pour montrer leur récolte et les saluer, posèrent tous sur la table, Ryan eut à peine le temps de faire ouf et taper sur l'épaule de son poto que Alex était déjà parti on-ne-sait-ou. Sûrement retrouver sa dulcinée. Ah, et si seulement Ryan en avait une de dulcinée. Une fille que en soirée, tu peux interrompre à n'importe quel moment, n'importe ou, n'importe comment juste sous prétexte que c'est ta nana. Enfin, il y avait Sawyer, avec elle, il pouvait faire la même chose, mais sans pouvoir vraiment montrer son amour, bien au contraire. Bref, il se surprit à la chercher des yeux, et ne la trouvant pas, il prit sa petite bouteille de Martini et se barra à la recherche de gens qu'ils connaissent bien. Car, le coin ou il était, il n'y avait que des boloss ou nerds. C'est alors qu'il se trouva nez-à-nez avec NIck, les sourcils froncés et le poing fermé. Ryan regarda l'autre mec, regarda Nick, regarda l'autre mec, regarda Nick et en moins deux l'écarta très très loin de cet abruti qui remuait avec vulgarité le sujet de Crystel. Ryan prit la bouteille que Nick avait dans les mains, un bon choix d'ailleurs, un whisky écossais ou un truc indéchiffrable mais qui avait l'air bon. Il lui fila sa bouteille et lui dit avec un petit sourire:

    " Te prends pas la tête pour ça, t'es passé à autre chose non? Tiens un petit Martini pour te requinquer, rien de mieux. "

    C'est à ce moment là que notre militante de soirée, Desiree Callahan arriva. Toujours aussi belle et souriante. La jeune femme qui fêtait son anniversaire tout de même. Elle arriva vers les garçons et prit son air habituel, toujours entrain de bouger et parler sans s'arrêter. Elle lui fila d'ailleurs une espèce de babiole sans intérêt que Ryan accepta cependant avec plaisir. Ryan fut plus rapide que Nick et la prit par la taille en lui disant d'un petit air doux en lui faisant un bisou sur la joue et lui dit:

    "Encore joyeux anniversaire ma fêtarde pour tes putain de 23ans, amuse toi bien ce soir, ce soir est ton soir. "

    Il s'éloigna un peu ensuite pour la laisser avec Nick qui avait apparemment beaucoup à lui dire vu l'impatience qui se lisait sur son visage. Il aperçut alors de loin sa chère Britanny. Celle qui ne comprenait plus. Il l'avait vu dernièrement célibataire. Il l'a ensuite aperçut de retour avec Enzo, et maintenant, il la voyait au bras de "Ce" Gavin, en cloque et avec un air un peu exténuait, entrain de courir droite à gauche. Il s'approcha alors d'elle tandis que son Gavin lui parlait tout bas, tentant apparemment de la raisonner. Ryan n'aimait pas ça, il l'avait vu aux bras de pleins de garçons avant lui, et pourtant quelque chose n'allait pas. En tout cas quelque chose n'allait pas pour lui. Il mit un petit bras comme pour dire stop à Gavin et lui tendit sa bouteille de whisky écossais comme pour lui faire plaisir, il passa le bras autour de Britanny, et feignait de faire le mec cool et posé, rajoutant une pointe d'orgueil et ironie à la fin de sa phrase:

    " Bonsoir Mademoiselle Lagerfelt, vous passer une agréable soirée avec votre Ecossais, il y a fort longtemps que je ne vous avais pas vu, les nouvelles sont bonnes apparemment, le polichinelle dans le tiroir se porte bien? "
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Chelsea Williams

Chelsea Williams
chelsea ☂
« you can only show feelings when you feel yours in jeopardy. »

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→ crédit : REMEMBERhope & TUMBLR.
→ discussions : 5898
→ anniversaire : 19/04/1992
→ âge : 32
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MessageSujet: Re: LET'S TWIST AGAIN   LET'S TWIST AGAIN EmptyMar 6 Juil 2010 - 2:10

Cet enfoiré mérite rien. Il imagine pas à quel point je vais le faire souffrir pour avoir osé faire endurer à ma sœur ce qu’il m’a fait endurer quand on était ensemble, mais en pire. J’suis tellement en rogne, je sais même pas comment réagir. J’ai pas pleuré, mais j’ai failli craquer et putain, ça m’arrive tellement rarement de craquer que ça me déstabilise. Ma sœur est brisée, et tout ça c’est de sa faute. La sienne et la salope de meilleure amie de mon frère. S’il savait ce qu’elle avait fait, j’crois pas que Julian serait encore dans la maison à l’heure qu’il est. Il serait plutôt occupé à retrouver ces deux imbéciles heureux pour les casser en deux. Bref, faut que j’arrive à me calmer, parce que je veux pas être celle qui va devoir dire à Aaliyah et Julian que Nick a trompé Crys. Putain, quand j’y pense, mon frère et ma sœur font partie de son entourage. J’espère qu’il a bien calculé son coup, parce que d’habitude quand on fait des conneries nos meilleurs amis sont là pour nous soutenir, mais là c’est trop. C’est trop… Jay est pas au courant, je le sais. Nick est con, et j’suis sûre qu’il a rien dit, pas encore. Il sait que Jay va sûrement le lyncher, ou un truc dans le genre. Je comprends juste pas… J’arrive pas à me faire à l’idée qu’il ait fait ça, tandis que dans le centre commercial, en février, je l’avais prévenu. J’lui avais clairement dit qu’il le regretterait s’il faisait du mal à ma sœur. Quel connard de merde j’suis hallucinée ! « Chels ? » Crys entre dans ma chambre, ayant l’air encore plus détruite que ce matin. Elle a sûrement dû faire des efforts surhumains pour pas tout casser et surtout pour pas alerter Ju. Il aurait pété un câble s’il l’avait vu dans cet état. Il est trop… trop protecteur. Quand on a quelque chose il le sent et si on le lui cache il se met à gueuler… Bon, assez. « Tu peux venir te coucher à côté de moi si ça te tente. » J’suis restée là pendant plusieurs heures, sur mon lit, à regarder le plafond, pour pas faire quelque chose de stupide. Y’a mon ordinateur portable un peu plus loin. Quelques conversations MSN sont ouvertes mais j’ai aucune envie d’y répondre. J’soupire, ma sœur vient se coucher à côté de moi et se coller par conséquent. Je dis rien, elle non plus. J’me fais des tas de scénarios de comment j’pourrais égorger Harrison. Comment j’pourrais lui faire regretter d’avoir pensé à aller voir ailleurs, tandis que ma sœur l’a même pas fait. C’est vrai qu’elle a gaffé à Vegas, mais c’était pas son intention. Quand on dit que les mecs réfléchissent qu’avec leurs couilles, et qu’ils tentent de démentir… Faut pas y croire, c’sont des mensonges. J’ai juste trop de mal à concevoir la situation actuelle. Évidemment, j’ai été déçue dans ma vie. Énervée, brisée, mais là… J’pense pas pouvoir mettre de mots sur ce que j’ressens, parce que moi-même j’arrive pas à le savoir.

Ma sœur a encore pleuré, et j’ai eu cette boule dans ma gorge qui m’a empêché de dire quoi que ce soit. Plus tard, j’ai été voir sur Facebook, rien que pour me changer un peu les idées. Le statut de Nick était changé, ça devait faire bizarre à tout le monde, mais bon… En plus de l’anniversaire de Desiree. Qu’elle brûle en enfer, elle, merde. Dire que j’avais des doutes sur comment tenter d’être en bons termes avec elle. Non seulement elle gâche la vie de Nick en y revenant, mais elle gâche celle de ma sœur sur le passage. Eh bien, elle a gâché la sienne aussi, parce que j’trouverai un moyen d’me venger d’elle. Bref, de retour à Facebook. Une fête chez les Ersley ? Parfait. « Crys, ce soir y’a une fête chez les Ersley… Je sais que t’en auras sûrement pas envie, mais si tu veux y aller te gênes pas, surtout pas pour lui, pour eux. » Elle me répond qu’elle va y aller. Elle va tout de même pas manquer une fête. J’tente d’esquisser un sourire et ça fonctionne plus ou moins. Elle retourne à sa chambre pour se préparer. En attendant, j’envoie un texto à Jay.
Wifey a écrit:
Hellooooooooooo lover ! Ce soir, fête chez les Ersley. Tu y vas ? T’façon, t’as pas vraiment le choix, j’ai envie de te voir. Prends des vêtements de rechange aussi, tu risques de ne pas rentrer chez toi ce soir. À toute. XO, Chels
Toi, pas ton con de coloc’, mais c’est qu’un détail. Ça va me détendre. Jay me répond qu’il va venir, et qu’il va passer par chez moi avant. Parfait… Maintenant, faut juste que j’trouve la motivation de me lever pour aller me préparer. Savoir comment j’vais m’habiller… Sûrement simplement, me casser la tête me sera d’aucune utilité ce soir. Dans le fond, que je me dise que j’vais pouvoir casser Nick me plait suffisamment pour que j’fouille dans mon garde-robe et que j’y trouve un skinny bleu foncé, ainsi qu’une camisole grise à motifs blanc et gris pale. Un peu plus loin j’trouve des sandales gladiator grises et blanches. J’file vers la douche et ne prends pas beaucoup de temps avant d’en sortir. J’ai trop réfléchi aujourd’hui et j’ai l’impression que ma tête va exploser. Je me sèche les cheveux et m’habille rapidement. Crème hydratante et l’habituel. J’me maquille très légèrement, et manque plus que mes cheveux, que je lisse. « Jason est là, il t’attend en bas, j’crois… » « Tu viens pas ? » « Non, j’ai d’autres plans. » Dit Julian, en souriant. « Et Carter ? » « Il vient avec moi ! » Mon frère est malsain. Je lui répète sans arrêt mais il m’écoute pas. « Bonne soirée & nuit ! » Je sors de ma chambre et descends dans l’entrée. Crys descend quelques minutes après moi. Je l’attends, parce que c’est vraiment pas le moment de la laisser seule. Elle va dans la cuisine un instant, j’en profite pour embrasser Jay. J’trouverais ça indiscret de le faire devant elle. On sort de la maison et j’marche près de Jay sans pour autant le coller. Je prends la main de Crys et la serre dans la mienne. On arrive enfin. Je prends une grande respiration, m’apprêtant à entrer. La porte est débarrée et en dedans y’a quand même assez de gens. On a pas vraiment parlé durant le chemin, dix minutes de marche c’est pas très long… Je cherche quelqu’un en particulier, et quand je l’aurais trouvé j’me défoulerai. Je tourne la tête et je le vois. Debout, à côté de l’autre connasse… Il fait exprès ou quoi ? Je lâche la main de Crys et m’avance, j’entends Brittany qui m’appelle, mais j’ai pas le temps de m’arrêter pour la saluer. J’ai qu’une seule envie en ce moment… « Espèce de trouduc ! Non seulement tu t’amuses à jouer dans son dos mais en plus tu prends ta salope avec toi pour la traîner partout ? » Je me retourne vers Desiree, la pousse et lui crache au visage. « T’approches plus de ma maison, compris grognasse ? » C’est au tour de Nick. Tout le monde m’a entendu… En même temps, j’ai pas murmuré non plus… Je prends un élan, accompagné de colère et d’adrénaline et lui fous une droite qui atterrit juste à côté de son œil. Il a reculé sur un truc et quelques photos posées sur la commode juste derrière sont tombées. Je me rends pas directement compte de ce que je viens de faire, complètement déboussolée. Ma main commence à me brûler. Tout le monde nous regarde d’un drôle d’air et je tente péniblement de reprendre mon rythme cardiaque normal. « Bonsoir tout le monde ! » Oups ?
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MessageSujet: Re: LET'S TWIST AGAIN   LET'S TWIST AGAIN EmptyMar 6 Juil 2010 - 3:07

« Hein ?... » « Aller, bouge ton cul feignasse, tu fais que dormir toute la journée, t’en as pas marre parfois ? J’ai jamais vu plus gros feignant, bouge toi un peu ! » Une voix familière qui, ne nous le cachons pas, lui faisait bien chier à cette heure-ci. Des stores qui s’ouvraient brusquement laissant le soleil cogner contre le jolie minois du beau Jason, il n’en fallait pas plus pour le tirer de son profond sommeil. « Jordaaaaaaaan, ferme ses putains de stores, j’t’ai déjà dit de jamais m’réveiller quand je dors aussi bien ! » C’est sûr, Jay était de mauvaise humeur. Comme dirait judicieusement Jasper, il ne faut jamais sortir l’ours de sa tanière avant qu’il ne décide lui-même de la quitter. « Jay, il est quatre heures, maman arrête pas d’appeler pour savoir où t’es ! Nick aussi d’ailleurs, il voulait te dire quelque chose d’important apparemment… Et puis y’a l’autre… » Nick ? Jason n’écoutait déjà plus. Le nom de son meilleur ami et colocataire l’avait interpellé. Ils habitaient ensemble, pourquoi avait-il besoin de l’appeler pour lui dire quelque chose ? Plutôt étrange. « M’man ? J’m’en balance. Nicky… J’irais le voir après. Maintenant, ferme ses foutus stores et dégage ! » Il avait été bien clair sur ce coup et sa sœur l’avait compris. Il voulait encore dormir et il n’y avait personne qui allait l’en empêcher. « Ok ok, c’est comme tu veux, mais tu diras pas que je t’avais prévenu, si jamais t’es en retard pour quoique ce soit, ce sera de ta faute. » « Ouais, c’est ça… » Et sur ces derniers mots, le beau brun se rendormit tandis que sa cadette quittait la chambre.

Quelques heures, ou minutes, Jason n’aurait pas juré là-dessus, plus tard, son téléphone émit deux brèves sonneries, le tirant à nouveau de sa torpeur. C’était Chelsea. Le message était clair. Fête chez les Ersley. Des fringues de rechange. Baise toute la nuit. Comme d’hab. Jay lui répondit qu’il passerait la chercher puis jeta son téléphone un peu plus loin, sur la table de chevet. Il lui restait peu de temps pour se préparer apparemment. Se tirant péniblement de son lit, le jeune homme se dirigea vers la douche. Nécessaire s’il voulait vraiment se réveiller parce que son cerveau était, pour l’instant, encore embrumé. Une vingtaine de minutes plus tard, il descendait les marches, frais et habillé. Pas de trace de sa sœur, elle avait du quitter la maison pendant qu’il dormait encore. Heureusement qu’elle n’avait pas pris la voiture, sinon il l’aurait tué. D’ailleurs, maintenant qu’il y pensait, il se demandait bien si elle était aussi partie à cette fête, ça faisait un moment déjà qu’elle ne sortait plus. Vu que tout le monde était invité, il risquait bien de voir toute l’université débarqué. M’enfin, plus le temps de tergiverser, il était temps de passer prendre Chelsea. Après une dizaine de minutes qui marquaient le temps du trajet, le jeune homme arriva à destination. Chelsea et sa jumelle Crystel étaient déjà fin prêtes. La première profita du court moment d’intimité que leur laissait la seconde pour embrasser Jason qui sentait comme une certaine tension dans l’air. Il préféra tout de même s’abstenir de tout commentaire, ne désirant pas remuer le couteau dans la plaie. Il demanderait à sa girlfriend les détails plus tard, une fois qu’ils seraient en tête à tête. Bref, les trois compères reprenaient la route mais cette fois-ci en sens inverse, direction la maison des Ersley. Le trajet fut de courte durée, à peine quelques minutes qui semblèrent pourtant durer une éternité à Jason qui sentait vraiment que quelque chose ne tournait pas rond. Allait-on enfin lui expliquer ce qui se passait dans cette foutue bagnole ? Apparemment pas puisqu’à peine arrivée, Chelsea sort de la voiture sans lui adresser un mot et se dirige droit vers la maison en compagnie de sa sœur jumelle. Tant pis pour elle. Jason, quant à lui, prenait son temps. Il salua deux ou trois de ses connaissances à l’entrée avant de finalement entrer. Pas mal de monde, de la bonne musique, ça s’annonçait bien. Il prit au passage une bouteille de bière qu’il décapsula avec une aisance qui témoignant de sa grande expérience dans le domaine, puis rejoignit sa petite amie. Cependant, à peine fut-il arrivé à sa hauteur qu’il la vit se diriger droit vers son meilleur ami et Desiree, l’air furieux, celui qu’elle arborait quand Jay faisait une connerie. Ca sentait vraiment pas bon pour les deux, pas bon du tout. « PUTAIN ! » Ce mot avait franchi ses lèvres s'en qu'il ne s'en rende compte. Et il y avait de quoi. Le jeune homme pouvait s’attendre à tout, sauf à ça. Chelsea venait de se donner en spectacle face à une bonne dizaine de personnes. Insultes, crachat, encore insultes puis coup de poing, ces trois actions s’étaient enchainées à la vitesse de la lumière. Jason n’avait tout simplement pas eu le temps de réagir. Mais une fois que ces informations avaient enfin atteint son cerveau, il déposa sa bouteille puis se précipita vivement vers la scène de ménage qui se passait. « C’est rien, c’est rien ! Continuez à faire la fête, il s’est rien passé. Ma copine a ses règles, ça lui arrive souvent, elle déraille ! » Le beau brun avait prit la blonde par les épaules fermement et l’avait écarté des deux autres en adressant au passage un coup d’œil appuyé à Nick qui voulait clairement dire faut qu’on parle man, et juste après que je l’ai calmé, avant d’entrainer Chelsea vers la sortie. Elle bouillonnait encore de rage, c’était clairement visible sur ces traits. Décidemment, c’était à ne plus rien y comprendre. Nick ne sortait plus avec Crystel ? Qu’est-ce qui s’était passé ? Il n’était au courant d’absolument rien. Pourquoi son meilleur ami ne le lui aurait-il pas dit ? Pourquoi sa petite amie et accessoirement la fille qu’il connaissait depuis qu’il a un an ne lui aurait rien dit ? C’était trop confus, il avait besoin d’explications. Maintenant qu'ils étaient dehors et loin de tout le monde, c'était le moment d'en avoir. « Non mais t’es malade, qu’est-ce qui t’as pris de faire tout ce cirque devant tout le monde ?! J'espère que t'as conscience que tu t’es donné en spectacle comme... comme... comme une vulgaire pute ! T’as des explications à me donner j’espère, parce que là je comprends plus rien ! » Il avait dit tout ça sur le ton de la réprimande, bien qu’il n’était pas vraiment en colère. Pour l’instant en tout cas.


Dernière édition par Jason L. Andrews le Jeu 22 Juil 2010 - 0:07, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: LET'S TWIST AGAIN   LET'S TWIST AGAIN EmptyMar 6 Juil 2010 - 12:58

« Les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais. »
- Oscar Wilde


    Je ferme les yeux doucement, m'enivrant de la musique tonitruante, j'inspire la fumée, le mélange de parfums indigestes des croqueuses d'hommes. J'attends, je vogue, un suspens m'habite, m'anime, me hante. La vie m'entoure, enfin. La tension entre certains individus est palpable, tandis qu'entre autres, la passion se ressent rien qu'en les frôlant. J'avais comprit depuis l'été dernier pourquoi les adolescents et jeunes adultes favorisaient et chérissaient tant leurs fêtes : parce qu'elles leur permettent enfin de se sentir en vie ainsi que de maximiser les émotions qui paraissent bien plus mornes en réalité. Je m'abreuvais à m'en brûler la gorge du restant de ma bouteille de rhum, mon jumeau s'étant dirigé vers d'autres de ses amis. J'ouvrais doucement les yeux devant cette marée aux couleurs exaltantes, puis sursautait lorsque j'entrevoyais un feu rugissant sur le crâne d'un des « invités ». Non, ce n'était pas du feu, c'était ces cheveux roux dynamiques qui arpentaient MA maison. Je le suivais du regard, remarquant rapidement Brittany dans tout ses états à quelques mètres de lui. Un soupire fila entre mes lèvres, je portais de nouveau la bouteille presque vide à mes lèvres pour en extraire la finalité. Le froid du verre quitta mes lèvres lorsqu'une voix familière m'atteint.

    « Enzo, t’as vu Jude? »

    Je souris, visiblement amusé par le fait que Blake me confonde avec mon frère. D'ordinaire, cela aurait pu me vexer de sa part, mais là, en fait, ça m'enthousiasmait. Cela signifiait que je pourrais facilement me faire passer pour mon frère et que notre jeu favoris pouvait une nouvelle fois prendre place, soit, celui de se faire passer l'un pour l'autre. Mais avec Blake, nul besoin de jouer Enzo. Surtout que j'attendais impatiemment sa venue pour mettre encore plus de piment à la soirée... Et ce n'était qu'avec elle véritablement que je voulais m'amuser totalement ce soir.

    « Je suis Jude. »
    « Ah… Bonsoir, depuis quand tu bois comme ça? J’espère que tu vas avoir assez bu pour que je profite de toi à la fin de la soirée »

    Un large sourire apparaît sur mes lèvres, tandis que je jette la bouteille de rhum vide sur Gavin avant de sauter de la table basse. Je n'ai pas le temps de m'assurer que le verre ait bien atteint sa destination, mais je fais confiance à mes habilités de sportif pour qu'il soit un minimum atteint. Peu m'importait le danger que mon geste venait de provoquer, c'était Gavin après tout, n'était-il pas définition d'inflammation de toutes les situations jusqu'à la déchéance totale ? Je m'approche de Blake, la serre dans mes bras gauchement avant de déposer un baiser dans son cou. Son invitation m'allèche royalement, bien que j'estime ne pas avoir besoin d'être ivre pour succomber à ses charmes.

    « J'espérais que tu viennes, ma belle. »

    Je l'oriente vers la cuisine, où je croise mon cousin qui arbore une mine de déterré digne des plus mauvais jours. Je lui tapote machinalement l'épaule, comme pour le consoler et le saluer en même temps. Peu importe, de toute manière, mes gestes ne démontrent plus vraiment de cohérence ou de réflexion. J'attrape une bouteille du comptoir et en offre une à Blake. J'articule :

    « Milky est là ? »

    Blake n'a pas le temps de me répondre que j'entends les hurlements de Chelsea surpasser tout le brouhaha environnant. Je m'approche un peu plus de la scène, les acteurs principaux : Nick, Desiree et la jumelle Williams. Ouh la... Je fronce les sourcils, ne comprenant rien à la situation comme aux liens unissant les protagonistes qui les incite à... Se cracher dessus. La plus belle droite offerte par une fille que je n'ai jamais vu s'abat violemment contre l'œil de mon cousin qui s'effondre sur l'étagère où certains cadres sont posés. Merde, avoir su, je les aurais mis en sécurité. Fuck. Fuck. Fuck.

    « Bonsoir tout le monde ! »

    Jason emmène en chevalier servant Chelsea au calme et je m'approche de la scène du crime. J'aide mon cousin à se relever et attrape les restes des cadres avant que les photographies soient piétinées, détruites, et tout ce que l'on veut, me maudissant pour avoir laissé des souvenirs de ma mère à si grande portée d'accidents. Blake vient m'aider, alors que je m'interroge si elle estime la valeur que je porte à de simples bouts de papier d'apparence. Je me relève, la remercie et lui demande :

    « J'vais porter ça en haut en vitesse, tu viens ? »

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MessageSujet: Re: LET'S TWIST AGAIN   LET'S TWIST AGAIN EmptyMar 6 Juil 2010 - 13:40

La fête battait son plein et Enzo, malgré son taux d’alcool dans le sang, en était particulièrement fier. A travers cette foule grandissante, il y avait aussi bien des personnalités totalement connues de notre jeune Ersley que de parfaits inconnus, mais peu importait, le mot d’ordre ce soir là : s’amuser sans modération ! Bon, il y avait quand même quelques petites règles pour notre jeune Enzo qui avait bien fait attention à fermer la porte de sa chambre. Il ne tenait pas à retrouver sa chambre saccagée, du vomis sur les tapis et deux personnes dans son lit. Non, c’était le genre de chose qu’il n’aimait pas bien qu’il ne se privait pas de le faire lorsque c’était chez les autres. Et puis il y avait d’autre chambre bien que tenter l’expérience dans la chambre du sénior Ersley était un grand risque pour quiconque. Le père Ersley n’était pas réputé pour être un père doux, non pas qu’il battait ses enfants, non mais il ne se privait pas pour donner son opinion aussi brute soit-elle. La soirée était parfaite, et une longue nuit se présentait devant eux bien que quelques personnes semblaient déjà touchés la fin de leur soirée, allongés sur un fauteuil ou même au sol. Chacun avait ramené un petit quelque chose qui faisait que cette fête devenait de mieux en mieux et voir tout ce beau monde rendait Enzo euphorique.

Il était là, assis sur ce vieux fauteuil trainant dans ce salon depuis des millénaire, à côté de son frère. Ca faisait longtemps qu’ils n’avaient pas passé autant de temps ensemble. En même temps, 2010 n’avait pas été une année très chanceuse pour les Ersley et cela avait contribué à renforcer les liens que tissait cette famille en pleine recomposition. Enzo était un peu déçu de ne pas avoir la présence de ses sœurs auprès de lui bien que d’un côté, cela le rassurait. Qui pouvait savoir ce qu’il allait se passer durant cette fête pleine d’alcool ? Enzo était plongé dans ses pensées depuis de courtes secondes lorsque son frère pris la parole, forçant son jumeau à poser ses yeux sur lui : « Elle a bien intérêt ! Vu l’état dans lequel tu seras demain ! ». Enzo ne put s’empêcher de rire. Son frère n’avait pas tout à fait tord, il avait même raison ! Vu dans l’état dans lequel il était à cette heure-ci, la soirée ne faisait que commencer, son cas allait s’aggraver au cours de la fête et le lendemain risquerait d’être un peu dur. A vrai dire, cette fameuse chose que son frère devait lui dire l’intriguait un peu et il ne savait sur quel pied danser. Était-ce une bonne ou une mauvaise chose ? Il ne savait rien de la nature de cette information et ne savait pas non plus à quel degrés d’importance elle était, du coup, il flippait un peu ne sachant quoi faire. « Ça pourra attendre, je te dirais ça demain avec les Dolipranes. En attendant, santé ! ». Une fois de plus il ria, imaginant sans trop de difficulté la scène. Heureusement pour lui, son frère serait toujours derrière lui. C’était l’une des grandes certitudes de sa vie. Quoi qu’il se passe, son frère serait toujours là. A vrai dire, c’était peut-être ça qui l’avait tant fait flipper dans la tentative de suicide de son jumeau, en plus de la perspective de le perdre, c’était de savoir que jamais personne ne serait derrière lui comme pouvait l’être son frère, c’était un lien irremplaçable qu’il y avait entre eux deux et il en était conscient depuis cette fameuse tentative. Jude fit couler de l’alcool à l’intérieur de sa bouteille vide de bière, trinquant avec son aîné de quelques secondes. Le sourire au lèvre Enzo avala du liquide avec légèreté. « oui, on verra ça demain au petit déjeuner… enfin.. Plus à midi ! ». Il lança un petit regard espiègle à son frangin avant de lui donner une frappe amicale sur l’épaule lui faisant signe qu’il le laisser seul. A travers la foule, il avait aperçu Blake et savait pertinemment qu’elle allait voir Jude, du coup, il préférait les laisser seuls.

Il se faufila alors à travers la foule et finit par atterrir comme par enchantement dans la cuisine presque vide. Il ne put s’empêcher de sourire en voyant son cousin, une bouteille à la bouche. Il se plaça aux côtés de se dernier et c’est d’une frappe pas trop contrôlée qu’il lui donna une frappe amicale dans le dos : « Allez Nicky ! Plus vite ! T'enchaineras avec le whisky écossais. ». Il avait fait la fête assez de fois avec on cousin pour savoir que le whisky était une boisson que ce dernier aimait beaucoup. A son grand étonnement, il ne reçut pas de remarque cinglante quant à son état dû à l’alcool mais bel et bien un joli droit d’honneur devant le visage ce qui le fit énormément rire avant que son jeune cousin quitte la pièce. Pendant ce temps, Enzo sortit les quelques bouteilles que lui avaient apporter quelques invités les disposant sur la table et en ouvrant quelques unes ne faisant qu’aggraver son état assez avancé pour l’heure mais il tenait encore debout et contrôler ses faits et gestes, c’était une bonne chose !

Il finit par sortir de la cuisine, toujours aussi étonné et heureux de voir autant de monde dans la pièce principale, heureusement que cette dernière était plutôt spacieuse d’ailleurs. Et c’est alors qu’il la vit. Desiree, une bonne amie à lui avec qui il adorait faire la fête. Elle était avec son cousin et Ryan et n’avait pas franchement envi d’aller l’embêter. Il se dirigea alors vers le poste radio et baissa le son de la musique, éveillant la curiosité des fêtard. Rapidement, il se hissa pour la seconde fois sur la table en bois, dominant tout le monde, il s’exprima alors assez fort pour que tout le monde l’entende : « Bon les enfants, ce soir, c’est l’anniversaire de Desiree, alors qu’est-ce qu’on souhaite à Desi ? JOYEUX ANNIVERSAIRE !!!!!!! ». Alors que les gens présents commençaient à chanter la fameuse chanson, Enzo en profita pour descendre habillement de la table et de retourner élever le son du post radio.

Le jeune traversa alors la foule essayant de trouver un visage familier et c’est devant ses yeux qu’il trouva ce fameux visage n’étant autre que Brittany. Elle semblait bien loin d’être sobre et son rouquin de petit ami la tenait fermement par le bras. Certes, il n’était pas de la police mais Enzo ne voulait pas de dispute pendant sa fête et encore moins dans sa maison. Il se dirigea alors vers les amoureux et se stoppa devant eux regardant seulement Brittany : « hey ça va ? ». Ca n’était pas qu’il n’aimait pas Gavin, c’était juste par principe. C’est vrai quoi, il ne le connaissait pas particulièrement bien mais bon il était en parti responsable de sa rupture avec Brittany et même s’il ne l’aimait plus ou du moins, plus comme avant, il l’avait un peu en travers de la gorge. Et puis Gavin ne s’entendait pas avec son frère jumeau, il l’avait constaté plus d’une fois et de ce simple fait, il ne l’aimait pas trop. En fait, c’était simple : quiconque avait des problèmes avec son frère avait des problèmes avec lui mais ce soir là, il n’était pas venu par méchanceté ou provocation, juste par soucie pour Brittany et son état. Alors, un cri se fit entendre, la musique se stoppa brutalement et il se retourna pour voir qui était l’auteur de ce cri perçant et qui les avait tous fait sursauter : Chelsea. Il se retourna alors complètement observant la blondinette tout en se dirigeant vers la jeune femme. Il déposa sa main sur l’épaule de la jeune femme comme pour la calmer et bien qu’il avait un peu la tête qui tournait, il était très sérieux : « Chels’, tu sais que je t’adore mais s’il te plaît pas d’embrouille ici ! ». Ils étaient tous venus pour passer une bonne soirée après tout ! La musique reprit bien vite et les regards des gens se dispersèrent. Enzo lança un dernier coup d’œil à Desiree et Chelsea espérant qu’elles ne fassent pas de cette soirée une grosse bataille. Il regarda ensuite son frère s'occuper de Nick et des cadres photos. Il quitta alors la pièce se frayant un chemin à travers les gens pour finir sa course dans la cuisine où il se remplit un verre de rhum.
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MessageSujet: Re: LET'S TWIST AGAIN   LET'S TWIST AGAIN EmptyMar 6 Juil 2010 - 16:25


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tonight's gonna be a good night



Les yeux fermés, allongée en plein soleil, je récupérais tranquillement de ma période d’exam en profitant de la plage, seule. J’avais besoin de calme pour réfléchir à tout ce qui s’entassait dans ma vie ces derniers temps, à commencer par la réapparition d’Andrew. Ecouteurs dans les oreilles je n’écoutais même pas le bruit de la mer, bien trop couvert par l’incessant ballet des gosses sur le sable, hurlant et s’exaltant sur un morceau de plastique. J’avais l’esprit ailleurs, vagabondant entre tous les protagonistes de mon existence, je pensais à Maia qui me manquait énormément depuis son départ, à Richards qui avait débarqué sans crier gare, à Jake, Desiree, Gabrielle… Tous y passèrent, y compris mon fraternel qui se retrouvait sans petite amie. Cette pensée me fit sourire, sans rire, j’étais presque déçue de ne pas avoir eu un rôle dans cette histoire. Certes je ne savais pas ce qui s'était passé, mais j'avais bien compris qu'il n'était plus avec Williams étant donné que son statut facebook avait changé, facebook ou le meilleur moyen de connaître la vie des gens n'est-ce pas ? Il devait être quatre ou cinq heures de l’après-midi quand je me décidai enfin à quitter le bord de mer, je constatai avec joie que les marques de bronzage étaient davantage prononcées. Qu’est-ce que j’allais bien pouvoir faire du reste de ma journée ? Je jetai un coup d’œil à mon téléphone : 3 appels en absence. Toujours le même. Comment diable avait-il dégoté mon numéro ? Allez savoir, je préférais ignorer la vision d’Andrew en train de draguer ouvertement la secrétaire de ucla. Certes c'était une des nombreuses possibilités mais ça ne m'étonnerait même pas venant de lui. Et puis c'était la solution de facilité, la pauvre femme était vraiment désespérée. Bref, si nous revenions à ma fin de journée totalement vide de tout projet. Je démarrai, m’arrêtant en route devant un snack pour y prendre de quoi grignoter, puis rentrais à la maison. J'entendis Jordan tenter de sortir son frère du lit, mh à mon avis c'était peine perdue. Je me dirigeai vers la cuisine, prenant je ne savais dans le frigo qui m'avait l'air mangeable. C'que ça creuse l'air de la mer ! J'étais en train d'avaler mon morceau de sandwich quand mini Andrews débarqua dans la pièce « Désespérant ! » Lâcha-t-elle. « Je te jure Calleigh, il passe sa vie à dormir et t'envoie chier dès que tu OSES le réveiller. » J'acquiesçai d'un signe de tête, bien plus occupée par le goût finalement assez étrange de mon pain de mie plutôt que par les problèmes de réveil du Père Jason. Je savais très bien qu'en descendant il prendrait sa petite sœur dans ses bras et lui murmurait qu'il l'aime, elle le pardonnerait et son accès de colère aura disparu. Parce que c'était ainsi que c'était censé se passer entre gamins d'une même fratrie. Je riais en imaginant Nick et moi dans ce genre de situation, pas même dans mes pires cauchemars ! Je me décidai à balancer à la poubelle ce morceau de pain qui n'avait rien de très bon au final et rejoignit ma chambre.

Quelques heures plus tard, en me baladant sur facebook, je remarquais que la fête d'anniversaire de Desiree n'aurait pas lieu en boîte de nuit, mais que tout le monde allait finalement chez les Ersley pour une fête dite « fête de l'année » je demandai à voir ! Déjà douchée, je commença donc à fouiller dans mon armoire en quête d'un peu n'importe quoi, j'en sortis une robe blanche légère, dos nu, autant profiter du début de l'été qui n'avait rien de frais en Californie et ce même au beau milieu de la nuit. Je tentai un peu de dresser mes cheveux, en vain, ils n'étaient vraiment pas coopératifs. Je les nouais donc un chignon et enfila les premiers talons qui me tombaient sous la main. Un coup d'œil dans le miroir, et bien le résultat n'était pas si mal. Je me souriais en vérifiant qu'aucun défaut ne vienne troubler ma tenue et me rendis à pied chez les Ersley. C'était la première fois que j'y allais sans que Maia soit présente, c'était assez étrange, comme si je redécouvrais les lieux. M'enfin, j'entrais tout de même sans ménagement, tombant sur un Enzo complètement saoul et carrément à côté de la plaque, je passais à sa droite en faisant mine de ne pas l'avoir vu et me dirigeais vers ce qui faisait office de comptoir pour la soirée. J'apercevais deux ou trois personnes que je connaissais mais le reste semblait s'être invité. Quelques regards furtifs, rien mais assurément rien de passionnant. Mes cousins s'étaient quand même sacrement bien débrouillés pour une fête improvisée je devais bien l'avouer. Mh, j'en étais à mon troisième verre, quand je vis Chelsea passer devant moi comme une furie. Je ne fis pas très attention jusqu'à ce que je l'entende hurler « Espèce de trouduc ! Non seulement tu t’amuses à jouer dans son dos mais en plus tu prends ta salope avec toi pour la traîner partout ? » Voilà que ça devenait intéressant, elle en avait après Nick. Il était avec Desiree et je vis avec surprise l'une des jumelles la bousculer « T’approches plus de ma maison, compris grognasse ? » Hein ? Qu'est-ce qui se passait ? Je suivais plus trop là, il fallait qu'on m'explique, non parce que Chelsea en ait après Desiree d'accord mais au point... fuck ! Elle avait frappé Nick, j'étouffais un rire. Quelques bruits de verre se brisant, un sénior qui avait porté sa main au visage et une Williams aux poings serrés. Je ne connaissais pas Chels depuis très longtemps mais il me semblait qu'il fallait vraiment avoir été vache pour l'énerver. Semblant revenir à la réalité, elle s'aperçut que tout le monde la regardait, et personne ne comprenait évidemment rien. C'était son ami non ? Pourquoi elle n'avait pas frappé Desiree ? J'entendais des murmures de questionnements s'élever autour de moi malgré la musique, la scène ne s'était clairement pas écoulée sans interpeller. Chelsea lança alors « Bonsoir tout le monde ! » avant que Jason ne se saisisse d'elle pour l'emmener dehors, visiblement aussi surpris que tous les êtres présents. « Hé Calleigh, pourquoi elle a frappé ton frère ? » « Qui tu es toi ? » Lançai-je à l'inconnu. J'avais une tête à avoir des informations ? Non sans déconner, et puis pourquoi venait-il me parler lui ? Je détournai le regard vers la sortie et mes pas suivirent ceux emprunté par les tourteaux quelques secondes plus tôt. Quelque fut la raison pour laquelle avait balancé son poing à la figure de Nick, je tenais à lui dire que ça m'avait bien plu. Non, vraiment, c'était distrayant et j'étais plutôt contente. Cruelle ? Absolument pas voyons. « Chel... » J'étais dans le jardin et m'arrêtai en pleine course, écoutant les paroles de Jason « Non mais t’es malade, qu’est-ce qui t’as pris de faire tout ce cirque devant tout le monde ?! J'espère que t'as conscience que tu t’es donné en spectacle comme... comme... comme une vulgaire pute ! T’as des explications à me donner j’espère, parce que là je comprends plus rien ! » Oh moi non plus je n'étais contre quelques explications après tout, je restais alors silencieuse non loin du couple qui ne m'avait pas remarqué.

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Chelsea Williams

Chelsea Williams
chelsea ☂
« you can only show feelings when you feel yours in jeopardy. »

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MessageSujet: Re: LET'S TWIST AGAIN   LET'S TWIST AGAIN EmptyMar 6 Juil 2010 - 17:27

Putain mais sérieux, pourquoi il a fait ça ? J’comprends pas, j’peux pas comprendre, j’veux surtout pas comprendre. J’veux pas même pas en connaître les circonstances et la raison du résonnement CON qu’il a fait. J’vais le castrer, j’le jure sur la tête de Gabrielle ! Qu’elle meurt, celle-là, je m’en contre balance. Rien à foutre de sa tronche de merde. Rah ! J’suis tellement énervée que je sais pas par quel moyen n’importe qui – même Jason – arrivera à me calmer. Il aurait dû s’exiler chez lui et ne plus en sortir. Eh merde, pendant un instant j’avais oublié que chez lui c’était chez Jay. C’t’espèce de merde perd rien pour attendre ! Fuck, j’vais l’encastrer, le brûler, l’égorger, le démembrer, le donner à bouffer aux requins, aux rats, à tout ce que vous voulez. Jay me prend par les épaules avant que j’aie le temps de continuer. Il gâche tout là ! Puis, s’il me retient c’est qu’il sait pas ce qui est arrivé et que c’est pour ça qu’il reste zen. « J’EN AI PAS FINI AVEC TOI CALLAHAN, ESPÈCE DE CONNASSE ! » Il me vire de côté et m’entraîne dehors. « Lâche-moi, Jason ! » Il répond rien, se contente de me pousser jusqu’à temps qu’on arrive dehors. J’ente de me débattre, mais contre lui ça sert à rien, il fait deux fois mon poids je crois, et sa masse musculaire m’empêche de faire quoi que ce soit. On est dehors, et c’est à ce moment que je me fais lyncher. Il comprend pas, il a pas le droit d’élever le ton s’il comprend pas. J’en ai rien à foutre qu’il soit le meilleur ami de l’autre, Crystel est ma sœur et techniquement, il l’a connu avant de connaître Nick. J’ai tellement de haine envers Harrison et Callahan que j’pourrais brûler leurs trucs s’ils me tombaient sous la main. C’était quoi son putain de problème d’aller fouiller dans le lit d’une autre ? Elle est stupide ou quoi ? Ses parents lui ont jamais appris les saletés de bonnes manières !? Elle sait pas que c’est pas bien de toucher à ce qui n’est pas à soi ? J’vais rentrer sa tête dans un mur, tiens ! Peut-être que là elle comprendra, ou pas. Faut croire que ses cheveux bruns diminuent en aucun cas la blondeur dont elle a fait part à mes yeux. Dire que mon frère lui faisait confiance. So much for fucking honesty ! « Non mais t’es malade, qu’est-ce qui t’a pris de faire tout ce cirque devant tout le monde ?! J'espère que t'as conscience que tu t’es donné en spectacle comme... comme... comme une vulgaire pute ! T’as des explications à me donner j’espère, parce que là je comprends plus rien ! » S’il croit que ce sont ses paroles qui vont me faire peur, il se trompe. « Je t’emmerde, chéri ! » Dis-je, ironiquement, faux sourire accroché aux lèvres. Pute, hein ? « Pourquoi tu m’traites de pute ? J’ai l’air d’avoir la tronche de Desiree ? » On est dehors et n’importe qui passant dans le coin pourrait nous entendre. J’y ai pas été de main molle, mais bordel ça lui apprendra à réfléchir avec son bas-ventre au lieu de se dire qu’il va y avoir des conséquences à ses agissements. Des fois, j’ai l’impression qu’on est encore tous au lycée, faisant des erreurs et apprenant à s’accommoder par la suite. Il me semble que quand on grandit, on se dit qu’il y a des choses qu’on ne fait pas, par simple respect. Faut croire que cette notion est pas encore encrée moralement en tout le monde.

Bon, maintenant, explications. Allez Chelsea, on tente de rester cohérente, sans avoir envie de retourner en dedans en courant et d’arracher la tête de Callahan. Qu’elle me laisse pas la revoir avant un bon moment, celle-là. J’regarde mon poing, il est rouge. J’ai frappé sur l’os de son visage, au blond. J’ai foutrement mal, je grimace donc… « Des explications ? J’paris que monsieur Parfait Harrison t’a rien dit ? Tu vois la pute en dedans ? Il se l’est tapé. » Il reste impassible. Il comprend toujours pas, je crois. Il doit sûrement se demander en quoi ça me regarde qu’il se la soit tapé. J’en ai rien à faire, si c’est arrivé dans le passé ce sont leurs affaires, mais aujourd’hui, ce sont les miennes. Nick m’a dit auparavant que les trucs qu’il faisait le regardaient, bah ouais espèce d’imbécile heureux si tu veux que ça regarde que toi, t’arranges pas pour que ça se rende à mes oreilles et surtout pas si c’est pour des conneries pareilles ! « La semaine dernière, Jay. Nick s’est tapé Desiree la semaine dernière ! Tu comprends ou j’dois te faire un dessin ? » J’soupire, mon poing me brûle encore. J’mords ma lèvre inférieure, regardant son visage changer d’expression. « Ton stupide meilleur ami s’est tapé la meilleure amie de mon frère dans le dos de ma sœur. Il s’est même pas retenu ! Merde quoi, quand il m’a trompé j’ai su passer outre et le pardonner. Quand on s’est embrouillés à cause de Gabrielle, j’ai su passé outre, mais LÀ… LÀ c’est TROP ! J’vais pas le regarder détruire ma sœur sans rien dire ! J’l’avais prévenu, j’lui avais dit d’pas lui faire de mal. Il l’a fait, il doit payer, ça finit là. » Maintenant que c’est fait, que j’me suis expliquée, j’ai vraiment besoin de glace. « Maintenant, tu m’excuses, j’dois aller prendre de la glace. » J’ai pas envie d’argumenter avec lui. J’me suis bougée avant qu’il ait le temps de répondre. Sans que je m’y attende, je vois Calleigh qui s’apprêtait à sortir, ou qui est sortie, enfin, je sais plus. « Hey Cally ! » Je lui souris mais ne reste pas devant elle. J’ouvre la porte avec ma main gauche et me dirige directement vers la cuisine. Avant de sortir, Enzo m’a dit qu’il voulait pas d’embrouilles. Le pauvre, elles ne font que commencer. Heureusement pour les deux estupidos, je les vois plus. J’ouvre le congélateur et prend le package de glace. Je prends un sac sandwich et les enroule dedans, avant de m’emparer d’essuies tout pour compléter ce qui me servirait d’apaise-douleur. Une minute ne passe pas que Jason est déjà rendu dans la cuisine. Je soupire et me retourne, m’assoyant sur le comptoir. J’dois bien l’écouter maintenant, j’ai plus vraiment le choix…
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MessageSujet: Re: LET'S TWIST AGAIN   LET'S TWIST AGAIN EmptyMar 6 Juil 2010 - 20:03

Ce matin j'étais dans ma chambre en train de parler de cette histoire, et là encore dans la chambre de Chelsea cette fois-ci j'me mettais à penser à ça et même sans parler, ma jumelle sait que je n'ai que cette histoire en tête. Faut pourtant que j'arrête, parce que c'est pas un mec qui va ruiner ma vie non plus. Je n'ai jamais pleuré pour un type, pourtant, ces jours-ci, depuis hier plus précisément, je n'arrête pas de chialer, c'est hors de moi, ça vient tout seul. Je savais pourtant qu'il ne fallait pas faire confiance aux hommes. C'est d'ailleurs pour cette raison que je ne tombais pas amoureuse, les mecs entraient et sortaient de ma vie tour à tour, il a fallu pourtant que j'ressente autre chose pour ce blond. Fuck. L'amour nous tombe dessus alors qu'on ne s'y attend pas. Jamais je ne pensais tomber amoureuse. Bien entendu, j'comptais fonder une famille un de ces jours, mais pour l'instant, profitant de ma jeunesse, j'les avais tous un par un dans mon lit, histoire de m'amuser, pas de sentiment en jeu quoi. Mais plus je voyais Nick et plus mes sentiments changeaient pour lui. C'est pour ça qu'aujourd'hui j'en pleure. J'vais pas dire que j'ai gâché plus de trois cents soixante-cinq jours de ma vie, loin de là, c'était que du pure bonheur avec lui, même si.. Mais là, ça fait trop. Tout le monde sait pratiquement qu'on a eu tellement de soucis entre nous, mais qu'au final, ça s'arrange. C'était pas la même chose maintenant. Evidemment que non. Nick lui-même le savait d'ailleurs, il savait, hier, que c'était la dernière fois qu'on s'embrassait, la dernière fois qu'on se caressait. Merde, et voilà, j'repense encore à ça et les larmes me montent aux yeux. J'les ferme et j'essaye de me calmer, tout en écoutant ma double qui me propose une fête chez les Ersley. « Crys, ce soir y'a une fête chez les Ersley... Je sais que t'en auras sûrement pas envie, mais si tu veux y aller te gênes pas, surtout pas pour lui, pour eux. » D'habitude, je n'hésite pas avant de répondre et pourtant là, j'ne veux pas y aller. D'une part parce que Nick sera là, j'n'ai pas envie de le voir. Desiree y sera, j'vais sûrement pas pouvoir me retenir de lui enlever sa perruque, puis, je n'aurais pas assez de temps pour être prête, sachant qu'il faut que je fasse pleins de trucs pour qu'on ne remarque que j'ai pleuré. Pourtant, j'vais y aller à cette fête, pour montrer à ce connard et à sa pute que ça ne m'a pas autant détruit et que malgré ça, j'reste sur mes pieds, j'suis même passée à autre chose. C'Est-ce que j'essayerai de faire croire en cette soirée chez les Ersley. « Allons-y, ça va me faire du bien ! »

J'descends les escaliers en remarquant ma jumelle et son compagnon en bas, déjà prêts. Moi aussi je l'étais, sans être en retard en plus et faut avouer que j'm'étais tellement donnée à fond pour me maquiller et m'habiller correctement qu'on ne remarquait même pas que j'avais pleuré toute la journée. Habillée de façon simple pour une fois, j'avais opté pour une petite tunique marine, et des talons assorties. Quelques accessoires tel un grand collier et des boucles d'oreilles. Ca me suffisait, fallait pas en faire de trop non plus. Mes cheveux lissés, je n'avais rien fait de spécial non plus et mon maquillage était assez naturel, je ne tartine jamais mon visage à coup de fond de teint ou autre de toute façon. J'essayais tant bien que mal de sourire à Jay, et on se dirigeait directement chez les Ersley. Merde, j'aurais tant aimé que Maia soit là, j'ai tellement besoin d'elle à vrai dire. C'est une fête des Ersley, sans les Ersley au complet. C'est pas une fête alors. En plus ma jumelle m'avait dit que Leah n'était pas là non plus. Quoique, il y avait bien les jumeaux, et c'était déjà pas mal. Ca faisait d'ailleurs longtemps que je ne les avais pas vus ces deux, ils m'avaient manqué. A peine arrivée qu'on entend déjà la musique et la foule. On entre et avec tout ce monde, je ne sais que faire. J'ai carrément envie de faire demi tour, de peur de me mettre à chialer en voyant la face du connard, ce qui me fera penser que je suis dorénavant célibataire. Certaines personnes me parleront des avantages, mais merde, j'm'en fous complètement, mon coeur est en mille morceaux, je n'ai pas à penser aux avantages du célibat là. En plus, j'me sens perdue, c'est fou ça. Faut avouer que je l'aimais vraiment, moi, même si j'ai dérapé à Vegas, j'avais une « excuse », j'étais pas moi-même cette nuit là. NON NE FAIS... pas ça. Trop tard, fait c'est fait. J'aurais voulu aller à la place de ma double pour déraciner la chevelure de l'autre garce, mais elle venait d'aller en face d'eux pour insulter, cracher et finalement, frapper. C'était fort ça. Je ne voulais pas qu'elle fasse ça, bien qu'il l'ait mérité et j'sais qu'elle fait ça parce qu'elle pense que c'est le plus connard des mecs et le plus con. Ce que j'affirmerais sans difficulté. « Vous venez d'arriver.. Pourquoi vous voulez absolument vous faire remarquer ? » J'me retourne en regardant la personne qui se trouvait devant moi. « J't'en pose des questions, moi ? Mêle toi de ton cul. » J'la regarde de haut en bas, me demandant vraiment ce qu'elle voulait. J'la connaissais même pas en plus, c'est en pouffant qu'elle fit demi tour et s'en alla je ne sais où. Je retourne la tête en direction de ma jumelle mais elle n'y est plus. Jay n'est plus à côté de moi non plus. Nick et Desiree ont disparu aussi. J'me sens seule, j'me sens perdue en fait. Il vaudrait mieux que je fasse demi tour finalement, j'ai très mal fait de venir ici. Quoique.. J'vois quelques bouteilles dans la cuisine, j'avance donc vers elles, comme si elles m'appelaient. J'prends la première qui se trouvait devant moi et j'me servis un verre, peu importe ce que c'est.

J'entame mon troisième verre en un espace de deux minutes, tout en regardant au loin devant moi pour trouver des têtes que je connais. J'en connais pas mal, sauf que j'ai la flemme de me lever pour aller leur parler. En fait, j'ai même pas envie de parler ce soir. J'ai décidé de ne pas faire gaffe aux gens qui me veulent du mal. Sauf si on me cherche. Puis, l'indifférence est la meilleure des solutions, j'vais donc faire croire à tout le monde, en particulier au principal intéressé que tout va bien, j'm'en suis remis en même pas un jour. C'est là qu'Enzo arrivait dans la cuisine pour se servir un verre de rhum, j'lui adresse un sourire, pour lui faire savoir que j'suis ravie d'être ici, ce qui n'est pas faux d'ailleurs. « Ca te dit d'aller danser ? » J'pose mon verre, quatrième d'ailleurs, j'commence bien la soirée, et j'me dirige avec Enzo là où tout le monde bouge son popotin sur une musique d'enfer.
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Desiree Callahan

Desiree Callahan
    LUX # I Want A Lover I Don't Have To Love

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→ discussions : 654
→ anniversaire : 23/04/1991
→ âge : 33
→ études : Cinéma
→ arrivée en ville : 03/06/2010


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MessageSujet: Re: LET'S TWIST AGAIN   LET'S TWIST AGAIN EmptyMar 6 Juil 2010 - 20:09

Pour certaines personnes, le mot 'anniversaire' revêtait une réalité toute particulière, et impliquait forcément des tas de choses clichées, comme le bon gros gâteau préparé avec amour par Maman ou Mamie, les cadeaux emballés dans du papier fluo ou doré, les ballons accrochés partout le long de la route pour que tout le monde sache par où passer pour venir à la fête que l'on organisait pour l'occasion, la musique montée au maximum et provoquant des booms booms des plus bruyants, les bisous, 'bon anniversaire' et remerciements se comptant à la pelle, une nuée d'amis tous plus heureux les uns que les autres, les jus de fruit qui piquent mais pas trop, bref, pas du tout ce à quoi pensait Desiree lorsqu'elle parlait anniversaire. Pour elle, le jour de son anniversaire était un jour comme les autres, à la différence prêt qu'on lui disait ces mots maintes fois usés, à savoir 'bon anniv'', qu'elle buvait encore plus sans compter le nombre de verres et de bouteilles d'alcool fort qu'elle pouvait s'enfiler, qu'elle faisait la fête comme jamais et fêtait dignement ça avec tous ceux qu'elle aimait et toute une foule de gens qu'elle ne connaissait pas forcément. Complètement comme maintenant quoi ! Quant à ses cadeaux, ils n'étaient pas emballés dans du papier cadeau bas prix de chez Wal-Mart. Nan, en fait, ils restaient tous dans leur emballage d'origine qui, avouez le, se suffisait la plupart du temps à lui même. Comme si l'une de ces boîtes bleu turquoise provenant directement de chez Tiffany's était absolument à cacher sous un papier cadeau immonde ! Même chose pour toutes ces petites choses coûtant trois fois rien -ou pas- qui arrivaient directement de chez Gucci, Barney's et autres consorts ! Et puis, de toute façon, allez emballer une Saturn vous, ou bien encore un appartement dans l'Upper East Side ! Impossible et totalement inesthétique, une faute de goût impardonnable si vous vouliez son avis, quoi qu'elle était bien l'une des premières à se contre-foutre de ce qui se faisait et ne se faisait pas. Vous vouliez une preuve concrète, qui vous parle plus ? Prenez simplement ce qui venait de se passer il y avait à peine une semaine entre Nick et elle, lui, petit ami d'une blonde cheer' soit disant parfaite et garantie 0 défaut -hum hum-, bref, mec sensé ne pas être libre du tout, et elle, demoiselle bien dans sa peau et ne faisant que butiner de lit en lit, sans rien de plus, bref, ouverte à toute proposition pour un peu que celle ci lui plaise. Toutes les bonnes moeurs vous diraient que coucher avec un homme casé revenait presque à s'envoyer en l'air avec un homme marié, et pour le coup, Desiree devait avouer que la métaphore n'était pas si loin de la vérité, à voir comme Cendrillon, alias Jumelle Williams n°2, revendiquait les droits de soit disant possession qu'elle avait sur son Nick de petit ami, comme si le jeune homme portait un collier rattaché à une laisse et que cette même laisse était fort bien tenue à l'autre bout par Cendrillon. Bah, il fallait croire que Nick avait trouvé le moyen de rallonger la laisse au max', ou alors, que Cendrillon s'était ramollie, parce que ce qui s'était passé c'était passé !

Encore une fois, son anniversaire serait célébré comme il se devait, par toute une foule de gens, qu'elle ne connaissait effectivement pas forcément. Mais après tout, c'était la fête de fin d'année dont la date coïncidait avec son anniversaire, rien de plus. Elle n'avait pas la prétention d'affirmer que les jumeaux Ersley avaient fait tout cela pour elle et que tous ici étaient uniquement présents pour ses bons yeux et faire la fête, quoi que la dernière hypothèse était certainement plus que véridique. Elle qui avait en tout cas oubliée pour un temps que c'était son anniversaire, depuis que l'autre lourdingue lui avait proposé le câlin, en tout cas, elle se retrouvait rappelée à l'ordre, et par Ryan, qui avait passé un bras autour de ses hanches alors qu'elle s'était laissée faire, et par Enzo qui avait carrément employé la manière forte, à savoir, grimper sur une table et profiter de l'arrêt de la musique pour passer son annonce. Pendant un instant, la jeune femme se prit à sourire en pensant au fait que cela pouvait passer pour l'une de ces nombreuses annonces faîtes dans les grandes surfaces pour avertir tous les clients que les paquets de pâtes étaient en promo' et que pour deux articles identiques achetés, le troisième était offert. Oui, ça marchait aussi avec les capotes, ça fait partie de la promotion pour la contraception. Contraception, un concept que Nick et elle avaient zappé sous la douche. Mais bon, ce n'était pas comme si elle ne prenait pas la pilule, quoi que ces machins là déconnent parfois, elle en avait fait l'expérience, autrefois, avec ce même Nick. Mais ce n'était pas réellement le moment de penser à ça. Alors que Ryan s'éloignait, après l'avoir 'comblée' de ses voeux, la jeune femme se retrouva seule avec Nick. Comme si c'était la pire chose qui puisse lui arriver ! « Hey, fallait le dire si Ryan te faisait trop d'avance et que ça t'emmerdait, je t'aurais sautée au coup dès en arrivant ! Allez, maintenant que je suis là, tu souris et on passe du bon temps ensemble, comme on sait si bien le faire ?! » Ce n'était pas réellement une question, plutôt une affirmation, qu'elle entendait bien ne pas voir discuter ! Y a un truc bien emmerdant dans la vie, une vérité casse-bonbons : où que vous soyez, les emmerdes vous trouvent, comme si tous les emmerdeurs vous avaient collé un GPS au cul ! Elle ne l'avait pas vu venir celle là, surtout que la dernière fois qu'elles s'étaient vues, c'était l'hyper bonne entente ! Chelsea, soeur jumelle de Cendrillon, bien sûr qu'elle savait que ce ne serait pas rose bonbon plus longtemps entre elles à partir du moment où elle venait de faire chuter Cendrillon ! Elle venait de la traiter de salope, carrément ?! « Je suis là, j'te signale et ... » Pas le temps d'en dire plus, que déjà Chelsea se prenait pour un videur en boîte, dingue ! Sauf que les videurs ne vous crachent pas dessus, ils sont éduqués, eux. Grognasse maintenant ?! De mieux en mieux, à croire qu'elle était née dans le purin celle là et qu'elle ne connaissait rien de la politesse et du respect. Essuyant de la main ce crachat qui lui avait atterrit sur la joue, Desiree ne lâcha pas cette salope du regard. « Nan mais tu te prends pour qui là ?!!! » Elle sentit un bras la retenir, ne chercha même pas à identifier la personne qui tenait absolument à ce qu'elle ne refasse pas le portrait de cette dégénérée sur le champ. Elle savait se battre, il ne fallait surtout pas la chercher, et Chels' l'aurait appris à ses dépends si ce foutu bon samaritain n'était pas intervenu ! Et c'était l'autre timbrée du bocal, sans doute oubliée dans sa grenouillère lorsqu'elle était petite et passée à la machine à laver, qui refaisait le portrait de Nick, qui recula sous le coup. Ouais, bah, elle frappait comme une gonzesse ! Le silence se fait, une fraction de seconde, alors que la musique se coupe et qu'Enzo, hôte de la fête, demande à Chels' de ne rien gâcher. Mais c'était sans compter sur le fait que Chelsea ne revienne à la charge niveau insultes, tenant sans doute à rappeler à tout le monde à quel point elle était lobotimisée et son vocabulaire peut glorieux, avant de se faire trainer vers la sortie la plus proche. « FERMES TA GUEULE WILLIAMS ! ET OCCUPES TOI DE TON CUL !! MAL-BAISEE ! » Quitte à tomber dans l'insulte basse et mesquine, allons y ! Okay, Andrews voulait lui sauver la vie, okay, Enzo avait demandé à ce qu'aucune vague ne soit faîte, mais putain de merde, toutes ces salopes de lycéenne de ce lycée privée de l'Upper East Side n'avaient eu sa peau, une fille comme Chels', pas du tout issue de l'élite ancienne des Etats Unis, du moins, à ce qu'elle en savait, une fille comme elle n'allait sûrement pas triompher ! Enzo avait formulé la demande à l'autre blondasse en plus, pas à elle !

Mais encore une fois, il fallait qu'un connard vienne tout ruiner, alors qu'elle avait attrapé la première bouteille vide qu'elle avait trouvé, et qu'elle s'apprêtait à aller faire bouffer ses dents à Chels', qui serait bonne pour retourner se refaire un sourire chez le meilleur chirurgien dentiste de tout L.A.. Une jeune fille s'approcha d'elle, tenant dans ses bras un chiot, rien que ça. Desiree la fixa d'un air stupéfait, pensant bien qu'elle aussi avait une case en moins, si ce n'était plus. Mais la jeune fille ne recula pas, avant de déposer dans ses bras, qu'elle tendit par réflexe, la petite boule de poil qui remuait pas mal. « De la part de l'Association Estudiantine de défense des animaux ... T'as toujours filé du fric quand on t'en demandait, alors, voilà ... Bon anniversaire ! C'est un chien loup, il a 2 mois, et pas encore de nom ... Voilà ! » Aussi vite arrivée, aussi vite partie ! Du rapide ! Et elle, elle se retrouvait avec un taux de rage pas du tout redescendu et un putain de chiot sur les bras ! Inutile d'aller trouver Chels', elle avait sans doute déguerpie, partie cracher sur quelqu'un d'autre, sans nul doute ! Regardant à sa droite, elle vit un Nick dont le visage commençait déjà à se tuméfier. Collant le chiot dans les bras de la personne la plus proche d'elle -« Tiens moi le ! »- à qui elle piqua le verre rempli de glaçons, verre qu'elle vida de son contenu d'une seule traite, elle se pencha pour attraper le haut du fille échoué par terre, et ne pensa même pas à la raison qui avait bien pu pousser la proprio' à se dessaper ! Vidant les glaçons déposés au fond du verre depuis que celui ci était vide dans le haut providentiel, elle appliqua d'autorité sa petite construction contre la pommette de Nick. « Tiens, normalement, ça va te soulager ! J'aurais bien utilisé mon propre haut, mais me voir en simple soutif' t'aurait sans doute fait tourner la tête, comme d'hab' ! » Sourire, ouais, c'est ce qu'il fallait, alors qu'elle sentait derrière elle le regard de nombre de personnes qui se demandait réellement ce qui clochait. Emmenant Nick dans ce qui devait sans doute être le coin "je suis trop mal je vais me gerber dessus et peut être même m'étouffer dans mon propre vomi", elle lui sourit en lui caressant les cheveux. « Faut croire qu'elle tient moins à ton visage qu'au mien ! Désolée, ça craint ici, mais personne viendra te faire chier ... Je reviens dès que j'ai fini mon p'tit truc, je dois aller défoncer le faux nez de cette salope et lui faire bouffer sa perruque, sauf si tu veux venir avec moi ! Et faut aussi que je retrouves ce putain de clebs ! » Un p'tit bisou au coin de la bouche, et une fuite vers plus loin, sans regarder s'il avait décidé de la suivre ou pas. Un simple regard noir en direction d'un nerd qui trainait dans son champ de vision et qui n'aurait pas dû lui suffit pour trouver la direction qu'avait empruntée Blondasse-poufiasse numéro 1. Se saisissant d'une bouteille de vodka trainant dans les parages, elle en jeta le contenu à la tête de Chels', après avoir écartée d'un « Toi, dégages !! » des mieux sentis un Andrews qui ne devait pas s'attendre à ce qu'elle débarque et qui était en pleine conversation. La vodka dans les yeux, ça piquait ! « Si seulement tu pouvais te planter en sortant et tomber dans la piscine, et te noyer aussi, ça m'arrangerait, Striapach ! » Quitte à la traiter de catin, autant faire dans l'original en le faisant dans une langue que son intelligence limitée ne permettrait pas de comprendre !
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MessageSujet: Re: LET'S TWIST AGAIN   LET'S TWIST AGAIN EmptyMer 7 Juil 2010 - 1:07

Dès mon annonce de grossesse, je savais que quelque chose clochait; je le sentais et je savais pas trop pourquoi en fait... J'avais appris tout ça tellement rapidement qu'il était presque insensé de réaliser la vérité maintenant dans une fête. Je me questionnais sans cesse, si Gavin avait été là ce week-end, est-ce que j'aurais quand même fait une fausse couche? Est-ce qu'il serait toujours mort dans mon utérus? Non sans rire, je sais vraiment pas et je suis prise de remords continuels. Est-ce que j'ai bien fais de le laisser partir? Est-ce parce que je n'ai pas mangé de viande ou je sais pas? J'avais arrêté le sport rapidement pour tout vous dire... Dès que je l'avais su; j'avais ralenti mon mode de vie. Mais qu'importe; maintenant je dois penser au futur... et à ma prochaine gueule de bois.

« T'as fini de me faire courir dans tous les sens?! En plus, t'es complètement folle de te saouler alors que t'es enceinte! Tu joues à quoi Brittany?! Et moi j'ai fais quoi dans l'histoire pour que tu m'évites? » Silence de ma part bien que ça m'était égal. Tout ce qui se passait ici; je le contrôlais ou un minimum. Enfin, tout ce qui me concernait. « Viens, on rentre à la maison Britt', t'es déjà assez entamée comme ça... » Je fronçais les sourcils méchamment puis je reculais mon bras d'un geste vif accrochant le verre d'une fille qui coulait sur le plancher désormais. ROH. « Non, Gavin. » C'était ce que je parvenais à articuler. Desiree venait de faire son entrée et j'avais eu un petit sourire en la voyant attirer l'attention... Je voulais aller l'aider pour décharger mais un pas et le sol avait décidé de me faire un bisou, comme il est gentil! Je me relevais seule; oh y'a plus de gravité. Je me retournais légèrement étourdie pour voir Gavin plus que désespéré de me voir aussi ivre. Alors que je venais de me relever debout, comme pour m'achever un bras arrivait autour de mon cou et manquant de tomber, je me rattrapais sur l'idiot qui... Oh Ryan! Je l'entends commenter comme quoi il ne m'avait pas vu. « Le polichinelle dans le tiroir se porte bien? » Hésitant entre une crise phénoménale et de commencer à pleurer, une odeur me venait au nez qui allait bientôt me donner la nausée... Je me reculais de lui tombant de nouveau sur le sol. « RAAAAAAAAAAAH! J'EN AI MAAARRE! Tu veux le voir? » Grand sourire sur le visage, je prenais un escarpin qui était dans les mains de Gavin puis je sortais une petite fiole avec un minuscule embryon à l'intérieur. « Tu veux être le parrain? » demandais-je gaiement pour ensuite lui faire une gueule de mort vivant je me retournais vers Gavin en ajoutant: « Désolée » avant de m'éloigner manquant de trébucher au mois dix fois sur un mètre de long. « Hey, ça va? » me demandait Enzo. « Oui oui... » dis-je sans prêter attention à ce qu'il disait réellement de toute façon... « CHELSEAAAAAAAA...» Quémandais-je encore à voix haute comme si je tenais à elle plus que tout au monde, ce soir. À peine que je la regarde et je la vois cracher sur... DESIREE ?!?! Mais Chelsea c'est une battante; elle s'arrête pas! Je la vois frapper, je crois que c'est Nick... Oh putain.. C'est Nick. Aie...

Quelques faux questionnements puisque je suis trop ivre pour en avoir des vrais. Je vois quelqu'un passer avec une bouteille de Vodka, ah tiens... Je la prends des mains et j'en bois. Eurk... Ça brûle la gorge ce truc, c'est infernal. Je lui rends la bouteille puis je continue d'avancer me disant que je devrais trouver quelqu'un d'autre que Chelsea puisque j'ai pas tellement envie de … de... de quoi déjà? AH SI! De me faire cracher dessus ou je sais pas quoi... Je les regarde puis j'entends Chelsea dire: « Bonsoir tout le monde! » et je ris. Je ris mais je riiiis comme une débile, j'en suis presque au point de me rouler par terre. Jason semblait vouloir atténuer tout ce qui se passait en ajoutant que Chels' avait ses règles mais je rigole tout bêtement, ouais... Puis je regardais le sol et je tentais de marcher droit sans grande conviction. Je relevais le regard pour trouver quelqu'un que je connaissais sans grand succès. Entre temps, il y avait eu le joyeux anniversaire de Desiree mais j'avais pas été foutue de chanter correctement, trop concentrée à tenter de marcher me rattrapant souvent sur la personne la plus proche de moi. Je m'arrêtais tenant le comptoir ou un meuble, ou je sais pas trop. Je fermais les yeux, les mains sur les oreilles me bloquant de musique, la migraine infernale commençait déjà. Gavin m'avait suivit... Je hochais la tête puis remarquant le rouquin toujours sur mes talons, je me glissais sur le sol à quatre pattes et je disparaissais entre les gens qui dansaient pour me retrouver dans la salle à manger ou personne n'était encore.

Je refermais la porte la reliant au salon mais je ne faisais rien en ce qui concernait la connexion plutôt éloignée avec la cuisine. Je m'installais à côté d'un meuble entre le mur aussi. Des sanglots, voilà que tout me rattrapait. J'aime pas être triste mais là, c'est difficile de pas l'être. Lentement, je rampe jusqu'à la table où je prends une des bouteilles de vodka en surplus qu'on avait. Je l'ouvrais et j'en buvais. Ça faisait aussi mal que plus tôt mais le goût n'y était plus. Je devais me reprendre en main, me levant en me tenant au meuble les plus proche et le mur bien que le mur glissait sans trop que je comprenne pourquoi... Je me dirigeais vers la cuisine comme pour sortir de tout ce calvaire puis je voyais Desiree qui venait de vider une bouteille complète sur la tête de Chelsea. WOAH. Deux amies qui s'affrontent. Et moi j'suis pas tellement en état d'en retenir une des deux... Sachant pas trop quoi dire malgré moi, je lâchais un cris strident comme pour aviser les autres que bon... C'est pas cool dans la cuisine.
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MessageSujet: Re: LET'S TWIST AGAIN   LET'S TWIST AGAIN EmptyMer 7 Juil 2010 - 3:50

La gueule de bois, expression: c'est une sensation inconfortable, qui apparait après une consommation de boisson alcoolisée. Elle apparait six à huit heures après la consommation d’alcool. Je vais sûrement l'avoir demain si je continue à boire comme ça! Les verres et bouteille qui étaient sur mon chemin finissaient automatiquement et rapidement dans mon estomac. Tout le monde autour de moi dansaient et chantaient à n'en plus finir. Moi, de mon côté, je l'ai regardaient seulement avec un large et simple sourire, trop occupée à chercher Jude, qui était camouflé, même trop bien caché dans cette vague de gens. Déjà, certaines personnes étaient allongées sur le plancher immobile ne pouvant plus se tenir debout. Même si j'étais seulement légèrement ivre, passer par-dessus ces individus était un vrai danger. Au bout de ce chemin plein d’obstacles se trouvait l'un des jumeaux Ersley. Même si je suis la meilleure amie de l'un et l'amie/confidente/amante de l'autre, je ne suis pas encore capable de les différencier physiquement. Ils sont identiques! Par contre, leurs caractères sont complètement à l'opposé. J’ai enfin fini par arriver à destination! J’étais fière d’avoir parcourue ce chemin seule. Toutefois, je perdis mon mérite lorsque que j’appelai Jude, Enzo. Par chance, cela ne lui dérangea pas. Il me serra même dans ses bras, puis me donna un baiser dans le cou. À cet instant, des frissons parcourus tout mon être. Il avait une façon de m’embrasser qui pouvait me faire fondre. Je posai l’une des mes mains sur son torse, que j’aime tant, et l’autre dans sa nuque que je caressai du bout des ongles. Cet homme est une beauté rare. Avant de le connaître, je n’avais jamais vu un homme aussi beau et je n’avais jamais eu envie d’un autre homme que Milky. « J’espérais que tu viennes ma belle » « Tu sais très bien que dès que tu es là c’est certain que je viens. Je lui souri et il ne tarda pas à m’amener vers la cuisine. Étrangement, plusieurs même trop de personne s’y trouvait. Comme si lors d’une fête, la cuisine était un endroit plaisant. Jude passa devant le comptoir prit une bouteille et m’en offre une. Ce n’est pas mon genre de refuser l’alcool, alors je la pris le remerciant et commença à la boire encore une autre fois, peut-être trop rapidement. « Milky est là » Je n’eus même le temps de répondre que des cris de colère se firent entendre juste à côté de nous. Chelsea et Nick ? Ils n’étaient pas amis ceux-là ? C’était pas le petit ami de la sœur de Chelsea, Crystel ? Pourquoi elle veut frapper le petit ami de sa sœur ? J’y comprends vraiment rien à ces amitiés qui ne dure jamais. Faîtes la paix et non la guerre, fuck. Ils sont tous compliqué, c’est tout! Après les arguments très gentils lancés par Chelsea concernant Desiree, la garçonne donna une droite à Nick qui tomba sur l’armoire situé derrière lui. Malheureusement, les photos situées sur celle-ci vinrent se fracasser au sol. Celles-ci représentaient la mère de Jude. Celui-ci à été très atteint par la mort de sa mère et je le comprends. Ce qui est injuste avec la mort, c’est qu’on ne sait jamais quand elle va frapper. Si on savait on leur dirait je t’aime et tout ce qu’on a à leur dire. On leur ferait attention et essaierais de passer le plus de temps avec eux. La mort c’est un vrai cauchemar, ce n’est pas qu’un simple jeu de mot, mais c’est la vérité. Mon père à été assassiner par l’un des amants de ma mère et jamais je ne passe un jour sans penser à lui, à tout ce qu’il a fait pour moi et à tout ce que nous aurions accomplis ensemble s’il était encore de ce monde. Mon ami aida son cousin, puis ramassa ses photos pour ne pas qu’elles soient davantage abîmées. « Je vais porter ça en vitesse, tu viens? « Pourquoi pas, j’ai pas trop le goût de rester seule ici avec ces histoires de cinglés! » Je le suivis dans sa chambre. Cette chambre où j’avais passé plusieurs nuits, où nous avons couché ensemble pour la première fois. Celle-ci me rappelle tellement de souvenirs. Pendant qu’il rangea ses photos dans l’un de ses nombreux tiroirs, je m’assis sur son lit, puis répondis à sa question de toute à l’heure. « Pour répondre à ta question, non Milky n’est pas avec moi. Il est parti dans une autre ville. Son ami avait besoin de lui là-bas. Je n’ai toujours pas eu de nouvelles depuis deux semaines. Ça ne m’étonnerait pas qu’il couche avec une fille différente chaque soir, le connaissant. Ça m’inquiète un peu. J’aime pas trop qu’il couche avec n’importe qui, même si je suis peut-être pas mieux...Surtout qu’il doit être rentré depuis une semaine. Il m’a qu’envoyer un message texte me disant qu’il allait revenir je sais pas quand! » Je me leva et me dirigea vers lui. « On reste ici où on retourne danser avec les cinglés » Je m’approchai jusqu’à être pratiquement collé, je posai mes mains sur son torse puis l’embrassa doucement, cela faisait bien trop longtemps que mes lèvres avait eu contact avec les siennes. Je finis alors par m’éloigné légèrement et par le regarder avec un large sourire.
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MessageSujet: Re: LET'S TWIST AGAIN   LET'S TWIST AGAIN EmptyMer 7 Juil 2010 - 9:11

    Je fermais les yeux. Bon sang ce que j'aimerais me retrouver à Kilmarnock dans une fête où j'aurais choisi d'aller pour m'amuser, ou juste pour foutre la merde comme on en avait l'habitude avec Harrison. Ici c'était l'hécatombe sans que je fasse quoi que ce soit. Je les connaissais tous sans exception, ils étaient tous sous ma responsabilité quand je bossais à l'UCLA, mais je ne bossais ni aujourd'hui, ni ce soir. Et de toute façon, je ne comptais pas les surveiller ou les empêcher de boire, de se rendre malade, de se battre...Ils étaient tous majeurs, et moi je ne me souciais que d'une personne, qui était en train de m'éviter comme la peste, et ça me contrariait. J'étais fatigué à ne plus savoir depuis quand je n'avais pas dormi, et voilà que les ennuis continuaient. Finalement, j'aurais peut-être du prolonger mon séjour en Ecosse, chez moi, et ne plus revenir, comme l'exigeaient certains. Je me posais des questions, il devait s'être passé quelque chose, elle ne pouvait pas m'éviter sans raison, c'était elle qui m'avait dit de la rejoindre ici, je n'étais pas venu par plaisir, ça me gonflait de ne rien y comprendre, et ma frustration se voyait.

    Elle m'en voulait pour quelque chose. Elle avait l'air énervé, il n'y avait pas que mes paroles qui l'agaçaient. Elle ne voulait pas rentrer à la maison, et moi, si je n'étais pas là pour elle, je serais déjà parti. Je voulais simplement rentrer paisiblement avec ma copine et le bébé qu'elle portait. J'en demandais pas trop et pourtant, j'avais l'impression que vu l'état de la situation c'était impossible. Déjà que j'étais attaché à mon pays, il fallait que lorsque je revenais ici, assez content de retrouver celle qui me rendait la vie plus belle, je me sente de trop. Elle me disait non, et qu'est ce que je pouvais y faire? Rien. Je cherchais juste à comprendre, mais tout était flou, comme si j'étais bourré, alors que je ne l'étais pas. Elle n'arrêtait pas de chuter, je ne savais plus quoi faire, jusqu'à ce que Ryan ne se pointe. Il n'était pas méchant, mais je me méfiais de lui comme la peste, mais je crois que c'était réciproque en fait. Il m'avait mis en garde lorsqu'il avait appris la grossesse de Brittany, et il se méprenait sur moi, croyant que je ne comptais pas assumer ma paternité. Paternité qui partit en éclats, après sa phrase. Brittany se déchaina, m'attrapant une de ses chaussures, et sortant...une fiole, un embryon dedans, tandis que Ryan m'avait confié un whisky écossais. Ca tombait bien. Je me sentais con. Pire même, j'étais choqué qu'elle sorte ça avec tant d'aisance. Le rouquin écossais n'était plus père. Elle avait perdu le bébé, et je comprenais maintenant pourquoi elle m'évitait, mais je n'arrivais plus rien à dire. J'étais livide, j'avais envie de gerber, le regard fixé sur les chaussures de Brittany que je laissais tomber avec fracas sur le sol. J'ouvrais la bouteille de whisky, et je bus un bon quart de bouteille. « Journée à oublier... » Oui, elle était évidemment à oublier. Pire encore, alors que Ryan semblait me regarder d'un air désolé. Brittany s'était déjà fait la malle, s'excusant brièvement. C'était tout ce qu'elle avait à dire? Mais son ex lui me prenait déjà pour responsable, en demandant si elle allait bien. Ah parce que je lui faisais du mal peut-être? J'aurais du être passé à autre chose, mais le fait qu'il m'ait fait capoter mon mariage, je ne l'encaissait toujours pas, et si je ne faisais rien pour que ça dégénère, c'était parce que j'étais chez lui, et que je me casserais que lorsque j'aurais fait entendre raison à Brittany. En attendant, je me posais tellement de questions, que je me reçus une bouteille de rhum dessus, qui se brisa sur mon bras, qui lui se mit à saigner, coupé par des éclats de verre. Grimaçant et le tenant, ce n'était pas la première fois que ça m'arrivait...Dans un pub à Kilmarnock, je m'étais battu avec plein de monde, et ça avait fini à coup de bouteilles. Retirant les morceaux de verre, je jetais un regard noir à Jude, qui avait l'air content de lui. « Ca m'étonne pas de toi Jude! Y a pas plus crétin! » lançai-je. Pauvre type. Sur le coup, j'avais laché la bouteille de whisky, dont cette merveilleuse boisson s'était répandue au sol. Adieu monde cruel. « Excuses-moi Ryan, je te la rembourserais.. »

    Je m'éclipsais et je repartais à la recherche de Brittany. Et c'était genre dévalorisant de la suivre à la trace, sans qu'elle ne daigne m'accorder la moindre attention, qu'elle daigne m'expliquer ce qu'il s'était passé. Tout ce que je savais c'était qu'une fille venait de s'effondrer au sol à la vue de mon bras, et qu'il fallait que je trouve de quoi me désinfecter cette merde. Si y avait pas d'alcool, je prendrais une bouteille de vodka, ca ferait l'affaire. Mais quel crétin ce Ersley. Si je n'avais pas été chez lui, je lui aurais juste cassé la gueule, et ça aurait été fini. Mais je pouvais pas me le permettre. Maintenant mon bras en écharpe pour éviter qu'on n'appuie dessus, le verre rentrant dans ma peau, je me faufilais entre les gens en les poussant un à un. Mais quand je la vis passer à quatre pattes parmi les gens qui dansaient, je laissais tomber. Rebroussant chemin, cherchant maintenant la salle de bains des Ersley. Et encore une fois je poussais tout le monde, plus qu'énervé. J'avais un bras en sang, j'avais ma copine qui m'évitait et qui avait fait une fausse couche, je venais de me frapper 14 heures de vol, la vie était belle. Voilà la salle de bains, et pour ainsi dire, j'avais la flemme de fouiller. Pas mon genre. J'ouvrais juste les robinets d'eau du lavabo, et je passais mon bras sous l'eau, frottant pour retirer les éclats de verre, mais certains s'enfonçaient. Fermant les robinets, je comptais rentrer chez moi. Après tout, je n'avais rien à faire ici, je n'avais pas envie de m'amuser ni de me battre inutilement avec un con qui m'envoie une bouteille dessus, je n'avais plus envie de courir après ma copine, je voulais juste rester seul, téléphoner à mon frère, ou jouer de la batterie. Je me sentais mal, trop pour rester au milieu de ces jeunes qui s'amusaient ou pas. Un cri. Celui de Brittany. Non, je ne pouvais définitivement pas rentrer. Je me mettais à courir en direction du cri, la cuisine. Et je tombais sur deux filles, qui se crêpaient le chignon: Chelsea et Desiree. C'était l'anniversaire de cette dernière d'ailleurs. « Joyeux Anniversaire Desiree... » balançais-je un peu dépité, m'avançant vers Brittany. Lui attrapant doucement les mains, je lui demandais: « Tu comptes pas m'expliquer? » Voilà comment se rendre coupable de tout ce qui arrivait: « J'aurais jamais du partir...J'aurais du rester avec toi..J'suis désolé. » Je ne savais pas trop quoi dire d'autre, en fait j'avais juste envie de me casser.
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Nick Harrison

Nick Harrison
Nicky ;
« fast life, rock life, every night. »

→ crédit : © cyrine&tumblr
→ discussions : 1621
→ anniversaire : 15/11/1992
→ âge : 31
→ arrivée en ville : 01/05/2009


○ the good life
♂♀ your people:
▬ to do list:
• social class: Do-Gooders

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MessageSujet: Re: LET'S TWIST AGAIN   LET'S TWIST AGAIN EmptyMer 7 Juil 2010 - 17:24

« Te prends pas la tête pour ça, t'es passé à autre chose non? Tiens un petit Martini pour te requinquer, rien de mieux. » Passer à autre chose ? Je pense que la réponse réside dans la réaction que j'ai eue face à l'autre enfoiré, à qui j'aurais collé la tête contre le tapis si Ryan n'était pas intervenu. D'ailleurs il vient de me piquer mon whisky écossais pour me refiler du martini. Non pas que je sois particulièrement dur avec ce que j'ingurgite, mais cette boisson ne vaut pas celle que j'avais précédemment. « Tu t'es vraiment tapé sa mère ? » Il m'adresse le même sourire qu'au Roosevelt, lorsqu'on parle des vieilles peaux toutes refaites dans le genre cougar. Je fronce les sourcils parce que la situation parait évidente, du moins de mon côté, vu que ça me branche pas tellement les femmes à la peau pendante. « Je sais pas, je t'ai entendu parler de ses posters… » Il se met à rire, alors que je retrouve gentiment le sourire. C'est fou ce qu'il est con ce Ryan, mais faut dire que c'est un très bon pote, et depuis tellement longtemps. C'est donc ce détail de posters qui l'a fait douter. Comme quoi je peux être crédible, si on se réfère à la réaction des gens. « L'impro, ça peut toujours servir. » Je lui donne quelques tapes sur l'épaule, comme il le fait habituellement, avant de prendre deux trois gorgées de martini. On continue de parler, tout en portant notre attention sur les personnes qui franchissent le seuil de la porte. Je suis pas spécialement stressé, mais il est vrai que je me sentirais vachement mal à l'aise si les Williams étaient tous présents, et que la conversation devait reposer sur ce que j'ai fait à Crys'. Ça m'intéresse pas de m'attarder sur le sujet, j'ai commis une deuxième erreur irréparable, j'en assume les conséquences, ce qui arrivera petit à petit à mon avis, et la seule chose que je peux faire à présent, c'est profiter de la soirée qui est ma dernière sur L.A pour cet été. Je rejoindrais la Louisiane demain dans l'après-midi pour mon camp de perfectionnement, et partagerais un peu de temps avec la famille côté Harrison. Ça me permettra de prendre du recul, de ne pas avoir à culpabiliser lorsque je croiserais l'une des deux jumelles, enfin le tout sous un aspect positif, même si j'avoue que c'est pas par plaisir que je laisse Sunset Hills et compagnie. Je pourrais toujours me renseigner auprès de Jude, Enzo ou n'importe qui, histoire d'être au courant de ce qui se passe. « Okay, je suis la Saturn métalisée garée devant ! […] L'espèce de gros 4x4, c'est mieux ?! Allez, go, au boulot ! » Une autorité naturelle qui semble ravager le peu de neurones qui reste chez ces imbéciles, prêts à faire la course pour une part de pizza venant tout droit d'un véhicule, appartenant à celle qu'on pourrait mater sans relâche. Je peux vous assurer que si c'était moi qu'elle essayerait de faire bouger, autant qu'elle trouve des phrases plus percutantes, je me laisse pas berner avec aussi peu. Après tout dépend des situations, mais il semblerait qu'aucun atout soit majeur de ce côté là. On se regarde avec Ryan, de manière sérieuse et synchronisée. « Merci ! Two of my boys ! Je suis sauvée ! Putain, mais Jude a invité toute la ville ou quoi, y compris les décérébrés ?! Y en a un qui me menaçait avec son couteau suisse ! Tiens, Ryan chéri, cadeau ! Hey, Apollon, t'es contrarié pour faire cette tronche ?! Y avait rien à bouffer j'imagine ! » C'est rien encore, la moitié n'est pas encore arrivée, et on risque de moins sourire, suivant ce qu'il va se passer. « Contrarié ? Je t'attendais… » Je les laisse parler d'anniversaire et compagnie, alors que mon regard se pose sur Jude et la blonde avec qu'il discute. Le premier truc qui me passe à l'esprit est le resto' qu'on est censé se faire, un truc qu'on partage entre cousins. Il a intérêt à pas rester raisonnable, sinon je le vire dans sa chambre à coup de pied au cul. M'enfin, il semble que chez certains ça se passe mieux que chez d'autres, et cette soirée pourrait nous réserver bien plus qu'on ne l'avait pensé.

Ryan ne tarde pas à nous faire comprendre qu'il doit rejoindre quelqu'un plus loin, alors que je me retrouve exclusivement avec Desiree. Je compte bien avoir l'avantage ce soir, je compte bien être l'une des seules personnes à qui elle s'adressera. Elle sait très bien que je n'aime pas les conversations inachevées, et je pense que cette occasion est la bonne. « Hey, fallait le dire si Ryan te faisait trop d'avance et que ça t'emmerdait, je t'aurais sautée au coup dès en arrivant ! Allez, maintenant que je suis là, tu souris et on passe du bon temps ensemble, comme on sait si bien le faire ?! » Je la regarde avec un sourire en coin, sans répondre quoi que ce soit, histoire qu'elle se fasse pas trop d'idées non plus. J'ai pas été trop communicatif et encore moins tactile, sachant qu'on est au centre de la foule, et que Crys' peut arriver d'une seconde à… « Espèce de trouduc ! Non seulement tu t’amuses à jouer dans son dos mais en plus tu prends ta salope avec toi pour la traîner partout ? T’approches plus de ma maison, compris grognasse ? » Manquait plus qu'elle. On s'est arrêté net, lorsque Chelsea est venue se planter en plein milieu du passage. En réalité, ça n'a rien d'une grande surprise, mise à part le poing qu'elle me colle en pleine paumette, et qui me fait reculer de quelques pas, avant de finir contre la commode. Fuckin' shit, ça pour un coup de gonzesse… Je fais tomber des photos sur mon passage, avant de poser mes doigts sur l'os dans lequel elle vient de frapper. J'ai mal, et elle doit sans doute être dans la même situation, vu l'endroit qu'elle a visé. Elle a de la chance qu'elle fasse partie du sexe faible, parce que quitte à me répéter, lorsque je me retrouve dans une situation semblable avec elle, la première image me traversant l'esprit est celle de ses pieds décollant le sol pour se retrouver un poil plus loin. Je grimace, attrapant la main de Jude, avant de me retrouver face à Jay qui m'envoie un regard qui en dit bien plus qu'il ne le faut. Putain, j'ai pas envie de passer par tout le monde afin de m'expliquer. Okay c'est mon meilleur pote, mais il y a des moments où on voudrait juste fermer sa gueule et se la jouer perso, ben là c'est le cas, alors qu'on me laisse tranquille. Ou sinon qu'il demande à sa super copine luttant contre l'injustice, alors que dans cette catégorie, elle est vachement mal placée. Je la voyais arriver. Ça fait un moment que notre opinion sur notre entourage nous oppose, et je crois que ce cas est celui qui nous éloigne définitivement l'un de l'autre. Sérieusement qu'elle aille se faire foutre. Je comprends qu'elle veuille défendre sa sœur, mais en privé ça pouvait être mieux. Elle a pas besoin de faire sa gonzesse en chaleur devant plus de cent personnes, après chacun son tripe après tout. Au tour de Déesse se mettre dans l'ambiance des insultes. Elle se fait à son tour stoppé par un autre étudiant, à qui j'apporte mon aide, parce qu'elle est bien plus excitée qu'à la normale. « L'écoute pas. » Elle tente d'en rajouter par dessus, mais je lui fais comprendre par un regard plus persistant, qu'à nouveau, ça ne sert à rien qu'elle prenne ses paroles au sérieux. Je finis par me rendre vers les escaliers, où je prends place sans trop connaître la raison qui m'y a poussé. Les gens me regardent, et qu'il y en ait un qui vienne me sortir une autre phrase déplacée qu'on s'éclate davantage. Je baisse la tête, me concentrant sur la moquette, alors que ma joue est en feu. Desiree ne tarde pas à me rejoindre, me collant un vêtement contenant des glaçons contre la joue. « Tiens, normalement, ça va te soulager ! J'aurais bien utilisé mon propre haut, mais me voir en simple soutif' t'aurait sans doute fait tourner la tête, comme d'hab' ! » Ses paroles me font sourire, avant d'être rappelé par la douleur qui m'oblige à grimacer. Je prends la relève en tenant cette compresse, alors qu'on rejoint un coin caché de l'étage. « Desiree ? » Elle est de dos à moi, se retourne assez rapidement avant de constater que ma question est susceptible d'être sérieuse, donc elle esquive comme à chaque fois. Je sais très bien ce qui l'effraie là dedans, et ça commence à m'énerver. Ça commence à m'énerver parce qu'elle veut pas voir la réalité en face, mais elle sait très bien que je compte pas m'en arrêter là, et quitte à passer par trente six milles chemins, j'attendrais le temps qu'il faudra. Elle me donne un bisou au coin de la lèvre, geste auquel je ne réagis pas. Je lance le haut qui n'est d'aucune utilité à présent, avant de la regarder partir.

Retour dans la pièce principale, où je vois une bouteille volée jusque sur une personne à l'autre bout. Jude… C'est de famille de se balancer des objets dessus, et il doit avoir ses raisons, donc autant se défouler sans se faire de mal. Je continue de me faufiler parmi la foule, en me demandant s'il n'est pas plus judicieux de rester au prêt de mon cousin, vu que son geste va sans doute lui valoir une revanche. M'enfin, de toute façon, s'il devait se passer quelque chose, ça me parviendrait, et j'hésiterais pas à intervenir. La famille avant tout. Je détourne le regard sur ma droite, ce qui me provoque un nouvel arrêt, maintenant que j'ai Crys' dans le champ de vision. Elle ne m'a sans doute pas vu, et je pense qu'il serait mieux que ça ne change pour le reste de la soirée. J'ai plus aucune raison de l'observer afin de m'assurer de ses faits et gestes, comme au début de notre relation, à moins de passer pour un enfoiré sans logique, mais je le suis déjà aux yeux de certains. Je me concentre sur chacune de ses expressions de visage, même si je sais ce qu'elle ressent à l'heure actuelle. Elle va vouloir s'éclater, les autres profiteront du fait qu'on est plus ensemble pour l'approcher, et rien que d'y penser, j'aurais préféré la savoir ailleurs. Je l'aime et ça me crève de ne plus avoir de pouvoir sur notre relation. Il me reste plus qu'à me taire et la laisser refaire sa... Eh bordel. On est pas fichu de réfléchir en paix dans cette baraque, sans en entendre une entrain de crier. C'est Desiree qui est dehors, et je devrais mieux intervenir avant que ça dégénère, vu qu'elle ne fait pas face à n'importe qui. Chelsea Nicole Williams, mademoiselle je me prends pour la peau du cul, que je tente de rabaisser les autres, alors que sur l'échelle du placement, elle touche presque le sol. C'est gentil de me rappeler mon foirage de relation avec sa sœur, et de donner le mauvais rôle à Desiree, mais dans le fond, n'est-elle pas un peu comme elle ? Oui rappelons le, elle a bien couché avec Jay, alors qu'il sortait avec Gaby. Rien à foutre de savoir que les sentiments étaient en jeu, c'est l'intention qui domine dans cette situation. Je dis pas ça pour m'innocenter, mais juste pour lui faire remarquer qu'elle devrait fermer sa putain de bouche de temps à autre, ça nous ferait des vacances, et ça lui permettra de réfléchir, enfin si elle y arrive. « Si seulement tu pouvais te planter en sortant et tomber dans la piscine, et te noyer aussi, ça m'arrangerait, Striapach ! » Je me suis dépêché pour arriver juste derrière Desiree, afin d'attraper ses bras, et de la faire reculer, alors que Jay se charge de sa copine. Je lui échange à mon tour un regard lui faisant comprendre que je me suis foutu dans une sacrée merde. Calleigh est présente, tiens elle a rien à faire de sa vie elle non plus. « Tu salueras Gabrielle de ma part. » Chelsea sait de quoi je parle, et je me permets même de lui offrir un sourire des plus arrogant. Tiens d'ailleurs, qu'on appelle Gabrielle, Crystel, Jude et compagnie histoire de se balancer tout à la gueule, maintenant qu'on a commencé ! Callahan essaie de se débattre, alors que je lui barre le passage, pour la faire reculer. « Wooow ! Tu vas te calmer ! » Elle m'énerve, elle aussi, alors que je sais très bien qu'elle a toutes ses raisons pour se mettre dans cet état, et de ne pas garder la tête froide. Elle semble pas comprendre ce que je lui dis, alors à la place de perdre du temps, je la porte directement sur l'une de mes épaules, avant de faire le tour de la maison. On se retrouve au fond du jardin, à l'abri des lampadaires qui pourraient éclairer cette partie. Je la dépose sur ses deux pieds, alors qu'elle m'envoie une insulte que je n'ai pas su identifier, et qui n'arrange rien aux nerfs qui se contiennent. « Ça me branche pas de te voir amochée, alors me fais pas chier et arrête de chialer. »
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MessageSujet: Re: LET'S TWIST AGAIN   LET'S TWIST AGAIN EmptyVen 9 Juil 2010 - 11:52

    A chacune des fêtes auxquelles je participais, je faisais en sorte de devenir celui qu'en aucun cas, je ne pourrais être. Je m'efforçais à produire tous les actes que le Jude de tous les jours, que la plupart de mon entourage apercevait, refuserait d'effectuer. Au début, j'adorais cela, j'avais le sensation de porter un masque, de mener une double vie, qu'encore aujourd'hui, j'entretiens. Sauf qu'à partir d'un certain moment, je réalisais que j'étais autant le premier Jude que le second. Comme si je souffrais d'un dédoublement de personnalité, ou je possédais un caractère bien flexible. J'étais le nerd sérieux, introverti et délicat, comme je pouvais être le dealer sans cœur trempant dans toutes les histoires impossibles et favorisant les sensations fortes. Je demeurais ces deux êtres souverainement différent. Et le plus beau de l'histoire était de lorgner ces deux univers se propager l'un dans l'autre. Blake s'était liée d'amitié avec mon jumeau, qui n'avait connaissance de mes activités de dealer et de mon appartenance à des groupes bien trempés lors des fêtes du Viper Room. Elle était aussi proche de Brittany, ma meilleure amie depuis maintenant trois années, qui ne savait que très peu de tout ce que je lui cachais. La plupart, elle le devinait, et il fallait dire que jamais je ne lui avais donné raison. Je la laissais déblatérer sur ses idées, tout simplement, comme si je prenais ça à la légère, une bonne plaisanterie entre copains.

    J'entraîne Blake à l'étage et jette un coup d'œil au surveillant de UCLA qui observait son bras ensanglanté, lacéré par les morceaux de verre de la bouteille que j'avais lancée au préalable. Je me félicitais intérieurement, n'ayant entendu ses propos concernant ce curieux vol de bouteille. Je me contente de les laisser en paix, lui et sa petite amie accompagnée de je-ne-sais-trop-qui. Pour être sincère, j'en savais de moins en moins de la vie de Brittany, et il en allait de même de son côté, comme si, d'une certaine manière, on s'éloignait par nos connaissances communes méconnues. J'ignorais si cela était une bonne chose ou non et mettait en péril notre lien, mais ce soir, cela ne me préoccupait guère : j'avais mieux à penser.

    Rendus dans ma chambre, je m'oriente vers ma commode et y place les photographies, alors que Blake prend place sur mon lit. Je me retourne, sa voix emplit la salle.

    « Pour répondre à ta question, non Milky n’est pas avec moi. Il est parti dans une autre ville. Son ami avait besoin de lui là-bas. Je n’ai toujours pas eu de nouvelles depuis deux semaines. Ça ne m’étonnerait pas qu’il couche avec une fille différente chaque soir, le connaissant. Ça m’inquiète un peu. J’aime pas trop qu’il couche avec n’importe qui, même si je suis peut-être pas mieux...Surtout qu’il doit être rentré depuis une semaine. Il m’a qu’envoyer un message texte me disant qu’il allait revenir je sais pas quand! »


    Je lui souris tendrement et m'adosse contre le meuble. J'étais plutôt insouciant sur ce plan là, je n'avais jamais refusé d'entretenir une quelconque relation immorale vis-à-vis de Milky avec la jeune blonde. En fait, je ne pouvais résister à Blake, c'était impossible, elle exerçait sur moi une véritable attraction trop intense pour ne pas s'y plier. Mais le pire de l'histoire, c'est que j'avais du mal à percevoir réellement la jeune femme. Bien que d'ordinaire je ressentais les sentiments des gens, avec elle, c'était tout différent, je ne pouvais deviner, elle était bien trop spéciale, trop différente des autres, si extraordinaire. Elle s'approche de moi, je caresse doucement sa joue, comme pour la consoler du comportement de son fiancé.

    « On reste ici où on retourne danser avec les cinglés ? »

    J'ignore quoi lui répondre, et apparemment, les mots ne sont pas nécessaires, comme les décisions optionnelles. Ses lèvres viennent se lier en moi dans une harmonie des plus agréables, et je prolonge doucement le baiser, épris d'un désir grandissant de sa personne, alors que je sens son corps si proche du mien. Elle s'éloigne quelque peu de moi, m'offrant ce large sourire qui ne peut qu'inculquer à mon être que de la bonne humeur.

    « Je pense que les autres peuvent se passer de nous... Pour l'instant »

    Je prend possession de ses lèvres de nouveau, amplifiant ma dépendance de celles-ci. On prend vite installation sur le lit de la chambre et je souris, ne me déliant d'elle. Ce qui était bien avec Blake, c'était cette sensation éternelle de liberté et de vie permanente. Il n'y avait jamais vraiment de problèmes qui pouvaient nous atteindre, il y avait jamais de soucis, de tracas, de douleurs. Tout était beau, simple, saint. N'était-ce pas ça, après tout, le principe de nos vies ? Je la couvre de baisers, effleurant son front, ses joues, ses lèvres, son cou, sa phalle, et articule dans un léger rire :

    « Et si c'était nous, les cinglés ? »

    Je souris, ne cessant de l'embrasser.

    « Quoi que j'estime qu'on devrait avoir un rang supérieur à celui là. Souverains de la tare. Qu'est-ce que t'en dit ? Désirez-vous être ma reine cette nuit, Milady ? »


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MessageSujet: Re: LET'S TWIST AGAIN   LET'S TWIST AGAIN EmptyDim 11 Juil 2010 - 17:32

Cette fête commençait sérieusement à partir en vrille. Il y avait déjà quelques éclats de voix et de verres mais Enzo était beaucoup trop imbibé d’alcool pour stopper ce bordel avant qu’il ne dégénère. A vrai dire, il avait gentiment demandé à Chelsea de se calmer, non il ne voulait pas de baston ici mais elle semblait n’en faire qu’à sa tête et puis il n’était pas flic après tout ! Il ne connaissait pas toute l’histoire entre Nick, Crystel, Chelsea et Desiree et à vrai dire, il s’en fichait un peu à l’heure qu’il était, il n’avait qu’une seule envie, celle de s’amuser sans se soucier du mal de crane du lendemain. Il monta alors un peu le son de la musique, couvrant les enguelade entre la rousse et la blonde tentant de garder cette bonne ambiance qui était présente avant tout cela. Jude et lui avaient organisé cette fête pour s’amuser et pas pour que deux belles filles, aussi excitant soit-il, se battent. Il se dirigea alors vers la cuisine où il se servit un bon verre de rhum. L’alcool, il n’y avait rien de mieux, croyez-moi ! Enfin, d’après Enzo. Les gens semblaient s’amuser et c’était le principal. Lui, il s’amusait comme un petit fou, de toute façon, avec le taux d’alcool qu’il avait dans le sang, il lui en fallait peu pour s’amuser. Un verre, deux verres, trois verres… il ne les comptait plus, la bouteille de rhum trop près de son verre peut-être bien. Jusque au moment où la belle Crystel fit son apparition dans la cuisine. Il lui sourit gentiment. C’était clair qu’il ne pouvait la confondre avec sa sœur jumelle, surtout ce soir là puisque Chelsea était bien remontée, contrairement à Crys’ qui semblait étrangement… calme. Il était même un peu étonné. Il était presque sûr qu’elle dissimulait sans semblant de mal être face à ce qu’il venait de se passer dans le salon quelques minutes plus tôt. Elle finit par lui sourire ce qui le soulagea beaucoup. On ne pouvait pas dire qu’il la connaissait beaucoup mais malgré tout, il aimait beaucoup crystel et ne lui voulait que du bien, même avec autant d’alcool dans les veine. Chez Enzo, l’alcool avait cette influence à le rendre joyeux, encore plus joyeux qu’à son habitude. « Ca te dis d’aller danser ? ». Il ne lui fallut que quelques seconde pour attraper la main de la blondinette et l’entrainer dans le salon où ils se déhanchèrent. Il avait beau être complètement ailleurs, il gardait ses reflexes ses bons danseurs. Tout bon dragueur sait danser et Enzo n’échapper pas à la règle. Une chanson du King passait dans les grandes enceinte du père Ersley, le jeune homme dansant ce qui semblait être du rock avec la jeune femme. Il la faisait tourner, riant avec elle de bon cœur, son but, lui changer les idées, pensant qu’elle devait avoir des idées noires. D’ailleurs, cette petite danse lui changeait à lui aussi les idées. Bien qu’il n’avait rien dit, il avait bien entendu que Brit avait perdu son bébé. Certes, lorsqu’il avait appris la nouvelle, il n’était pas le plus heureux des hommes. Pas par jalousie, loin de là, bien qu’il était un tout petit peu jaloux, mais c’était normal, non ? Il avait été profondément amoureux d’elle et des sentiments aussi sincère ne pouvaient être effacés aussi facilement. Bien qu’aujourd’hui, il avait une autre fille dans la tête et bien Brittany marquait une période courte mais intense de son existence. Il avait une vision d’elle idéalisée, une vision lui rappelant ce que son premier amour avait été pour lui. Bref, tout cela pour dire, qu'Enzo n'était pas ravi de la perte de ce bébé mais il pensait Brittany trop jeune pour être mère, tout de même. Elle l’avait complètement ignoré et ça lui avait fait un peu de peine mais cette danse avec Crystel était très amusante et le fait qu’il soit loin d’être sobre la rendait encore plus puisqu’il n’était pas aussi habile que d’habitude. Il finit par rapprocher la jeune femme de lui, la musique devenant peu à peu un peu plus douce. « Sinon, toi, ça va ? ». Il n’avait trouvé que ça mais il avait réellement envi de savoir les états d’âme de la jeune femme. De toute façon, elle savait pertinemment qu’elle pouvait se confier à lui, lui n’hésitait pas lorsque c’était le contraire. « Ca m'étonne pas de toi Jude! Y a pas plus crétin! ». Enzo stoppa tout mouvement relâchant son emprise sur la belle blonde. Quoi ? Il avait rêvé ? Il se retourna lentement, plus sérieux que jamais pour voir Gavin, le bras en sang. Il se retourna vers Crystel une dernière fois « excuses moi trente secondes, je reviens ! ». Il finit par faire face à Gavin, s’approchant un peu de lui l’air menaçant. Il n’était pas complètement lui-même mais les paroles du roux lui avait fait l’effet d’une douche froide. Il serra les poings. Oui, il pouvait l’insulter, il s’en fichait mais PERSONNE n’avait le droit d’insulter son jumeau. Jude était son double la personne comptant le plus sur cette terre pour lui. Il se fichait de savoir ce qu’il s’était passé, ce qui avait poussé Gavin à traiter son frère ainsi, qui plus est, ça n’était franchement pas bien méchant mais Enzo l’avait très mal pris. Il poussa alors un peu Gavin avant de lui dire d’une voix très sérieuse : « n’insultes plus jamais mon frère, compris ? ». Un autre jour, il aurait surement agit autrement, un autre jour où il aurait pas autant bu, un autre jour où ça ne serait pas chez lui, sur son territoire. Il avait une vieille rengaine qu’il tentait de dissimuler contre Gavin et même si les histoire entre ce dernier et son frère ne le regardait franchement pas, il s’en fichait, il n’y avait pas de place ici pour insulter son frère point. Il était prêt à frapper. Il ferma les yeux quelques secondes, se calmant peu à peu avant de faire demi tour et de retrouver Crystel. Il s’attendait à une réplique du jeune surveillant et quelle qu’elle soit, il était près à lui foutre son poing dans la figure.
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Desiree Callahan

Desiree Callahan
    LUX # I Want A Lover I Don't Have To Love

→ crédit : Twix.
→ discussions : 654
→ anniversaire : 23/04/1991
→ âge : 33
→ études : Cinéma
→ arrivée en ville : 03/06/2010


○ the good life
♂♀ your people:
▬ to do list:
• social class: Pussycat queens

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MessageSujet: Re: LET'S TWIST AGAIN   LET'S TWIST AGAIN EmptyMar 13 Juil 2010 - 11:22

Ce qui était bien avec les fêtes à L.A., c'est qu'on était sûr de ne jamais s'y ennuyer ! Certes, cela ne signifiait bien qu'on allait immédiatement s'éclater dès son arrivée, mais disons qu'on pouvait toujours trouver un truc pour faire passer le temps, pour tromper son ennui et sa lassitude dans quelque chose : drogue, alcool, sexe, et parfois même sang, on n'avait que l'embarras du choix, avouez le ! Et la spécialité de ce genre de fête, c'était la démence et la décadence pure, à croire que tous remballaient leur fierté quelque part au fond d'eux, ou bien qu'ils la plaquaient au fond d'un tiroir chez eux, juste après avoir enfilé leurs fringues. A moins que plus personne ici n'est de fierté, allez savoir ... Il n'y avait qu'à voir le joli spectacle auquel elle avait eu droit en arrivant : plusieurs personnes étaient déjà mortes à la bière, et n'avaient aucunement droit à sa pitié. A la bière, vous vous rendez compte ?!! C'était réellement là de petits joueurs, minuscules même ! D'autres en étaient rendus à chercher des trucs à quatre pattes par terre, trucs qui n'existaient pas forcément, du style, le mignon petit éléphanteau rose qui courait là devant, mais si, regardez mieux ! Et puis, il y en avait également d'autres qui avaient bien envie de montrer à tous à quel point ils étaient trèèès amoureux et passionnés dans leurs ébats. Oui, c'est bien fun le sexe, mais devant tout le monde, là, comme ça, quand on a un coup dans le nez, qu'on rie comme des crétins et qu'on est pas forcément le couple le plus fashion de la ville, ça le fait pas tant que ça ! Et qu'est ce qu'ils s'y prenaient mal, affreux ! La jeune femme devrait leur donner des cours, sauf que, pour ça, elle devrait prendre part un temps soit peu à leur vie intime, et ça, très peu pour elle ! Ils n'avaient qu'à allumer le câble vers minuit, et zapper jusqu'à tomber sur une chaîne X diffusant en boucle des émissions vous détaillant en long en large et en travers toutes les positions du sacro-saint Kâmasûtra, avec illustrations vivantes à la clef ! Seulement, s'il n'y avait que ce trio infernal, sexe, drogue et alcool, ce ne serait qu'une fête comme partout ailleurs, ou presque. Ici, on était sur la côte ouest du pays, à Los Angeles, cité des anges et de la jeunesse dorée Californienne, qui se précipitait tel un seul homme dès que l'on prononçait le mot 'fête'. Ici, on aimait faire dans la démesure, et la mode, c'était semble-t-il de se battre. C'était Chelsea qui avait commencé, et elle, elle n'avait pas le droit de se venger ?! C'était tout simplement injuste ! Elle aussi elle voulait en coller une à quelqu'un, et niveau cible, elle n'avait que l'embarras du choix. En plus, tous semblaient émerveillés et impressionnés par la blondasse, alors que cela ne prouvait qu'une seule chose : qu'ils étaient ébahis et sur le cul pour un rien, car si c'était elle qui avait frappé Nick, celui ci n'aurait plus de nez. Mais pourquoi l'aurait-elle frappé, il ne lui avait strictement rien fait, et ce n'était pas elle la folle dégénérée qui s'en prenait aux gens sans crier au loup avant ? Non, elle laissait bien volontiers ce rôle là à l'autre gourdasse, et sans se faire prier en plus ! Mais le destin était contre elle, et on l'empêcha de répliquer, à deux reprises. Elle aurait bien voulu s'entêter, elle qui ne lâchait réellement jamais rien, mais voilà, ce serait alors faire le sacrifice de laisser derrière elle un Nick qui, malgré tout, s'était pris une bonne droite. Et puis, le regard insistant qu'il lui avait lancé après lui donner l'ordre de se calmer avait eu raison d'elle. Oh, oui, elle aurait pu lui dire d'aller s'occuper de ses miches et de la laisser se la jouer Wonderwoman, mais c'était lui, et l'envoyer chier n'était pas la bonne solution, alors qu'il n'avait pas rejeté le total blâme de ce qui s'était passé sur elle. Un autre aurait nettement été moins gentleman, et si elle devait pour une fois le laisser lui donner un ordre sans trop répliquer, et bien, soit, allons y, elle se la fermait, gardait pour elle ce qu'elle aurait bien pu vouloir lui balancer et le suivit en s'éloignant un peu de la scène du crime. Et puis, il était blessé. Et ça ne se fait pas de s'en prendre à un blessé, tout mec barraqué et fort soit-il. Cela aurait été mesquin, trop facile, et le pauvre Nick n'avait sûrement pas besoin de ça. Et puis, même si la vilaine soeur de Cendrillon avait réveillé chez elle une colère et une révulsion profonde, endormies depuis quelques temps déjà, elle n'en était pas rendue au point de non retour, pas encore du moins, alors, elle pouvait encore se contrôler, et ce même si ça bouillait pas mal sous le capot !

Parfois, elle se disait qu'elle était en total décalage avec tout le monde, et sans cesse, elle savait que dans le fond, peut importait le nombre d'amis, d'ex et de relations qu'elle avait, personne ne la connaissait réellement, et, oui, c'était tout autant agréable que douloureux. Mais elle n'allait tout de même pas se mettre à chouiner, là, tout de suite, devant un Nick qui n'y comprenait rien. De toute façon, cela serait sans motif', comme un brusque caprice, provoqué sur un coup de tête sans justification aucune. Mais parmi toutes ces choses que bon nombre ignorait, si ce n'était même pas tous, il y avait tout ce qu'avait pu être sa vie à New York, lorsqu'elle avait fini ses années lycée. Elle y avait vécu comme une sorte de nouvelle vie, et bien sûr, n'était pas passée à côté de sa jeunesse sous prétexte qu'elle débarquait de L.A. et qu'ici, rien n'était comme là bas. Elle n'avait jamais été sans repère, car sans doute déjà l'une des plus Californienne les plus New Yorkaise avant d'aller s'y installer plusieurs mois. Là bas aussi, on faisait des fêtes démentielles, sauf que l'on en venait rarement aux mains. Oui, les conflits éclataient tout autant, mais les coups étaient surtout portés au niveau psychologique, et d'une certaine manière, ils n'en étaient que plus redoutables. Là bas aussi, on adorait par dessus tout faire dans la démesure, et il n'était pas rare de faire la fête dans tous ces lieux vénérés dans le monde entier, ou tout en haut des grands buildings, promettant une mort certaine en cas de chute, provoquée volontairement ou non. Oui, les coups portés là bas étaient psychologiques, mais lorsque l'on se trouvait un peu hors de ce monde d'aristocratie, de réputation et de prestige collé-monté, on se battait comme de simples Texans, avec les mains, et la jeune femme avait une longue expérience devant elle d'infirmière improvisée. Elle prenait sans cesse soin de ses champions, comme elle les appelait, sans doute parce que, justement, ils se battaient en grande partie pour et à cause d'elle, et que c'était la moindre des choses que de soigner leurs hématomes et autres blessures physiques une fois la rixe achevée ! Elle trouvait donc cela tout à fait normal de soigner comme elle le pouvait Nick, bien que, pour une fois, elle savait qu'elle prenait des risques, qu'elle allait sûrement payer cher le moindre de ses gestes, décryptés à la loupe par des dizaines de balance qui n'hésiteraient pas à aller faire leur petite commère auprès de Javotte et Cendrillon, qui ré-enfileraient les gants de boxes. Puéril et débile si vous vouliez son avis. Mais voilà que le dit Nick la rappelle à la réalité, et un court instant, elle se laisse piéger, avant de mieux filer. Elle sait très bien où il risque de vouloir en venir, et sérieusement, il choisit toujours mal le moment. Ou alors est-ce simplement elle qui trouve toujours moyen de filer ? Allez savoir ... Et avant de s'éclipser totalement du champ de vision du jeune homme, elle se retourne de trois quart, lui adressant un petit clin d'oeil, comme si cela allait calmer les envies de réponses et de compréhension de Nick. Bah, on peut toujours essayer ! « Pas de bêtises ! » Comme si les bêtises, ce n'était pas elle qui allait justement aller les faire !

Il y en avait du monde dans cette cuisine, trop peut être, cela en était presque affolant ! Mais si Anastasie -oui, elle avait changé de prénom entre temps- espérait s'en tirer à bon compte sous prétexte qu'elle était pas mal entourée, par des personnes qui n'en avaient pas forcément grand chose à faire d'elle sur le moment, elle se mettait le doigt dans l'oeil jusqu'au coude. Desiree n'était pas de ces jeunes filles prudes et discrètes qui deviennent rouge tomate dès qu'elles se font remarquées. Lorsqu'elle voulait dire quelque chose, elle le disait, sans prendre de pincettes. Et lorsqu'elle voulait faire quelque chose, elle le faisait, sans se censurer, c'était aussi simple que cela. Et sur le coup, rien qu'en repensant à ce qu'avait dit Javotte, à ce que toutes ces paroles avaient pu insinué, elle avait senti la colère s'emparer de nouveau d'elle, et cela lui était tout simplement intolérable. Une fois le contenu de la bouteille jeté au visage de la jeune femme, elle regretta son geste, mais seulement parce qu'elle se disait qu'elle aurait plutôt dû la lui fracasser sur le crâne ! Elle aurait au moins pu lui dire de se la fermer et de cesser de gémir, parce que la vodka devait sûrement avoir des vertus cicatrisantes et stérilisantes, peut être, en tout cas, un truc dans le genre. Bien sûr, il n'était pas trop tard pour détruire cette bouteille, mais disons qu'elle avait attiré l'attention et qu'on ne lui laisserait sûrement pas le temps de revenir à l'assaut comme elle en crevait pourtant d'envie. Elle entend la voix de Gavin derrière elle, ne l'avait pas entendu rentrer, mais retient un petit sursaut. Niveau surprise, depuis le début de la soirée, elle est servie, et donc blindée. Lui adressant un petit sourire de remerciement, qui se crispe tout de même quelque peu sur le masque de furie furieuse qu'elle aborde, elle repose de nouveau bien vite le regard sur Javotte, prête à passer à l'action. Mais tel le chevalier blanc sautant de son destrier pile au bon moment pour sauver toute l'affaire, Nick est derrière elle, se saisissant de ses bras, ce qui provoqua pour la jeune femme la perte de sa prise sur la bouteille, qui explosa en morceaux au sol. Génial ! Elle n'avait plus d'armes, mais il lui restait encore ses poings, si seulement Nick lui lâchait les bras ! Oui, Chelsea était elle aussi retenue, mais si Andrews pensait qu'il sauvait ainsi sa petite amie de tout retour de boomerang, lui aussi se méprenait, totalement ! Mais voilà, un joueur de foot américain, plus grand et plus musclé que vous, c'est hypra fort, et ça a une prise de fer, impossible de s'en échapper, même en se tortillant comme une anguille ! Bah, elle avait encore la bouche libre ! « Ta mère aurait dû serrer les cuisses le jour où Papa Williams a voulu agrandir la famille ! Au moins, elle aurait épargné au monde entier ta personne et celle de ta soeur ! » Nick lâcha enfin sa prise, mais ne trouva rien de mieux que de s'interposer, et lui foncer dedans, c'était comme foncer dans un mur de béton, aïe ! « Nan, je vais pas me calmer, pas tant que cett ... Hey, mais lâche moi Harrison !! » Elle n'était pas un vulgaire filet à patates quand même ! Pourquoi la portait-il si loin de la scène de combat, c'était là bas, pas par là où il l'emmenait ! Elle voulait en finir elle ! Tête en bas, elle n'hésitait pas à tambouriner des poings, pas aussi fort qu'elle ne l'aurait voulu parce qu'elle sentait l'oxygène de plus en plus lui manquer à mesure qu'elle s'agitait, dans cette drôle de position.

Enfin, alors qu'elle commence à perdre du souffle et à se calmer dans ses coups de poings, il la repose au sol, alors qu'elle remet en place ses cheveux, par réflexe, et qu'elle tente de reprendre son souffle tout en calmant les pulsations de son coeur. « Fealltóiran !!! » L'accusation a filé, entre ses dents violemment serrées les unes contre les autres, alors qu'elle le regarde avec une lueur noire dans les yeux. Mais bien évidemment, il n'a rien saisi, et elle ne peut pas lui en vouloir, après tout, c'est pas courant les docteurs en Gaélique ! Amochée ? Il voulait pas la voir amochée ?! Mais le combat venait juste de commencer, et jamais Chelsea n'aurait réussi à lui en coller une ! La première fois, en lui crachant dessus, elle l'avait eu par surprise, mais plus jamais ! Oubliait-il qu'elle était championne des remises en place, toutes ces fois où, alors qu'elles jouaient au lacrosse, une joueuse lui avait chercher des crosses, justement ? Bien sûr qu'il ne pouvait pas le savoir, mais elle lui en voulait, tout de même. « Ta gueule, je chiale pas ! Et elle a pas touché à un seul de mes cheveux, alors, pousses toi de là et laisses moi y retourner, s'il te plait ! » Elle chialait pas, vraiment ? Alors, c'était forcément des gouttes de vodka qu'elle sentait perler sur ses joues, chaudes et salées lorsqu'elles venaient effleurer ses lèvres, n'est ce pas ? Elle n'avait rien vu venir, et ne comprenait pas, perdue dans tout un tas de choses. Eclatant en violents sanglots rageurs, elle se mit à tambouriner sur le torse de Nick, qui, décidément, avait sûrement été élu punching ball de la soirée ! « Je suis pas une trainée !! Tout ça, c'est ta faute de toute façon, parce que ... MERDE !!! » Frappant plus fort, laissant les sanglots la secouer violemment, elle ne cherchait plus à comprendre, ni même à maitriser.
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MessageSujet: Re: LET'S TWIST AGAIN   LET'S TWIST AGAIN EmptyMar 13 Juil 2010 - 13:24

Je ne voulais pas forcément venir, mais ma jumelle y allait, alors pourquoi pas. Pis, ça va me changer les idées, donc tant mieux. Évidemment, j’savais pertinemment que j’allais voir Harrison et peut être l’autre, la Cruella. Mais de toute façon, j’pouvais pas les éviter toute ma vie. En plus, j’ai bien envie de montrer à Nick que ça ne m’a pas totalement détruit, ce qu’il s’est passé la veille, bien qu’il sait que je joue très bien la comédie. J’sentais que Chelsea n’allait pas rester en place, pourtant de mon côté, j’m’étais promis de rester sage, très sage, ce n’était pas le moment de me défouler, surtout pas pendant la fête des Ersley. Dans la cuisine, j’vois Enzo débarquer et j’lui propose une danse. Ca allait me changer les idées et j’allais devoir éviter de chercher Nick du regard. Évidemment, même si on n’est plus ensemble, ça ne m’empêche pas de le surveiller, bien que ça me fait encore plus du mal, étant donné qu’il ne lâche pas Desiree depuis le début de la soirée. Enzo me prend la main pour aller danser, et j’lui adresse un sourire forcé. « Forcé » dans le sens où c’est pas vraiment la joie en ce moment, pour moi. Il ne le sait certainement pas, mais a dû s’en douter, il me connaît plus que je ne peux l’imaginer. J’voulais me changer les idées, m’amuser un peu, même si cela paraissait difficile mais Enzo était là pour me mettre de bonne humeur. On dansait comme des fous, tournant, se dandinant au rythme de la musique. Je ne voyais plus rien à présent, je ne voulais voir personne de toute façon, parce qu’il suffit que je croise le regard de Nick pour que j’m’en aille d’ici, étant donné que ce qu’il s’était passé la veille allait me revenir en tête. D’ailleurs, j’me suis longuement posée la question. Fallait-il que je vienne ou pas ? Moi qui ne rate aucune occasion de fêter quoi que ce soit, j’étais toujours partante. Là encore, bien que l’ambiance allait être différente.

« Sinon toi ça va ? » J’lui adresse un petit sourire, hésitant à lui résumer ce qu’il s’était passé hier, dans l’après-midi. Je sais que j’pouvais faire confiance à Enzo, tout comme lui. Mais je n’ai même pas le temps de répondre qu’il arrêta tout mouvement pour regarder dans la direction de son jumeau. « Excuses moi trente secondes, je reviens ! » J’me demande ce qu’il a. Quelqu’un avait dit quelque chose de mal ? J’en sais rien, j’avais rien entendu. Enzo alla donc vers Gavin, un mec que je connais vite fait mais pas vraiment. D’ailleurs j’sais pas quel rapport il avait avec, il m’aurait dit s’il avait un quelconque problème avec ce mec. C’est à ce moment là que j’entends Desiree crier. Elle parlait à ma jumelle. Non mais pour qui elle se prenait. Je ne voulais pas me mêler, mais c’était hors de moi, elle s’en prenait quand même à ma famille. En plus à ma jumelle. C’est au moment où j’avançais vers elles que j’vois Nick intervenir, retenant Desiree, et Jason de son côté essayait de raisonner Chelsea. J’arrête d’avancer, ne voulant pas croiser le regard de Nick, ni lui parler, je reviens sur mes pas, essayant de me contrôler, en attendant le retour d’Enzo. D’ailleurs, le voilà, il arriva, assez énervé, je le comprends dans son regard. « Y’a quelque chose qui ne va pas ? » J’le regarde, m’inquiétant pour lui, mais j’avais toujours l’oreille de l’autre côté de la pièce. C’est là que j’entends ce qu’il ne faut pas. Je reste figée sur place, respirant de plus en plus fort.

Non. Dîtes moi qu’elle n’a pas fait ça. Dîtes moi qu’elle n’a pas parlé de ma mère. Je sens mon cœur battre de plus en plus vite, et je ne ne peux plus rester en place, faut que j’aille la voir. Jusque là, je suis restée sage, trop même, mais j’en peux plus, j’peux pas continuer de rester ici avec Enzo tandis qu’elle fout en l’air des paroles blessantes à ma jumelle. J’me dirige donc vers le petit couple que forme Cruella et mon ex petit ami, qui s’était « cachés » au fond du jardin, mais j’sens une main me rattraper. Celle d’Enzo. Il sentait que j’fonçais droit sur eux mais désolé, je ne voulais pas gâcher leur fête, mais là c’est trop. Alors je retire mon bras de sa main pour marcher rapidement vers Desiree. Je suis à quelques mètres d‘elle et elle était de dos, se défoulant sur Nick, pauvre lui, mais ce n‘est pas ça qui va m‘arrêter, je lui saute sur le dos de manière sauvage tout en m‘y agrippant à l‘aide de mes pieds. Mes mains dans ses cheveux, je ne sais combien j‘en ai déraciné en quelques secondes. D‘ailleurs, elle se débat évidemment et on tombe à terre toutes les deux, mais je ne me retire pas, au contraire je profite de ma position, vu que j‘suis au dessus d‘elle, pour lui griffer quelques parties du corps - parce que les coups de poings, c‘est plus ma jumelle qui en est accro -. « C’est ta mère qu’aurait dû serrer les cuisses pour ne pas accoucher d’une salope ! » Fallait pas parler de ma mère. On l’a perdu à l’époque de Liyah, quand on avait un an, alors fallait éviter ce sujet. D’ailleurs c’est pour ça que j’ai pété les plombs. J’sens que quelqu’un me relève mais j’ne veux pas. J’me débats pour rester à terre avec Desiree, qu’on en finisse une fois pour toute, pour que j’me défoule, mais on m’éloigne déjà de cette folle.
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MessageSujet: Re: LET'S TWIST AGAIN   LET'S TWIST AGAIN EmptyMar 13 Juil 2010 - 19:34

J'ignorais où était rendue Blake et pour vous dire la vérité, ça m'était bien égal. La seule perte éventuelle qui me tracassait c'était la bouteille de Vodka que je trimballe avec moi depuis quelques heures. En fait, Blake s'était débarrassée de moi dès qu'elle avait vu Gavin mais bon; je ne pouvais pas la blâmer... Personne ne veut trimballer un boulet complètement ivre et par conséquent, incapable de marcher mais capable de courir le marathon. D'ailleurs, parlant de marathon, je courrais toujours le mien dans la demeure des Ersley. Dès que j'avais parlé du bébé, Gavin avait échappé mes Jimmy Choo, de toute façon: j'étais trop ivre pour l'en empêcher, le gronder ou même réaliser que c'était des Louboutin... Enfin, qu'importe : tout ça pour dire que ça ne me tracassait pas plus qu'il le fallait. Puis, je m'étais éclipsé, ça vous surprend. J'ignorais ce qui s'était passé un peu plus tôt, en fait. Parce que j'étais ailleurs...

Dans la cuisine, c'était chaud. Trop chaud, en fait. Un hurlement, le mien puisque Gavin arrivait pas longtemps après... Nick et Jason semblaient désormais en contrôle de la situation, enfin plus ou moins mais je n'avais pas à m'en charger davantage. Gavin souhaitait un Joyeux Anniversaire à mon amie puis il revenait vers moi. Définitivement, je savais comment me mettre encore plus dans le pétrin. Il s'arrêtait et me prenait les mains et me regardait dans les yeux. Son regard fatigué et intrigué à la fois me rendait un peu plus sobre puis doucement je craquais. Je commençais à pleurer à chaudes larmes me laissant désormais aller. Je me glissais dans ses bras en pleurant en ajoutant, comme si c'était utile: « J'ai perdu le bébé... Je l'ai perdu. » lui dis-je en ne pouvant pas arrêter la rivière de larmes qui jaillissait de mes yeux. Desiree et Nick étaient disparus mais je ne le remarquais pas... D'autres soucis en tête. Je regardais Gavin dans les yeux alors que les miens brûlaient à cause du maquillage waterproof que j'avais. « Je... Il était dans la toilette. Je sais pas, Gavin... J'voulais pas le perdre. J'ai rien fais ce week-end. J'ai fais qu'un peu de shopping... J'avais acheté des vêtements unisexe pour le bébé... Et des vêtements de grossesse pour moi. Et une peluche en lapin, comme j'avais... Et... Et.. Et... » Incapable de finir ma phrase je recommençais à pleurer dans ses bras.

Tout était tellement insensé... Je pouvais pas croire à tout ce qui se passait si rapidement. J'avais l'impression de simplement admirer le spectacle et de n'être qu'une spectatrice. Tout ça me semblait anormal, moi qui n'avait jamais eu la vie véritablement facile, on recommençait à me faire souffrir alors que je touchais enfin au bonheur après vingt-deux années de vie. L'emprisonnement de mon père, notre déménagement, Jasper, la séparation, mon retour à Vegas, la sortie de mon père, le retour à LA, mon coeur brisé x3, bref... Je n'arrivais plus à en voir la fin. Crystel disparaissait de la cuisine à son tour alors que Gavin tenait mon visage enflé par les larmes. Il ne voulait pas que je quitte son regard, c'était évident mais je n'en avais plus le courage. Doucement, ma main rejoignait la sienne pour ensuite la descendre le long de mon corps alors que je me collais contre lui en soupirant. Je glissais un baiser dans le cou de Gavin pour ensuite ajouter: « Je veux pas te perdre, je ne le supporterais pas. » Puis sans trop savoir pourquoi, mes jambes me laissent tomber... Je glissais lentement le long de Gavin alors que lui me rattrapait autant que possible avec son bras qui allait bien. Voyant d'ailleurs l'autre bras, je fronçais les sourcils: « Comment tu t'es fait ça? » lui demandais-je légèrement sceptique à sa future réponse. Précédemment, il m'avait avoué que son pied avait été du à une crise de sa part alors que je l'avais laissé tomber dans le casino, ce qui m'avait fait rire à bien y repenser. C'était le seul à se mettre dans ces états lorsque je l'allumais et que je me tirais... Mais bon; on ne changera jamais un homme!
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